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- GalliaNiveau 9
Bonjour à tous,
Je suis sur un projet de thèse et j'aimerais savoir si certains d'entre vous en font une également et comment cela se passe.
En effet, je compte continuer à enseigner en parallèle (je suis TZR histoire-géographie sur la Haute-Garonne) sauf si un de mes professeurs me propose de devenir ATER (auquel cas, sauriez-vous si l'on demeure TZR sur son académie d'origine ou si l'on doit repasser au mouvement INTERacadémique ; si cela est rentable financièrement).
En résumé, cela vaut-il le coup à votre avis ?
Merci pour votre aide,
Cordialement,
Gallia
Je suis sur un projet de thèse et j'aimerais savoir si certains d'entre vous en font une également et comment cela se passe.
En effet, je compte continuer à enseigner en parallèle (je suis TZR histoire-géographie sur la Haute-Garonne) sauf si un de mes professeurs me propose de devenir ATER (auquel cas, sauriez-vous si l'on demeure TZR sur son académie d'origine ou si l'on doit repasser au mouvement INTERacadémique ; si cela est rentable financièrement).
En résumé, cela vaut-il le coup à votre avis ?
Merci pour votre aide,
Cordialement,
Gallia
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Je crois que tu trouveras des renseignements et des témoignages dans la section "Enseignement supérieur" du forum
https://www.neoprofs.org/f64-etudes-superieures-bts-iut-prepas-licences-masters-theses
https://www.neoprofs.org/f64-etudes-superieures-bts-iut-prepas-licences-masters-theses
- PhilomèleNiveau 9
Bonjour Gallia,
Un ATER est placé en position de détachement de son corps d'origine. Lorsque tu formules tes voeux d'affectation, au moment du mouvement intra, tu demandes impérativement à être affectée en zone de remplacement, tout en précisant par courrier que tu postules comme ATER et que tu es donc susceptible de demander un détachement. Tu n'as pas besoin de muter lors du mouvement interacadémique pour rejoindre l'académie où se trouve le poste d'ATER : ce sont deux choses distinctes. Si tu souhaites changer d'académie, tu peux évidemment le faire mais c'est sans rapport avec la localisation du poste d'ATER.
Chaque année, tu dois reformuler la demande d'affectation en ZR et refaire la campagne d'ATER (les contrats pourraient théoriquement être de trois ans pour les agrégés, en pratique je n'ai vu cela qu'une seule fois ; les contrats sont toujours d'un an renouvelable, jusqu'à quatre ans au total pour les fonctionnaires de catégorie A).
Le traitement ne suit pas celui de ton corps d'origine. À titre indicatif, en 2008, mon contrat d'ATER à temps plein était de 2035, 79 euros bruts par mois. J'aurais touché quelques centaines d'euros en plus en exerçant en tant qu'agrégée selon mon ancienneté du moment. Selon la région où tu vis, un contrat de demi-ATER peut être vraiment juste financièrement si tu n'as pas d'autre ressource que ce traitement. Le contrat précise que tu n'as pas le droit de cumuler des activités ; en pratique, les administrations sont fermes sur ce point, j'ai toujours entendu parler de refus de cumul, même pour des travaux très ponctuels ou liés à l'activité universitaire.
De manière générale, il vaudrait mieux pour commencer une thèse bénéficier d'un contrat doctoral... mais apparemment, il n'en est pas question.
Un contrat d'ATER plein, c'est 192 UC / an (soit 192 h de T.D.) : personnellement, je trouve que c'est lourd en temps de préparation et correction des travaux du contrôle continu. À mettre en balance avec l'enseignement secondaire : personnellement toujours, je consacrais beaucoup moins de temps à la préparation des cours mais c'était beaucoup plus fatigant nerveusement.
Je serais moins réservée s'il s'agissait d'un contrat dit "demi-ATER" (en fait, ATER à mi-temps), c'est-à-dire 96 h équivalent TD par an.
Je ne sais pas si j'ai bien répondu à ta question. D'autres personnes complèteront certainement.
Un ATER est placé en position de détachement de son corps d'origine. Lorsque tu formules tes voeux d'affectation, au moment du mouvement intra, tu demandes impérativement à être affectée en zone de remplacement, tout en précisant par courrier que tu postules comme ATER et que tu es donc susceptible de demander un détachement. Tu n'as pas besoin de muter lors du mouvement interacadémique pour rejoindre l'académie où se trouve le poste d'ATER : ce sont deux choses distinctes. Si tu souhaites changer d'académie, tu peux évidemment le faire mais c'est sans rapport avec la localisation du poste d'ATER.
