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- laMissSage
- réforme 2016, avec la liste interminable d'inepties qui vont avec, et qui sont hyper chronophages
- nouveaux statuts entrés en vigueur cette rentrée
- nouveaux programmes pour tous les niveaux
- nouvelles épreuves au brevet
- réforme de l'évaluation
...
Et tout ça sur fond de précarisation grandissante du métier (TZR, contractuels, postes partagés).
Excusez-moi mais...ils pensent sérieusement que, même si on le voulait, on pourrait faire/subir/mettre en œuvre tout ça d'un coup?
Je sature, là.
N'ont-il pas compris que tous ces changements, ça ne s'improvise pas, ça se prépare?
Ne savent-ils donc pas qu'être prof, ce n'est pas seulement être 18h devant les élèves?
Ils veulent qu'on démissionne ou quoi?
- nouveaux statuts entrés en vigueur cette rentrée
- nouveaux programmes pour tous les niveaux
- nouvelles épreuves au brevet
- réforme de l'évaluation
...
Et tout ça sur fond de précarisation grandissante du métier (TZR, contractuels, postes partagés).
Excusez-moi mais...ils pensent sérieusement que, même si on le voulait, on pourrait faire/subir/mettre en œuvre tout ça d'un coup?
Je sature, là.
N'ont-il pas compris que tous ces changements, ça ne s'improvise pas, ça se prépare?
Ne savent-ils donc pas qu'être prof, ce n'est pas seulement être 18h devant les élèves?
Ils veulent qu'on démissionne ou quoi?
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- ysabelDevin
Il risque d'y avoir un sacré paquet de burn-out/dépressions/pétages de plomb durant l'année 2016-2017... Il ne va pas y avoir assez de TZR/contractuels.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- tiptop77Prophète
ysabel a écrit:Il risque d'y avoir un sacré paquet de burn-out/dépressions/pétages de plomb durant l'année 2016-2017... Il ne va pas y avoir assez de TZR/contractuels.
On est bien d'accord! Quand je vois tous les trucs dans lesquels la plupart de mes collègues s'engagent alors qu'ils sont frais et reposés, je n'ose imaginer ce que ça va donner d'ici 2 ou 3 mois
Mon objectif pendant cette année de dingueries: préserver ma santé physique et mentale autant que possible mais j'avoue que ce n'est pas gagné.
- Thalia de GMédiateur
Attention au titre "fous"
Pourrais-tu d'ailleurs le préciser ? Ils, c'est bien vague.
Pourrais-tu d'ailleurs le préciser ? Ils, c'est bien vague.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- ysabelDevin
Tu as bien raison.Mon objectif pendant cette année de dingueries: préserver ma santé physique et mentale autant que possible mais j'avoue que ce n'est pas gagné.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Si la réforme n'est pas abolie d'ici là, et que je suis en collège, j'ouvrirai un topic pour recueillir vos trucs et astuces pour en faire le moins possible.
Mais vraiment, le moins possible.
On pourrait s'amuser à concevoir des trucs clés en main, par exemple, histoire de n'avoir plus qu'à cliquer sur imprimer. En ce moment je répertorie les discussions de ce forum consacrés au lycée, et je me dis qu'avec tout ce qui s'est dit depuis 2008 un prof de français qui n'a pas envie de se creuser la tête a largement de quoi gagner du temps libre.
Faudra faire pareil pour les EPI.
Mais mais mais, pour l'instant, il faut contre l'infâme.
Mais vraiment, le moins possible.
On pourrait s'amuser à concevoir des trucs clés en main, par exemple, histoire de n'avoir plus qu'à cliquer sur imprimer. En ce moment je répertorie les discussions de ce forum consacrés au lycée, et je me dis qu'avec tout ce qui s'est dit depuis 2008 un prof de français qui n'a pas envie de se creuser la tête a largement de quoi gagner du temps libre.
Faudra faire pareil pour les EPI.
Mais mais mais, pour l'instant, il faut contre l'infâme.
- Dorian GrayNiveau 5
laMiss- réforme 2016, avec la liste interminable d'inepties qui vont avec, et qui sont hyper chronophages
Je suis peut -être cynique ou pessimiste, mais j'ai l'impression que dans l'administration, on ne pense pas à la mise en place pratique. La chaine de commandement est faite de telle manière que le décideur n'a pas à se débrouiller avec l'application de sa décision. Un exemple dans l'éducation nationale: au lycée ont été mis en place des AP obligatoires pour les élèves, mais sans heures pour les assurer du coté enseignant. Résultat: tous les établissements se débrouille un peu comme ils peuvent, avec des HSE, des HSA, des collègues en sous-services... ou en camouflant des heures de cours "classiques" sous l'étiquette "AP"- nouveaux statuts entrés en vigueur cette rentrée
- nouveaux programmes pour tous les niveaux
- nouvelles épreuves au brevet
- réforme de l'évaluation
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Et tout ça sur fond de précarisation grandissante du métier (TZR, contractuels, postes partagés).
