- User5899Demi-dieu
Certainement. Il n'y a aucune surprise que les noms d'oiseaux volent quand c'est la seule forme d'expression de la majorité à laquelle la technostructure ferme le bec. Comme vous le dites vous-même, pour les "pro", la réforme est actée, sans qu'ils aient rien eu à dire. Pour les contre, les noms d’oiseaux n'ont pas fini de voler et les équipes n'ont pas fini de se déchirer et de s'affronter au grand jour, alors qu'auparavant, les dissensions étaient peut-être plus feutrées. Chez nous, en lycée, les pro AP de 2010 sont toujours isolés dans un sas sanitaire depuis cinq ans. La quinzaine qu'ils représentent sur les 130 profs est ignorée des autres, dès qu'ils l'ouvrent pour signaler un pb lié à ces heures, ils se font railler, etc. Le lycée était stable jusqu'en 2010, mais la dernière réforme a créé des fractures, certes pas très graves, mais réelles et surtout profondes. Vous allez les expérimenter en collège, avec il est vrai des décisions beaucoup plus lourdes de conséquences.oursdestropiques a écrit:Mais il faut avouer que ces derniers temps, les noms d'oiseaux viennent surtout d'un camp.
@Elyas Entièrement d'accord sur la fin. Mais ce débat, quand aura-t-il lieu ? N'est-ce pas le rôle du politique que de susciter, dans une profession, des débats sur la façon de corriger un problème ? Ces fameuses réunions où tout le monde se fait iech parce qu'elles ne servent à rien, n'y aurait-il pas moyen, de temps en temps, de faire qu'elles soient un peu utiles ?
- User5899Demi-dieu
Ben vous voyez, j'ai du mal à voir l'humour, parce qu'au fond, c'est exactement ce que je pense de vous.utilisateur a écrit:Je suis PROREFORME. Evidemment, je n'étais pas Charlie. je suis contre l'école républicaine. La seule liberté qui compte, c'est la mienne. Oui mon objectif, en bon pédagogiste que je suis est de transformer cette école élitiste en colonie de vacances. Mon rêve est que les multinationales s'emparent de ce marché, je pense qu'ils feront du meilleur boulot que le mien parce que je suis un fainéant qui s'assume. J'ai tout essayé : j'ai fait 5/6 IDD différents, je fais de la bivalence, je fais de la pédagogie par projet avec des réalisations concrètes à la fin, je travaille avec les compétences (il est vrai que ma paresse me poussait à ne pas trop remplir le LPC) et avec des niveaux de maîtrise...et tout ça depuis 15 ans avec des pauvres que je méprise avec ma bienveillance. J'avance masqué, sapant les savoirs patiemment, sûr de ma supériorité, lâchant mes bombes pédagogistes...Freinet Akbar
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Bon esprit. Je sais bien que c'est propre à l'être humain et sûrement pareil dans toutes les professions, mais c'est quand même navrant de constater à quel point dans l'éducation nationale, les divergences de points de vue deviennent des oppositions personnelles. "Professionnalisme" ne devrait pas être un vain mot.Cripure a écrit: Chez nous, en lycée, les pro AP de 2010 sont toujours isolés dans un sas sanitaire depuis cinq ans. La quinzaine qu'ils représentent sur les 130 profs est ignorée des autres, dès qu'ils l'ouvrent pour signaler un pb lié à ces heures, ils se font railler, etc.
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Asinus asinum fricat
- ElyasEsprit sacré
Pour rejoindre Arth75, je trouve sincèrement que dans la réforme, le carcan obsessionnel de faire les EPI hebdomarisées m'agace prodigieusement et est pour moi une cause majeure du futur échec des EPI. Le mot d'ordre de refuser les semaines interdisciplinaires ou de concentrer l'EPI sur une période donnée est stupide.
- ycombeMonarque
Le collège unique met en évidence des difficultés qui existaient avant. Au début de celui-ci, certains élèves étaient maintenus en CM2 jusqu'à avoir l'âge pour passer en CPPN. D'autres élèves étaient orientés en fin de cinquième. Aujourd'hui nous les gardons jurqu'en troisième, alors que − de l'aveux même de l'IGEN − c'est principalement à partir de la quatrième que les problèmes scolaires se transforment en problèmes de comportement.Elyas a écrit: Ensuite, il y a un vrai débat à avoir sur la naissance de la difficulté et de l'échec scolaires depuis la création du collège unique. Je pense que la réponse à ce débat est bien plus complexe que les idées véhiculées maladroitement en ce moment.
