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- KapellmeisterHabitué du forum
Moi, j'ai une autre anecdote pour illustrer l'histoire du deux poids/ deux mesures, si souvent pratiqué par les rectorat.
Il y a quelques années, dans le coin où j'enseigne, une de mes copines, alors TZR, a dû remplacer une collègue mise à pied. Faute de la collègue ? Elle avait l'habitude de faire des vidéos coquines de ses ébats, chez elle, avec son conjoint. Malheureusement, l'amour ne durant pas toujours, elle avait largué le type, qui, pour se venger, avait contacté un copain à lui, très calé en informatique, pour que ce dernier transfère quelques vidéos des ébats de la collègue sur la page d'accueil du site internet du lycée où elle enseignait. Ces sites étant, à l'époque (mais c'est pas vraiment mieux depuis) de vraies passoires, j'imagine que le pro de l'informatique ne dut pas mettre beaucoup plus de cinq minutes pour effectuer l'opération et effacer ses traces. Ils eurent la bonne idée d'effectuer le transfert le weekend, à un moment où, bien sûr, aucun des membres de l'administration ne vérifiait ce qui se passait sur le site. Lundi, presque tous les élèves du lycée avaient vu les vidéos en question, voire, les avaient téléchargées. La collègue a été convoquée dans le bureau du proviseur, et on l'a informée qu'elle était immédiatement suspendue. Il semblerait qu'elle ait protesté en disant qu'elle ne voyait pas quel était son tort dans l'affaire, et qu'elle était la première victime de cette histoire. Ma copine l'a donc remplacée jusqu'à la fin de l'année et, en juin, la collègue a été affectée de force dans un autre établissement, alors qu'elle voulait rester dans son lycée. Certes, je ne suis pas sûre que c'était une très bonne idée de vouloir rester, compte tenu des réflexions douteuses auxquelles elle aurait été confrontée tous les jours de la semaine, mais si tel était son désir, après tout, elle en avait le droit.
En conclusion, on voit que si le proviseur d'un lycée est surpris à moitié à poil dans un cinéma, en train de s'astiquer d'une main et de se filmer de l'autre, ce qui est en soi un délit puni par la loi, ben y a pas de problème, le rectorat le laisse en poste, on enquête, hein, présomption d'innocence et tout le blabla. En revanche, si une collègue enseignante voit ses vidéos coquines PRIVEES mises en ligne sur le site de l'établissement où elle bosse par son *** d'ex-conjoint : zou, la porte. Mauvaise femme.
On parie que si l'exhibitionniste avait été enseignant dans un collège pourri, le rectorat n'aurait pas pas été aussi clément ?
Il y a quelques années, dans le coin où j'enseigne, une de mes copines, alors TZR, a dû remplacer une collègue mise à pied. Faute de la collègue ? Elle avait l'habitude de faire des vidéos coquines de ses ébats, chez elle, avec son conjoint. Malheureusement, l'amour ne durant pas toujours, elle avait largué le type, qui, pour se venger, avait contacté un copain à lui, très calé en informatique, pour que ce dernier transfère quelques vidéos des ébats de la collègue sur la page d'accueil du site internet du lycée où elle enseignait. Ces sites étant, à l'époque (mais c'est pas vraiment mieux depuis) de vraies passoires, j'imagine que le pro de l'informatique ne dut pas mettre beaucoup plus de cinq minutes pour effectuer l'opération et effacer ses traces. Ils eurent la bonne idée d'effectuer le transfert le weekend, à un moment où, bien sûr, aucun des membres de l'administration ne vérifiait ce qui se passait sur le site. Lundi, presque tous les élèves du lycée avaient vu les vidéos en question, voire, les avaient téléchargées. La collègue a été convoquée dans le bureau du proviseur, et on l'a informée qu'elle était immédiatement suspendue. Il semblerait qu'elle ait protesté en disant qu'elle ne voyait pas quel était son tort dans l'affaire, et qu'elle était la première victime de cette histoire. Ma copine l'a donc remplacée jusqu'à la fin de l'année et, en juin, la collègue a été affectée de force dans un autre établissement, alors qu'elle voulait rester dans son lycée. Certes, je ne suis pas sûre que c'était une très bonne idée de vouloir rester, compte tenu des réflexions douteuses auxquelles elle aurait été confrontée tous les jours de la semaine, mais si tel était son désir, après tout, elle en avait le droit.