Excusez-moi mais...ils pensent sérieusement que, même si on le voulait, on pourrait faire/subir/mettre en œuvre tout ça d'un coup?
Je sature, là.
N'ont-il pas compris que tous ces changements, ça ne s'improvise pas, ça se prépare?
Ne savent-ils donc pas qu'être prof, ce n'est pas seulement être 18h devant les élèves?
Ils veulent qu'on démissionne ou quoi?
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"we're not scaremongering / this is really happening"
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Vu de ma fenêtre, je pense que l'un des ressorts est qu'il s'agit souvent de gens qui ont fui les classes et qui se vengent du dépit produit par le spectacle de ceux qui y sont toujours en leur compliquant la vie, afin qu'ils finissent à leur tour par se ranger à l'idée que décidément, il n'y a rien d'autre à faire que quitter le navire.Dorian Gray a écrit:laMiss- réforme 2016, avec la liste interminable d'inepties qui vont avec, et qui sont hyper chronophages
Je suis peut -être cynique ou pessimiste, mais j'ai l'impression que dans l'administration, on ne pense pas à la mise en place pratique. La chaine de commandement est faite de telle manière que le décideur n'a pas à se débrouiller avec l'application de sa décision. Un exemple dans l'éducation nationale: au lycée ont été mis en place des AP obligatoires pour les élèves, mais sans heures pour les assurer du coté enseignant. Résultat: tous les établissements se débrouille un peu comme ils peuvent, avec des HSE, des HSA, des collègues en sous-services... ou en camouflant des heures de cours "classiques" sous l'étiquette "AP"- nouveaux statuts entrés en vigueur cette rentrée
- nouveaux programmes pour tous les niveaux
- nouvelles épreuves au brevet
- réforme de l'évaluation
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Et tout ça sur fond de précarisation grandissante du métier (TZR, contractuels, postes partagés).
Excusez-moi mais...ils pensent sérieusement que, même si on le voulait, on pourrait faire/subir/mettre en œuvre tout ça d'un coup?
Je sature, là.
N'ont-il pas compris que tous ces changements, ça ne s'improvise pas, ça se prépare?
Ne savent-ils donc pas qu'être prof, ce n'est pas seulement être 18h devant les élèves?
Ils veulent qu'on démissionne ou quoi?
Comment ça j'ai l'esprit tordu ?
- laMissSage
- nouveau Socle
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- Change!Niveau 3
Mon objectif pendant cette année de dingueries: préserver ma santé physique et mentale autant que possible mais j'avoue que ce n'est pas gagné.
Si la réforme n'est pas abolie d'ici là, et que je suis en collège, j'ouvrirai un topic pour recueillir vos trucs et astuces pour en faire le moins possible. Mais vraiment, le moins possible.
Pareil. À tel point d'ailleurs que j'envisage de continuer d'enseigner les programmes et les notions actuels, ils me convenaient très bien et avaient du sens pour les élèves. En SVT, j'avais consulté les projets de programmes qui contenaient globalement la même chose qu'aujourd'hui (transmission de la vie, génétique, etc.). Là où je suis inquiet, c'est que les heures de SVT, PC et Techno étant globalisées l'année prochaine en 6ème, il devient tout à fait possible qu'un seul enseignant enseigne la techno, la PC et la SVT, or moi j'estime ne pas être compétent en techno ni en PC. Cela promet quand même d'être un beau bazar...
- KapellmeisterHabitué du forum
ysabel a écrit:Il risque d'y avoir un sacré paquet de burn-out/dépressions/pétages de plomb durant l'année 2016-2017... Il ne va pas y avoir assez de TZR/contractuels.
Je pense qu'on peut aussi s'attendre à une explosion des démissions chez les stagiaires, néo-tits et, globalement, chez les gens qui ont moins de cinq-dix ans d'ancienneté.
- ThéoleprofNiveau 7
Kapellmeister a écrit:ysabel a écrit:Il risque d'y avoir un sacré paquet de burn-out/dépressions/pétages de plomb durant l'année 2016-2017... Il ne va pas y avoir assez de TZR/contractuels.
