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- Fires of PompeiiGuide spirituel
Marcel Khrouchtchev a écrit:Oui, je me souviens avoir compris lors d'une interview de 5' sur Europe 1.
Ce que je n'avais pas saisi, c'est que cette réforme pourrait se faire sans aucun accompagnement ou adaptation. Dont acte (et je précise que depuis le départ, ce projet de réforme du SNALC me séduit).
Idem, dès mon arrivée dans l'EN en tant que stagiaire, après avoir lu le projet du Snalc, j'ai adhéré directement, parce que le collège modulaire me paraît être une bonne idée - mais ça implique d'arrêter de se voiler la face, et ça l'EN n'y est pas prête encore!
- ErgoDevin
Et ce serait faire exactement la même chose que cette réforme : imposer un projet à tous sans leur demander leur avis.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- Thalia de GMédiateur
J'ai déjà rêvé d'une sorte d'états généraux réunissant des "experts" en minorité et des praticiens (des gens de terrain mandatés par leurs pairs). Je sais bien que c'est utopique, hélas.Ergo a écrit:Et ce serait faire exactement la même chose que cette réforme : imposer un projet à tous sans leur demander leur avis.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- User5899Demi-dieu
Dans le plus pur respect de la démocratie, la répartition de la dotation, lorsqu'elle est refusée par le CA, est adoptée par le recteurAlwidis a écrit:Question de jouvenceau : Que se passe t-il si la DHG n'est pas votée à un CA ?
- florestanGrand sage
Cripure a écrit:Dans le plus pur respect de la démocratie, la répartition de la dotation, lorsqu'elle est refusée par le CA, est adoptée par le recteurAlwidis a écrit:Question de jouvenceau : Que se passe t-il si la DHG n'est pas votée à un CA ?
Chez nous, par principe, on ne vote jamais pour la DHG en CA. Et après, effectivement, comme dit Cripure. Mais on a encore le droit de gueuler et on en profite.
- micaschisteMonarque
Et il y a possibilité de proposer une autre répartition que celle du cde en CA.florestan a écrit:Cripure a écrit:Dans le plus pur respect de la démocratie, la répartition de la dotation, lorsqu'elle est refusée par le CA, est adoptée par le recteurAlwidis a écrit:Question de jouvenceau : Que se passe t-il si la DHG n'est pas votée à un CA ?
Chez nous, par principe, on ne vote jamais pour la DHG en CA. Et après, effectivement, comme dit Cripure. Mais on a encore le droit de gueuler et on en profite.
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Oui, c'est possible. Si elle est votée par le CA, elle l'emporte sur celle du cde. On l'avait fait dans mon ancien lycée pour éviter la suppression d'un poste en proposant une autre répartition des HSA. Cela demande une très bonne connaissance des structures, l'accord de tous les collègues. Cela implique aussi d'obtenir le soutien des élus parents et élèves.micaschiste a écrit:Et il y a possibilité de proposer une autre répartition que celle du cde en CA.florestan a écrit:Cripure a écrit:Dans le plus pur respect de la démocratie, la répartition de la dotation, lorsqu'elle est refusée par le CA, est adoptée par le recteurAlwidis a écrit:Question de jouvenceau : Que se passe t-il si la DHG n'est pas votée à un CA ?
Chez nous, par principe, on ne vote jamais pour la DHG en CA. Et après, effectivement, comme dit Cripure. Mais on a encore le droit de gueuler et on en profite.
- ErgoDevin
Précisément ce que je souhaiterais, qu'on laisse la parole aux premiers concernés (et à tous).Thalia de G a écrit:J'ai déjà rêvé d'une sorte d'états généraux réunissant des "experts" en minorité et des praticiens (des gens de terrain mandatés par leurs pairs). Je sais bien que c'est utopique, hélas.Ergo a écrit:Et ce serait faire exactement la même chose que cette réforme : imposer un projet à tous sans leur demander leur avis.
On neutraliserait 2 / 3 ans ou une cohorte pour préparer un vrai projet qui tient la route (et plus si affinités pour faire par ex des collèges de 500 élèves max).
Ordre du jour: "Quel collège voulons-nous?"
AG d'établissements, de bassins, d'académies (avec mandats successifs) puis nationales.
(Ou si on pense que ça prend trop de temps, on peut passer direct de AG d'établissements, mandats -> groupes de travail nationaux.)