La difficulté scolaire anormale commence quand on utilise en primaire des pédagogies non adaptées. Mais la pédagogie ne donnera jamais 100% de réussite. Malgré tous les moyens déployés là-bas, les Finlandais gardent 8% d'élèves très en difficulté dans PISA (pour la France c'est 23%…).
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- Isis39Enchanteur
Elyas a écrit:Pour rejoindre Arth75, je trouve sincèrement que dans la réforme, le carcan obsessionnel de faire les EPI hebdomarisées m'agace prodigieusement et est pour moi une cause majeure du futur échec des EPI. Le mot d'ordre de refuser les semaines interdisciplinaires ou de concentrer l'EPI sur une période donnée est stupide.
J'imagine un ÉPI que sur la Seconde Guerre mondiale qu'il faudrait, dans ce carcan, commencer avant d'avoir fait la Première et les régimes totalitaires....
- ElyasEsprit sacré
Isis39 a écrit:Elyas a écrit:Pour rejoindre Arth75, je trouve sincèrement que dans la réforme, le carcan obsessionnel de faire les EPI hebdomarisées m'agace prodigieusement et est pour moi une cause majeure du futur échec des EPI. Le mot d'ordre de refuser les semaines interdisciplinaires ou de concentrer l'EPI sur une période donnée est stupide.
J'imagine un ÉPI que sur la Seconde Guerre mondiale qu'il faudrait, dans ce carcan, commencer avant d'avoir fait la Première et les régimes totalitaires....
Tout à fait, c'est une vraie difficulté. Je ne vois que deux solutions : soit on annualise les heures d'EPI et on le réalise soit sur une semaine interdisciplinaire soit sur une période donnée (celle où notre chronologie nous permet de le faire). Là, on fait tout le chapitre ou tout le thème en EPI. Mais là, je crains le carcan.
- RendashBon génie
arth75 a écrit:Bon esprit. Je sais bien que c'est propre à l'être humain et sûrement pareil dans toutes les professions, mais c'est quand même navrant de constater à quel point dans l'éducation nationale, les divergences de points de vue deviennent des oppositions personnelles. "Professionnalisme" ne devrait pas être un vain mot.Cripure a écrit: Chez nous, en lycée, les pro AP de 2010 sont toujours isolés dans un sas sanitaire depuis cinq ans. La quinzaine qu'ils représentent sur les 130 profs est ignorée des autres, dès qu'ils l'ouvrent pour signaler un pb lié à ces heures, ils se font railler, etc.
Probablement parce que les divergences en question ne sont pas exprimées uniquement sur le terrain des arguments professionnels. Pour beaucoup de supposés progressistes, les anti-réforme sont des fachos qui s'ignorent (ou pas), si l'on en croit les Laurent Fillion et autres Mila Saint-Anne notamment. Pour beaucoup de supposés républicains, les pro-réforme sont des lèche-bottes au mieux, des collabos bons à pendre si l'on en croit notamment Mazuzu, récemment banni. Difficile d'y échapper. Et l'insulte entraînant l'insulte, ça ne tarde jamais à se généraliser.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- BecNiveau 1
Marcel Khrouchtchev a écrit:Reconnaissons tout de même que, contrairement aux assertions des syndicats qui soutiennent la réforme, il y a des contre-propositions de réforme, notamment celle du SNALC sur le collège modulaire. Il serait malhonnête de croire que c'est ou la réforme de NVB, ou le statu quo.
alors voilà un bon exemple: je l'ai eu en document pdf de chevet (!) pendant quelque temps, ce projet de collège modulaire. Il est parfait ! pourquoi ne parvient il pas jusqu'aux bureau des dirigeants, ou s'il y parvient, pourquoi n'a t-il pas été choisi ???
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
@Elyas et @Isis39
Le problème, c'est qu'avec 6 thèmes obligatoires à traiter sur l'ensemble de la scolarité MAIS seulement 2 par an au minimum, chaque thème ne reviendra en réalité qu'une fois dans la scolarité d'un élève.
Et en passant, aucun thème (à part celui sur les arts, mais j'en ai un peu ras le bol de l'HDA) ne semble correspondre aux programmes d'histoire. OK pour la géographie (développement durable) et l'EMC (sécurité, citoyenneté), mais en histoire, l'AP est préférable il me semble.
