- OlympiasProphète
Tout à fait !!! Le privé se moque bien de ces contingences.Luigi_B a écrit:C'est le rapport avec l'école qui fait toute la différence, je pense.lumeeka a écrit:PS : dans ma REP+, j'en ai des gamins allophones mais je m'interroge sur pourquoi j'ai de brillantes élèves tchétchènes (avec certes plus de difficultés en français) ou tunisiennes dont les parents ne parlent pas très bien (voir pas du tout) le français.
En attendant on constate très officiellement que les sections d'accueil pour enfants allophones ne sont jamais ouvertes dans les établissements privés...
http://www.laviemoderne.net/forum/le-naufrage-de-l-ecole/5870-inegalites-et-discrimination?start=200#14987
- RoninMonarque
lumeeka a écrit:Pourquoi dis-tu cela ? Penses-tu que cela soit vraiment mon point de vue ? :/Ronin a écrit:Ce sont des bourgeoises qui pleurnichent saleté de printemps français
Ben non. Il me semblait évident que c'était de l'humour pourrite
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- AncolieExpert spécialisé
Olympias a écrit:Tout à fait !!! Le privé se moque bien de ces contingences.Luigi_B a écrit:C'est le rapport avec l'école qui fait toute la différence, je pense.lumeeka a écrit:PS : dans ma REP+, j'en ai des gamins allophones mais je m'interroge sur pourquoi j'ai de brillantes élèves tchétchènes (avec certes plus de difficultés en français) ou tunisiennes dont les parents ne parlent pas très bien (voir pas du tout) le français.
En attendant on constate très officiellement que les sections d'accueil pour enfants allophones ne sont jamais ouvertes dans les établissements privés...
http://www.laviemoderne.net/forum/le-naufrage-de-l-ecole/5870-inegalites-et-discrimination?start=200#14987
Nous accueillons les élèves allophones dans le privé , sans section spéciale, ni FLE. Ils sont directement mis dans une classe correspondant grosso modo à leur âge. Ces élèves viennent quasi tous de la même région, c'est la seule immigration dans le coin. Les premiers arrivants ont parfois été scolarisés dans le public de la ville d'à côté.
- Luigi_BGrand Maître
Les dérogations sont très rarement accordées (10% si je ne me trompe pas). Oui, vrais changements d'adresse (il suffit de consulter les annonces immobilières mentionnant les collèges), faux changement d'adresse éventuellement.RogerMartin a écrit:Pparmi les élèves qui désertent, un sur deux dans le privé. Mais l'autre moitié des manquants? Dérogation? Changement d'adresse miraculeux? Passe-droit? Je ne trouve jamais de stats sur ces évaporés-là.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Luigi_BGrand Maître
Il y a sans doute des exceptions mais je m'appuie sur la dernière note de la DEPP : "Qu’il s’agisse d’écoliers, de collégiens ou de lycéens, les élèves sont accueillis quasi exclusivement dans des établissements publics."Ancolie a écrit:Nous accueillons les élèves allophones dans le privé , sans section spéciale, ni FLE. Ils sont directement mis dans une classe correspondant grosso modo à leur âge. Ces élèves viennent quasi tous de la même région, c'est la seule immigration dans le coin. Les premiers arrivants ont parfois été scolarisés dans le public de la ville d'à côté.
http://cache.media.education.gouv.fr/file/2015/79/2/depp-ni-2015-35-eleves-allophones-2014-2015_486792.pdf
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- PabloPEExpert
Ronin a écrit:Ce sont des bourgeoises qui pleurnichent saleté de printemps français
:lol: :lol:
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- RogerMartinBon génie
Luigi_B a écrit:Les dérogations sont très rarement accordées (10% si je ne me trompe pas). Oui, vrais changements d'adresse (il suffit de consulter les annonces immobilières mentionnant les collèges), faux changement d'adresse éventuellement.RogerMartin a écrit:Pparmi les élèves qui désertent, un sur deux dans le privé. Mais l'autre moitié des manquants? Dérogation? Changement d'adresse miraculeux? Passe-droit? Je ne trouve jamais de stats sur ces évaporés-là.
OK merci c'est à peu près le chiffre que j'avais en tête pour les dérogations.
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- GrypheMédiateur
Honnêtement, à raison d'environ 7% de notre effectif, je suis bien contente qu'on ait une classe d'accueil pour nos élèves allophones, lors de leurs premiers mois en France. Ils sont d'ailleurs très demandeurs et leurs parents aussi.Ancolie a écrit:Nous accueillons les élèves allophones dans le privé , sans section spéciale, ni FLE.
