- fraisedesboisNiveau 9
doctor who a écrit:trompettemarine a écrit:Lora a écrit:
- Argument avancé : seulement 2% des élèves latinistes continuent au lycée, il y a donc un problème. Une collègue a insisté avec véhémence pour dire qu'on leur interdisait de prendre l'option. Le directeur académique adjoint a répondu que ce n'était pas du tout la raison de ces 2%, qui étaient nationaux, et que si cela était arrivé, il fallait voir ça avec le proviseur pour qu'il explique son refus d'inscription.
Réponse à avancer : et alors ?
Est-ce pour autant que le latin n'a pas sa raison d'être au collège ?
Est-ce qu'on supprime les Arts plastiques et la musique parce qu'on ne les continue pas au lycée ?
C'est quoi cette stat ? 2% des latinistes, ça ferait un lycéen sur combien ? C'et sjuste pas possible.
mmh, 2% c'est n'importe quoi.
même les chiffres MEN 2014 sont : 3.7% dans le public et 8.8% dans le privé
soit au global, 4.8% des élèves en second cycle général et technologique
(ne me demandez pas s'ils ont le culot d'inclure les élèves en filières techno dans leurs calculs, ... je fouillerai voir si dans le doc il y a la réponse à cette question...)
Source : Ministère de l’Éducation Nationale : Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2014 - RERS 4.18 L'étude du latin et du grec dans le second degré.
et les effectifs sont en hausse (collège et lycée) dès lors qu'une action ciblée sur les langues anciennes est menée
Académie de Créteil, chiffres et sources (la précédente sous forme cliquable également) : http://www.reformeducollege.fr/cours-et-options/latin-et-grec
- MUTISExpert
Je crois que chaque fois qu'on nous sort un chiffre de ce type, il faudra demander la source et la preuve. Car, c'est comme pour les options au collège, les chiffres sont bidons. Quand on ajoute toutes les options (grec, latin, anglais euro, DP3) c'est 50% d'élèves qui ont des options chez nous ! Et s'il n'y en a pas plus c'est que l'ouverture d'une classe euro supplémentaire a été refusée...
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- Melyne5Fidèle du forum
Ragnetrude a écrit:tangente a écrit:Isis39 a écrit:
Le CDE est dans l'illégalité puisque l'AP se fait dans le cadre du programme de la discipline. Les collègues de ce collège doivent se battre, faire appel aux IPR si besoin.
Je ne suis pas sure que ce soit illégal parce que comment comprenez-vous cette partie de la circulaire ?
circulaire n° 2015-106 du 30-6-2015:
Toutes les disciplines d'enseignement contribuent aux enseignements pratiques interdisciplinaires. Les professeurs documentalistes et les conseillers principaux d'éducation, dans leurs champs de compétences respectifs, ont vocation à apporter leur expertise dans leur conception et à participer à leur mise en œuvre.
Déjà ça ne concerne pas l'AP.
Ensuite "dans leurs champs de compétence respectifs" c'est assez clair : ils ne peuvent pas enseigner une discipline.
En revanche ça ne me paraît pas impensable qu'un CPE ou qu'un doc intervienne sur les EPI : il y a des thèmes qui s'y prêtent ("citoyenneté machin" ou "communication bidule" si je me souviens bien).
Hélas si! Les docs ne coûtent rien et une heure de cours =2h de cdi donc certains vont y trouver un avantage pour ne pas avoir une semaine de 36h ! N' oublions pas que l'esprit de la réforme est que n'importe quel prof peut enseigner n'importe quelle matière ou presque...Il semblerait que certaines matières à faible taux horaire ne soient pas directement sollicitées pour les EPI mais seraient des sortes d'experts qui transmettraient aux autres leur savoir et savoir faire afin que ces derniers puissent l'utiliser en EPI !
- HonchampDoyen
Melyne5 a écrit:
Hélas si! Les docs ne coûtent rien et une heure de cours =2h de cdi donc certains vont y trouver un avantage pour ne pas avoir une semaine de 36h ! N' oublions pas que l'esprit de la réforme est que n'importe quel prof peut enseigner n'importe quelle matière ou presque...
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- frecheGrand sage
J'aimerai bien aussi tes questions Sowana.
