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- LucioleindigoNiveau 2
Pourquoi pas, si le caractère d'une discussion est d'être exclusif...
De mon côté mon étonnement va vers ce que tu dis :" Qu'un prof soit une bonne personne ou pas, pleine de bonnes intentions, cela ne l'intéresse pas. Ce qui l'intéresse c'est : cette personne manifeste-t-elle des qualités philosophiques propres à en faire quelqu'un de "certifié" ?" cela me laisse stupéfaite et je ne peux le valider mais cela me renseigne sur pas mal de petites "choses"...
De mon côté mon étonnement va vers ce que tu dis :" Qu'un prof soit une bonne personne ou pas, pleine de bonnes intentions, cela ne l'intéresse pas. Ce qui l'intéresse c'est : cette personne manifeste-t-elle des qualités philosophiques propres à en faire quelqu'un de "certifié" ?" cela me laisse stupéfaite et je ne peux le valider mais cela me renseigne sur pas mal de petites "choses"...
- Rogger FlanaganNiveau 5
Lucioleindigo a écrit:Il me semble qu'il est question d'un échange, "Plussuner" ou autres si votre désir est d'inventer le dictionnaire qui que ce soit, sans argumentation aucune, ne m'avance que très peu. Mais merci
Vous faites erreur. Je ne m'adressais pas à vous. Et je n'invente rien ici.
Il vous sied bien par ailleurs de vous intéresser à mon désir, quand vous ne faites là, à travers les autres, que rechercher le vôtre.
Quant à cette argumentation que vous attendez, elle ne repose (à juste titre, je pourrais en convenir) que sur votre appréhension légitime de ne pas voir votre dossier sélectionné.
Si vous pouvez ici trouver d'excellents conseils, ainsi que de justes remarques sur ce qui est attendu pour cette épreuve, vous n'y trouverez pas trace de votre potentielle réussite. Même si ce lieu est parfait pour liquider, et non résoudre, vos angoisses.
Enfin, et pour nous en tenir au propos qui vous intéresse, il est effectivement crucial, sans ambages infinies, de vous fier intelligemment aux derniers rapports du jury, en notant bien ce qu'il ne faut pas faire par exemple. Le reste vous appartient. Et quand je dis "vous", je plusune encore sur ce que Aspasie pouvait déclarer, mettant en lumière le fait qu'il s'agit moins d'arriver avec ses valises affectives que de montrer sa capacité à enseigner (Si votre être vous importe tant, vous ne l'allierez au faire qu'après le concours en poche. Patience !), à être professionnel. Beaucoup malheureusement ne franchissent pas certains seuils à cause de l'aveuglement qu'ils tiennent à leur propre égard. Et c'est dommage, car cela nuit souvent à leur capacité.
Enfin, n'y voyez là rien d'impersonnel ! Confiance et détermination !
- LucioleindigoNiveau 2
Merci beaucoup pour la clarté de l'énoncé que je valide entièrement. Il n'est pas question d'arriver avec sa valise affective cela va s'en dire mais un minimum de considération humaine. Si ce que dit Aspasie est vraie : ":" Qu'un prof soit une bonne personne ou pas, pleine de bonnes intentions, cela ne l'intéresse pas. Ce qui l'intéresse c'est : cette personne manifeste-t-elle des qualités philosophiques propres à en faire quelqu'un de "certifié" ?" cela me laisse stupéfaite et je ne peux le valider mais cela me renseigne sur pas mal de petites "choses"...
- User17706Bon génie
Je peine à voir ce qu'il y a d'étonnant à cela : c'est le rappel d'une évidence. Le jury ─ fort heureusement ─ ne cherche pas à évaluer l'humanité ou la valeur morale des candidats (vous imaginez le cauchemar ?) mais leurs connaissances et compétences dans une discipline donnée. Il se doute que 100% des candidats, au bas mot, se présentent avec d'excellentes intentions, et certains peut-être avec des intentions meilleures encore que celles des autres, mais ce n'est pas ce qu'il est là pour contrôler, à supposer d'ailleurs qu'il en fût capable, ou plutôt qu'il s'en crût capable.
- LucioleindigoNiveau 2
(Il semble évident qu'une personne se présentant à un concours requiert les qualités philosophiques nécessaires) sinon nous sommes dans un non-sens.
- LucioleindigoNiveau 2
OUI "pauvre yorick", mais les formulaires de critères d'évaluation des inspecteurs EN par exemple, contiennent pourtant des évaluations spécifiques aux qualités humaines.
