Les mises à jour du site "Vive la vie moderne !" de Luigi B.

Lefteris a écrit:

Luigi_B a écrit:

trompettemarine a écrit:Luiggi, tu as accédé au niveau de "source". C'est une promotion !

On peut le voir comme ça mais je ne gagne pas d'argent avec mon blog : que certains me pillent pour des sites de presse payants est assez désagréable.

Evidemment, mais c'est comme ça que ce que les précieux éléments que tu diffuses circulent, telle la Renommée par-dessus la tête des hommes. Le procédé est cavalier, certes (ça m'est arrivé une fois au moins avec des documents scolaires, faits par moi,  mis sur le site académique).

« Ce film est dédié à tous les enseignants » déclare cette « passionnée d’éducation » qu’est Judith Grumbach. Un documentaire très consensuel, qui célébrerait l’école donc. « Je suis outrée par certaines déclarations de nos hommes politiques sur les enseignants, certaines insinuations. Il faut absolument revaloriser ce métier. »

Rappelons que l’un des membres les plus éminents d’Ashoka pour l’éducation n’est autre que Ken Robinson, pour qui « l’école tue la créativité » et l’éducation est « une vallée de la mort ».

Peu importe : le documentaire viserait à « faire parler les gens ensemble : il est un outil de conversation. Il est un cri d'amour pour les enseignants. Il vise à les valoriser. »

« Pour les enseignants », vraiment ? Pourquoi en ce cas célébrer « des individus un peu exceptionnels humainement » et appeler par ailleurs à « changer l’école » ? Car c’est bien « une autre vision de l’école » que propose la documentariste, une vision dont on a pu mesurer les limites et, dans une certaine mesure, l’hypocrisie. Ne nous y trompons pas : il s’agit bien de célébrer certains enseignants, certaines écoles et une certaine pédagogie

LadyC a écrit:Merci pour cette édifiante chronique, détaillée et argumentée solidement comme toujours.
J'avoue que je ne connaissais pas Ashoka.

Wikipedia a écrit: À tout moment, soit que je mange, (que je me trouve) dans l'appartement des femmes, dans ma chambre à coucher, soit que (je sois) en déplacement, aussi bien en (litière ?) que dans mes jardins, partout des informateurs présents doivent m'informer des affaires publiques : et partout je m'occupe des affaires publiques. Et quelque ordre que je donne verbalement, relatif à une donation ou à une proclamation, et d'autre part toute affaire urgente qui est confiée aux surintendants, s'il y a à leur sujet contestation ou délibération au conseil, on doit m'en informer immédiatement, partout, à tout moment : tel est mon ordre

LadyC a écrit:Merci pour cette édifiante chronique, détaillée et argumentée solidement comme toujours.
J'avoue que je ne connaissais pas Ashoka.

ipomee a écrit:Merci Luigi, j'ai tout lu et je suis à présent effrayée, parce que ce n'est plus quelques doux loufoques mais une entreprise conçue pour détruire.

Luigi_B a écrit:Comment faire dire à de grands penseurs ce qu'ils n'ont jamais voulu dire en plusieurs exemples : "Petit cimetière des citations apocryphes sur l'éducation".

Luigi est un bienfaiteur public!
( Euripide)

Spoiler:

On pourrait y ajouter la tête bien faite ou bien pleine, rarement rattachée au bon corps ...