Le problème, c'est qu'avec 6 thèmes obligatoires à traiter sur l'ensemble de la scolarité MAIS seulement 2 par an au minimum, chaque thème ne reviendra en réalité qu'une fois dans la scolarité d'un élève.
Et en passant, aucun thème (à part celui sur les arts, mais j'en ai un peu ras le bol de l'HDA) ne semble correspondre aux programmes d'histoire. OK pour la géographie (développement durable) et l'EMC (sécurité, citoyenneté), mais en histoire, l'AP est préférable il me semble.
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Asinus asinum fricat
- *Fifi*Modérateur
Dans l'esprit de la réforme, si le but est de changer la pédagogie et la manière de faire cours, il me paraît plus logique de le faire annuellement que sur un temps restreint de 3 semaines. Je ne vois pas trop en quoi faire travailler différemment les élèves 3 semaines par an va changer la pédagogie qu'ils auront eu pendant leur cursus scolaire. Ça me paraît logique que les défendeurs de cette réforme ne soient pas trop pour ces SID.Elyas a écrit:Isis39 a écrit:Elyas a écrit:Pour rejoindre Arth75, je trouve sincèrement que dans la réforme, le carcan obsessionnel de faire les EPI hebdomarisées m'agace prodigieusement et est pour moi une cause majeure du futur échec des EPI. Le mot d'ordre de refuser les semaines interdisciplinaires ou de concentrer l'EPI sur une période donnée est stupide.
J'imagine un ÉPI que sur la Seconde Guerre mondiale qu'il faudrait, dans ce carcan, commencer avant d'avoir fait la Première et les régimes totalitaires....
Tout à fait, c'est une vraie difficulté. Je ne vois que deux solutions : soit on annualise les heures d'EPI et on le réalise soit sur une semaine interdisciplinaire soit sur une période donnée (celle où notre chronologie nous permet de le faire). Là, on fait tout le chapitre ou tout le thème en EPI. Mais là, je crains le carcan.
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Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Fillion, Saint-Anne (et les autres), j'ai parcouru leurs tweets par curiosité, après en avoir entendu parler ici. Au-delà du fait que leurs contributions semblent relever parfois du deuxième degré et de l'entre soi (la petite lutte mesquine des profs qui ont des blogs connus, quel que soit leur bord), ce n'est pas parce que ceux-là existent qu'il faut identifier à eux tous les "non-hostiles à la réforme".Rendash a écrit:arth75 a écrit:Bon esprit. Je sais bien que c'est propre à l'être humain et sûrement pareil dans toutes les professions, mais c'est quand même navrant de constater à quel point dans l'éducation nationale, les divergences de points de vue deviennent des oppositions personnelles. "Professionnalisme" ne devrait pas être un vain mot.Cripure a écrit: Chez nous, en lycée, les pro AP de 2010 sont toujours isolés dans un sas sanitaire depuis cinq ans. La quinzaine qu'ils représentent sur les 130 profs est ignorée des autres, dès qu'ils l'ouvrent pour signaler un pb lié à ces heures, ils se font railler, etc.
Probablement parce que les divergences en question ne sont pas exprimées uniquement sur le terrain des arguments professionnels. Pour beaucoup de supposés progressistes, les anti-réforme sont des fachos qui s'ignorent (ou pas), si l'on en croit les Laurent Fillion et autres Mila Saint-Anne notamment. Pour beaucoup de supposés républicains, les pro-réforme sont des lèche-bottes au mieux, des collabos bons à pendre si l'on en croit notamment Mazuzu, récemment banni. Difficile d'y échapper. Et l'insulte entraînant l'insulte, ça ne tarde jamais à se généraliser.
Face à un pro-réforme respectueux, "argumentatif" et ouvert à la discussion, on sort les insultes directement parce que ces gens-là existent ? Restons sérieux. On dirait mes élèves de 3e qui disent "On peut pas être musulman en France à cause des racistes" alors qu'on a 90 % d'absentéisme lors des fêtes religieuses musulmanes et plusieurs mosquées dans la ville.
Parfois il faut sortir du piège du global, pour en rester au local (notamment en terme d'information).
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Asinus asinum fricat
- Isis39Enchanteur
arth75 a écrit:@Elyas et @Isis39
Le problème, c'est qu'avec 6 thèmes obligatoires à traiter sur l'ensemble de la scolarité MAIS seulement 2 par an au minimum, chaque thème ne reviendra en réalité qu'une fois dans la scolarité d'un élève.