Merci
Merci
- frecheGrand sage
fraisedesbois a écrit:doctor who a écrit:trompettemarine a écrit:Lora a écrit:
- Argument avancé : seulement 2% des élèves latinistes continuent au lycée, il y a donc un problème. Une collègue a insisté avec véhémence pour dire qu'on leur interdisait de prendre l'option. Le directeur académique adjoint a répondu que ce n'était pas du tout la raison de ces 2%, qui étaient nationaux, et que si cela était arrivé, il fallait voir ça avec le proviseur pour qu'il explique son refus d'inscription.
Réponse à avancer : et alors ?
Est-ce pour autant que le latin n'a pas sa raison d'être au collège ?
Est-ce qu'on supprime les Arts plastiques et la musique parce qu'on ne les continue pas au lycée ?
C'est quoi cette stat ? 2% des latinistes, ça ferait un lycéen sur combien ? C'et sjuste pas possible.
mmh, 2% c'est n'importe quoi.
même les chiffres MEN 2014 sont : 3.7% dans le public et 8.8% dans le privé
soit au global, 4.8% des élèves en second cycle général et technologique
(ne me demandez pas s'ils ont le culot d'inclure les élèves en filières techno dans leurs calculs, ... je fouillerai voir si dans le doc il y a la réponse à cette question...)
Source : Ministère de l’Éducation Nationale : Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2014 - RERS 4.18 L'étude du latin et du grec dans le second degré.
et les effectifs sont en hausse (collège et lycée) dès lors qu'une action ciblée sur les langues anciennes est menée
Académie de Créteil, chiffres et sources (la précédente sous forme cliquable également) : http://www.reformeducollege.fr/cours-et-options/latin-et-grec
Dans le lycée de mon fils, sur 14 classes par niveau (plus ou moins), il y a déjà 30 hellénistes en 2nde (il en reste une vingtaine en Tle, dont 15 en TS) et deux groupes de latin il me semble. Ce qui fait entre 15 et 30 % des effectifs selon les niveaux.
- trompettemarineMonarque
En lycée, ils avaient tendance chez nous à ne comptabiliser que les élèves de L passant l'écrit.
- fraisedesboisNiveau 9
je n'ai pas dit que ces chiffres MEN faisaient autorité sur la réalité :study:
(j'ai même sous-entendu le contraire)
c'était juste un chiffre forcément agréé par le MEN pour @Lora qui est à la peine..
même si je pense aussi que ce chiffre est (i) maintenu bas par des refus d'ouverture de groupe et (ii) sous-estimé par tout un tas de mode de calculs plus ou moins pertinents (parce qu'élaborés pour répondre à des questions non formulées).
(j'ai même sous-entendu le contraire)
c'était juste un chiffre forcément agréé par le MEN pour @Lora qui est à la peine..
même si je pense aussi que ce chiffre est (i) maintenu bas par des refus d'ouverture de groupe et (ii) sous-estimé par tout un tas de mode de calculs plus ou moins pertinents (parce qu'élaborés pour répondre à des questions non formulées).
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:lecteur: Il faut beaucoup d'indisciplinés pour faire un peuple libre -
Georges Bernanos, Les enfants humiliés, 1949
- micaschisteMonarque
J'ai halluciné quand j'ai lu sur un groupe privé ce qui peut sortir de la bouche des inspecteurs concernant la situation des TZR et BMP à la rentrée face aux EPI.
En gros, pas le temp de s'occuper des collègues dans cette situation et ils prendront les miettes de ce que leur laisseront les collègues ou imposeront les cde.
En gros, pas le temp de s'occuper des collègues dans cette situation et ils prendront les miettes de ce que leur laisseront les collègues ou imposeront les cde.
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- Escargot GéantNiveau 8
micaschiste a écrit:J'ai halluciné quand j'ai lu sur un groupe privé ce qui peut sortir de la bouche des inspecteurs concernant la situation des TZR et BMP à la rentrée face aux EPI.
En gros, pas le temp de s'occuper des collègues dans cette situation et ils prendront les miettes de ce que leur laisseront les collègues ou imposeront les cde.