- lumeekaExpert spécialisé
Merci, Luigi. Le document de la DEEP est super.Luigi_B a écrit:C'est le rapport avec l'école qui fait toute la différence, je pense.lumeeka a écrit:PS : dans ma REP+, j'en ai des gamins allophones mais je m'interroge sur pourquoi j'ai de brillantes élèves tchétchènes (avec certes plus de difficultés en français) ou tunisiennes dont les parents ne parlent pas très bien (voir pas du tout) le français.
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- AncolieExpert spécialisé
Libre à toi de poster une analogie naze qui a le seul but de venir "réparer" la critique de l'école (je suis enseignante , c'est mon job mais ce n'est pas moi) que je fais. Même si elle est d'une malhonnêteté intellectuelle évidente. Libre à toi d'être désagréable avec une forme acceptable ( le mérite) mais cela n'engage pas non plus, par rapport à mes réponses très franches une volonté d'échange cordial. Donc ça va 5 mn hein...Sei a écrit:Franchement, Ancolie, je n'y connais rien en langue. Les deux seules choses que j'ai avancées, c'est que la non-maîtrise des parents de la langue apprise comme de la langue maternelle rendait les choses beaucoup plus difficiles pour les enfants et que "légalitédéchances" n'existait pas. On monte en épingle mon propos sur les langues étrangères, mais ce n'est pas là l'essentiel de l'affaire.
lumeeka a écrit:Ancolie est une über chouette personne; comme elle le dit elle même, elle ne s'embarrasse pas avec les formes.
Voilà. Je propose un câlin virtuel. :lol:
Rhoo c'est gentil mais bon :lol: Quant aux câlins, c'est comme les poutous suggérés par , je ne me souviens plus , c'est dégoûtant :lol:
Reine Margot a écrit:Ancolie a écrit:florestan a écrit:Salammb0 a écrit:Mais dans ma discipline, le bilinguisme peut constituer un handicap.
Lumeeka : je pense que tu compares deux situations très différentes en faisant un parallèle entre la situation de cet enfant que tu élèves (ta fille ?) et ces enfants dont l'entourage parle un français plus qu'approximatif (quand ils le parlent).
Oui parce que le français est une matière socialement très discriminante.
Je me poserais plutôt la question de savoir comment un enfant qui passe 8 heures par jour depuis ses deux ans et demi à l'école où le français est parlé et écrit correctement ne maîtrise pas la langue. Le fait de parler une autre langue à la maison n'est pas du tout un problème mais plutôt une richesse.
C'est pour ça que les petits paysans de l'école de Jules Ferry faisaient de la grammaire et de l'orthographe à outrance...
Entièrement d'accord, donc c'est bien le problème de l'école la maîtrise de la langue non?
- PabloPEExpert
lumeeka a écrit:C'est une remarque très pertinente, en effet. La L1 aide la L2. J'ai des exemples dans des ouvrages quelque part, je vais les retrouver.Sei a écrit:Salammb0 a écrit:Mais dans ma discipline, le bilinguisme peut constituer un handicap.
Lumeeka : je pense que tu compares deux situations très différentes en faisant un parallèle entre la situation de cet enfant que tu élèves (ta fille ?) et ces enfants dont l'entourage parle un français plus qu'approximatif (quand ils le parlent).
D'autant que d'après ma voisine syrienne, très cultivée et qui a été enseignante, l'arabe parlé dans la plupart des familles est lui-même extrêmement approximatif. La grammaire d'aucune des deux langues n'est donc maîtrisée.
Euh je n'ai rien coupé J'ai juste enlevé les autres citations qui allaient dans un sens différent du tien pour plus de clartélumeeka a écrit:Merci de ne pas couper et de remettre en contexte.PabloPE a écrit:Bon ben on est donc tous d'accord pour dire que les élèves dont les parents sont allophones sont ceux qui réussissent le mieux à l'école et que si certains par mégarde échouent c'est donc uniquement la faute de l'école.. parfait parfait.lumeeka a écrit:
C'est une remarque très pertinente, en effet. La L1 aide la L2. J'ai des exemples dans des ouvrages quelque part, je vais les retrouver.
Du coup elles sont bizarres les mamans du collège de Montpellier, elles sont dans le luxe là avec 90% de parents allophones
On parlait de biliguisme avec un B. Bienn mais lequel ? Pour moi "bilinguisme" est terriblement vague et c'est sur quoi j'ai répondu mais ça, tu as dû le voir (ou pas) vu que tu n'as pris que le commentaire plus loin dans la discussion.