Chaque année, tu dois reformuler la demande d'affectation en ZR et refaire la campagne d'ATER (les contrats pourraient théoriquement être de trois ans pour les agrégés, en pratique je n'ai vu cela qu'une seule fois ; les contrats sont toujours d'un an renouvelable, jusqu'à quatre ans au total pour les fonctionnaires de catégorie A).
Le traitement ne suit pas celui de ton corps d'origine. À titre indicatif, en 2008, mon contrat d'ATER à temps plein était de 2035, 79 euros bruts par mois. J'aurais touché quelques centaines d'euros en plus en exerçant en tant qu'agrégée selon mon ancienneté du moment. Selon la région où tu vis, un contrat de demi-ATER peut être vraiment juste financièrement si tu n'as pas d'autre ressource que ce traitement. Le contrat précise que tu n'as pas le droit de cumuler des activités ; en pratique, les administrations sont fermes sur ce point, j'ai toujours entendu parler de refus de cumul, même pour des travaux très ponctuels ou liés à l'activité universitaire.
De manière générale, il vaudrait mieux pour commencer une thèse bénéficier d'un contrat doctoral... mais apparemment, il n'en est pas question.
Un contrat d'ATER plein, c'est 192 UC / an (soit 192 h de T.D.) : personnellement, je trouve que c'est lourd en temps de préparation et correction des travaux du contrôle continu. À mettre en balance avec l'enseignement secondaire : personnellement toujours, je consacrais beaucoup moins de temps à la préparation des cours mais c'était beaucoup plus fatigant nerveusement.
Je serais moins réservée s'il s'agissait d'un contrat dit "demi-ATER" (en fait, ATER à mi-temps), c'est-à-dire 96 h équivalent TD par an.
Je ne sais pas si j'ai bien répondu à ta question. D'autres personnes complèteront certainement.
- marielnNiveau 1
Bonjour à vous,
Remarque complémentaire : quelle garantie, une fois devenue ATER, d'être renouvelée chaque année pour parvenir à terminer la thèse... ?! Autant dire aucune. Les universités ne savent pas d'une année à l'autre si / combien de postes d'ATER seront ouverts, et encore moins dans quel UFR... d'où les tractations récurrentes en fin d'année ("je te passe tel poste, en échange tu me donnes ceci ou cela...").
Bref, pour mener le même genre de réflexion (et je suis PRCE donc je vois un peu comment ça se passe de l'intérieur et c'est rarement "clean"), j'en suis arrivée à la conclusion qu'il vaut peut-être mieux se contenter de son statut - au moins on est rémunéré "normalement" - et mener la thèse en parallèle... et dans la mesure du possible (tout dépend des contextes, des impératifs en termes de délais, des projets personnels etc), quitte à s'inscrire seulement lorsque le travail de recherche est déjà un peu entamé et cadré...
Remarque complémentaire : quelle garantie, une fois devenue ATER, d'être renouvelée chaque année pour parvenir à terminer la thèse... ?! Autant dire aucune. Les universités ne savent pas d'une année à l'autre si / combien de postes d'ATER seront ouverts, et encore moins dans quel UFR... d'où les tractations récurrentes en fin d'année ("je te passe tel poste, en échange tu me donnes ceci ou cela...").
Bref, pour mener le même genre de réflexion (et je suis PRCE donc je vois un peu comment ça se passe de l'intérieur et c'est rarement "clean"), j'en suis arrivée à la conclusion qu'il vaut peut-être mieux se contenter de son statut - au moins on est rémunéré "normalement" - et mener la thèse en parallèle... et dans la mesure du possible (tout dépend des contextes, des impératifs en termes de délais, des projets personnels etc), quitte à s'inscrire seulement lorsque le travail de recherche est déjà un peu entamé et cadré...
- Marie LaetitiaBon génie
il vaut peut-être mieux se contenter de son statut
c'est vrai mais en même temps une expérience d'enseignement dans le sup est appréciée, a fortiori un contrat d'ATER qui est une forme de sélection. Mais on peut tout à fait devenir maître de conf sans jamais avoir enseigné dans une fac d'histoire auparavant...
