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- SulfolobusÉrudit
Je suis malade. Le genre de maladie qui dure depuis novembre et que le généraliste et le spécialiste ont du mal à diagnostiquer pour l'instant. En ce moment, je suis sous traitement, mais ce traitement me donne des gros coups de barre assez imprévus. Lundi, je serai encore sous traitement mais je dois donner 3 heures de cours en L3. Je ne pense pas avoir de problème scientifiquement même en cas de gros coups de barre (domaine que j'ai pas mal étudié en master, TD facile, bref ça devrait le faire, même dans les choux). Par contre, le groupe est un gros groupe (30 étudiants), dynamique (comprenez bruyants et qui me posent plein de questions) et c'est plus ça que j'ai peur de mal supporter.
Pour ne pas embêter tout le monde, j'aimerais si possible* assurer le TD. Est-ce que ça vous parait une bonne idée de prévenir les étudiants au début du cours qu'il ne va pas falloir trop m'en demander ? Ou au contraire, le faire risque de me mettre plus en difficulté ?
J'avais déjà été confrontée au problème l'année dernière et je n'avais rien dit. Mais ça se voyait que ça n'allait pas alors que là, pas du tout.
* Il va de soit que si mes symptômes sont trop forts lundi matin malgré le traitement, je reste chez moi.
Pour ne pas embêter tout le monde, j'aimerais si possible* assurer le TD. Est-ce que ça vous parait une bonne idée de prévenir les étudiants au début du cours qu'il ne va pas falloir trop m'en demander ? Ou au contraire, le faire risque de me mettre plus en difficulté ?
J'avais déjà été confrontée au problème l'année dernière et je n'avais rien dit. Mais ça se voyait que ça n'allait pas alors que là, pas du tout.
* Il va de soit que si mes symptômes sont trop forts lundi matin malgré le traitement, je reste chez moi.
- PonocratesExpert spécialisé
Dynamiques mais sympas ? Parce que dans ce cas ils devraient pouvoir comprendre - en plus c'est quand même des L3. Je ne suis pas dans votre état, mais quand il m'est arrivé de faire cours malade -fièvre, voix qui se barre- je l'ai indiqué assez rapidement en expliquant que je voulais pouvoir tenir jusqu'au bout - du cours, de la journée- et que ce ne serait pas possible sans un peu de coopération. Et cela que j'ai été devant des collégiens ou des adultes. Mais cela dépend du groupe... Bon courage.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- ElaïnaDevin
Voilà, tout dépend de s'ils sont sympas ou pas.
Il y a quelques années, j'entamais ma dernière année d'ATER et une 2e grossesse (avec un premier enfant d'un an). J'étais loin d'aller aussi bien que pour la première grossesse, en fait j'étais épuisée. J'avais aussi du mal à marcher et j'ai été quelques fois en retard de quelques minutes en cours. Des élèves (de niveau master) étaient allés se plaindre à la direction...
(ce sont ces mêmes élèves qui ont piraté ma boîte mail et envoyé des mails gênants à des contacts importants). L'année a été infecte avec ces élèves.
Sinon, c'est ma troisième année de colles en prépa, et je constate avec surprise que les défections sont devenues courantes (élève qui reçoit son sujet et ne prépare rien, élève qui ne se présente pas pour tirer son sujet, ou encore ne vient pas au bout du temps imparti pour dire qu'il n'a rien fait). Je n'ai pas le sentiment que c'était si fréquent il y a quelques années, c'était même exceptionnel quand j'ai commencé à coller.
Il y a quelques années, j'entamais ma dernière année d'ATER et une 2e grossesse (avec un premier enfant d'un an). J'étais loin d'aller aussi bien que pour la première grossesse, en fait j'étais épuisée. J'avais aussi du mal à marcher et j'ai été quelques fois en retard de quelques minutes en cours. Des élèves (de niveau master) étaient allés se plaindre à la direction...
(ce sont ces mêmes élèves qui ont piraté ma boîte mail et envoyé des mails gênants à des contacts importants). L'année a été infecte avec ces élèves.