- AspasieNiveau 10
Qualités humaines... je ne suis pas certaine que je dirais cela ainsi. Peux-tu indiquer un lien vers un document précis de ce genre en philo ? (je précise en philo parce que je sais que certaines académies en mettent en ligne pour d'autres disciplines mais je n'ai jamais eu l'occasion d'en voir pour la philo).
Il faut d'une part faire attention à distinguer l'approche des Inspecteurs en primaire et l'approche des Inspecteurs en secondaire. En la matière, il y a une nette différence (il suffit d'avoir eu l'occasion de faire une formation inter-degré pour en être totalement convaincu).
Je dirais d'autre part que l'on peut, à la rigueur, s'attarder sur l'être en inspection puisque la question du faire est alors considérée comme ayant été règlée au moins un minimum par le concours (comme l'a, en somme, suggéré Rogger Flanagan). Mais ce ne sont pas ces "qualités humaines" qui va déterminer l'inspection. Pour le dire autrement, une personne très gentille, visiblement pleine de bonnes intentions, qui aime ses élèves et veut sincèrement les faire progresser, mais qui raconte des énormités sur Descartes (sur laquelle il se trouve qu'elle n'a pas eu à plancher lors du concours, la chose peut donc être passée inaperçue...), ou qui répond aux questions des élèves de façon pleine de bonne volonté mais obscure, ou qui laisse s'installer un brouhaha tel que le fond de salle n'entend pas ce qui se dit, parce qu'elle est toute entière occupée à répondre aux sollicitations multiples des premiers rangs, une telle personne vivrait une inspection difficile... Ce serait à l'évidence quelqu'un qui a de bonnes intentions, mais ce serait aussi quelqu'un qui a à apprendre des choses quant à l'enseignement. A l'inverse, imaginons quelqu'un qui est clair dans ses explications, choisit de bons exemples, est pointu dans ses connaissances philosophique, fait règner le silence dans sa salle, mais qui ne vit pas son métier comme une passion, mais comme une profession, qui ne s'intéresse pas aux élèves, et même, qui les fait souvent taire un peu sèchement, cette personne ne serait peut-être pas l'enseignant humainement idéal, mais il n'en serait pas moins un enseignant qui fait son métier.
Je comprends que cela puisse étonner, mais, ma foi, j'avoue que je suis heureuse que l'Inspection puisse reconnaître cela.
Comme Pauvre Yorick, je trouve qu'il y a plutôt lieu de se réjouir du fait que le jury de concours ne cherche pas à déterminer l'humanité ou les valeurs morales des candidats.
Il faut d'une part faire attention à distinguer l'approche des Inspecteurs en primaire et l'approche des Inspecteurs en secondaire. En la matière, il y a une nette différence (il suffit d'avoir eu l'occasion de faire une formation inter-degré pour en être totalement convaincu).
Je dirais d'autre part que l'on peut, à la rigueur, s'attarder sur l'être en inspection puisque la question du faire est alors considérée comme ayant été règlée au moins un minimum par le concours (comme l'a, en somme, suggéré Rogger Flanagan). Mais ce ne sont pas ces "qualités humaines" qui va déterminer l'inspection. Pour le dire autrement, une personne très gentille, visiblement pleine de bonnes intentions, qui aime ses élèves et veut sincèrement les faire progresser, mais qui raconte des énormités sur Descartes (sur laquelle il se trouve qu'elle n'a pas eu à plancher lors du concours, la chose peut donc être passée inaperçue...), ou qui répond aux questions des élèves de façon pleine de bonne volonté mais obscure, ou qui laisse s'installer un brouhaha tel que le fond de salle n'entend pas ce qui se dit, parce qu'elle est toute entière occupée à répondre aux sollicitations multiples des premiers rangs, une telle personne vivrait une inspection difficile... Ce serait à l'évidence quelqu'un qui a de bonnes intentions, mais ce serait aussi quelqu'un qui a à apprendre des choses quant à l'enseignement. A l'inverse, imaginons quelqu'un qui est clair dans ses explications, choisit de bons exemples, est pointu dans ses connaissances philosophique, fait règner le silence dans sa salle, mais qui ne vit pas son métier comme une passion, mais comme une profession, qui ne s'intéresse pas aux élèves, et même, qui les fait souvent taire un peu sèchement, cette personne ne serait peut-être pas l'enseignant humainement idéal, mais il n'en serait pas moins un enseignant qui fait son métier.