Bof moi ça ne me surprend pas vraiment. En tant que TZR de carrière, j'ai bien vu qu'on nous laissait souvent l'exceptionnelle opportunité de gérer toutes ces merdes interdisciplinaires (j'ai eu plus souvent IDD /MPS/ TPE /AP de seconde /enseignement scientifique qu'à mon tour)
- micaschisteMonarque
Je sais que cela se pratique dans certains établissements mais qu'un inspecteur dise cela, suite à une question sur le cas des TZR et BMP pour la rentrée 2016 face à une assemblée de profs, me révolte.Escargot Géant a écrit:micaschiste a écrit:J'ai halluciné quand j'ai lu sur un groupe privé ce qui peut sortir de la bouche des inspecteurs concernant la situation des TZR et BMP à la rentrée face aux EPI.
En gros, pas le temp de s'occuper des collègues dans cette situation et ils prendront les miettes de ce que leur laisseront les collègues ou imposeront les cde.
Bof moi ça ne me surprend pas vraiment. En tant que TZR de carrière, j'ai bien vu qu'on nous laissait souvent l'exceptionnelle opportunité de gérer toutes ces merdes interdisciplinaires (j'ai eu plus souvent IDD /MPS/ TPE /AP de seconde /enseignement scientifique qu'à mon tour)
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- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Vendredi après midi, nous avions une réunion en plénière pour le nouveau collège. Réunion qui devait nous permettre de faire remonter à l'IPR chargé de nous présenter le nouveau collège le 26/11 prochain nos remarques, doutes et inquiétudes sur la réforme.
Enfin, c'est ce qu'on avait tous compris...
Nous voici donc tous réunis dans le CDI et notre chef, que j'estime beaucoup pourtant, nous demande, en lien avec le projet d'établissement et la contractualisation, de lister ce qui marche et ne marche pas dans le collège. Là, cela vous semble peut être clair, mais au bout de 20 minutes d'explication de sa part, personne ne comprenait où elle voulait en venir !
Rapidement, j'avoue que l'agacement montait en moi et cela a vite fini en passe d'armes, peu constructive je le concède.
On m'a vite désigné comme l'immobiliste de service, le reac, qui ne veut pas bouger d'un iota, qui se focalise sur une réforme qui évolue de jour en jour et qui fait une fixette sur les EPI...
Mais ce qui était drôle (mais en fait non !) c'est que d'un côté on me reprochait de rester focaliser sur les EPI et l'AP (et les pertes d'heures disciplinaires) alors que les choses évoluent, changent et que je ne sais pas encore quelle sera exactement la réforme en 09/2016 !
J'avais avec moi la copie de l'arrêté du 19/05 qui me servait de base à mes propos. On me rétorquait, une fois de plus, que les choses allaient changer (comment ? ça on ne sait pas) et qu'il fallait plutôt mettre en avant nos réussites pour les intégrer à ce nouveau collège !
Je relançais de plus belle : mais quel nouveau collège ? L'arrêté n'est donc plus à jour, mais on ne sait pas pour autant dans quel nouveau collège nous devons tenter d'insérer nos réussites ??!!
Je vous vendais une chose drôle, la voici ! Voyant que je ne pliais pas (le roseau plie mais...), elle m'a envoyé au visage : "De toutes façons, vous verrez bien que vous serez dans l'obligation d'appliquer cette réforme, avec moi ou un autre (sous entendu moins "coulant") !".
J'ai donc répondu : "Appliquer quelle réforme ? Vous nous dites depuis tout à l'heure qu'elle évolue sans cesse (comment d'ailleurs ??) mais qu'on doit quand même essayer de s'y intégrer, sans pour autant savoir de quoi il en retourne !!".
Je vous fait grâce des différentes échanges. J'ai surtout retenu le silence général de la plupart des collègues. D'autres venant me voir à la fin de la réunion pour me que l'AP était en plus des 26 heures...
L'un des plus beaux moments fut quand notre CDE a donné la parole à notre collègue d'espagnol, TZR et dont c'était le premier poste en collège pour avoir son avis. Et là, ce fut magique. Avec un calme et une clarté magique (mieux que mes emportements, je le confesse), elle nous a livré un tableau des plus pessimistes de la réforme, se basant sur ce qu'elle avait vu au lycée, nous parlant du cadre européen concernant les LV imposé, de son échec total...