On se mettrait d'accord sur des impondérables nationaux (par ex les programmes, les mêmes pour tous à mon sens) en laissant ensuite une
Bon, outre mon côté
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- Thalia de GMédiateur
Merci d'avoir développé, et je sur globalement d'accord sur la démarche.Ergo a écrit:Précisément ce que je souhaiterais, qu'on laisse la parole aux premiers concernés (et à tous).Thalia de G a écrit:J'ai déjà rêvé d'une sorte d'états généraux réunissant des "experts" en minorité et des praticiens (des gens de terrain mandatés par leurs pairs). Je sais bien que c'est utopique, hélas.Ergo a écrit:Et ce serait faire exactement la même chose que cette réforme : imposer un projet à tous sans leur demander leur avis.
On neutraliserait 2 / 3 ans ou une cohorte pour préparer un vrai projet qui tient la route (et plus si affinités pour faire par ex des collèges de 500 élèves max).
Ordre du jour: "Quel collège voulons-nous?"
AG d'établissements, de bassins, d'académies (avec mandats successifs) puis nationales.
(Ou si on pense que ça prend trop de temps, on peut passer direct de AG d'établissements, mandats -> groupes de travail nationaux.)
On se mettrait d'accord sur des impondérables nationaux (par ex les programmes, les mêmes pour tous à mon sens) en laissant ensuite uneauto-gestionautonomie réelle aux établissements quant à leur mise en oeuvre. Ainsi, on trouverait des établissements qui choisiraient des EPI, d'autres qui choisiraient le collège modulaire, d'autres qui adapteraient différemment (groupes de transition, ateliers pro si possible, pédagogie Freinet, mélange de plusieurs choses...).
Bon, outre mon côtébisounoursnaïve et idéaliste qu'entre gens a priori intelligents, on pourrait se mettre d'accord, outre le fait que ça suppose de ne tenir aucun compte des ministres et que ce serait très long (mais un peu de tentative de vision à long terme ne ferait pas de mal), il y aurait peut-être risque d'uniformisation des collègues d'un même établissement...et sûrement d'autres risques.
Je comprends ce que tu écris à propos de l'
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- GrypheMédiateur
Vous me perturbez les filles. Autonomie et auto-gestion n'était pas du tout revendiquées par les mêmes groupes, quelles sont les différences entre ces deux approches ?
- ErgoDevin
J'ai barré auto-gestion par auto-censure, histoire de paraître moins caricaturale.
Mais autonomie est un mot qui me plaît bien, hors de cette idée maintenant répandue que autonomie = économies et mise en concurrence des établissements. J'aime bien me réapproprier des beaux mots qui sont salis par d'autres ou utilisés dans une toute autre acception que la mienne (pédagogie aussi est un beau mot qui me plaît).
L'idée est bien une autonomie collégiale des équipes (et ça inclut toutes les équipes, pas uniquement enseignantes, pour l'utilisation des locaux, par ex).
Mais autonomie est un mot qui me plaît bien, hors de cette idée maintenant répandue que autonomie = économies et mise en concurrence des établissements. J'aime bien me réapproprier des beaux mots qui sont salis par d'autres ou utilisés dans une toute autre acception que la mienne (pédagogie aussi est un beau mot qui me plaît).
L'idée est bien une autonomie collégiale des équipes (et ça inclut toutes les équipes, pas uniquement enseignantes, pour l'utilisation des locaux, par ex).
- Spoiler:
- Quant à renforcer le pouvoir des CDE, dans une vraie configuration d'autogestion, il n'y a plus de fonction de CDE mais une direction tournante déchargée. Mais là, ce serait imposer ce modèle à tous, c'est pour ça que je n'en ai pas parlé. En conservant une "direction", il doit être possible de travailler en concertation avec CDE et PA en tenant compte des envies pédagogiques des uns et des possibilités matérielles et des contraintes des autres.
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« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- Pat BÉrudit
Ergo a écrit:
L'idée est bien une autonomie collégiale des équipes (et ça inclut toutes les équipes, pas uniquement enseignantes, pour l'utilisation des locaux, par ex).
- Spoiler:
Quant à renforcer le pouvoir des CDE, dans une vraie configuration d'autogestion, il n'y a plus de fonction de CDE mais une direction tournante déchargée. Mais là, ce serait imposer ce modèle à tous, c'est pour ça que je n'en ai pas parlé. En conservant une "direction", il doit être possible de travailler en concertation avec CDE et PA en tenant compte des envies pédagogiques des uns et des possibilités matérielles et des contraintes des autres.
Je ne suis pas sûre que les cde adhèrent à l'idée... Tout dépend leur goût pour le pouvoir et l'autoritarisme. Cela nécessite en tout cas une réelle confiance réciproque entre tous les intervenants, plus facile à mettre en œuvre au sein d'une petite structure.