Sinon, c'est ma troisième année de colles en prépa, et je constate avec surprise que les défections sont devenues courantes (élève qui reçoit son sujet et ne prépare rien, élève qui ne se présente pas pour tirer son sujet, ou encore ne vient pas au bout du temps imparti pour dire qu'il n'a rien fait). Je n'ai pas le sentiment que c'était si fréquent il y a quelques années, c'était même exceptionnel quand j'ai commencé à coller.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Elaïna a écrit:Voilà, tout dépend de s'ils sont sympas ou pas.
Il y a quelques années, j'entamais ma dernière année d'ATER et une 2e grossesse (avec un premier enfant d'un an). J'étais loin d'aller aussi bien que pour la première grossesse, en fait j'étais épuisée. J'avais aussi du mal à marcher et j'ai été quelques fois en retard de quelques minutes en cours. Des élèves (de niveau master) étaient allés se plaindre à la direction...
(ce sont ces mêmes élèves qui ont piraté ma boîte mail et envoyé des mails gênants à des contacts importants). L'année a été infecte avec ces élèves.
Sinon, c'est ma troisième année de colles en prépa, et je constate avec surprise que les défections sont devenues courantes (élève qui reçoit son sujet et ne prépare rien, élève qui ne se présente pas pour tirer son sujet, ou encore ne vient pas au bout du temps imparti pour dire qu'il n'a rien fait). Je n'ai pas le sentiment que c'était si fréquent il y a quelques années, c'était même exceptionnel quand j'ai commencé à coller.
:fouet2:
Des étudiants en master ?????
La déconnexion totale entre le niveau scolaire voire le niveau intellectuel et le respect, la morale et l'honnêteté, pour aller vite est un fait que je ne parviens toujours pas à admettre. C'est plus fort que moi. Pourtant, on me donne tous les jours des exemples de cette déconnexion !
As-tu pu déposer une main courante ou porter plainte (délicat si tu voulais un renouvellement ou un poste un jour, et pourtant !!!) ?
Pour les défections, je ne suis pas étonnée du tout. Le système s'adaptera à l'inertie en raréfiant le rythme des colles (c'est plus probable que l'inverse).
- ElaïnaDevin
Eh oui des étudiants en master... Dans une grande école...
La seule chose qu'ils n'avaient pas mesurée, c'est que j'ai un époux juriste qui a pris les choses en main et m'a accompagnée illico presto au commissariat pour porter plainte (d'autant qu'il y avait eu d'autres choses à la limite de la diffamation). Je ne sais pas ce que ça a finalement donné, j'espère au moins qu'il y a eu quelques convocations au commissariat pour ces jeunes gens... De mon côté, je n'avais aucun scrupule puisque c'était ma dernière année et que pour des raisons financières (le 2e enfant à nourrir ^^) je voulais rejoindre un poste dans le secondaire.
La seule chose qu'ils n'avaient pas mesurée, c'est que j'ai un époux juriste qui a pris les choses en main et m'a accompagnée illico presto au commissariat pour porter plainte (d'autant qu'il y avait eu d'autres choses à la limite de la diffamation). Je ne sais pas ce que ça a finalement donné, j'espère au moins qu'il y a eu quelques convocations au commissariat pour ces jeunes gens... De mon côté, je n'avais aucun scrupule puisque c'était ma dernière année et que pour des raisons financières (le 2e enfant à nourrir ^^) je voulais rejoindre un poste dans le secondaire.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- CarmenLRNeoprof expérimenté
Bien joué,:-).
Ils ont dû être surpris et ça a sans doute aidé tes successeurs. :-).
Ils ont dû être surpris et ça a sans doute aidé tes successeurs. :-).
- SulfolobusÉrudit
Merci pour vos réponses.
Finalement, je n'ai rien dit, je n'en ai pas ressenti le besoin. Mais eux ont dû le ressentir d'une manière ou d'une autre : j'ai entendu les mouches voler quand j'étais pas bien et au fur et à mesure que j'allais mieux, le bruit augmentait (raisonnablement cela dit).
Bon par contre, j'ai encore eu droit à "Mais madame, ça va si on met juste la bonne réponse et qu'on justifie pas. Hein, c'est pas grave ?"
Finalement, je n'ai rien dit, je n'en ai pas ressenti le besoin. Mais eux ont dû le ressentir d'une manière ou d'une autre : j'ai entendu les mouches voler quand j'étais pas bien et au fur et à mesure que j'allais mieux, le bruit augmentait (raisonnablement cela dit).