De plus, où ai-je dit que c'était EXCLUSIVEMENT la faute de l'école ? Je me suis demandée comment un enfant scolarisé en France depuis des années parfois pouvait aussi mal maîtriser le français (ce dont il était question, ça et les paraboles).
PS : dans ma REP+, j'en ai des gamins allophones mais je m'interroge sur pourquoi j'ai de brillantes élèves tchétchènes (avec certes plus de difficultés en français) ou tunisiennes dont les parents ne parlent pas très bien (voir pas du tout) le français.
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- lumeekaExpert spécialisé
Je vais plutôt dans le sens de Sei, non ? Et on peut mieux comprendre avec le contexte.
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- AncolieExpert spécialisé
Gryphe a écrit:Honnêtement, à raison d'environ 7% de notre effectif, je suis bien contente qu'on ait une classe d'accueil pour nos élèves allophones, lors de leurs premiers mois en France. Ils sont d'ailleurs très demandeurs et leurs parents aussi.Ancolie a écrit:Nous accueillons les élèves allophones dans le privé , sans section spéciale, ni FLE.
Je n'ai pas dit que mon établissement était top et n'avait pas besoin de classe spécifique ( pendant les heures d'études, ces élèves sont en petit groupe avec un-e enseignant-e) et je doute de la possibilité pour le privé d'ouvrir une classe allophone (mais je me trompe peut-être).
- PabloPEExpert
Sinon quant à l'obligation de résultat qui incombe à l'école je vous invite à passer 1 journée dans une classe de PS.. vous voulez voir le gouffre? Vous allez le voir. Certains élèves parlent déjà avec des phrases grammaticalement parfaites quand d'autres découvrent pour la première fois le français. Et je ne parle même pas des mutiques, des enfants en inclusion et tout le reste. Evidemment comme ils sont 32 les enfants, les prises de paroles sont limitées et alors qu'on se retrouvera à bosser avec un imagier avec certains il faudra bien trouver de quoi faire progresser aussi les autres (pas sûre que les parents des autres acceptent le coloriage toute la journée). Alors oui ils vont finir francophones hein mais je vois là nos primo arrivants qui apprennent à lire en cycle 3 ne vont jamais même avec la meilleure volonté du monde rattraper le retard de ceux qui attaquent pendant ce temps le passé simple.
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- GrypheMédiateur
Je ne sais pas pour la possibilité, mais pour nous c'est une obligation. Les affectations des allophones sont prononcées par l'IA pour des établissements publics. Je suppose que ceux qui font une démarche volontaire d'inscription dans le privé ont un minimum de connaissances du système scolaire et une petite capacité de financement ? Pour ceux que nous accueillons, ils sont à zéro ressource, donc on fournit le matériel scolaire, la cantine, etc.Ancolie a écrit:Gryphe a écrit:Honnêtement, à raison d'environ 7% de notre effectif, je suis bien contente qu'on ait une classe d'accueil pour nos élèves allophones, lors de leurs premiers mois en France. Ils sont d'ailleurs très demandeurs et leurs parents aussi.Ancolie a écrit:Nous accueillons les élèves allophones dans le privé , sans section spéciale, ni FLE.
Je n'ai pas dit que mon établissement était top et n'avait pas besoin de classe spécifique ( pendant les heures d'études, ces élèves sont en petit groupe avec un-e enseignant-e) et je doute de la possibilité pour le privé d'ouvrir une classe allophone (mais je me trompe peut-être).
Je ne suis pas sûre du tout que le collège privé à côté les accueille. Mais bon, je peux me tromper, je n'ai pas été voir. En revanche, il accueille beaucoup d'élèves dont les parents ne veulent pas qu'ils soient avec des non-francophones. Il y a quand même un truc un peu mal fait dans cette concurrence public/privé à mon avis...
- florestanGrand sage
PabloPE a écrit:Sinon quant à l'obligation de résultat qui incombe à l'école je vous invite à passer 1 journée dans une classe de PS.. vous voulez voir le gouffre? Vous allez le voir. Certains élèves parlent déjà avec des phrases grammaticalement parfaites quand d'autres découvrent pour la première fois le français. Et je ne parle même pas des mutiques, des enfants en inclusion et tout le reste. Evidemment comme ils sont 32 les enfants, les prises de paroles sont limitées et alors qu'on se retrouvera à bosser avec un imagier avec certains il faudra bien trouver de quoi faire progresser aussi les autres (pas sûre que les parents des autres acceptent le coloriage toute la journée). Alors oui ils vont finir francophones hein mais je vois là nos primo arrivants qui apprennent à lire en cycle 3 ne vont jamais même avec la meilleure volonté du monde rattraper le retard de ceux qui attaquent pendant ce temps le passé simple.