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- marielnNiveau 1
Bien sûr. Ceci dit, on peut aussi acquérir l'expérience du supérieur par le biais de vacations...
Le mieux est de choisir une solution qui ne soit pas source de difficultés financières pendant la thèse, car le stress généré n'est pas anodin. Enfin, il me semble.
Le mieux est de choisir une solution qui ne soit pas source de difficultés financières pendant la thèse, car le stress généré n'est pas anodin. Enfin, il me semble.
- alberto79Habitué du forum
marieln a écrit:Bonjour à vous,
Remarque complémentaire : quelle garantie, une fois devenue ATER, d'être renouvelée chaque année pour parvenir à terminer la thèse... ?! Autant dire aucune. Les universités ne savent pas d'une année à l'autre si / combien de postes d'ATER seront ouverts, et encore moins dans quel UFR... d'où les tractations récurrentes en fin d'année ("je te passe tel poste, en échange tu me donnes ceci ou cela...").
Bref, pour mener le même genre de réflexion (et je suis PRCE donc je vois un peu comment ça se passe de l'intérieur et c'est rarement "clean"), j'en suis arrivée à la conclusion qu'il vaut peut-être mieux se contenter de son statut - au moins on est rémunéré "normalement" - et mener la thèse en parallèle... et dans la mesure du possible (tout dépend des contextes, des impératifs en termes de délais, des projets personnels etc), quitte à s'inscrire seulement lorsque le travail de recherche est déjà un peu entamé et cadré...
Vos propos sont très justes en ce qui concerne la sécurité ou insécurité relative pour prolonger son contrat d´ATER dans une université. Or, au moins dans ma filière, quelqu´un qui a déjà été ATER un an trouvera facilement un poste d´ATER dans une autre université car il ne faut pas se tromper : l´expérience d´enseignement dans le supérieur est souvent un critère clé pour être recruté comme ATER.
Sinon, à mon avis un poste d´ATER est incontestablement un bon statut de tous points de vue par rapport à celui de certifié dans le secondaire. Par rapport à celui d´agrégé il y des avantages et des inconvénients (notamment à niveau financier) mais normalement un ATER devrait avoir beaucoup plus de temps pour consacrer à ses recherches qu´un enseignant du secondaire. Ensuite, on peut devenir MCF sans jamais avoir été ATER, mais c´est assez rare.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Philomèle a écrit:À mettre en balance avec l'enseignement secondaire : personnellement toujours, je consacrais beaucoup moins de temps à la préparation des cours mais c'était beaucoup plus fatigant nerveusement.
A mon avis, il est beaucoup plus simple de faire sa thèse en enseignant dans le secondaire. On a plus de temps qu'en étant ATER. Après ce n'est que mon avis et cela change sans doute d'un établissement à l'autre. J'étais en lycée et à 14h/semaine (pas d'heure supp', l'heure de chaire), je n'avais que 3 classes. C'était franchement cool.
marieln a écrit:
Bref, pour mener le même genre de réflexion (et je suis PRCE donc je vois un peu comment ça se passe de l'intérieur et c'est rarement "clean"), j'en suis arrivée à la conclusion qu'il vaut peut-être mieux se contenter de son statut - au moins on est rémunéré "normalement" - et mener la thèse en parallèle... et dans la mesure du possible (tout dépend des contextes, des impératifs en termes de délais, des projets personnels etc), quitte à s'inscrire seulement lorsque le travail de recherche est déjà un peu entamé et cadré...
Il faut cependant dire qu'en étant ATER, on reste en contact avec la recherche et que quand on est dans le secondaire, on perd du temps et de l'énergie à s'imposer dans les colloques, les séminaires, les revues, bref tout ce qui fait ensuite un dossier pour le CNU.
Marie Laetitia a écrit:c'est vrai mais en même temps une expérience d'enseignement dans le sup est appréciée, a fortiori un contrat d'ATER qui est une forme de sélection. Mais on peut tout à fait devenir maître de conf sans jamais avoir enseigné dans une fac d'histoire auparavant...