Bon par contre, j'ai encore eu droit à "Mais madame, ça va si on met juste la bonne réponse et qu'on justifie pas. Hein, c'est pas grave ?"
- PonocratesExpert spécialisé
Quelques questions auxquelles je n'arrive pas à trouver de réponse - et j'imagine que les vôtres seront plus officieuses qu'officielles et variables en fonction des universités -mais si vous avez un texte légal, cela m'intéresse.
Dans le supérieur quel est le "pouvoir" du directeur de composante par rapport au responsable de formation ? Peut-il imposer des décisions en matière de pédagogie, de la façon dont le responsable organise la répartition des services - y compris le sien ? A-t-il une autorité sur le responsable - de la même façon qu'un chef d'établissement- et si oui de quelle nature ? Et question subsidiaire: peut-on obliger un enseignant à faire des heures de "présence physique", exiger qu'il vienne de façon régulière - en dehors de ses heures de cours. Un de mes amis voudrait organiser ses enseignements sur une partie de l'année pour dégager du temps libre pour un projet personnel et cela coince...Merci d'avance
Dans le supérieur quel est le "pouvoir" du directeur de composante par rapport au responsable de formation ? Peut-il imposer des décisions en matière de pédagogie, de la façon dont le responsable organise la répartition des services - y compris le sien ? A-t-il une autorité sur le responsable - de la même façon qu'un chef d'établissement- et si oui de quelle nature ? Et question subsidiaire: peut-on obliger un enseignant à faire des heures de "présence physique", exiger qu'il vienne de façon régulière - en dehors de ses heures de cours. Un de mes amis voudrait organiser ses enseignements sur une partie de l'année pour dégager du temps libre pour un projet personnel et cela coince...Merci d'avance
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- PhilomèleNiveau 9
Dans mon établissement, un arrêté (sauf erreur sur le type de texte) de la présidence de l'université impose que le service annuel soit bien réparti sur les deux semestres, et sur douze semaines par semestre dans l'ensemble. La semestrialisation de son service annuel est donc interdite. Un autre texte prévoit un nombre minimal de demi-journées de cours exigibles (quatre demi-journées par semaine). De fait, chez nous, la direction de l'UFR veille au grain.
- PonocratesExpert spécialisé
Merci pour la réponse Philomèle, c'est donc une question de politique de chaque université. Mais qu'en est-il quand il y a des enseignements à distance - qui par définition sont... à distance ?
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"As-tu donc oublié que ton libérateur,
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- PhilomèleNiveau 9
Le problème devient pointu ! Un autre document de cadrage prévoit que les cours de licence (du point de vue étudiant) doivent être étalés sur douze semaines par semestre : il faudrait vérifier si cela ne dérive pas du cadrage national des licences (voir le décret "Wauquier" peut-être, pris au cours d'un été vers 2010 ou 2011). J'ignore ce qu'il en est pour le calendrier des cours de master. Il est possible qu'une formation à distance doive se plier au même calendrier mais j'écris sans certitude. De fait, c'est sans doute moins pour prévenir des abus individuels que pour rendre effectif ce calendrier des formations que les services sont étalés chez nous sur deux semestres et douze semaines chacun.
- User17706Bon génie
Cadrage national des licences avec lequel il n'est pas partout et toujours impossible qu'une Présidence se :censure:, rappelons-le, surtout s'il y a des économies à la clef.
- PonocratesExpert spécialisé
Merci encore Philomèle. Sinon, la directrice de composante, en dehors de veiller à l'application du règlement quand il existe, a-t-elle autorité sur ses collègues pour intervenir dans leur gestion de la formation ?
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- barègesÉrudit
Dans la queue de la comète de la réforme LRU... Et en attendant la suite sous un éventuel gouvernement En Marche ?
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Extraits :
Chez nous c'était il y a trois, quatre ans. Depuis on clapote "à budget constant" avec étripage à chaque départ en retraite pour le fléchage, la requalification, la localisation dans les composantes ou le découpage en morceaux du poste concerné, malgré une augmentation des effectifs étudiants que nous sommes bien incapables d'absorber.
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Extraits :
C'est un plan d’économie de 13 millions d’euros qui a été voté par le conseil d'administration. Dix mille heures d'enseignement et une centaine d'emplois seront supprimées d'ici 2020 pour combler le déficit grandissant de l'université Grenoble-Alpes.