Ce que je retiens, c'est qu'il lui a été conseillé que les EPI soient faits non pas avec deux collègues en même temps, mais avec un prof devant une classe et on change le cours suivant.
L'AP se déroulera en classe entière.
Je vous livre ça de manière assez brute, désolé si c'est un peu confus, mais je suis plutôt agacé et dégouté depuis vendredi. La lettre du SNALC postée ici, résume assez bien ma pensée. C'est la première fois où je me pose vraiment la question d'un changement professionnel.
Enfin, c'est ce qu'on avait tous compris...
Nous voici donc tous réunis dans le CDI et notre chef, que j'estime beaucoup pourtant, nous demande, en lien avec le projet d'établissement et la contractualisation, de lister ce qui marche et ne marche pas dans le collège. Là, cela vous semble peut être clair, mais au bout de 20 minutes d'explication de sa part, personne ne comprenait où elle voulait en venir !
Rapidement, j'avoue que l'agacement montait en moi et cela a vite fini en passe d'armes, peu constructive je le concède.
On m'a vite désigné comme l'immobiliste de service, le reac, qui ne veut pas bouger d'un iota, qui se focalise sur une réforme qui évolue de jour en jour et qui fait une fixette sur les EPI...
Mais ce qui était drôle (mais en fait non !) c'est que d'un côté on me reprochait de rester focaliser sur les EPI et l'AP (et les pertes d'heures disciplinaires) alors que les choses évoluent, changent et que je ne sais pas encore quelle sera exactement la réforme en 09/2016 !
J'avais avec moi la copie de l'arrêté du 19/05 qui me servait de base à mes propos. On me rétorquait, une fois de plus, que les choses allaient changer (comment ? ça on ne sait pas) et qu'il fallait plutôt mettre en avant nos réussites pour les intégrer à ce nouveau collège !
Je relançais de plus belle : mais quel nouveau collège ? L'arrêté n'est donc plus à jour, mais on ne sait pas pour autant dans quel nouveau collège nous devons tenter d'insérer nos réussites ??!!
Je vous vendais une chose drôle, la voici ! Voyant que je ne pliais pas (le roseau plie mais...), elle m'a envoyé au visage : "De toutes façons, vous verrez bien que vous serez dans l'obligation d'appliquer cette réforme, avec moi ou un autre (sous entendu moins "coulant") !".
J'ai donc répondu : "Appliquer quelle réforme ? Vous nous dites depuis tout à l'heure qu'elle évolue sans cesse (comment d'ailleurs ??) mais qu'on doit quand même essayer de s'y intégrer, sans pour autant savoir de quoi il en retourne !!".
Je vous fait grâce des différentes échanges. J'ai surtout retenu le silence général de la plupart des collègues. D'autres venant me voir à la fin de la réunion pour me que l'AP était en plus des 26 heures...
L'un des plus beaux moments fut quand notre CDE a donné la parole à notre collègue d'espagnol, TZR et dont c'était le premier poste en collège pour avoir son avis. Et là, ce fut magique. Avec un calme et une clarté magique (mieux que mes emportements, je le confesse), elle nous a livré un tableau des plus pessimistes de la réforme, se basant sur ce qu'elle avait vu au lycée, nous parlant du cadre européen concernant les LV imposé, de son échec total...
Ce que je retiens, c'est qu'il lui a été conseillé que les EPI soient faits non pas avec deux collègues en même temps, mais avec un prof devant une classe et on change le cours suivant.
L'AP se déroulera en classe entière.
Je vous livre ça de manière assez brute, désolé si c'est un peu confus, mais je suis plutôt agacé et dégouté depuis vendredi. La lettre du SNALC postée ici, résume assez bien ma pensée. C'est la première fois où je me pose vraiment la question d'un changement professionnel.
- GrypheMédiateur
Douglas Colvin a écrit:C'est la première fois où je me pose vraiment la question d'un changement professionnel.
Je cite pour mettre en relief.
Depuis sept ans que je suis sur les réseaux sociaux EN, je n'ai jamais vu autant de propos de cet ordre. La réforme amène énormément de gens à changer de voie. Cela me paraît assez préoccupant.