Je comprends que cela puisse étonner, mais, ma foi, j'avoue que je suis heureuse que l'Inspection puisse reconnaître cela.
Comme Pauvre Yorick, je trouve qu'il y a plutôt lieu de se réjouir du fait que le jury de concours ne cherche pas à déterminer l'humanité ou les valeurs morales des candidats.
- chouette des neigesNiveau 1
Bonsoir tout le monde,
Nouveau sur ce site, prof de philo contractuel depuis 10 ans auprès des élèves ingénieurs du CNAM et également sur le capes interne (le fameux dossier RAEP)! . je me permets cette intrusion car j'ai trouvé la discussion entre Lucioleindigo et Aspasie particulièrement riche et intéressante. Il semblerait que nous ayons à faire à deux personnages. Bien qu'il y ait divergence, il y a également complémentarité dans l'échange. Lucioleindigo semble être une personne honnête qui dit ce qu'elle pense : libre! ce qui lui vaut quelques retours mais BRAVO! ne change pas Luciole...
Nouveau sur ce site, prof de philo contractuel depuis 10 ans auprès des élèves ingénieurs du CNAM et également sur le capes interne (le fameux dossier RAEP)! . je me permets cette intrusion car j'ai trouvé la discussion entre Lucioleindigo et Aspasie particulièrement riche et intéressante. Il semblerait que nous ayons à faire à deux personnages. Bien qu'il y ait divergence, il y a également complémentarité dans l'échange. Lucioleindigo semble être une personne honnête qui dit ce qu'elle pense : libre! ce qui lui vaut quelques retours mais BRAVO! ne change pas Luciole...
- chouette des neigesNiveau 1
Elle parle d'inspection dans le second degré! forcément.
Biensur que les qualités humaines sont reconnues : qualité d'adaptation à la situation nouvelle, qualité d'écoute, savoir se mettre au niveau des élèves...etc...je ne ressens pas une personne dans l'affectif contrairement à ce qui a été énoncé en amont mais une personne dans les réalités sociales bien au contraire
Biensur que les qualités humaines sont reconnues : qualité d'adaptation à la situation nouvelle, qualité d'écoute, savoir se mettre au niveau des élèves...etc...je ne ressens pas une personne dans l'affectif contrairement à ce qui a été énoncé en amont mais une personne dans les réalités sociales bien au contraire
- LucioleindigoNiveau 2
Merci Chouette des neiges! je commençai à me sentir un peu seule...
- chouette des neigesNiveau 1
Merci Aspasie, on sait tout cela, il suffit de lire les textes. Bon!
- marxNiveau 6
C'est une étrange idée de considérer qu'un enseignant fait bien son métier quand il fait son cours proprement, dans le calme. Il me semblait qu'entre l'image du professeur autoritaire et compétent, et l'image du professeur empathique et bordélisé, il y avait la place pour un large éventail de portraits d'enseignants plus ou moins recommandables ou inquiétants.
Il va de soi que l'empathie n'est pas une qualité philosophique indispensable pour enseigner - et encore moins une qualité évaluable par un jury ! Mais là où je ne rejoins pas Aspasie, c'est qu'il faut, à mon sens, faire droit à la figure de l'enseignant qui sait susciter le désir, et faire de la pensée une activité excitante, transgressive, libératrice. Et c'est certainement évaluable par un jury qui a un peu de pif. Mais comme le jury est âgé, il est excité par d'autres pensées qu'un groupe d'adolescent(e)s et ça explique souvent, peut-être, le décalage total qu'on constate parfois entre le classement au concours et la réussite devant une classe.
Il va de soi que l'empathie n'est pas une qualité philosophique indispensable pour enseigner - et encore moins une qualité évaluable par un jury ! Mais là où je ne rejoins pas Aspasie, c'est qu'il faut, à mon sens, faire droit à la figure de l'enseignant qui sait susciter le désir, et faire de la pensée une activité excitante, transgressive, libératrice. Et c'est certainement évaluable par un jury qui a un peu de pif. Mais comme le jury est âgé, il est excité par d'autres pensées qu'un groupe d'adolescent(e)s et ça explique souvent, peut-être, le décalage total qu'on constate parfois entre le classement au concours et la réussite devant une classe.