Il va y avoir un non-renouvellement sur deux des départs à la retraite donc le potentiel enseignant et le personnel administratif et technique sera réduit d'une centaine de personnes, la plus grande part d'économie de ce plan-là", déplore Eric Guinet, délégué CGT.
C'est une réalité, chaque année la masse salariale augmente à l'université. Cela s'appelle le GVT, le Glissement Vieillesse Technicité, un vieillissement mécanique du personnel qui coûte cher à l'université.
"On a des masses salariales qui augmentent à payer, en revanche l'Etat nous verse la même masse salariale soit environ 1,7 million par an de masse salariale non compensée qui se cumule", explique Lyse Dumasy, présidente Université Grenoble Alpes.
Chez nous c'était il y a trois, quatre ans. Depuis on clapote "à budget constant" avec étripage à chaque départ en retraite pour le fléchage, la requalification, la localisation dans les composantes ou le découpage en morceaux du poste concerné, malgré une augmentation des effectifs étudiants que nous sommes bien incapables d'absorber.
- PhilomèleNiveau 9
Ponocrates a écrit:Merci encore Philomèle. Sinon, la directrice de composante, en dehors de veiller à l'application du règlement quand il existe, a-t-elle autorité sur ses collègues pour intervenir dans leur gestion de la formation ?
Je réponds un peu tard, mais on dirait que les réponses à ta question ne se bousculent pas : si jamais cela sert à quelqu'un d'autre... J'ai plutôt connu des situations où la répartition des services se fait par département, c'est-à-dire section disciplinaire. Cela me semble assez logique / légitime dans la mesure où une formation rassemble généralement plusieurs disciplines et où le responsable de la formation ne peut donc être compétent dans tous les domaines.
Sinon, rien à voir : quand cet enfer de copies va-t-il finir ???
Vivement la fin du mois de mai !
- NihtFidèle du forum
Quand ils ont appris que je quittais mon poste, les collègues en mal d'heures complémentaires se sont précipités sur mon service tels des charognards. Des collègues, compétents dans le domaine, eux, sont en sous-service ? Rien à battre.
_________________
Burnt me at the stake, you thought I was a witch
Centuries ago, now you just call me a bitch
Man's world, Marina
- ZagaraGuide spirituel
Présent et avenir de l'université française :
- DhatturaHabitué du forum
Merci Zagara! La première partie est très intéressante et éclairante.
- CondorcetOracle
La 2e partie aussi (tout comme l'ouvrage souvent cité de Christophe Granger, La destruction de l'université française, Paris, La Fabrique éditions, 2015).
- SulfolobusÉrudit
- User17706Bon génie
Merci de l'avoir signalé; je le partage aussi sec.
- Mr_ZNiveau 5
Bonjour,
Pouvez-vous me dire, s'il vous plaît, combien d'heures un PRCE passe-t-il devant ses étudiants ? Il me semble que c'est 18 heures, mais cela me semble impossible à faire (trop de préparation).
Merci pour vos réponses !
Pouvez-vous me dire, s'il vous plaît, combien d'heures un PRCE passe-t-il devant ses étudiants ? Il me semble que c'est 18 heures, mais cela me semble impossible à faire (trop de préparation).
Merci pour vos réponses !
- dami1kdHabitué du forum
Mr_Z a écrit:Bonjour,
Pouvez-vous me dire, s'il vous plaît, combien d'heures un PRCE passe-t-il devant ses étudiants ? Il me semble que c'est 18 heures, mais cela me semble impossible à faire (trop de préparation).
Merci pour vos réponses !
384h !
- Mr_ZNiveau 5
merci, c'est moins qu'en lycée, mais ça reste énorme je trouve...
- dami1kdHabitué du forum
Mr_Z a écrit:merci, c'est moins qu'en lycée, mais ça reste énorme je trouve...
Sur l'année entière, cela fait moins de 11h par semaine. Mais ce temps est annualisé, ce qui peut engendrer des semaines bien plus chargées (et d'autres beaucoup moins, voire rien). Par exemple, en ESPE, les M1 MEEF 1er degré n'ont plus certains cours dès qu'ils ont passé les écrits du CRPE (en avril donc) et sont plusieurs semaines en stage d'observation. La période d'enseignement est donc considérablement réduite (par rapport aux 36 semaines).
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