A part ça, n'hésite pas à inviter ici ta collègue d'espagnol, si elle s'exprime avec beaucoup de clarté.
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Pourtant j'aime mon métier mais il semble clair, qu'à côté de la logique économique, on trouve une volonté de dégouter le personnel.
En tout cas, si ce n'est pas le but recherché, c'est très bien imité !
Ce qui était aussi "drôle" lors de la réunion, c'est qu'en listant les actions permettant l'ouverture culturelle dans notre collège, je me rendais compte qu'un certain nombre allait disparaître avec la Réforme...
edit : Je me dis que finalement, au pire du pire, je suis fonctionnaire, je ne peux pas être viré (enfin, on ne sait jamais...). Je ferai mon petit traintrain et les réformes débiles et inutiles se succèderont...
Mes enfants, je serai capable de les suivre, quant à ceux dont les parents n'en sont pas capables, peu importe la ou les raisons, ... et bien, bonne chance !
En tout cas, si ce n'est pas le but recherché, c'est très bien imité !
Ce qui était aussi "drôle" lors de la réunion, c'est qu'en listant les actions permettant l'ouverture culturelle dans notre collège, je me rendais compte qu'un certain nombre allait disparaître avec la Réforme...
edit : Je me dis que finalement, au pire du pire, je suis fonctionnaire, je ne peux pas être viré (enfin, on ne sait jamais...). Je ferai mon petit traintrain et les réformes débiles et inutiles se succèderont...
Mes enfants, je serai capable de les suivre, quant à ceux dont les parents n'en sont pas capables, peu importe la ou les raisons, ... et bien, bonne chance !
- kamasolouHabitué du forum
Douglas Colvin a écrit:Pourtant j'aime mon métier mais il semble clair, qu'à côté de la logique économique, on trouve une volonté de dégouter le personnel.
En tout cas, si ce n'est pas le but recherché, c'est très bien imité !
Ce qui était aussi "drôle" lors de la réunion, c'est qu'en listant les actions permettant l'ouverture culturelle dans notre collège, je me rendais compte qu'un certain nombre allait disparaître avec la Réforme...
edit : Je me dis que finalement, au pire du pire, je suis fonctionnaire, je ne peux pas être viré (enfin, on ne sait jamais...). Je ferai mon petit traintrain et les réformes débiles et inutiles se succèderont...
Mes enfants, je serai capable de les suivre, quant à ceux dont les parents n'en sont pas capables, peu importe la ou les raisons, ... et bien, bonne chance !
Je comprends, je suis parfois aussi tentée par le découragement... Mais le naturel reprend vite le dessus, j'ai trop la "vocation" pour laisser tomber, surtout pour ceux (nombreux) dont les parents ne peuvent pas gérer. Donc je continuerai à être exigeante, j'essaierai toujours de relever le niveau, quitte à ne pas appliquer les programmes et à faire cours pendant les heures d'epi qu'on va probablement m'imposer. Je me sens prête à me faire taper sur les doigts par les inspecteurs, tant pis, je ne passerai pas au choix, et alors ? Les élèves et les parents m'en seront reconnaissants, et j'aurai la conscience tranquille. En luttant pour ce qu'on croit juste, on gagne toujours.
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
Escargot Géant a écrit:micaschiste a écrit:J'ai halluciné quand j'ai lu sur un groupe privé ce qui peut sortir de la bouche des inspecteurs concernant la situation des TZR et BMP à la rentrée face aux EPI.
En gros, pas le temp de s'occuper des collègues dans cette situation et ils prendront les miettes de ce que leur laisseront les collègues ou imposeront les cde.
Bof moi ça ne me surprend pas vraiment. En tant que TZR de carrière, j'ai bien vu qu'on nous laissait souvent l'exceptionnelle opportunité de gérer toutes ces merdes interdisciplinaires (j'ai eu plus souvent IDD /MPS/ TPE /AP de seconde /enseignement scientifique qu'à mon tour)
+ 1, j'ai souvent assisté au spectacle du TZR/BMP récupérant les bouzins dont personne ne voulait.