Je pense qu'on peut aussi s'attendre à une explosion des démissions chez les stagiaires, néo-tits et, globalement, chez les gens qui ont moins de cinq-dix ans d'ancienneté.
Pourquoi une réforme impliquerait une démission ? Je ne suis pas un robot et je suivrai la réforme du mieux que je le peux, sans me tuer à la tâche. On me demande de mettre en place la réforme pour les 4 niveaux du collège, avec 11 classes, sur deux ou trois établissements, avec des EPI, et la continuité CM1-CM2-6ème en Sciences qui implique de se renseigner sur ce que les primaires ont fait, et comment pour éviter les redondances et s'assurer que toutes les notions du cycle soient vues ? Pas de problème, je ne pourrai pas tout faire correctement, des choix s'imposeront. Et j'assumerai pleinement. Je suis professeur, je ne suis ni un robot ni un sorcier.
Enfin, je pense que s'imprégner des textes publiés cette année, les lire, commencer à réfléchir à des progressions, même très vagues et sans détail, ça vaut le coup. Inutile en revanche de trop en faire cette année : je suis d'accord avec un précédent message parlant des élèves de cette année, des copies de cette année, des examens de cette année. La priorité reste l'année 2015-2016.
- RendashBon génie
Théoleprof a écrit:Kapellmeister a écrit:ysabel a écrit:Il risque d'y avoir un sacré paquet de burn-out/dépressions/pétages de plomb durant l'année 2016-2017... Il ne va pas y avoir assez de TZR/contractuels.
Je pense qu'on peut aussi s'attendre à une explosion des démissions chez les stagiaires, néo-tits et, globalement, chez les gens qui ont moins de cinq-dix ans d'ancienneté.
Pourquoi une réforme impliquerait une démission ?
Parce que si les choses prennent vraiment la direction qu'elles ont commencé à prendre, les CDE se rabattront sur les petites mains, la chair à canon, pour les EPI et le reste : les TZR; les stagiaires, les contractuels. Ils en cagueront des bulles carrées, comme on dit en Savonnie. Et quand on voit le nombre de stagiaires prêts à démissionner au bout de quelques mois, et qui s'accrochent en espérant des jours meilleurs comme titulaires, si leur seul horizon est d'entrer dans le groupe de la chair à canon tézédarienne, ils se barreront en courant. Je ne m'appuie que sur un échantillon très restreint, mais ça concerne 90% de ma promo de l'an dernier, et les nombreux témoignages de Néos stagiaires vont peu ou prou dans le même sens.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RoninMonarque
Et comme ça on aura plus que des vacataires et à l'horizon d'une décennie maximum, on pourra supprimer le statut. La boucle sera bouclée et les niais qui ne comprennent jamais rien pourront pleurer.
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- ThéoleprofNiveau 7
Rendash a écrit:Théoleprof a écrit:Kapellmeister a écrit:ysabel a écrit:Il risque d'y avoir un sacré paquet de burn-out/dépressions/pétages de plomb durant l'année 2016-2017... Il ne va pas y avoir assez de TZR/contractuels.
Je pense qu'on peut aussi s'attendre à une explosion des démissions chez les stagiaires, néo-tits et, globalement, chez les gens qui ont moins de cinq-dix ans d'ancienneté.
Pourquoi une réforme impliquerait une démission ?
Parce que si les choses prennent vraiment la direction qu'elles ont commencé à prendre, les CDE se rabattront sur les petites mains, la chair à canon, pour les EPI et le reste : les TZR; les stagiaires, les contractuels. Ils en cagueront des bulles carrées, comme on dit en Savonnie. Et quand on voit le nombre de stagiaires prêts à démissionner au bout de quelques mois, et qui s'accrochent en espérant des jours meilleurs comme titulaires, si leur seul horizon est d'entrer dans le groupe de la chair à canon tézédarienne, ils se barreront en courant. Je ne m'appuie que sur un échantillon très restreint, mais ça concerne 90% de ma promo de l'an dernier, et les nombreux témoignages de Néos stagiaires vont peu ou prou dans le même sens.
Je comprends mieux. Néanmoins, je maintiens mon commentaire précédent, en tout cas pour moi qui suis TZR et ne démissionerai pas à cause d'une réforme, après tout ce que j'ai traversé pour obtenir le concours et regagner mon académie désirée. Ce métier, c'est une vocation et ça, rien ni personne ne le changera.