Et en passant, aucun thème (à part celui sur les arts, mais j'en ai un peu ras le bol de l'HDA) ne semble correspondre aux programmes d'histoire. OK pour la géographie (développement durable) et l'EMC (sécurité, citoyenneté), mais en histoire, l'AP est préférable il me semble.
Ces thèmes sont un vrai carcan. Tu as raison.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Logiquement, ils auraient donc dû l'interdire. Voilà qui nous aurait épargné de longues heures de débat.*Fifi* a écrit:Dans l'esprit de la réforme, si le but est de changer la pédagogie et la manière de faire cours, il me paraît plus logique de le faire annuellement que sur un temps restreint de 3 semaines. Je ne vois pas trop en quoi faire travailler différemment les élèves 3 semaines par an va changer la pédagogie qu'ils auront eu pendant leur cursus scolaire. Ça me paraît logique que les défendeurs de cette réforme ne soient pas trop pour ces SID.Elyas a écrit:Isis39 a écrit:Elyas a écrit:Pour rejoindre Arth75, je trouve sincèrement que dans la réforme, le carcan obsessionnel de faire les EPI hebdomarisées m'agace prodigieusement et est pour moi une cause majeure du futur échec des EPI. Le mot d'ordre de refuser les semaines interdisciplinaires ou de concentrer l'EPI sur une période donnée est stupide.
J'imagine un ÉPI que sur la Seconde Guerre mondiale qu'il faudrait, dans ce carcan, commencer avant d'avoir fait la Première et les régimes totalitaires....
Tout à fait, c'est une vraie difficulté. Je ne vois que deux solutions : soit on annualise les heures d'EPI et on le réalise soit sur une semaine interdisciplinaire soit sur une période donnée (celle où notre chronologie nous permet de le faire). Là, on fait tout le chapitre ou tout le thème en EPI. Mais là, je crains le carcan.
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- RendashBon génie
arth75 a écrit:Fillion, Saint-Anne (et les autres), j'ai parcouru leurs tweets par curiosité, après en avoir entendu parler ici. Au-delà du fait que leurs contributions semblent relever parfois du deuxième degré et de l'entre soi (la petite lutte mesquine des profs qui ont des blogs connus, quel que soit leur bord), ce n'est pas parce que ceux-là existent qu'il faut identifier à eux tous les "non-hostiles à la réforme".Rendash a écrit:arth75 a écrit:Bon esprit. Je sais bien que c'est propre à l'être humain et sûrement pareil dans toutes les professions, mais c'est quand même navrant de constater à quel point dans l'éducation nationale, les divergences de points de vue deviennent des oppositions personnelles. "Professionnalisme" ne devrait pas être un vain mot.Cripure a écrit: Chez nous, en lycée, les pro AP de 2010 sont toujours isolés dans un sas sanitaire depuis cinq ans. La quinzaine qu'ils représentent sur les 130 profs est ignorée des autres, dès qu'ils l'ouvrent pour signaler un pb lié à ces heures, ils se font railler, etc.
Probablement parce que les divergences en question ne sont pas exprimées uniquement sur le terrain des arguments professionnels. Pour beaucoup de supposés progressistes, les anti-réforme sont des fachos qui s'ignorent (ou pas), si l'on en croit les Laurent Fillion et autres Mila Saint-Anne notamment. Pour beaucoup de supposés républicains, les pro-réforme sont des lèche-bottes au mieux, des collabos bons à pendre si l'on en croit notamment Mazuzu, récemment banni. Difficile d'y échapper. Et l'insulte entraînant l'insulte, ça ne tarde jamais à se généraliser.
Face à un pro-réforme respectueux, "argumentatif" et ouvert à la discussion, on sort les insultes directement parce que ces gens-là existent ? Restons sérieux. On dirait mes élèves de 3e qui disent "On peut pas être musulman en France à cause des racistes" alors qu'on a 90 % d'absentéisme lors des fêtes religieuses musulmanes et plusieurs mosquées dans la ville.
Parfois il faut sortir du piège du global, pour en rester au local (notamment en terme d'information).