- lostrisNiveau 5
Quelques retours sur la réunion de jeudi dernier (des IPR, l'IA adjoint, beaucoup de principaux et quelques professeurs) :
Des citations savoureuses :
"Le programme c'est le socle, rien ne nous oblige à le suivre si le socle est validé à la fin"
"Les élèves qui font du latin il fallait aller les chercher à la baïonnette"
"L'écart en langue entre les actuels bi langues et ceux qui commenceront en cinquième sera très facilement rattrapable"
"Toutes les disciplines ont vocation ( ) à intervenir sur les EPI"
Des choses nouvelles :
- Les voyages scolaires peuvent être des EPI. Du coup, pas de contre-indications à banaliser des semaines EPI.
- Le stage de troisième peut être un EPI (confirmation qu'il n'était pas supprimé).
- Cinq journées de formation dont trois en dehors des cours pour ne pas supprimer trop de cours.
- La marge est une formule magique pour tout faire passer (le latin, les groupes de science, les groupes pour l'AP, la co animation pour les EPI...) Mince elle ne représente que 2,75... :mdr3: Les conseils pédagogiques font être épiques.
- La carte des langues pas avant janvier.
Merci aux questions qui sont venues compléter les miennes.
Des citations savoureuses :
"Le programme c'est le socle, rien ne nous oblige à le suivre si le socle est validé à la fin"
"Les élèves qui font du latin il fallait aller les chercher à la baïonnette"
"L'écart en langue entre les actuels bi langues et ceux qui commenceront en cinquième sera très facilement rattrapable"
"Toutes les disciplines ont vocation ( ) à intervenir sur les EPI"
Des choses nouvelles :
- Les voyages scolaires peuvent être des EPI. Du coup, pas de contre-indications à banaliser des semaines EPI.
- Le stage de troisième peut être un EPI (confirmation qu'il n'était pas supprimé).
- Cinq journées de formation dont trois en dehors des cours pour ne pas supprimer trop de cours.
- La marge est une formule magique pour tout faire passer (le latin, les groupes de science, les groupes pour l'AP, la co animation pour les EPI...) Mince elle ne représente que 2,75... :mdr3: Les conseils pédagogiques font être épiques.
- La carte des langues pas avant janvier.
Merci aux questions qui sont venues compléter les miennes.
- TangledingGrand Maître
Je suis d'accord et surtout le profil des collègues que j'entends dire cela est très différent. Cette réforme a réussi à écoeurer de jeunes profs très enthousiastes, pas ou peu politisés (voire apolitiques) et respectés et très appréciés des élèves, des parents et de notre CE... Surtout, pour une de ces collègues, je sais que ce ne sont pas du tout des paroles en l'air, et qu'elle n'aura aucun mal à partir (alors qu'elle aime ce métier, comme elle le dit)Gryphe a écrit:Douglas Colvin a écrit:C'est la première fois où je me pose vraiment la question d'un changement professionnel.
Je cite pour mettre en relief.
Depuis sept ans que je suis sur les réseaux sociaux EN, je n'ai jamais vu autant de propos de cet ordre. La réforme amène énormément de gens à changer de voie. Cela me paraît assez préoccupant.
A part ça, n'hésite pas à inviter ici ta collègue d'espagnol, si elle s'exprime avec beaucoup de clarté.
C'est à ce symptôme que l'on peut mesurer l'échec total de NVB, et le désastre qui se profile. Si j'étais chef d'établissement (dieu m'en garde!) ce serait vraiment la remontée que je privilégierais. Si les responsables du MEN ne sont pas totalement stupides (on peut se poser la question), ils devraient vraiment y réfléchir.
Dans un autre registre, les propos très pessimistes d'un neo pourtant favorable au projet devraient aussi faire réfléchir le MEN.