- CNFANiveau 10
Enfin, cette réforme vise aussi à trouver une solution - certes temporaire et à courte-vue - à la difficile question des recrutements ! Les rectorats vont trouver un peu d'oxygène en lettres notamment avec tous ces profs de latin disponibles pour faire du français ! Si à cause de la réforme, les démissions et les arrêts-maladie se multiplient, ils auront vraiment tout raté ! Bon, ce qui fait peur, c'est qu'ils en sont capables !
- TangledingGrand Maître
C'est très exactement ma crainte.CNFA a écrit:Enfin, cette réforme vise aussi à trouver une solution - certes temporaire et à courte-vue - à la difficile question des recrutements ! Les rectorats vont trouver un peu d'oxygène en lettres notamment avec tous ces profs de latin disponibles pour faire du français ! Si à cause de la réforme, les démissions et les arrêts-maladie se multiplient, ils auront vraiment tout raté ! Bon, ce qui fait peur, c'est qu'ils en sont capables !
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- pamplemousses4Expert
Nul besoin de ne regarder que du côté des tout jeunes collègues ou des collègues plus précaires. Parce que bien des collègues souffriront réellement profondément de devoir participer à un type d'instruction dans lequel ils ne se reconnaissent pas, de devoir laisser passer comme acceptable ce qui leur paraît ne pas l'être, et parce que cela engendre quelque chose comme un hiatus intérieur. Il semble que ce soit un des motifs profonds des dépressions ou burn-out professionnels: se sentir menteur, ou devoir transiger avec ce qui pourtant paraît intimement non négociable.Théoleprof a écrit:Kapellmeister a écrit:ysabel a écrit:Il risque d'y avoir un sacré paquet de burn-out/dépressions/pétages de plomb durant l'année 2016-2017... Il ne va pas y avoir assez de TZR/contractuels.
Je pense qu'on peut aussi s'attendre à une explosion des démissions chez les stagiaires, néo-tits et, globalement, chez les gens qui ont moins de cinq-dix ans d'ancienneté.
Pourquoi une réforme impliquerait une démission ?
Je me revois en juin, corrigeant les copies de bac (en philosophie, pourtant, discipline qui ne ploie pas l'échine tant que ça), mettant des notes que jamais je n'aurais mises pendant l'année à mes élèves parce qu'on en avait décidé ainsi en commission d'entente: l'impression de mentir à des futurs bacheliers infichus d'élaborer ne serait-ce qu'une argumentation cohérente, de poser un problème un peu clair, ou d'écrire dans une langue convenable, en leur mettant tout de même 10, et ce faisant, en les encourageant à poursuivre dans le supérieur en se croyant armés. L'impression d'avoir menti à mes propres élèves en exigeant d'eux bien plus que cela (ça ne marche bien sûr pas tout le temps, je ne cesse de rencontrer des échecs, je fais ce que je peux), mais en leur rendant des notes et des bulletins et donc des dossiers pour APB bien moins arrangeant que ceux qu'ils auraient eus si j'avais anticipé les consignes de correction du bac. L'impression de m'attacher à des valeurs désuètes, clarté de la pensée, nuances, effort de rationalité, qui me font passer pour réac ou zélitiste.
J'exagère peut-être, mais j'en ai été malade. Et si le mouvement de fond par lequel la société et l'air du temps s'en prennent au savoir et à la vertu intellectuelle se poursuit avec la complicité du MEN, je ne pourrai pas continuer longtemps.
Edit: pardon, mon message est grandiloquent, c'est un peu ridicule. 'Fin bon, vous comprenez, quoi.
- MalavitaÉrudit
Pour avoir une idée plus précise de ce qui vous attend, regardez du côté du LP :
- La bivalence : en place et au risque de me faire voler dans les plumes, on est nombreux en LP à penser que tous les profs devraient être bivalents et à n'y voir que des avantages.
- La baisse des heures et l'augmentation du nombre de classes : en place. Avant 2009 (passage du bac pro 4 ans en 3 ans), il fallait 3 classes pour avoir 18 h, aujourd'hui il en faut 4.
- Evaluation par compétences : en place, surtout dans les matières pro. Demandez à mes collègues de GA qui ont passé leur temps à cocher des cases...
- Fin des examens nationaux : en place. Cela s'appelle les contrôles en cours de formation : on fait les sujets, on fait passer les élèves et on les corrige, sans obligation de finir les programmes, sans compter la tonne de paperasses hyper chronophages avec laquelle on se demande, si c'est le travail des élèves ou des profs qui est noté...
- Globalisation des horaires sur les 3 ans du Bac pro : en place. Résultats, les équipes "se battent" pour avoir les rares heures de dédoublement et cela permet à mon académie (pour les autres, je ne sais pas) "d'omettre" pas mal d'heures dans les DHG d'où des inégalités entre les établissements.