Non, non. J'ai écrit "pour beaucoup", j'en ai cité deux d'un côté et un de l'autre parce qu'ils sont emblématiques de cet état d'esprit, mais ils sont bien plus nombreux, parmi ceux avec lesquels j'ai échangé, et ça concerne les deux bords. Et carre-toi ta condescendance et ta comparaison dans l'oreille, tu veux.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
On continuera à faire du pluridisciplinaire en dehors. "La chevalerie" avec les profs de français (j'essaye de leur expliquer que ça n'est plus au programme, mais bon, ça leur fait très plaisir et ça apporte beaucoup aux élèves, notamment en faisant un peu plus vivre ce Moyen-Age qu'on a quand meme bien élagué), les "lettres de poilus" en 3e, les "lettres persanes" en 4e, le 7e continent avec le prof de SVT.Isis39 a écrit:arth75 a écrit:@Elyas et @Isis39
Le problème, c'est qu'avec 6 thèmes obligatoires à traiter sur l'ensemble de la scolarité MAIS seulement 2 par an au minimum, chaque thème ne reviendra en réalité qu'une fois dans la scolarité d'un élève.
Et en passant, aucun thème (à part celui sur les arts, mais j'en ai un peu ras le bol de l'HDA) ne semble correspondre aux programmes d'histoire. OK pour la géographie (développement durable) et l'EMC (sécurité, citoyenneté), mais en histoire, l'AP est préférable il me semble.
Ces thèmes sont un vrai carcan. Tu as raison.
Tiens, face à la nullité chronique de mes élèves dans la compréhension de la projection des données chiffrées (courbe, diagramme, histogrammes mais aussi tableaux), j'avais fait (il y a longtemps) un projet avec le prof de Maths (oui de MATHS, mon ennemi juré ): construire du début à la fin des schémas statistiques sur la population française. Eh bien, j'envisage de le ressusciter, mais je ne sais pas trop dans quelle "thématique EPI" il pourra s'intégrer.
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Asinus asinum fricat
- Marie LaetitiaBon génie
Elyas a écrit:Cripure a écrit:Pourquoi les différentes propositions de réforme du collège n'ont-elles pas été débattues ? Pourquoi la proposition du SNALC a-t-elle été simplement ignorée ? Pourquoi adopte-t-on sans débat celle avalisée par l'UNSA et le SGEN, officines dont tout dans les actions passées nous pousse à la méfiance ?Elyas a écrit:Des dizaines de milliers d'élèves sont actuellement en décrochage et qu'actuellement, le collège dans sa structure et/mais aussi la profession ne savent pas résoudre ce problème. On propose une réforme et on est dans la confrontation entre des professions de foi, tout le monde devient dingue.
Des dizaines de milliers d'élèves sont en décrochage depuis la création du collège unique, c'est un fait incontestable, en effet. Mais on le conserve (pour l’affichage politique) tout en voulant, à l'intérieur de son unicité, créer des différenciations de rythme des apprentissages (au sein de la même division). Ce n'est pas une croyance, ça, c'est un fait.
Je pense que le taux d'opposition aurait été aussi puissant si ç'avait été le projet du SNALC comme base de la réforme. Ensuite, il y a un vrai débat à avoir sur la naissance de la difficulté et de l'échec scolaires depuis la création du collège unique. Je pense que la réponse à ce débat est bien plus complexe que les idées véhiculées maladroitement en ce moment.
*Mode ironique on*
Ce qui est bien avec cette réforme, il faut le reconnaître, c'est que cela a permis au Snalc de se faire beaucoup de nouveaux adhérents et de sympathisants. Comme ça, si le projet du Snalc était un jour mis en avant, cela passera mieux.
*Mode ironique off*
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- *Fifi*Modérateur
Je pense que les thèmes seront le cadet de nos soucis.arth75 a écrit:On continuera à faire du pluridisciplinaire en dehors. "La chevalerie" avec les profs de français (j'essaye de leur expliquer que ça n'est plus au programme, mais bon, ça leur fait très plaisir et ça apporte beaucoup aux élèves, notamment en faisant un peu plus vivre ce Moyen-Age qu'on a quand meme bien élagué), les "lettres de poilus" en 3e, les "lettres persanes" en 4e, le 7e continent avec le prof de SVT.Isis39 a écrit:arth75 a écrit:@Elyas et @Isis39
Le problème, c'est qu'avec 6 thèmes obligatoires à traiter sur l'ensemble de la scolarité MAIS seulement 2 par an au minimum, chaque thème ne reviendra en réalité qu'une fois dans la scolarité d'un élève.