Je n'en suis pas sûr. Sans avoir fait au moins des vacations, je ne suis pas sûr qu'on puisse intéresser un comité de sélection. C'est possible de le faire en enseignant en parallèle dans le secondaire (et c'est là l'intérêt de ne pas faire d'heures supplémentaires dans le secondaire), mais il faut avoir des relations avec des responsables d'une licence, ça facilite les choses. Mais il y a eu un moment où les Universités avaient beaucoup d'heures et cherchaient des chargés de cours ou de TD.
alberto79 a écrit:Par rapport à celui d´agrégé il y des avantages et des inconvénients (notamment à niveau financier) mais normalement un ATER devrait avoir beaucoup plus de temps pour consacrer à ses recherches qu´un enseignant du secondaire. Ensuite, on peut devenir MCF sans jamais avoir été ATER, mais c´est assez rare.
Normalement... Un ATER fait quand même le même service qu'un MCF et c'est quand même assez lourd comme charge d'enseignement, surtout les premiers temps. Du point de vue financier, il est certain que c'est mieux d'être dans le secondaire. Mais il faut savoir faire des choix et des sacrifices.
On peut effectivement devenir MCF sans avoir été ATER. Je ne sais pas si c'est rare, mais en tout cas c'est possible.
- philannDoyen
Il y a de moins en moins de postes de demi-Ater car coutent cher aux facs. Donc il s'agit de plus en plus de temps plein, souvent lourds en terme de préparations et copies...Mais...
1° Permet de savoir si on est fait pour le supérieur ou non
2° Permet de se faire connaître des membres de son UFR et au delà.
3° Dégage quand même du temps en bibliothèque.
4° Statut reconnu, forme de pré-sélection, non négligeable.
Il est rare au moins dans ma discipline, que l'Aterat suffise pour finir sa thèse, mais l'être à un moment donné ne nuit pas à mon avis, au contraire!
1° Permet de savoir si on est fait pour le supérieur ou non
2° Permet de se faire connaître des membres de son UFR et au delà.
3° Dégage quand même du temps en bibliothèque.
4° Statut reconnu, forme de pré-sélection, non négligeable.
Il est rare au moins dans ma discipline, que l'Aterat suffise pour finir sa thèse, mais l'être à un moment donné ne nuit pas à mon avis, au contraire!
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Quand on est dans le secondaire, on a aussi la possibilité d'obtenir un congé formation (même si c'est souvent un travail de longue haleine pour être sur la liste des heureux bénéficiaires). J'ai ainsi pu profiter de 8 mois sans aucun cours à préparer et à ne me consacrer qu'à ma thèse, ce qui est quand même très confortable.
- PhilomèleNiveau 9
C'est incontestablement une bonne chose d'être ATER à un moment ou à un autre (expérience d'enseignement supérieur, C.V., insertion dans le milieu universitaire).
Le problème, c'est plutôt : quel est le bon moment ?
Je déconseillerais d'être ATER temps plein pour commencer une thèse : risque de passer la première année en préparation de cours et correction de copies, la thèse risque de ne pas décoller, le découragement guette. Sans parler du milieu universitaire pas toujours stimulant, on trouve des gens lumineux d'intelligence et des magouilleurs à la petite semaine désespérants de médiocrité. Je suis moins réservée avec un poste d'ATER mi-temps.
En revanche, un poste d'ATER quand la réflexion est bien engagée, que le corpus est parcouru et en voie d'être maîtrisé, au bout de deux-trois ans de thèse, pourquoi pas.
Le problème, c'est plutôt : quel est le bon moment ?
Je déconseillerais d'être ATER temps plein pour commencer une thèse : risque de passer la première année en préparation de cours et correction de copies, la thèse risque de ne pas décoller, le découragement guette. Sans parler du milieu universitaire pas toujours stimulant, on trouve des gens lumineux d'intelligence et des magouilleurs à la petite semaine désespérants de médiocrité. Je suis moins réservée avec un poste d'ATER mi-temps.
En revanche, un poste d'ATER quand la réflexion est bien engagée, que le corpus est parcouru et en voie d'être maîtrisé, au bout de deux-trois ans de thèse, pourquoi pas.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Mais pas pendant la rédaction non plus alors...
- ParatgeNeoprof expérimenté
Marcel Khrouchtchev a écrit:Quand on est dans le secondaire, on a aussi la possibilité d'obtenir un congé formation (même si c'est souvent un travail de longue haleine pour être sur la liste des heureux bénéficiaires). J'ai ainsi pu profiter de 8 mois sans aucun cours à préparer et à ne me consacrer qu'à ma thèse, ce qui est quand même très confortable.