- chouette des neigesNiveau 1
Tout à fait, rendre la pensée dynamique, ne serait-ce que pour alléger un pur contenu philosophique bien indigeste pour des ados. Un prof qui a ce soucis là est un pédagogue, et pour être un pédagogue, il faut disposer de qualités humaines. Tu soulèves un point majeur en considérant un décalage total entre le classement au concours et la prestation concrète devant une classe. Il y a 30 ans en arrière, un jury pouvait se contenter d'apprécier exclusivement une connaissance philosophique
- LucioleindigoNiveau 2
C'est en effet, n'être que trop éloigné des réalités actuelles que de considérer un simple bagage philosophique. Je ne sais plus que penser concernant ce dysfonctionnement qui perdure.
- LucioleindigoNiveau 2
A Marx,
Ce que je saisis immédiatement d'Aspasie, c'est qu'elle est dans un "il faut faire" très institutionnalisée de ce fait. C'est peut-être la raison pour laquelle, elle considère qu'un enseignant fait bien son métier quand il fait son cours proprement, dans le calme et ce,... sans nuances, en effet!!
Alors pourquoi une telle considération? Parce que l'EN lui dit que c'est ce "qu'il faut faire": ( un bon prof, c'est un prof qui tient sa classe). Ses réponses ne sont donc ni fausses, ni vraies. Elles correspondent seulement à un statut
Ce que je saisis immédiatement d'Aspasie, c'est qu'elle est dans un "il faut faire" très institutionnalisée de ce fait. C'est peut-être la raison pour laquelle, elle considère qu'un enseignant fait bien son métier quand il fait son cours proprement, dans le calme et ce,... sans nuances, en effet!!
Alors pourquoi une telle considération? Parce que l'EN lui dit que c'est ce "qu'il faut faire": ( un bon prof, c'est un prof qui tient sa classe). Ses réponses ne sont donc ni fausses, ni vraies. Elles correspondent seulement à un statut
- Rogger FlanaganNiveau 5
"luciole indigo", "chouette des neiges", vous prêtez, me semble-t-il, à Aspasie, et à ses très justes remarques, un sens tout autre.
Vos présomptions fantasmées, voire hasardeuses, par lesquelles vous vous faites idée de ce que doit être un prof de philo me paraissent tout à fait "drôles". Vos contradictions sont ici révélatrices d'un manque de maturité sur le sujet. Le "savoir-faire" (dont vous devez faire preuve devant un jury SI vous voulez le concours - ce que vos élèves aussi devront présenter dans leurs copies, GRÂCE à vous) n'est absolument pas contradictoire avec une façon d'être que vous qualifiez de "libre", et qui en dernière instance n'appartient qu'à la personne de chacun. Quant à vouloir être transgressif, de grâce, gardez cela pour vous, et épargnez les élèves de telles superficialités. Ne confondez pas, en somme, la fonction qui vous est (ou vous sera) attribuée (amener vos élèves à la réussite et, si possible, leur ouvrir un horizon d'autonomie réflexive), avec votre intimité. C'est faire bien peu de cas, enfin, à la philosophie, que de l'instrumentaliser pour la satisfaction de vos fulgurances (il)légitimes.
Vos présomptions fantasmées, voire hasardeuses, par lesquelles vous vous faites idée de ce que doit être un prof de philo me paraissent tout à fait "drôles". Vos contradictions sont ici révélatrices d'un manque de maturité sur le sujet. Le "savoir-faire" (dont vous devez faire preuve devant un jury SI vous voulez le concours - ce que vos élèves aussi devront présenter dans leurs copies, GRÂCE à vous) n'est absolument pas contradictoire avec une façon d'être que vous qualifiez de "libre", et qui en dernière instance n'appartient qu'à la personne de chacun. Quant à vouloir être transgressif, de grâce, gardez cela pour vous, et épargnez les élèves de telles superficialités. Ne confondez pas, en somme, la fonction qui vous est (ou vous sera) attribuée (amener vos élèves à la réussite et, si possible, leur ouvrir un horizon d'autonomie réflexive), avec votre intimité. C'est faire bien peu de cas, enfin, à la philosophie, que de l'instrumentaliser pour la satisfaction de vos fulgurances (il)légitimes.
- chouette des neigesNiveau 1
Egalement surpris du manque de mesure dans les réponses d'Aspasie. On ne retient que : la fonctionnaire type, c'est dommage car ce qu'elle dit est malgré tout, très intéressant
- User17706Bon génie
Ma foi, il faut savoir dans quelle perspective on se place, comme l'écrivait Aspasie hier. On peut bien discuter de ce que devrait faire le jury et des critères qui devraient être les siens ─ ce qui a évidemment en soi un intérêt ; on peut aussi chercher à obtenir le concours en gardant l'œil sur les critères qu'il énonce lui-même dans ses rapports, qui peuvent être tout à fait distincts de ce que l'on souhaiterait. Il n'y a pas d'incompatibilité entre ces deux démarches, mais il importe tout de même de les distinguer, notamment si l'on veut que la deuxième soit efficace. J'ai l'impression que les derniers commentaires illustrent avant tout la difficulté à percevoir cette distinction soulignée hier.