Et en passant, aucun thème (à part celui sur les arts, mais j'en ai un peu ras le bol de l'HDA) ne semble correspondre aux programmes d'histoire. OK pour la géographie (développement durable) et l'EMC (sécurité, citoyenneté), mais en histoire, l'AP est préférable il me semble.
Ces thèmes sont un vrai carcan. Tu as raison.
Tiens, face à la nullité chronique de mes élèves dans la compréhension de la projection des données chiffrées (courbe, diagramme, histogrammes mais aussi tableaux), j'avais fait (il y a longtemps) un projet avec le prof de Maths (oui de MATHS, mon ennemi juré ): construire du début à la fin des schémas statistiques sur la population française. Eh bien, j'envisage de le ressusciter, mais je ne sais pas trop dans quelle "thématique EPI" il pourra s'intégrer.
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Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Rendash a écrit:
Non, non. J'ai écrit "pour beaucoup", j'en ai cité deux d'un côté et un de l'autre parce qu'ils sont emblématiques de cet état d'esprit, mais ils sont bien plus nombreux, parmi ceux avec lesquels j'ai échangé, et ça concerne les deux bords. Et carre-toi ta condescendance et ta comparaison dans l'oreille, tu veux.
Condescendance bien involontaire de ma part, je veux bien m'en excuser pour la forme. Si tu m'expliquais ce que tu reproches à ma comparaison, je pourrais éventuellement répondre et nous pourrions le cas échéant avoir une discussion.
En attendant, je ne préciserai pas où je te suggère de mettre ton agressivité voilée, de peur d'être hors charte. Mais vu ta maîtrise du sous-texte, tu ne devrais pas avoir de problème pour comprendre.
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- ElyasEsprit sacré
J'avoue partager ton avis, Arth75, l'HG peut difficilement entrer dans les EPI (à moins de faire de la géographie avec les LV à la rigueur, ce qui nous évite les problèmes liés à la chronologie en Histoire ou un EPI avec l'EMC). En revanche, l'AP nous est beaucoup plus accessible.
- ysabelDevin
oursdestropiques a écrit:A mon sens, toute les façons d'enseigner peuvent s'insérer dans un projet. Le projet n'est pas un but, mais un moyen de transmettre des connaissances pour moi. Et je reste convaincu que la multiplicité des méthodes est une garantie de succès. J'ai vu une collègue faire un cours magistral qui a donné les éléments nécessaires aux élèves pour faire avancer le projet d'une façon épatante. Mais il est vrai que tout cela avait été préparé en amont à 8 mains. Par contre mettre les gens autour d'une table pour discuter ensembles de programmes de matières différentes pour faire avancer un truc comme ça, il faut l'avouer aussi, ce ne fut pas simple.ysabel a écrit:oursdestropiques a écrit:Pour ma part, je trouve que les EPI représentent une avancée. Une dose de pédagogie de projet sans, comme dans le cas de l'enseignement par compétences, essayer de l'imposer dans toutes les pratiques des enseignants. Je l'ai fait, bien que cela ne portait pas ce nom avec toute l'équipe pédagogique d'une classe de cinquième, et continué en quatrième. Ce fut plus que bénéfique, et surtout, cela a permis à toute l'équipe de réfléchir sur comment enseigner autrement.
C'est à cause de cela que tout s'écroulera. On ne peut imposer une pédagogie de projet.
Actuellement, ceux qui ont envie de le faire le font.
Même un pistolet sur la tempe tu ne pourras jamais m'y obliger car alors je ne ferai rien et je risque même de faire tout imploser.
Et bien justement, ça je ne peux pas... C'est épidermique.
Et je ne pense pas être un cas isolé.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Dans les anciens programmes (je ne maîtrise pas encore les nouveaux projets), on aurait difficilement pu échapper au fait de traiter "Les enjeux du développement durable "(en 5e) en EPI. Comme dirait Michel Rocard, "l'HGEMC ne peut se charger de toutes les heures d'EPI, mais elle doit en faire sa part".Elyas a écrit:J'avoue partager ton avis, Arth75, l'HG peut difficilement entrer dans les EPI (à moins de faire de la géographie avec les LV à la rigueur, ce qui nous évite les problèmes liés à la chronologie en Histoire ou un EPI avec l'EMC). En revanche, l'AP nous est beaucoup plus accessible.