Et en plus il y a des parents qui lisent des livres écrits au passé simple et qui regardent avec mépris ces losers de pauvres nourris à la télé bière chips ou aux immigrés assez débiles pour tenir à leur culture d'origine. Ils n'ont pas compris que la réussite scolaire passait par l'acquisition du passé simple en maternelle grâce au Père Castor
M'enfin c'est pourtant pas compliqué les codes d'accès à la réussite scolaire. Faites comme les profs! Hors de là point de salut!
- AncolieExpert spécialisé
Gryphe a écrit:Je ne sais pas pour la possibilité, mais pour nous c'est une obligation. Les affectations des allophones sont prononcées par l'IA pour des établissements publics. Je suppose que ceux qui font une démarche volontaire d'inscription dans le privé ont un minimum de connaissances du système scolaire et une petite capacité de financement ? Pour ceux que nous accueillons, ils sont à zéro ressource, donc on fournit le matériel scolaire, la cantine, etc.Ancolie a écrit:Gryphe a écrit:Honnêtement, à raison d'environ 7% de notre effectif, je suis bien contente qu'on ait une classe d'accueil pour nos élèves allophones, lors de leurs premiers mois en France. Ils sont d'ailleurs très demandeurs et leurs parents aussi.Ancolie a écrit:Nous accueillons les élèves allophones dans le privé , sans section spéciale, ni FLE.
Je n'ai pas dit que mon établissement était top et n'avait pas besoin de classe spécifique ( pendant les heures d'études, ces élèves sont en petit groupe avec un-e enseignant-e) et je doute de la possibilité pour le privé d'ouvrir une classe allophone (mais je me trompe peut-être).
Je ne suis pas sûre du tout que le collège privé à côté les accueille. Mais bon, je peux me tromper, je n'ai pas été voir. En revanche, il accueille beaucoup d'élèves dont les parents ne veulent pas qu'ils soient avec des non-francophones. Il y a quand même un truc un peu mal fait dans cette concurrence public/privé à mon avis...
Nos élèves allophones représentent 4% ( et des poussières), la scolarité est de 21 euros par mois, si ils ne peuvent pas payer je pense que le collège prend le relais (Ogec?) . Ceux qui inscrivent leurs enfants dans le privé sont en relation avec ceux qui ont d'abord inscrit leurs enfants en public puis ensuite en privé ( ils viennent tous de la même région ). les parents ne parlent pas français ce sont les enfants qui traduisent même après quelques années passées en France. Au niveau des ressources je ne sais pas ce dont ils disposent, ils doivent certainement effectuer des travaux saisonniers (déclarés??) ou avoir une allocation.Je ne me suis pas penchée sur la question, c'est indiscret.
Je ne pense pas que ces personnes auraient la possibilité de toutes façons de pouvoir financer une scolarité dans un privé de grande ville (sans avoir une côte démentielle) si cet établissement avait ouvert une classe allophone.
- AncolieExpert spécialisé
PabloPE a écrit:. Alors oui ils vont finir francophones hein mais je vois là nos primo arrivants qui apprennent à lire en cycle 3 ne vont jamais même avec la meilleure volonté du monde rattraper le retard de ceux qui attaquent pendant ce temps le passé simple.
C'est marrant parce que certains arrivés directement en France dans notre collège sont meilleurs en conjugaison que nos élèves du coin. Ils ont de gros soucis en orthographe en général mais comprennent parfois mieux les textes ... Je ne sais pas ils ont dû être sélectionnés c'est pas possible, en plus nous les accueillons tous, histoire de maintenir l'établissement
- PabloPEExpert
A moins que vous ne soyez bien meilleurs que nous au collège.. parce que bon clairement là on est loin des textes et de la conjugaison on attaque la combinatoire (pas bien je sais mais chut) et l'addition.. et ma collègue à la FAC en FLE en est à "je suis petit et mignon".. on doit être des grosses busesAncolie a écrit:PabloPE a écrit:. Alors oui ils vont finir francophones hein mais je vois là nos primo arrivants qui apprennent à lire en cycle 3 ne vont jamais même avec la meilleure volonté du monde rattraper le retard de ceux qui attaquent pendant ce temps le passé simple.