Oui, une collègue vient d'en obtenir un après 7 ans de demandes...
Difficile de planifier les choses dans ces conditions.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Paratge a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Quand on est dans le secondaire, on a aussi la possibilité d'obtenir un congé formation (même si c'est souvent un travail de longue haleine pour être sur la liste des heureux bénéficiaires). J'ai ainsi pu profiter de 8 mois sans aucun cours à préparer et à ne me consacrer qu'à ma thèse, ce qui est quand même très confortable.
Oui, une collègue vient d'en obtenir un après 7 ans de demandes...
Difficile de planifier les choses dans ces conditions.
Tout dépend des académies et des modalités d'attribution. Dans l'académie où je travaillais, ils étaient attribués par corps. Et j'ai eu la chance d'en obtenir un du premier coup, car cette année-là peu d'agrégés en avaient demandé un... Mais quand on est certifié, c'est mission impossible, vu le nombre de candidatures pour passer l'agrégation interne.
Par contre, je sais que dans ladite académie, il pouvait y avoir des procédures "d'urgence" pour des doctorants qui en étaient à leur dernière année de thèse.
- bil36Niveau 6
je ne comprends pas vraiment quand vous dites qu'on est plus cool dans le secondaire pour préparer une thèse, lorsqu'on a des délinquants en cours 18 h /semaines c'est relativement chaud me semble t il... il me semble que les élèves sont moins violents dans le supérieur et, malgré le temps de préparation, je pense que les conditions sont plus sereines non ?
Après, personnellement je candidate pour un poste iut, cela me semble un bon compromis non ?
Après, personnellement je candidate pour un poste iut, cela me semble un bon compromis non ?
- atarax75Niveau 4
Calmons-nous, tout le monde n'est pas dans ce cas...bil36 a écrit: lorsqu'on a des délinquants en cours 18 h /semaines
As-tu déjà enseigné dans le secondaire pour tenir des propos aussi virulents ?
- bil36Niveau 6
Pour info, j'enseigne en lycée zep depuis 3 ans et chaque année j'ai droit à mon agression ou tentative d'agression (déjà plusieurs collègues confirmées en pleurs cettee année et nous en sommes qu'en septembre...). J'en ai tellement marre que je fais à coté des heures en bts commercial et je constate une nette différence. Oui les élèves ne sont pas bons dans le supérieur, oui il ne travaillent pas assez, oui ils bavardent en cours, oui ils arrivent en retard.... mais j'ai droit à mon bonjour et mon au revoir (parfois même à mon merci) et le travail est intellectuellement beaucoup plus intéressant ((je ne passe pas mon temps à préparer des qcm, ramasser des cahiers ou répéter la fin de mes phrases....). Bref j'ai passé l'agreg pour avoir un autre profil d'élève (en classe prépa ou dans le supérieur), et j’espère y arriver un jour. S'il faut que je fasse une thèse pour avoir des élèves dignes de ce nom, j'irai jusque là.
Par ailleurs pour les gens qui arrivent sur ce post et qui demandent un congé de formation pour préparer l'agreg, il faut bien réfléchir, dans mon académie les demandes de congés ne sont regardées (je ne dis pas données, je dis juste regardées) qu'au bout de 4 ans /5 ans. Si mon expérience peut servir à d'autres personnes qui sont dans mon cas, commencez à préparer l'agreg de suite (avec un centre de prépa efficace car tout seul c'est très dur) sans trop compter sur le congé de formation (même si je sais que certaines académies sont plus généreuses que d'autres à ce niveau). Perso il m'a fallu trois inscription (et trois demandes refusées de congé formation) pour décrocher ce fameux graal !
Par ailleur
Par ailleurs pour les gens qui arrivent sur ce post et qui demandent un congé de formation pour préparer l'agreg, il faut bien réfléchir, dans mon académie les demandes de congés ne sont regardées (je ne dis pas données, je dis juste regardées) qu'au bout de 4 ans /5 ans. Si mon expérience peut servir à d'autres personnes qui sont dans mon cas, commencez à préparer l'agreg de suite (avec un centre de prépa efficace car tout seul c'est très dur) sans trop compter sur le congé de formation (même si je sais que certaines académies sont plus généreuses que d'autres à ce niveau). Perso il m'a fallu trois inscription (et trois demandes refusées de congé formation) pour décrocher ce fameux graal !