Et dans tout cela je ne parle même pas des élections prochaines, pour lesquelles je pressens de bien mauvaises surprises pour le PS (mais aussi pour la droite dite républicaine). Sur ce dernier point cela dépasse le cadre de l'éducation et de la réforme du collège, mais cette réforme n'affecte pas que les enseignants, il y a aussi leurs parents, et les écrans de fumée de NVB risquent fort d'avoir un effet boomerang qui ne semble pas mesuré.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
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- SowanaNiveau 8
Plus les retours se multiplient plus c'est tordu...
lostris a écrit:Quelques retours sur la réunion de jeudi dernier (des IPR, l'IA adjoint, beaucoup de principaux et quelques professeurs) :
Des choses nouvelles :
- Les voyages scolaires peuvent être des EPI. Du coup, pas de contre-indications à banaliser des semaines EPI.
un truc m'échappe. Le voyage en lui-même serait l'EPI ? Donc si j'accompagne ma collègue de lettres classiques en Grèce je fais un EPI ? Mais un EPI de combien d'heures ? Comment on décompte un voyage scolaire ?!!!!
- Le stage de troisième peut être un EPI (confirmation qu'il n'était pas supprimé).
Le stage n'est pas supprimé, il "peut" être un EPI. Je suppose qu'on pourrait articuler le truc avec un EPI monde économique et professionnel mais là encore, on décompte les heures de stage et elles se mettent à compter comme des heures d'EPI inscrites dans l'edt ? Et on comptabilise ça comment pour le prof ?!!!
- Cinq journées de formation dont trois en dehors des cours pour ne pas supprimer trop de cours.
Ils envisagent de vous faire venir trois dimanches ? Ils ne sont pas au courant des textes ces braves gens ? Personne ne leur a fait remarquer ?
- La carte des langues pas avant janvier.
Tiens ! Il y a dix jours c'était pour décembre. On progresse, pas de doute, on progresse.
- GrypheMédiateur
Le stage de 3e peut être un EPI ? Mais en voilà une idée qu'elle est bonne !
Je prends. Merci.
Je prends. Merci.
- henrietteMédiateur
Bon, ben chez nous alors, pour les 3e, les EPI c'est plié :
EPI 1 : stage de 3e
EPI 2 : voyage (oui, chez nous toutes les classes de 3e font un voyage).
EPI 1 : stage de 3e
EPI 2 : voyage (oui, chez nous toutes les classes de 3e font un voyage).
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- GrypheMédiateur
Alors là, pas d'accord. Le voyage scolaire peut être un EPI uniquement s'il est gratuit (car obligatoire...). Ça va faire cher l'EPI, ça. C'est pas bon du tout pour la santé du gestionnaire.lostris a écrit:Des choses nouvelles :
- Les voyages scolaires peuvent être des EPI. Du coup, pas de contre-indications à banaliser des semaines EPI.
- GrypheMédiateur
Henriette, tout le monde arrive à payer, vous n'avez jamais d'élèves qui restent sur le carreau pour le voyage ?
- lostrisNiveau 5
henriette a écrit:Bon, ben chez nous alors, pour les 3e, les EPI c'est plié :
EPI 1 : stage de 3e
EPI 2 : voyage (oui, chez nous toutes les classes de 3e font un voyage).
Avec mon principal, présent à la réunion, on s'est aperçu que pratiquement tous nos EPI existaient déjà.
Il suffit de mettre l'étiquette.
- henrietteMédiateur
henriette a écrit:Bon, ben chez nous alors, pour les 3e, les EPI c'est plié :
EPI 1 : stage de 3e
EPI 2 : voyage (oui, chez nous toutes les classes de 3e font un voyage).
Ah ben zut, ça marche pas, alors.Gryphe a écrit:Alors là, pas d'accord. Le voyage scolaire peut être un EPI uniquement s'il est gratuit (car obligatoire...). Ça va faire cher l'EPI, ça. C'est pas bon du tout pour la santé du gestionnaire.lostris a écrit:Des choses nouvelles :
- Les voyages scolaires peuvent être des EPI. Du coup, pas de contre-indications à banaliser des semaines EPI.
Même si le collège prend en charge les voyages pour les élèves dont les parents ne peuvent pas payer ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- henrietteMédiateur
Le fonds d'aide prend en charge partie ou totalité du voyage.Gryphe a écrit:Henriette, tout le monde arrive à payer, vous n'avez jamais d'élèves qui restent sur le carreau pour le voyage ?
Les seuls qui ne partent pas sont :
- ceux dont les parents ne sont pas d'accord
- ceux qui sont interdits de voyage pour problèmes récurrents de discipline (très rare)
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
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