Autrement dit, que le fonctionnement de l'institution déplaise à tel ou tel n'ôte pas un gramme de vérité à la description qui en a été donnée.
Enfin, considérer que le fait que le jury tâche de s'assurer avant tout d'un niveau satisfaisant dans la discipline constitue un « dysfonctionnement », c'est-à-dire considérer qu'un niveau minimal dans la discipline ne joue pas le rôle d'une condition sine qua non, pardon, mais ça me semble un doux délire. Ce qu'on pourrait lui reprocher, c'est de ne pas le faire ou de mal le faire. Cela ne signifie pas qu'il ne doive prendre en compte que cela ou qu'il ne prenne en compte que cela ; au demeurant, lors d'une épreuve orale, qu'on le veuille ou non d'autres qualités interviennent que la pure maîtrise d'un corpus ou de méthodes.
Autrement dit, que le fonctionnement de l'institution déplaise à tel ou tel n'ôte pas un gramme de vérité à la description qui en a été donnée.
Sauf erreur rien n'a été dit, ni même suggéré, qui allât là-contre. Il s'agissait juste de montrer qu'il était possible d'imaginer qu'un professeur fasse correctement son travail sans passion ni empathie, et également possible d'imaginer qu'avec passion et empathie un autre professeur pourrait ne faire le sien que très imparfaitement (bref : condition nécessaire, condition suffisante, tout ça). Il y a naturellement, à côté de cela, toute la place pour tous les portraits qu'on voudra : à aucun moment il n'a été question pour quiconque de brosser celui du professeur idéal.marx a écrit:Il me semblait qu'entre l'image du professeur autoritaire et compétent, et l'image du professeur empathique et bordélisé, il y avait la place pour un large éventail de portraits d'enseignants plus ou moins recommandables ou inquiétants.
Enfin, considérer que le fait que le jury tâche de s'assurer avant tout d'un niveau satisfaisant dans la discipline constitue un « dysfonctionnement », c'est-à-dire considérer qu'un niveau minimal dans la discipline ne joue pas le rôle d'une condition sine qua non, pardon, mais ça me semble un doux délire. Ce qu'on pourrait lui reprocher, c'est de ne pas le faire ou de mal le faire. Cela ne signifie pas qu'il ne doive prendre en compte que cela ou qu'il ne prenne en compte que cela ; au demeurant, lors d'une épreuve orale, qu'on le veuille ou non d'autres qualités interviennent que la pure maîtrise d'un corpus ou de méthodes.
- chouette des neigesNiveau 1
Heu? pardon? Il faut rire alors si c'est drôle! (vous devriez essayer). Transgressif; c'est Marx au passage. Il n'est en rien question d'instrumentaliser la philosophie. Pas plus, cher Monsieur, que de se "camoufler" derrière un savoir théorique faute d'être en mesure de le mettre en pratique ce qui semble être votre cas.
Dans une logique formelle, il semble inutile de répondre à nos présomptions fantasmées, voire hasardeuses dans ce cas ou plus calmement si vous souhaitez une réponse
Dans une logique formelle, il semble inutile de répondre à nos présomptions fantasmées, voire hasardeuses dans ce cas ou plus calmement si vous souhaitez une réponse
- marxNiveau 6
PauvreYorick a écrit:
Enfin, considérer que le fait que le jury tâche de s'assurer avant tout d'un niveau satisfaisant dans la discipline constitue un « dysfonctionnement », c'est-à-dire considérer qu'un niveau minimal dans la discipline ne joue pas le rôle d'une condition sine qua non, pardon, mais ça me semble un doux délire. Ce qu'on pourrait lui reprocher, c'est de ne pas le faire ou de mal le faire. Cela ne signifie pas qu'il ne doive prendre en compte que cela ou qu'il ne prenne en compte que cela ; au demeurant, lors d'une épreuve orale, qu'on le veuille ou non d'autres qualités interviennent que la pure maîtrise d'un corpus ou de méthodes.