- Les cours en interdisciplinarité : en place, cela s'appelle l'EGLS (j'avoue que j'apprécie ces heures qui permettent de voir d'autres pratiques, enfin, si on s'entend bien avec le collègue)
- L'AP : en place depuis 2009 (avant le lycée général) et c'est un beau bordel.
- La précarisation des collègues : en place. C'est en LP, qu'il y a le plus de contractuels/vacataires dont un certain nombre n'est pas à la hauteur.
A venir :
- L'annualisation des temps de service : déjà testé dans certains lycée. Eh oui, nos élèves partent en stage... Oh le nombre d'heures que l'on pourrait récupérer et tant pis si les profs se servent de ces heures pour assurer le suivi extrêmement lourd des stages (paperasses toujours, obligation de trouver des stages, rattrapage pendant les vacances, évènementiels pendant les week-end...).
- Le mixité des publics dans les cartons. Eh oui, des apprentis et des élèves en initial, dans la même classe, pas de problème, il faut s'a-dap-ter.
- la fusion des établissements trop petits : en train de se faire petit à petit.
- Le passage des profs de LP sous les régions : dans les cartons. Mais là, pas sûr que les régions souhaitent voir cette masse salariale leur arriver.
Et je suis certaine d'en oublier...
Chers collègues, n'oubliez pas que le LP sert de laboratoires avant que cela soit mis en place en collège et lycée : facile, les profs de LP sont moins nombreux et les élèves ne viennent pas vraiment de CSP favorisés, donc pas de problèmes avec les parents et puis, tout le monde d'en fiche.
Ah, et aussi on pense qu'il y a une réelle volonté de démanteler les LP, et plus...
- La bivalence : en place et au risque de me faire voler dans les plumes, on est nombreux en LP à penser que tous les profs devraient être bivalents et à n'y voir que des avantages.
- La baisse des heures et l'augmentation du nombre de classes : en place. Avant 2009 (passage du bac pro 4 ans en 3 ans), il fallait 3 classes pour avoir 18 h, aujourd'hui il en faut 4.
- Evaluation par compétences : en place, surtout dans les matières pro. Demandez à mes collègues de GA qui ont passé leur temps à cocher des cases...
- Fin des examens nationaux : en place. Cela s'appelle les contrôles en cours de formation : on fait les sujets, on fait passer les élèves et on les corrige, sans obligation de finir les programmes, sans compter la tonne de paperasses hyper chronophages avec laquelle on se demande, si c'est le travail des élèves ou des profs qui est noté...
- Globalisation des horaires sur les 3 ans du Bac pro : en place. Résultats, les équipes "se battent" pour avoir les rares heures de dédoublement et cela permet à mon académie (pour les autres, je ne sais pas) "d'omettre" pas mal d'heures dans les DHG d'où des inégalités entre les établissements.
- Les cours en interdisciplinarité : en place, cela s'appelle l'EGLS (j'avoue que j'apprécie ces heures qui permettent de voir d'autres pratiques, enfin, si on s'entend bien avec le collègue)
- L'AP : en place depuis 2009 (avant le lycée général) et c'est un beau bordel.
- La précarisation des collègues : en place. C'est en LP, qu'il y a le plus de contractuels/vacataires dont un certain nombre n'est pas à la hauteur.
A venir :
- L'annualisation des temps de service : déjà testé dans certains lycée. Eh oui, nos élèves partent en stage... Oh le nombre d'heures que l'on pourrait récupérer et tant pis si les profs se servent de ces heures pour assurer le suivi extrêmement lourd des stages (paperasses toujours, obligation de trouver des stages, rattrapage pendant les vacances, évènementiels pendant les week-end...).
- Le mixité des publics dans les cartons. Eh oui, des apprentis et des élèves en initial, dans la même classe, pas de problème, il faut s'a-dap-ter.
- la fusion des établissements trop petits : en train de se faire petit à petit.
- Le passage des profs de LP sous les régions : dans les cartons. Mais là, pas sûr que les régions souhaitent voir cette masse salariale leur arriver.
Et je suis certaine d'en oublier...
Chers collègues, n'oubliez pas que le LP sert de laboratoires avant que cela soit mis en place en collège et lycée : facile, les profs de LP sont moins nombreux et les élèves ne viennent pas vraiment de CSP favorisés, donc pas de problèmes avec les parents et puis, tout le monde d'en fiche.
Ah, et aussi on pense qu'il y a une réelle volonté de démanteler les LP, et plus...