En conclusion, on voit que si le proviseur d'un lycée est surpris à moitié à poil dans un cinéma, en train de s'astiquer d'une main et de se filmer de l'autre, ce qui est en soi un délit puni par la loi, ben y a pas de problème, le rectorat le laisse en poste, on enquête, hein, présomption d'innocence et tout le blabla. En revanche, si une collègue enseignante voit ses vidéos coquines PRIVEES mises en ligne sur le site de l'établissement où elle bosse par son *** d'ex-conjoint : zou, la porte. Mauvaise femme.
On parie que si l'exhibitionniste avait été enseignant dans un collège pourri, le rectorat n'aurait pas pas été aussi clément ?
- wanaxFidèle du forum
Histoire de faire une moyenne avec les politiques ?Cath a écrit:
Les fonctionnaires sont censés avoir une vie privée irréprochable...
- C'est pas fauxEsprit éclairé
En dehors de questions de droit dont j'ignore tout, ça trahit quand même un manque de contrôle de ses pulsions qui est au moins alarmant chez quelqu'un en contact avec des mineurs avec lesquels il est en situation de pouvoir. On ne manque hélas pas d'exemples sordides.
- KapellmeisterHabitué du forum
C'est pas faux a écrit:En dehors de questions de droit dont j'ignore tout, ça trahit quand même un manque de contrôle de ses pulsions qui est au moins alarmant chez quelqu'un en contact avec des mineurs avec lesquels il est en situation de pouvoir. On ne manque hélas pas d'exemples sordides.
Ça me semble assez évident. Si ce type est capable de ce genre d'acte exhibitionniste dans un cinéma, on se dit qu'il pourrait faire la même chose dans son lycée. Imaginez, en plein CA, ça pourrait être fun.
- axelian73Niveau 5
Bonjour, étant à l'origine du post je vous donne mon avis.
Il est évident que ce n'est pas à nous de juger ce monsieur, il y a des lois et des juges pour cela. Et des médecins pour soigner les malades.
Ceci dit ce qui fait réfléchir est le "précédent" qui semble n'avoir eu aucune conséquence professionnelle.
Si le rectorat ignorait tout, ce qui est possible, soit. La personne concernée a rechuté, l'affaire est sortie cette fois alors qu'elle n'avait pas eu de publicité la fois précédente. Et le rectorat prendra une décision prochainement comme cela semble être envisagé. Perso je doute un peu de cette hypothèse au vu de la fonction occupée, un proviseur n'est pas un agent lambda pour l'administration (d'où le titre du post pour répondre à un commentaire)
Deuxième possibilité : si le rectorat avait été alerté à l'époque fin 2014, là je trouve pour ma part qu'il y a eu une très grande légèreté - ou une bienveillance coupable - dans la gestion du dossier et du personnel.
En tant que parent d'élève comme bon nombre de collègues par ici, je trouve qu'un rapport de confiance est implicitement établi envers l'institution à qui nous confions nos enfants, mêmes quand il s'agit de 'grands' ados. En tant que professeur, je ressens cette confiance en rencontrant les parents des élèves dans l'établissement mais aussi par hasard dans ma vie privée, on se salue par exemple en faisant nos courses, on se croise au match de foot.... On représente à notre tout petit niveau un maillon de la chose publique auprès des parents.
Que chacun ne soit pas exemplaire dans sa vie privée, soit, cela ne regarde pas l'employeur de toute façon quand cela reste dans le domaine du privé étant donné qu'il n'en saura rien. Mais de tels agissements montrent une perte complète de repères chez ce monsieur et une nécessité de prise en charge médicale qui semble avoir été demandée d'après l'article de presse.
Il était donc possible à mon sens de protéger le proviseur de ses propres soucis en lui proposant dès la 'première' affaire, un poste moins "exposé", au rectorat ou ailleurs, pour éviter que ce genre de mauvaise histoire ne sorte par la suite, dans l'intérêt même de la personne concernée et de sa famille. A chaque fois cela éclabousse malgré tout nos professions et notre institution (j'en devine déjà des goguenards), que ce soit personnels de direction ou enseignants. Bon, évidemment, on ne sait pas si le rectorat était au courant donc tout ceci est une hypothèse.