S'il s'agit de réussir le concours, il faut évidemment prendre son parti des règles du jeu. La contestation représente un handicap. Mais ceci mis à part, on a tout à fait le droit de penser que la procédure de recrutement serait nettement améliorée si les candidats étaient aussi jugés en situation, comme c'est le cas ailleurs. Un entraîneur de tennis est diplômé après avoir été observé en situation d'enseignement ; de même pour un professeur d'une école de musique. Il faut certainement prouver sa compétence devant ses pairs, mais la prestation à huis-clos devant un jury me semble nettement insuffisante.
Je ne vois pas trop l'intérêt d'écarter la possibilité même d'une critique, à coups de "vos propos sont immatures" ou "gardez pour vous de telles superficialités" (Rogger) ou "c'est un doux délire". On peut être en désaccord sans être méprisant et sans s'autoproclamer fin connaisseur et incontestable expert ès recrutement. Quand on est un jeune professeur sans beaucoup d'expérience, ceci dit pour Rogger ce serait surtout la moindre des choses de ne pas se prendre pour le doyen de l'inspection (voire pour Platon).
- chouette des neigesNiveau 1
Comment voulez-vous qu'une personne se présente à un concours sans les connaissances requises? il est là le délire, ou inconscience.
Dysfonctionnement, s'il n'y a que cet aspect là considéré oui.
Dysfonctionnement, s'il n'y a que cet aspect là considéré oui.
- User17706Bon génie
Bien sûr, c'est ce que j'ai pris le temps de souligner : il est parfaitement légitime de s'interroger sur les modalités du recrutement et je ne sache pas que quiconque ici l'ait nié.marx a écrit:S'il s'agit de réussir le concours, il faut évidemment prendre son parti des règles du jeu. La contestation représente un handicap. Mais ceci mis à part, on a tout à fait le droit de penser que la procédure de recrutement serait nettement améliorée si les candidats étaient aussi jugés en situation, comme c'est le cas ailleurs.PauvreYorick a écrit:
Enfin, considérer que le fait que le jury tâche de s'assurer avant tout d'un niveau satisfaisant dans la discipline constitue un « dysfonctionnement », c'est-à-dire considérer qu'un niveau minimal dans la discipline ne joue pas le rôle d'une condition sine qua non, pardon, mais ça me semble un doux délire. Ce qu'on pourrait lui reprocher, c'est de ne pas le faire ou de mal le faire. Cela ne signifie pas qu'il ne doive prendre en compte que cela ou qu'il ne prenne en compte que cela ; au demeurant, lors d'une épreuve orale, qu'on le veuille ou non d'autres qualités interviennent que la pure maîtrise d'un corpus ou de méthodes.
- User17706Bon génie
Au risque de vous surprendre, cela arrivechouette des neiges a écrit:Comment voulez-vous qu'une personne se présente à un concours sans les connaissances requises?
- chouette des neigesNiveau 1
Le jeune enseignant que je suis, non dans l'âge mais dans l'expérience, se questionne par rapport au métier (pas que sur le concours). Même avec la maladresse d'un discours relatif à un manque d'expérience, je ne suis pas d'accord pour essuyer les qualificatifs inquiétants et monstrueux de Rogger. Là c'est réellement du délire! comment peut-on être aussi méprisant...(ego surdimensionnée)
- Rogger FlanaganNiveau 5
chouette des neiges a écrit:Heu? pardon? Il faut rire alors si c'est drôle! (vous devriez essayer). Transgressif; c'est Marx au passage. Il n'est en rien question d'instrumentaliser la philosophie. Pas plus, cher Monsieur, que de se "camoufler" derrière un savoir théorique faute d'être en mesure de le mettre en pratique ce qui semble être votre cas.
Dans une logique formelle, il semble inutile de répondre à nos présomptions fantasmées, voire hasardeuses dans ce cas ou plus calmement si vous souhaitez une réponse
Je retire le terme "instrumentaliser", au profit de "être occasion pour". C'est moins conscient.
- Rogger FlanaganNiveau 5
chouette des neiges a écrit:Le jeune enseignant que je suis, non dans l'âge mais dans l'expérience, se questionne par rapport au métier (pas que sur le concours). Même avec la maladresse d'un discours relatif à un manque d'expérience, je ne suis pas d'accord pour essuyer les qualificatifs inquiétants et monstrueux de Rogger. Là c'est réellement du délire! comment peut-on être aussi méprisant...(ego surdimensionnée)
Je ne méprise personne ici, et surtout pas ici. Je ne fais que relever des attitudes.
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