- pamplemousses4Expert
Malavita a écrit:Pour avoir une idée plus précise de ce qui vous attend, regardez du côté du LP :
- La bivalence : en place et au risque de me faire voler dans les plumes, on est nombreux en LP à penser que tous les profs devraient être bivalents et à n'y voir que des avantages.
- La baisse des heures et l'augmentation du nombre de classes : en place. Avant 2009 (passage du bac pro 4 ans en 3 ans), il fallait 3 classes pour avoir 18 h, aujourd'hui il en faut 4.
- Evaluation par compétences : en place, surtout dans les matières pro. Demandez à mes collègues de GA qui ont passé leur temps à cocher des cases...
- Fin des examens nationaux : en place. Cela s'appelle les contrôles en cours de formation : on fait les sujets, on fait passer les élèves et on les corrige, sans obligation de finir les programmes, sans compter la tonne de paperasses hyper chronophages avec laquelle on se demande, si c'est le travail des élèves ou des profs qui est noté...
- Globalisation des horaires sur les 3 ans du Bac pro : en place. Résultats, les équipes "se battent" pour avoir les rares heures de dédoublement et cela permet à mon académie (pour les autres, je ne sais pas) "d'omettre" pas mal d'heures dans les DHG d'où des inégalités entre les établissements.
- Les cours en interdisciplinarité : en place, cela s'appelle l'EGLS (j'avoue que j'apprécie ces heures qui permettent de voir d'autres pratiques, enfin, si on s'entend bien avec le collègue)
- L'AP : en place depuis 2009 (avant le lycée général) et c'est un beau bordel.
- La précarisation des collègues : en place. C'est en LP, qu'il y a le plus de contractuels/vacataires dont un certain nombre n'est pas à la hauteur.
A venir :
- L'annualisation des temps de service : déjà testé dans certains lycée. Eh oui, nos élèves partent en stage... Oh le nombre d'heures que l'on pourrait récupérer et tant pis si les profs se servent de ces heures pour assurer le suivi extrêmement lourd des stages (paperasses toujours, obligation de trouver des stages, rattrapage pendant les vacances, évènementiels pendant les week-end...).
- Le mixité des publics dans les cartons. Eh oui, des apprentis et des élèves en initial, dans la même classe, pas de problème, il faut s'a-dap-ter.
- la fusion des établissements trop petits : en train de se faire petit à petit.
- Le passage des profs de LP sous les régions : dans les cartons. Mais là, pas sûr que les régions souhaitent voir cette masse salariale leur arriver.
Et je suis certaine d'en oublier...
Chers collègues, n'oubliez pas que le LP sert de laboratoires avant que cela soit mis en place en collège et lycée : facile, les profs de LP sont moins nombreux et les élèves ne viennent pas vraiment de CSP favorisés, donc pas de problèmes avec les parents et puis, tout le monde d'en fiche.
Ah, et aussi on pense qu'il y a une réelle volonté de démanteler les LP, et plus...
- KapellmeisterHabitué du forum
Rendash a écrit:Théoleprof a écrit:Kapellmeister a écrit:ysabel a écrit:Il risque d'y avoir un sacré paquet de burn-out/dépressions/pétages de plomb durant l'année 2016-2017... Il ne va pas y avoir assez de TZR/contractuels.
Je pense qu'on peut aussi s'attendre à une explosion des démissions chez les stagiaires, néo-tits et, globalement, chez les gens qui ont moins de cinq-dix ans d'ancienneté.
Pourquoi une réforme impliquerait une démission ?
Parce que si les choses prennent vraiment la direction qu'elles ont commencé à prendre, les CDE se rabattront sur les petites mains, la chair à canon, pour les EPI et le reste : les TZR; les stagiaires, les contractuels. Ils en cagueront des bulles carrées, comme on dit en Savonnie. Et quand on voit le nombre de stagiaires prêts à démissionner au bout de quelques mois, et qui s'accrochent en espérant des jours meilleurs comme titulaires, si leur seul horizon est d'entrer dans le groupe de la chair à canon tézédarienne, ils se barreront en courant. Je ne m'appuie que sur un échantillon très restreint, mais ça concerne 90% de ma promo de l'an dernier, et les nombreux témoignages de Néos stagiaires vont peu ou prou dans le même sens.
Voilà, merci Rendash.
Par ailleurs, ai-je dit que la réforme impliquait nécessairement une démission ou que tout le monde allait démissionner ? Non, je dis que le nombre de démissions risque d'exploser chez les collègues appartenant à la catégorie qui est déjà la plus concernée actuellement par les démissions : les jeunes. Moi-même, bien que ne faisant pas partie des jeunes, je pense de plus en plus à me barrer : ras-le-bol de servir de brosse à chiottes au MEN.