Notre ministre a ceci dit proposé par décret suite à diverses affaires (décret pas encore validé en conseil d'état) l'examen des casiers judiciaires de 900.000 personnels (profs et autres) dès début 2016. Je trouve cela normal et ne suis aucunement liberticide ou choqué par cela. Quand on travaille avec des mineurs, certaines vérifications tombent sous le sens.
Cela n'est toutefois aucunement une garantie suffisante car il n'y pas pas toujours d'inscriptions dans ces casiers lors des affaires de moeurs mais cela pourrait déjà écarter quelques prédateurs et autres malades de nos enfants ce qui bien sûr et heureusement n'était de toute façon pas le cas ici. Et comme le rappelle un autre post, pour un agent de l'état, les sanctions disciplinaires n'ont pas forcément besoin de faire suite à des décisions de justice y compris pour des évènements qui relèvent de la vie privée de l'agent. Une recherche sur internet vous donnera de très nombreux exemples de sanctions d'agents de l'état pour des fautes commises dans leur vie privée. La notion du 'deux poids deux mesures' évoquée par un post plus haut me semble tout à faire résumer mon impression générale (on aurait pu la faire plus courte non ?).
PS : en bon curieux de base je pensais que les journalistes locaux publieraient quelques lignes sur ce dossier hier ou bien ce matin mais nous n'avons plus aucun détails dans la presse écrite locale, l'affaire était qualifiée de "sensible" le 15/10. La presse devait justement être reçue par le rectorat mercredi ou jeudi soir et depuis, l'enquête se déroule...très discrètement.
Bonnes vacances au passage :-)
Il est évident que ce n'est pas à nous de juger ce monsieur, il y a des lois et des juges pour cela. Et des médecins pour soigner les malades.
Ceci dit ce qui fait réfléchir est le "précédent" qui semble n'avoir eu aucune conséquence professionnelle.
Si le rectorat ignorait tout, ce qui est possible, soit. La personne concernée a rechuté, l'affaire est sortie cette fois alors qu'elle n'avait pas eu de publicité la fois précédente. Et le rectorat prendra une décision prochainement comme cela semble être envisagé. Perso je doute un peu de cette hypothèse au vu de la fonction occupée, un proviseur n'est pas un agent lambda pour l'administration (d'où le titre du post pour répondre à un commentaire)
Deuxième possibilité : si le rectorat avait été alerté à l'époque fin 2014, là je trouve pour ma part qu'il y a eu une très grande légèreté - ou une bienveillance coupable - dans la gestion du dossier et du personnel.
En tant que parent d'élève comme bon nombre de collègues par ici, je trouve qu'un rapport de confiance est implicitement établi envers l'institution à qui nous confions nos enfants, mêmes quand il s'agit de 'grands' ados. En tant que professeur, je ressens cette confiance en rencontrant les parents des élèves dans l'établissement mais aussi par hasard dans ma vie privée, on se salue par exemple en faisant nos courses, on se croise au match de foot.... On représente à notre tout petit niveau un maillon de la chose publique auprès des parents.
Que chacun ne soit pas exemplaire dans sa vie privée, soit, cela ne regarde pas l'employeur de toute façon quand cela reste dans le domaine du privé étant donné qu'il n'en saura rien. Mais de tels agissements montrent une perte complète de repères chez ce monsieur et une nécessité de prise en charge médicale qui semble avoir été demandée d'après l'article de presse.
Il était donc possible à mon sens de protéger le proviseur de ses propres soucis en lui proposant dès la 'première' affaire, un poste moins "exposé", au rectorat ou ailleurs, pour éviter que ce genre de mauvaise histoire ne sorte par la suite, dans l'intérêt même de la personne concernée et de sa famille. A chaque fois cela éclabousse malgré tout nos professions et notre institution (j'en devine déjà des goguenards), que ce soit personnels de direction ou enseignants. Bon, évidemment, on ne sait pas si le rectorat était au courant donc tout ceci est une hypothèse.