C'est marrant parce que certains arrivés directement en France dans notre collège sont meilleures en conjugaison que nos élèves du coin. Ils ont de gros soucis en orthographe en général mais comprennent parfois mieux les textes ... Je ne sais pas ils ont dû être sélectionnés c'est pas possible, en plus nous les accueillons tous, histoire de maintenir l'établissement
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- GrypheMédiateur
Ancolie a écrit:Nos élèves allophones représentent 4% ( et des poussières), la scolarité est de 21 euros par mois, si ils ne peuvent pas payer je pense que le collège prend le relais (Ogec?) . Ceux qui inscrivent leurs enfants dans le privé sont en relation avec ceux qui ont d'abord inscrit leurs enfants en public puis ensuite en privé ( ils viennent tous de la même région ).
Ancolie a écrit:C'est marrant parce que certains arrivés directement en France dans notre collège sont meilleures en conjugaison que nos élèves du coin. Ils ont de gros soucis en orthographe en général mais comprennent parfois mieux les textes ... Je ne sais pas ils ont dû être sélectionnés c'est pas possible, en plus nous les accueillons tous, histoire de maintenir l'établissement
C'est déjà un % assez conséquent, 4%. (Cf. rapport DEPP sorti hier.) Il doit s'agir d'élèves assez volontaires et avec un assez bon niveau dans le pays de départ, pour avoir assez vite un niveau comparable à vos élèves.
On a parfois cette situation (bonne scolarisation dans le pays de départ + ultra-motivation = rattrapage assez rapide du niveau des autres élèves) ; la plupart du temps cependant, les choses sont plus complexes, avec une scolarisation antérieure plus que chaotique, une situation sociale très précaire (on a parfois des élèves sans-abri pendant de longs mois, des enfants... ), là, les progrès sont plus lents, ce qui se comprend aisément.
- CeladonDemi-dieu
Généralement, quand la langue maternelle est bien installée à l'oral comme à l'écrit, le rattrapage se fait vite. Sur le fil cinéma, il est question de Fatima. Je ne l'ai pas vu, mais apparemment c'est une femme de ménage qui se sacrifie pour ses filles, qui écrit fort bien en arabe, ce qui suppose une scolarisation sérieuse au départ, dans son pays, et qui a des difficultés pour apprendre le français. Surprenant.
- PabloPEExpert
Il est vrai que certains s'en sortent mieux mais j'avoue que même le fils d'ingénieur flamand a galéré. :lol:Gryphe a écrit:Ancolie a écrit:Nos élèves allophones représentent 4% ( et des poussières), la scolarité est de 21 euros par mois, si ils ne peuvent pas payer je pense que le collège prend le relais (Ogec?) . Ceux qui inscrivent leurs enfants dans le privé sont en relation avec ceux qui ont d'abord inscrit leurs enfants en public puis ensuite en privé ( ils viennent tous de la même région ).Ancolie a écrit:C'est marrant parce que certains arrivés directement en France dans notre collège sont meilleures en conjugaison que nos élèves du coin. Ils ont de gros soucis en orthographe en général mais comprennent parfois mieux les textes ... Je ne sais pas ils ont dû être sélectionnés c'est pas possible, en plus nous les accueillons tous, histoire de maintenir l'établissement
C'est déjà un % assez conséquent, 4%. (Cf. rapport DEPP sorti hier.) Il doit s'agir d'élèves assez volontaires et avec un assez bon niveau dans le pays de départ, pour avoir assez vite un niveau comparable à vos élèves.
On a parfois cette situation (bonne scolarisation dans le pays de départ + ultra-motivation = rattrapage assez rapide du niveau des autres élèves) ; la plupart du temps cependant, les choses sont plus complexes, avec une scolarisation antérieure plus que chaotique, une situation sociale très précaire (on a parfois des élèves sans-abri pendant de longs mois, des enfants... ), là, les progrès sont plus lents, ce qui se comprend aisément.