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
Malavita a écrit:Pour avoir une idée plus précise de ce qui vous attend, regardez du côté du LP :
- La bivalence : en place et au risque de me faire voler dans les plumes, on est nombreux en LP à penser que tous les profs devraient être bivalents et à n'y voir que des avantages.
- La baisse des heures et l'augmentation du nombre de classes : en place. Avant 2009 (passage du bac pro 4 ans en 3 ans), il fallait 3 classes pour avoir 18 h, aujourd'hui il en faut 4.
- Evaluation par compétences : en place, surtout dans les matières pro. Demandez à mes collègues de GA qui ont passé leur temps à cocher des cases...
- Fin des examens nationaux : en place. Cela s'appelle les contrôles en cours de formation : on fait les sujets, on fait passer les élèves et on les corrige, sans obligation de finir les programmes, sans compter la tonne de paperasses hyper chronophages avec laquelle on se demande, si c'est le travail des élèves ou des profs qui est noté...
- Globalisation des horaires sur les 3 ans du Bac pro : en place. Résultats, les équipes "se battent" pour avoir les rares heures de dédoublement et cela permet à mon académie (pour les autres, je ne sais pas) "d'omettre" pas mal d'heures dans les DHG d'où des inégalités entre les établissements.
- Les cours en interdisciplinarité : en place, cela s'appelle l'EGLS (j'avoue que j'apprécie ces heures qui permettent de voir d'autres pratiques, enfin, si on s'entend bien avec le collègue)
- L'AP : en place depuis 2009 (avant le lycée général) et c'est un beau bordel.
- La précarisation des collègues : en place. C'est en LP, qu'il y a le plus de contractuels/vacataires dont un certain nombre n'est pas à la hauteur.
A venir :
- L'annualisation des temps de service : déjà testé dans certains lycée. Eh oui, nos élèves partent en stage... Oh le nombre d'heures que l'on pourrait récupérer et tant pis si les profs se servent de ces heures pour assurer le suivi extrêmement lourd des stages (paperasses toujours, obligation de trouver des stages, rattrapage pendant les vacances, évènementiels pendant les week-end...).
- Le mixité des publics dans les cartons. Eh oui, des apprentis et des élèves en initial, dans la même classe, pas de problème, il faut s'a-dap-ter.
- la fusion des établissements trop petits : en train de se faire petit à petit.
- Le passage des profs de LP sous les régions : dans les cartons. Mais là, pas sûr que les régions souhaitent voir cette masse salariale leur arriver.
Et je suis certaine d'en oublier...
Chers collègues, n'oubliez pas que le LP sert de laboratoires avant que cela soit mis en place en collège et lycée : facile, les profs de LP sont moins nombreux et les élèves ne viennent pas vraiment de CSP favorisés, donc pas de problèmes avec les parents et puis, tout le monde d'en fiche.
Ah, et aussi on pense qu'il y a une réelle volonté de démanteler les LP, et plus...
Ouaip, je suis passée par le LP et j'ai pu assister en direct-live au beau bordel qu'a constitué le passage au Bac pro en trois ans (on avait défilé, grévé et l'on avait ressenti un grand isolement à l'époque, oui tout le monde s'en fout du LP, c'est très clair), notamment aux discussions homériques en plénière où l'on était pas loin de voir des chaises voler parce que des collègues étaient conscients du massacre en cours et que les autres trouvaient très bien de "mutualiser" les ressources et de supprimer les petits bahuts peu "porteurs".
Là où je ne vous rejoins pas tout à fait, c'est sur cette bivalence si bien vécue (qui ne concerne pas les matières pros), beaucoup de mes copains de l'époque (de matières "générales" s'entend) se sentaient peu légitimes dans la matière qui n'était pas la "leur" à la fac.
- henrietteMédiateur
Non, pas grandiloquent ni ridicule du tout. Et oui, je comprends très très bien - trop bien.pamplemousses4 a écrit:Nul besoin de ne regarder que du côté des tout jeunes collègues ou des collègues plus précaires. Parce que bien des collègues souffriront réellement profondément de devoir participer à un type d'instruction dans lequel ils ne se reconnaissent pas, de devoir laisser passer comme acceptable ce qui leur paraît ne pas l'être, et parce que cela engendre quelque chose comme un hiatus intérieur. Il semble que ce soit un des motifs profonds des dépressions ou burn-out professionnels: se sentir menteur, ou devoir transiger avec ce qui pourtant paraît intimement non négociable.Théoleprof a écrit:Kapellmeister a écrit:ysabel a écrit:Il risque d'y avoir un sacré paquet de burn-out/dépressions/pétages de plomb durant l'année 2016-2017... Il ne va pas y avoir assez de TZR/contractuels.