Notre ministre a ceci dit proposé par décret suite à diverses affaires (décret pas encore validé en conseil d'état) l'examen des casiers judiciaires de 900.000 personnels (profs et autres) dès début 2016. Je trouve cela normal et ne suis aucunement liberticide ou choqué par cela. Quand on travaille avec des mineurs, certaines vérifications tombent sous le sens.
Cela n'est toutefois aucunement une garantie suffisante car il n'y pas pas toujours d'inscriptions dans ces casiers lors des affaires de moeurs mais cela pourrait déjà écarter quelques prédateurs et autres malades de nos enfants ce qui bien sûr et heureusement n'était de toute façon pas le cas ici. Et comme le rappelle un autre post, pour un agent de l'état, les sanctions disciplinaires n'ont pas forcément besoin de faire suite à des décisions de justice y compris pour des évènements qui relèvent de la vie privée de l'agent. Une recherche sur internet vous donnera de très nombreux exemples de sanctions d'agents de l'état pour des fautes commises dans leur vie privée. La notion du 'deux poids deux mesures' évoquée par un post plus haut me semble tout à faire résumer mon impression générale (on aurait pu la faire plus courte non ?).
PS : en bon curieux de base je pensais que les journalistes locaux publieraient quelques lignes sur ce dossier hier ou bien ce matin mais nous n'avons plus aucun détails dans la presse écrite locale, l'affaire était qualifiée de "sensible" le 15/10. La presse devait justement être reçue par le rectorat mercredi ou jeudi soir et depuis, l'enquête se déroule...très discrètement.
Bonnes vacances au passage :-)
- CasparProphète
Il y a eu une affaire similaire dans mon académie, et la presse locale a été très discrète aussi, aucune trace sur les moteurs de recherche en tout cas.
- LizdarcyFidèle du forum
Kapellmeister a écrit:Je pense qu'à partir du moment où le type se fout à poil et se paluche dans un cinéma public, on n'est plus dans le cadre de la "sphère privée". Enfin, il me semble ...
Bah, m'enfin, quand même! Bien évidemment!!! +1 !
- BalthamosDoyen
benjy_star a écrit:J'avoue avoir du mal à comprendre le sous-entendu du titre de ce fil...
Il n'a pas rempli de formulaire d'autorisation. Le rectorat ne l'avait pas autorisé à se masturber se jour là...
_________________
- Spoiler:
- BalthamosDoyen
VicomteDeValmont a écrit:Le type se masturbait au cinéma... et alors?
Quel est le rapport avec les gamins ou sa capacité à gérer un établissement? Je comprends que le rectorat ne prenne pas de décision hâtive!
+1
Je pense que le rectorat a plus agi sur une question d'image et de scandale que de sanction un acte en dehors de sa vie professionnelle.
- CasparProphète
Il y a plus grave que se masturber au cinéma c'est sûr, mais si tout le monde s'y mettait ce ne serait pas très beau à voir. On peut quand même considérer qu'un tel acte n'est pas très glorieux et mérite que le rectorat se penche un peu sur la question.
- BalthamosDoyen
Botchan a écrit:Il y a plus grave que se masturber au cinéma c'est sûr, mais si tout le monde s'y mettait ce ne serait pas très beau à voir. On peut quand même considérer qu'un tel acte n'est pas très glorieux et mérite que le rectorat se penche un peu sur la question.
Le rectorat est trop occupé avec la masturbation intellectuelle liée à la réforme en ce moment.
Pour le côté exhibition en public, c'est vrai qu'il peut s'interroger.
- KapellmeisterHabitué du forum
Botchan a écrit:Il y a plus grave que se masturber au cinéma c'est sûr, mais si tout le monde s'y mettait ce ne serait pas très beau à voir. On peut quand même considérer qu'un tel acte n'est pas très glorieux et mérite que le rectorat se penche un peu sur la question.
Exactement. J'essaie pour ma part d'imaginer un CA avec un chef qui s'est fait choper à poil dans un cinéma et la main sur le zboub ... Niveau crédibilité, ça la fout mal. Niveau autorité, de même ... Imaginez comment un collègue avec du caractère pourrait accueillir le genre de discours à la hon que nous resservent systématiquement nos très compétents perdirs, du genre : "C'est vous l'adulte dans cette histoire et vous devez vous comporter de manière responsable !"