Cela me rappelle que l'an dernier j'ai participé à un projet développement durable (un peu contraint et forcé au début, mais finalement content d'y avoir participé). A la première réunion, j'explique ce que je vais faire. A la fin, le boss du projet (un excellent ami prof de SVT) me dit à quel point il est ravi de ce que j'ai proposé. Mais 2/3 semaines plus tard, il avait lu les programmes: "Ah salaud, ce que tu proposes pour le projet, c'est juste de faire ton programme en fait".
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Asinus asinum fricat
- EnaecoVénérable
Elyas a écrit:Isis39 a écrit:Elyas a écrit:Pour rejoindre Arth75, je trouve sincèrement que dans la réforme, le carcan obsessionnel de faire les EPI hebdomarisées m'agace prodigieusement et est pour moi une cause majeure du futur échec des EPI. Le mot d'ordre de refuser les semaines interdisciplinaires ou de concentrer l'EPI sur une période donnée est stupide.
J'imagine un ÉPI que sur la Seconde Guerre mondiale qu'il faudrait, dans ce carcan, commencer avant d'avoir fait la Première et les régimes totalitaires....
Tout à fait, c'est une vraie difficulté. Je ne vois que deux solutions : soit on annualise les heures d'EPI et on le réalise soit sur une semaine interdisciplinaire soit sur une période donnée (celle où notre chronologie nous permet de le faire). Là, on fait tout le chapitre ou tout le thème en EPI. Mais là, je crains le carcan.
Une semaine fin juin par exemple? :lol:
- Marie LaetitiaBon génie
Isis39 a écrit:Elyas a écrit:Ronin a écrit:Elyas, tu continues à estimer que le problème vient du collège unique. Nous, PE, passons notre temps à vous raconter que les élèves ne sont pas en difficulté le jour de l'entrée en sixième mais que ça remonte à avant. Dès lors, tu peux faire ce que tu veux du collège, tant qu'ils sortent du primaire avec un niveau de CE2, tu peux faire ce que tu veux...j'ai d'ailleurs posté un long message sur le fil des EPI à ce sujet, aucun retour...
Le fait est que ne connaissant absolument pas le primaire et que les élèves arrivant chez moi ne présentant pas nécessairement de manques criants, je ne me sens pas assez légitime pour critiquer le primaire. Les PE de mon bassin sont assez exceptionnels.
Tu as de la chance.
J'allais l'écrire...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Pourquoi pas 4 semaines en juin ?Enaeco a écrit:Elyas a écrit:Isis39 a écrit:Elyas a écrit:Pour rejoindre Arth75, je trouve sincèrement que dans la réforme, le carcan obsessionnel de faire les EPI hebdomarisées m'agace prodigieusement et est pour moi une cause majeure du futur échec des EPI. Le mot d'ordre de refuser les semaines interdisciplinaires ou de concentrer l'EPI sur une période donnée est stupide.
J'imagine un ÉPI que sur la Seconde Guerre mondiale qu'il faudrait, dans ce carcan, commencer avant d'avoir fait la Première et les régimes totalitaires....
Tout à fait, c'est une vraie difficulté. Je ne vois que deux solutions : soit on annualise les heures d'EPI et on le réalise soit sur une semaine interdisciplinaire soit sur une période donnée (celle où notre chronologie nous permet de le faire). Là, on fait tout le chapitre ou tout le thème en EPI. Mais là, je crains le carcan.
Une semaine fin juin par exemple? :lol:
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Asinus asinum fricat
- RendashBon génie
Quant à ces EPI, j'ajouterai une chose : ce mantra du "travail en équipe" me fatigue. Pour un certain nombre de raisons, je travaille mieux à la BU, ou chez moi, tard le soir, jusqu'à des 2-3h du matin. Quel collègue voudra suivre le rythme? A qui voudrais-je imposer ça?
Ha, non. Je réfute le voilage, elle est ouvertement exprimée. Et ma maîtrise du sous-texte m'a suggéré de m'asseoir dessus, j'ai bon, dis, dis?
arth75 a écrit:
En attendant, je ne préciserai pas où je te suggère de mettre ton agressivité voilée, de peur d'être hors charte. Mais vu ta maîtrise du sous-texte, tu ne devrais pas avoir de problème pour comprendre.
Ha, non. Je réfute le voilage, elle est ouvertement exprimée. Et ma maîtrise du sous-texte m'a suggéré de m'asseoir dessus, j'ai bon, dis, dis?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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