Page 2 sur 2 • 1, 2
- dandelionVénérable
Perso je préférerais qu'on rouvre Pleyel tant qu'à faire (mais bon, au niveau obsolescence programmée, ils étaient un peu nuls faut dire, mon Pleyel a presque cent ans ).RogerMartin a écrit:e-Wanderer a écrit:Si c'est vraiment pour apprendre le piano, avec 30 millions, il y a de quoi acheter 9500 pianos droits Yamaha série B1. Il y a un peu moins de 7000 collèges et lycées publics en France (et un peu moins de 9000 en comptant les lycées professionnels) : on peut servir tout le monde !
Maintenant, si c'est juste pour faire de la comm' et "faire moderne" en dépensant aux quatre vents les sous du contribuable, c'est sûr que le numérique, y'a pas mieux.
Puis-je aussi insister sur la différence de trace carbone entre l'opération Yamaha et la kh* tablette? Un piano s'amortit sur un peu plus que trois ans, et n'a pas besoin de chargeur. Il ne contient pas de métaux rares arrachés à l'Afrique dans la plus grande douceur. Mais que fabriquent les dignitaires gouvernementaux de l'écologie?
- celitianSage
Marie Laetitia a écrit:Salammb0 a écrit:L'idée derrière cet investissement numérique est quand même de faire des économies, en évitant d'acheter des manuels coûteux.
Rappelons que si les élèves endommagent la tablette, ce sont les parents (ou l'assurance ?) qui devront la rembourser. Ça laisse songeur.
C'est comme ça que ça se fait par chez toi? Ici... Un gamin a cassé sa tablette, à ma connaissance, il fait sans (donc sans manuel re- ) et quand l'opération cessera... bah, avec un peu de chance, ça terminera comme les ordicollèges de Corrèze: au fond des placards, la récupération d'un matos d'occaz coûtant plus cher que de le laisser aux utilisateurs...
Ah chez nous aussi, ils ont changé pour les assurances, et les professeurs comme les élèves sont devenus responsables de la tablette. Pour l'instant, des collègues refusent ce nouveau système.
- Isis39Enchanteur
celitian a écrit:Marie Laetitia a écrit:Salammb0 a écrit:L'idée derrière cet investissement numérique est quand même de faire des économies, en évitant d'acheter des manuels coûteux.
Rappelons que si les élèves endommagent la tablette, ce sont les parents (ou l'assurance ?) qui devront la rembourser. Ça laisse songeur.
C'est comme ça que ça se fait par chez toi? Ici... Un gamin a cassé sa tablette, à ma connaissance, il fait sans (donc sans manuel re- ) et quand l'opération cessera... bah, avec un peu de chance, ça terminera comme les ordicollèges de Corrèze: au fond des placards, la récupération d'un matos d'occaz coûtant plus cher que de le laisser aux utilisateurs...
Ah chez nous aussi, ils ont changé pour les assurances, et les professeurs comme les élèves sont devenus responsables de la tablette. Pour l'instant, des collègues refusent ce nouveau système.
Ici, c'est le collège qui "assure" les tablettes des profs.
- celitianSage
Les collègues le souhaitent aussi mais visiblement c'est pas gagné.
Et pour les élèves, certains parents ne sont apparemment pas d'accord non plus, surtout que les élèves ne l'ont pas chez eux.
Et pour les élèves, certains parents ne sont apparemment pas d'accord non plus, surtout que les élèves ne l'ont pas chez eux.
- Isis39Enchanteur
celitian a écrit:Les collègues le souhaitent aussi mais visiblement c'est pas gagné.
Et pour les élèves, certains parents ne sont apparemment pas d'accord non plus, surtout que les élèves ne l'ont pas chez eux.
Pour la tablette des profs : c'est un outil de travail. Un salarié qui a un ordinateur, ou une voiture fournis par son entreprise, ne répond pas de ce matériel au titre de son assurance privée. Il faut se battre là-dessus. Faites intervenir les syndicats.
Ici ce sont les principaux des collèges qui l'ont imposé au conseil départemental. Refus de la convention que le CD voulait faire signer aux profs.
- celitianSage
Merci. Décidément tu as toujours de bons conseils
Grâce à une de tes réponses, j'utilise l'application Plickers qui est vraiment très pratique.
Grâce à une de tes réponses, j'utilise l'application Plickers qui est vraiment très pratique.
- Isis39Enchanteur
celitian a écrit:Merci. Décidément tu as toujours de bons conseils
Grâce à une de tes réponses, j'utilise l'application Plickers qui est vraiment très pratique.
Contente que mes conseils te servent !
- Luigi_BGrand Maître
Apprendre à jouer du piano sur une tablette tactile. C’est le genre de propositions que Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Éducation nationale, recherche dans le cadre du plan numérique pour l’école. Elle lance donc, ce mardi, un appel à projets de 30 millions d’euros destiné à financer de nouvelles méthodes numériques au service de l’apprentissage et de la réduction de l’échec scolaire...
Pour mémoire, tiré du dernier rapport PISA : http://laviemoderne.net/grandes-autopsies/129-ecole-numerique
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- CatsouneExpert
J' en ai marre, ras-le-bol de toutes ces bêtises suis fatiguée...
_________________
Les compliments, c'est comme le mascara, il en faut plusieurs couches.....
- e-WandererGrand sage
Pfff… t'es lourd, Luigi, avec tes maths ! puisqu'on te dit que les tablettes, c'est pour apprendre le piano ! :lol:
- Luigi_BGrand Maître
T'as raison, je suis vraiment trop ringard.
L'apprentissage du piano, nouvelle mission de l'école, beaucoup plus funky : tous pianistes avec une tablette à l'école !