Non mais : :mdr3:
J'ai par ailleurs toutes les peines du monde à imaginer que le rectorat n'était pas au courant des antécédents. Chez nous, dès qu'une mouche pète, le DASEN le sait ...
- Ma'amÉrudit
Thalia de G a écrit:Tu te vautres dans la turpitude ? Non, je ne veux rien savoir, c'est ta vie privée, et cela ne nous regarde pas.Ronin a écrit:Arggh, jsuis mal...
Mais si, mais si, on veut savoir ! :lol:
Ronin ? :lol:
- User5899Demi-dieu
Il y a cinquante ans, on virait encore les jeunes femmes célibataires qu'on avait vues avec un homme entrant chez elles... Ah, le Code Soleilgnafron2004 a écrit:Cath a écrit:
Les fonctionnaires sont censés avoir une vie privée irréprochable...
euh...
- User5899Demi-dieu
Avec le gars qui se masturbe partout, il a peut-être peur de se pencher.Botchan a écrit:Il y a plus grave que se masturber au cinéma c'est sûr, mais si tout le monde s'y mettait ce ne serait pas très beau à voir. On peut quand même considérer qu'un tel acte n'est pas très glorieux et mérite que le rectorat se penche un peu sur la question.
- PseudoDemi-dieu
Cripure a écrit:Avec le gars qui se masturbe partout, il a peut-être peur de se pencher.Botchan a écrit:Il y a plus grave que se masturber au cinéma c'est sûr, mais si tout le monde s'y mettait ce ne serait pas très beau à voir. On peut quand même considérer qu'un tel acte n'est pas très glorieux et mérite que le rectorat se penche un peu sur la question.
:mdr3:
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- ZapponsNiveau 7
J'ai par ailleurs toutes les peines du monde à imaginer que le rectorat n'était pas au courant des antécédents. Chez nous, dès qu'une mouche pète, le DASEN le sait ...[/quote]
:lol: :lol: :lol:
(pardon ^^)
:lol: :lol: :lol:
(pardon ^^)
- CasparProphète
Pseudo a écrit:Cripure a écrit:Avec le gars qui se masturbe partout, il a peut-être peur de se pencher.Botchan a écrit:Il y a plus grave que se masturber au cinéma c'est sûr, mais si tout le monde s'y mettait ce ne serait pas très beau à voir. On peut quand même considérer qu'un tel acte n'est pas très glorieux et mérite que le rectorat se penche un peu sur la question.
:mdr3:
Je me doutais que ce post me vaudrait quelques commentaires...
- RabelaisVénérable
Zappons a écrit:J'ai par ailleurs toutes les peines du monde à imaginer que le rectorat n'était pas au courant des antécédents. Chez nous, dès qu'une mouche pète, le DASEN le sait ...
:lol: :lol: :lol:
(pardon ^^)[/quote]
Rhooooo. :mdr3:
- DimkaVénérable
M’semble pas avoir dit l’inverse.Kapellmeister a écrit:Je pense qu'à partir du moment où le type se fout à poil et se paluche dans un cinéma public, on n'est plus dans le cadre de la "sphère privée". Enfin, il me semble ...
Mais la masturbation n’est pas la pédophilie (rien n’indique qu’il s’en prenne à des enfants ou des adolescents), ni un viol (l’article est vague, mais ça ne donne pas l’impression d’une volonté d’agresser, de s’imposer à autrui… plutôt un gars qui se fait choper, parce qu’il n’est pas très malin ou parce qu’il n’a pas de bol).C'est pas faux a écrit:En dehors de questions de droit dont j'ignore tout, ça trahit quand même un manque de contrôle de ses pulsions qui est au moins alarmant chez quelqu'un en contact avec des mineurs avec lesquels il est en situation de pouvoir. On ne manque hélas pas d'exemples sordides.