Je pense qu'on peut aussi s'attendre à une explosion des démissions chez les stagiaires, néo-tits et, globalement, chez les gens qui ont moins de cinq-dix ans d'ancienneté.
Pourquoi une réforme impliquerait une démission ?
Je me revois en juin, corrigeant les copies de bac (en philosophie, pourtant, discipline qui ne ploie pas l'échine tant que ça), mettant des notes que jamais je n'aurais mises pendant l'année à mes élèves parce qu'on en avait décidé ainsi en commission d'entente: l'impression de mentir à des futurs bacheliers infichus d'élaborer ne serait-ce qu'une argumentation cohérente, de poser un problème un peu clair, ou d'écrire dans une langue convenable, en leur mettant tout de même 10, et ce faisant, en les encourageant à poursuivre dans le supérieur en se croyant armés. L'impression d'avoir menti à mes propres élèves en exigeant d'eux bien plus que cela (ça ne marche bien sûr pas tout le temps, je ne cesse de rencontrer des échecs, je fais ce que je peux), mais en leur rendant des notes et des bulletins et donc des dossiers pour APB bien moins arrangeant que ceux qu'ils auraient eus si j'avais anticipé les consignes de correction du bac. L'impression de m'attacher à des valeurs désuètes, clarté de la pensée, nuances, effort de rationalité, qui me font passer pour réac ou zélitiste.
J'exagère peut-être, mais j'en ai été malade. Et si le mouvement de fond par lequel la société et l'air du temps s'en prennent au savoir et à la vertu intellectuelle se poursuit avec la complicité du MEN, je ne pourrai pas continuer longtemps.
Edit: pardon, mon message est grandiloquent, c'est un peu ridicule. 'Fin bon, vous comprenez, quoi.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- CNFANiveau 10
C'est vrai que c'est avec cette réforme que nous avons pris conscience, -je parle pour mes collègues vraiment opposés au Collège 2016 et moi- de ce qui s'était produit au LP et encore avec ce que dit Malavita, j'en découvre d'autres! Le MEN peut surtout compter sur notre ignorance et notre indifférence ! Il nous taille en pièces les uns après les autres !
- KapellmeisterHabitué du forum
Théoleprof a écrit:Rendash a écrit:Théoleprof a écrit:Kapellmeister a écrit:
Je pense qu'on peut aussi s'attendre à une explosion des démissions chez les stagiaires, néo-tits et, globalement, chez les gens qui ont moins de cinq-dix ans d'ancienneté.
Pourquoi une réforme impliquerait une démission ?
Parce que si les choses prennent vraiment la direction qu'elles ont commencé à prendre, les CDE se rabattront sur les petites mains, la chair à canon, pour les EPI et le reste : les TZR; les stagiaires, les contractuels. Ils en cagueront des bulles carrées, comme on dit en Savonnie. Et quand on voit le nombre de stagiaires prêts à démissionner au bout de quelques mois, et qui s'accrochent en espérant des jours meilleurs comme titulaires, si leur seul horizon est d'entrer dans le groupe de la chair à canon tézédarienne, ils se barreront en courant. Je ne m'appuie que sur un échantillon très restreint, mais ça concerne 90% de ma promo de l'an dernier, et les nombreux témoignages de Néos stagiaires vont peu ou prou dans le même sens.
Je comprends mieux. Néanmoins, je maintiens mon commentaire précédent, en tout cas pour moi qui suis TZR et ne démissionerai pas à cause d'une réforme, après tout ce que j'ai traversé pour obtenir le concours et regagner mon académie désirée. Ce métier, c'est une vocation et ça, rien ni personne ne le changera.
Une vocation pour toi mais pas nécessairement pour tout le monde. En plus, l'argument de la vocation, c'est l'argument resservi par tous les gouvernement de gauche comme de droite pour justifier le fait que nous soyons payés comme des (et bientôt pire que des ) : "Oh, mais les enseignants, (pardon, "ces gens-là"), vous savez, ils ne font pas ce métier pour l'argent (insérer ici un rire à la fois kkôn, niais et dédaigneux)."
Alors ok, toi, tu ne démissionneras pas, mais crois-moi, il y en a d'autres qui le feront, encore plus qu'ils ne le font actuellement.
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