Par ailleur
- ElaïnaDevin
Sur les demi-postes d'ATER je précise une chose : financièrement, c'est vite l'asphyxie. Donc on se retrouve rapidement à cumuler les vacations à droite et à gauche pour vivre, si le salaire du conjoint ne suffit pas.
J'ai passé deux ans à toucher 1250 euros par mois (mgen déduite). Etant agrégée, échelon 4, j'aurais presque gagné le double, cotisé davantage pour ma retraite... bref demi-ATER ce n'est pas du tout la bonne affaire, à moins d'être célibataire et sans enfants à charge, dans une ville peu chère.
Nous sommes en région parisienne avec un enfant, j'ai dû cumuler une charge de cours ailleurs + des vacations de corrections de copies, donc finalement une grosse charge de travail en plus...
J'ai passé deux ans à toucher 1250 euros par mois (mgen déduite). Etant agrégée, échelon 4, j'aurais presque gagné le double, cotisé davantage pour ma retraite... bref demi-ATER ce n'est pas du tout la bonne affaire, à moins d'être célibataire et sans enfants à charge, dans une ville peu chère.
Nous sommes en région parisienne avec un enfant, j'ai dû cumuler une charge de cours ailleurs + des vacations de corrections de copies, donc finalement une grosse charge de travail en plus...
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- bil36Niveau 6
y a t-il une différence entre ater et prag ?J'ai pu constater qu'en apparence les prag sont nettement moins payé que les prof de lycée mais vu les heures sup possibles, celà semble intéressant. Perso je ne recherche pas le salaire (dans la mesure ou je peux encore cumuler mes heures avec mes heures de cfa à 45 euros de l'heure pas de soucis)
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Les PRAG ne sont pas moins payés que les profs de lycée. Les ATER sont moins payés. Mais les PRAG assurent le double des heures d'enseignement (384h TD contre 192).
- bil36Niveau 6
un ater n'a que 192 heures à faire ? ? Il faut l'agrégation pour avoir ce statut ou il faut être coopté ?
- mandaneNiveau 5
Oui, l'Ater ne fait "que" 192heures, ce qui est pas mal quand on fait une thèse à côté. Le salaire n'est pas mirobolant: 1650 euros environ (+ 1000 euros de prime annuelle recherche).
Les postes sont disponibles sur le site galaxie (pour la plupart). Pour obtenir un tel poste, l'agrégation n'est pas du tout obligatoire. Connaître les personnes qui recrutent est un atout indéniable. Après, c'est une question de bol : il faut avoir la chance de candidater à un poste pour lequel il n'y a pas de candidat local et au profil duquel on correspond. On ne peut pas être Ater toute sa vie (c'est limité à 3 ans? pour les fonctionnaires).
Les postes sont disponibles sur le site galaxie (pour la plupart). Pour obtenir un tel poste, l'agrégation n'est pas du tout obligatoire. Connaître les personnes qui recrutent est un atout indéniable. Après, c'est une question de bol : il faut avoir la chance de candidater à un poste pour lequel il n'y a pas de candidat local et au profil duquel on correspond. On ne peut pas être Ater toute sa vie (c'est limité à 3 ans? pour les fonctionnaires).
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Oui, comme le dit Mandane, "que" 192h, c'est relatif! Car le "R" d'ATER signifie "Recherche": l'ATER est un enseignant-chercheur, non titulaire certes, mais un enseignant-chercheur. Et la recherche, c'est du travail!
- bil36Niveau 6
attention je n'ai jamais dis que les prof de fac ne foutaient rien, je suis juste content de me dire que si j'ai un poste d'ater je n'aurai que 192 heures à donner (contre 284 pour un prag...), ce qui me permettrait de faire une thèse, de faire quelques heures de cfa et peut être devenir maitre de conférences un jour.... par contre quand mandane dit que le salaire est de 1600 euros, elle se base sur quel échelon ? je suis echelon 7 certifié (en attente de reclassement agregation donc certainement echelon 6 agrégé) j'aimerais donc ne pas tomber trop bas en rémunération en attendant
- barègesÉrudit
PRAG, c'est 384h, pas 284.
ATER plein : vers les 1700 euros, il n'y a pas de question d'échelon ou de grade.
ATER plein : vers les 1700 euros, il n'y a pas de question d'échelon ou de grade.
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