Ce que je trouve marrant, c’est qu’on est « alarmé » dès qu’il y a un truc vaguement sexuel, qu’on amalgame tout (une paraphilie ou un trouble mental ne permettent en rien de préjuger d’autres paraphilies ou d’autres troubles mentaux), alors que des tas de comportements délictueux non-sexuels ne posent aucun problème, ni à la société, ni à l’employeur (les deux sont liés, je suppose : l’employeur est gêné par le scandale, le scandale est généré par les paniques morales de la société. Les journalistes se foutent de rapporter qu’un fonctionnaire a été pris à rouler trop vite ou à frauder le fisc, ce n’est pas vendeur). Un gars qui se fait choper à se branler dans un ciné en se filmant n’est pas dangereux, c’est juste un gars pas très malin, ou qui n’a pas de bol. Et de mon point de vue, c’est pas un truc grave, ou inquiétant, c’est juste rigolo (la catégorie « insolite » du journal, où on met les quelques non-événements susceptibles de faire sourire le lecteur). Et franchement, le « dispositif d'accompagnement pour les élèves […] mis en place au lycée »… Non, mais lol, quoi : pourquoi pas la CUMP, tant qu’on y est…
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- Spoiler:
- BalthamosDoyen
Cath a écrit:
- Le devoir de moralité, y compris en dehors du service : un fonctionnaire ne doit pas choquer par son attitude (alcoolisme, scandale public…), ni porter atteinte à la dignité de la fonction publique.
Il est très dangereux de parler de moralité, et même de devoir de moralité.
Indépendamment de l'exhibition de ce monsieur, est ce que coucher avec un homme quand on est un homme est moral ? (quel exemple donné aux zenfants)
Et vivre en concubinage ?
fumer?
Boire? Boire de la gnole?
Scandale public, ca peut dire militer? donc un fonctionnaire n'a pas a être membre de green peace et autre?
Bref, c'est dangereux, tellement qu'on n'en entend plus parler de cette règle, même à l'IUFM avec le devoir du fonctionnaire éthique et responsable.
- Reine MargotDemi-dieu
Disons que chacun fait ce qu'il veut dans sa vie privée, tant qu'elle reste privée, justement. S'il restait en poste, j'imagine la réaction des parents, et à juste titre, si ce monsieur ne sait pas qu'on ne se tripote pas devant tout le monde...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Escargot GéantNiveau 8
Pour moi quelqu'un qui se masturbe dans un lieu public est un agresseur (sinon il le ferait chez lui) Son but est de risquer d'être vu, d'être vu, de "dominer" les personnes qui l'entourent en leur imposant cette vision, de choquer les personnes qui l'entourent.
En tout cas les fois où un type s'est masturbé dans un lieu public en ma présence, j'ai vécu ça comme une agression.
J'aurais vraiment pas envie qu'un tel personnage soit CDE de mes enfants.
En tout cas les fois où un type s'est masturbé dans un lieu public en ma présence, j'ai vécu ça comme une agression.
J'aurais vraiment pas envie qu'un tel personnage soit CDE de mes enfants.
- BalthamosDoyen
Il était devant quel film?
Entre Love de Noe (interdit aux moins de 18ans avec du sexe explicite) et les minions, il y a une différence.
Entre Love de Noe (interdit aux moins de 18ans avec du sexe explicite) et les minions, il y a une différence.
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- Spoiler:
- CasparProphète
Escargot Géant a écrit:Pour moi quelqu'un qui se masturbe dans un lieu public est un agresseur (sinon il le ferait chez lui) Son but est de risquer d'être vu, d'être vu, de "dominer" les personnes qui l'entourent en leur imposant cette vision, de choquer les personnes qui l'entourent.
En tout cas les fois où un type s'est masturbé dans un lieu public en ma présence, j'ai vécu ça comme une agression.
J'aurais vraiment pas envie qu'un tel personnage soit CDE de mes enfants.
Je suis d'accord avec toi et suis un peu surpris par les posts du style "il a bien droit de se masturber au cinéma ce monsieur, c'est un loisir comme un autre" (je caricature), et pourtant je suis loin d'être bégueule, il n'y a pas grand chose qui me choque en matière de sexualité s'il s'agit d'adultes consentants...
- CeladonDemi-dieu
Tout à fait d'accord.
Si en plus il s'est paluché sur les Minions, il faut le soigner le pauvre.
Si en plus il s'est paluché sur les Minions, il faut le soigner le pauvre.
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