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Gryphe a écrit:Ancolie a écrit:Nos élèves allophones représentent 4% ( et des poussières), la scolarité est de 21 euros par mois, si ils ne peuvent pas payer je pense que le collège prend le relais (Ogec?) . Ceux qui inscrivent leurs enfants dans le privé sont en relation avec ceux qui ont d'abord inscrit leurs enfants en public puis ensuite en privé ( ils viennent tous de la même région ).Ancolie a écrit:C'est marrant parce que certains arrivés directement en France dans notre collège sont meilleures en conjugaison que nos élèves du coin. Ils ont de gros soucis en orthographe en général mais comprennent parfois mieux les textes ... Je ne sais pas ils ont dû être sélectionnés c'est pas possible, en plus nous les accueillons tous, histoire de maintenir l'établissement
C'est déjà un % assez conséquent, 4%. (Cf. rapport DEPP sorti hier.) Il doit s'agir d'élèves assez volontaires et avec un assez bon niveau dans le pays de départ, pour avoir assez vite un niveau comparable à vos élèves.
On a parfois cette situation (bonne scolarisation dans le pays de départ + ultra-motivation = rattrapage assez rapide du niveau des autres élèves) ; la plupart du temps cependant, les choses sont plus complexes, avec une scolarisation antérieure plus que chaotique, une situation sociale très précaire (on a parfois des élèves sans-abri pendant de longs mois, des enfants... ), là, les progrès sont plus lents, ce qui se comprend aisément.
Nous avons des élèves très faibles et les primo arrivants sont très volontaires (même si c'est difficile pour eux d'avoir à subir les "ordres" des enseignantes féminines, pour planter le décor quand même ah j'oubliais les mères sont voilées). Tous ne réussissent pas aussi bien évidemment, ce sont certainement des exceptions. Quand j'attends des résultats de l'école, je n'accuse pas les enseignants de ne pas les apporter. Ce qui ruine l'école c'est une idéologie pourrie, pas des parents non francophones, des enseignants débordés, des histoires non lus ou le reste. Il me semblait que c'était évident.
- PabloPEExpert
Oui le rôle de l'écrit est fondamental.. parce que là bon la combinatoire en cycle 3 ça peut s'expliquer si l'alphabet est différent mais là même pas.Pourtant on a des livrets scolaires traduits mais franchement je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas d'entrée dans l'écritCeladon a écrit:Généralement, quand la langue maternelle est bien installée à l'oral comme à l'écrit, le rattrapage se fait vite. Sur le fil cinéma, il est question de Fatima. Je ne l'ai pas vu, mais apparemment c'est une femme de ménage qui se sacrifie pour ses filles, qui écrit fort bien en arabe, ce qui suppose une scolarisation sérieuse au départ, dans son pays, et qui a des difficultés pour apprendre le français. Surprenant.
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PabloPE a écrit:Oui le rôle de l'écrit est fondamental.. parce que là bon la combinatoire en cycle 3 ça peut s'expliquer si l'alphabet est différent mais là même pas.Pourtant on a des livrets scolaires traduits mais franchement je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas d'entrée dans l'écritCeladon a écrit:Généralement, quand la langue maternelle est bien installée à l'oral comme à l'écrit, le rattrapage se fait vite. Sur le fil cinéma, il est question de Fatima. Je ne l'ai pas vu, mais apparemment c'est une femme de ménage qui se sacrifie pour ses filles, qui écrit fort bien en arabe, ce qui suppose une scolarisation sérieuse au départ, dans son pays, et qui a des difficultés pour apprendre le français. Surprenant.
Je ne pense pas me tromper (mais je vais vérifier quand même) mais la langue maternelle de mes élèves ne s'écrit pas
- RogerMartinBon génie
PabloPE a écrit:Oui le rôle de l'écrit est fondamental.. parce que là bon la combinatoire en cycle 3 ça peut s'expliquer si l'alphabet est différent mais là même pas.Pourtant on a des livrets scolaires traduits mais franchement je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas d'entrée dans l'écritCeladon a écrit:Généralement, quand la langue maternelle est bien installée à l'oral comme à l'écrit, le rattrapage se fait vite. Sur le fil cinéma, il est question de Fatima. Je ne l'ai pas vu, mais apparemment c'est une femme de ménage qui se sacrifie pour ses filles, qui écrit fort bien en arabe, ce qui suppose une scolarisation sérieuse au départ, dans son pays, et qui a des difficultés pour apprendre le français. Surprenant.
C'est la même chose pour l'apprentissage des LV à l'école. Comme on recherche in fine une maîtrise écrite de la LV apprise, il faut que la/les langue(s) maternelle(s) soient elles aussi connues à/par l'écrit.
Rien à voir avec le multilinguisme sans passage par l'écrit, très courant dans certaines régions du monde, et qui ne pose aucun problème cognitif.
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