C'est le genre de climat de confiance que j'ai connu dans le tout petit collège où j'enseigne, ou tout était décidé en concertation (entre enseignants, vie scolaire et cde), où on partait vraiment de nos besoins et souhaits à nous, de nos conception du métier -quitte à les négocier lorsqu'on avait des avis opposés, et là le cde jouait son rôle d'arbitre, finalement un peu comme une décharge en primaire-... jusqu'à ce qu'un nouveau cde vienne l'an passé d'un gros établissement à la structure pyramidale et figée et fasse tout voler en éclat, voulant définir des rôles précis pour chacun et tout hiérarchiser selon sa propre vision des choses, alors qu'on était habitué à tout décider en commun sur un pied d'égalité et pas à passer par des délégués, sous-chefs ou autre... Choc rude, la moitié des collègues au bord de la dépression, moi la première : plus la moindre motivation, plus de goût pour y enseigner. Suis toujours pas remise.
Bref, tout ça pour dire que la décision décentralisée, l'autonomie, c'est bien, mais seulement si les orientations sont décidés par l'équipe éducative (large) et non par le cde seul...
(en manière de management d'équipe, il faudrait que leurs formateurs leurs parlent de la méthode Toyota, c'est celle qui convient le mieux dans notre métier ; mais dans le privé, à en juger par tous les boss nouvellement nommés, ils vont en sens inverse... dans le public je ne sais pas...)
Mais ce serait vraiment chouette, effectivement, si on laissait chaque équipe décider entre le projet du ministère, le projet du snalc et laisser le collège en l'état, voire innover... Suffirait que le ministère fixe les buts à atteindre (un vrai programme de connaissances à acquérir, pas des pseudo-compétences inévaluables !) et les moyens accordés...
Hélas... ça restera un rêve... L'heure est à la coercition, au contrôle, à la mise sous pression, à la défiance... (ça me rappelle les méthodes de management qui ont conduit à des vagues de suicides chez télécom... quand on applique ce genre de méthodes du privé où tout est "directif" à des services publics, on casse la confiance)
- ErgoDevin
J'ai tellement envie de faire une vanne pourrie à base de "il suffiraitPatB a écrit: Cela nécessite en tout cas une réelle confiance réciproque entre tous les intervenants, plus facile à mettre en œuvre au sein d'une petite structure.
C'est le genre de climat de confiance que j'ai connu dans le tout petit collège où j'enseigne, ou tout était décidé en concertation (entre enseignants, vie scolaire et cde), où on partait vraiment de nos besoins et souhaits à nous, de nos conception du métier -quitte à les négocier lorsqu'on avait des avis opposés, et là le cde jouait son rôle d'arbitre, finalement un peu comme une décharge en primaire-... jusqu'à ce qu'un nouveau cde vienne l'an passé d'un gros établissement à la structure pyramidale et figée et fasse tout voler en éclat, voulant définir des rôles précis pour chacun et tout hiérarchiser selon sa propre vision des choses, alors qu'on était habitué à tout décider en commun sur un pied d'égalité et pas à passer par des délégués, sous-chefs ou autre... Choc rude, la moitié des collègues au bord de la dépression, moi la première : plus la moindre motivation, plus de goût pour y enseigner. Suis toujours pas remise.
Bref, tout ça pour dire que la décision décentralisée, l'autonomie, c'est bien, mais seulement si les orientations sont décidés par l'équipe éducative (large) et non par le cde seul...
Il me semble qu'il y a eu des études de faites sur la taille idéale d'un collège (de type 500 élèves) -- un petit établissement rend les choses plus faciles en effet.
J'ai la même expérience que toi mais dans une grosse structure: à 680+ élèves dans mon ancien établissement quand j'y suis arrivée, j'y avais trouvé un vrai travail de coopération (réunions ouvertes à tous dès lors que ça allait concerner tout le monde, plusieurs fois si nécessaire pour tenter de se mettre d'accord...et le travail sur le consensus oblige parfois à changer sa façon de voir certaines choses...) et de confiance, avec l'arbitrage du CDE en cas de besoin, qui ne plaisait pas toujours mais qui pouvait se justifier compte tenu de son statut. 'Suffirait aussi qu'on reconnaisse les compétences et prérogatives de chacun...
Ca a changé très vite, hélas après le changement de direction.
Et je ne suis pas sûre que ce soit si gourmand en termes de moyens -- enfin, c'est comme tout, il me semble que les moyens se trouvent et tous ces fonctionnements différents (hors programmes nationaux) permettraient aussi à mon sens une vraie richesse pédagogique. Grande confiance en l'être humain, j'ai.
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