L'apprentissage du piano, nouvelle mission de l'école, beaucoup plus funky : tous pianistes avec une tablette à l'école !
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- PseudoDemi-dieu
John a écrit:Apprendre à jouer du piano sur une tablette tactile. C’est le genre de propositions que Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Éducation nationale, recherche dans le cadre du plan numérique pour l’école.
Si tous ces gens pouvaient apprendre à devenir ministre en se limitant à jouer à Junta, ça nous arrangerait.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- évolutionsNiveau 6
Je viens de subir la 2ème animation imposée pour l'utilisation des tablettes offertes à notre école par des politiques et autres huiles. Ils étaient déjà venus dans les écoles avec les journalistes pour avoir leur trombine dans le canard. Ça, c'est vendeur.
Je suis dans l'école cinq jours par semaine depuis trois semaines. Je ne trouve plus le temps de travailler pour les élèves et pour la vie perso.
Lors de la première animation, le gars de l'entreprise qui a fourni les tablettes aux écoles de ma commune se débattait avec la connexion internet défaillante. Nous avons donc remis le couvert hier et là, nous avons découvert ce qui nous attendait. Le pro de la boîte avait encore toutes les peines du monde à nous expliquer comment créer des comptes utilisateurs, des rattachements de toute sorte. Bref, nous étions devant de véritables usines à gaz sans parler des problèmes de connexion intermittents.
Nous en avons conclu avec le collègue, chargé à mi-temps de s'occuper du numérique dans les écoles ou RTICE je crois, qu'il faut du matériel avec des configurations simples et "presse-bouton" afin que l'on puisse expérimenter l'utilisation de ce nouveau matériel en classe. La démonstration a été faite que nous ne sommes absolument pas prêts à utiliser ces nouveaux joujoux et qu'avant que nous ayons l'occasion de pouvoir profiter de la soi-disant quintessence de ces appareils, de nombreux problèmes techniques doivent être résolus : connexion, configuration, restriction etc. Nous avons encore l'impression que l'administration a mis la charrue avant les bœufs. Elle nous offre des Formule 1 et nous demande de faire un rallye cross dans la gadoue avec.
J'ai bien écouté le collègue RTICE qui est convaincu du potentiel du numérique à l'école. Je crois que cela est possible aussi mais en l'état actuel des choses, j'ai bien peur que ces projets soient voués à l'échec. A moins que, des moyens soient donnés pour expérimenter, avec l'aide de professionnels de l'informatique, de chercheurs et de pédagogues pour supprimer le maximum d'écueils qui risquent de se présenter aux enseignants dans l'introduction de cette nouvelle technologie à l'école.
Qui vivet videbit
Je suis dans l'école cinq jours par semaine depuis trois semaines. Je ne trouve plus le temps de travailler pour les élèves et pour la vie perso.
Lors de la première animation, le gars de l'entreprise qui a fourni les tablettes aux écoles de ma commune se débattait avec la connexion internet défaillante. Nous avons donc remis le couvert hier et là, nous avons découvert ce qui nous attendait. Le pro de la boîte avait encore toutes les peines du monde à nous expliquer comment créer des comptes utilisateurs, des rattachements de toute sorte. Bref, nous étions devant de véritables usines à gaz sans parler des problèmes de connexion intermittents.
Nous en avons conclu avec le collègue, chargé à mi-temps de s'occuper du numérique dans les écoles ou RTICE je crois, qu'il faut du matériel avec des configurations simples et "presse-bouton" afin que l'on puisse expérimenter l'utilisation de ce nouveau matériel en classe. La démonstration a été faite que nous ne sommes absolument pas prêts à utiliser ces nouveaux joujoux et qu'avant que nous ayons l'occasion de pouvoir profiter de la soi-disant quintessence de ces appareils, de nombreux problèmes techniques doivent être résolus : connexion, configuration, restriction etc. Nous avons encore l'impression que l'administration a mis la charrue avant les bœufs. Elle nous offre des Formule 1 et nous demande de faire un rallye cross dans la gadoue avec.
J'ai bien écouté le collègue RTICE qui est convaincu du potentiel du numérique à l'école. Je crois que cela est possible aussi mais en l'état actuel des choses, j'ai bien peur que ces projets soient voués à l'échec. A moins que, des moyens soient donnés pour expérimenter, avec l'aide de professionnels de l'informatique, de chercheurs et de pédagogues pour supprimer le maximum d'écueils qui risquent de se présenter aux enseignants dans l'introduction de cette nouvelle technologie à l'école.
Qui vivet videbit
- leyadeEsprit sacré
RogerMartin a écrit:e-Wanderer a écrit:Si c'est vraiment pour apprendre le piano, avec 30 millions, il y a de quoi acheter 9500 pianos droits Yamaha série B1. Il y a un peu moins de 7000 collèges et lycées publics en France (et un peu moins de 9000 en comptant les lycées professionnels) : on peut servir tout le monde !
Maintenant, si c'est juste pour faire de la comm' et "faire moderne" en dépensant aux quatre vents les sous du contribuable, c'est sûr que le numérique, y'a pas mieux.
Puis-je aussi insister sur la différence de trace carbone entre l'opération Yamaha et la kh* tablette? Un piano s'amortit sur un peu plus que trois ans, et n'a pas besoin de chargeur. Il ne contient pas de métaux rares arrachés à l'Afrique dans la plus grande douceur. Mais que fabriquent les dignitaires gouvernementaux de l'écologie?
+ 1 000 avec vous deux ...
Si seulement il y a avait ne serait-ce qu'un piano dans chaque salle de musique... ah si, il y en aurait donc la possibilité financière, mais on préfère encore nous jeter des bidules numérico-cher-chiants à faire fonctionner.
_________________
Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- Tomoe GozenNiveau 6
Effectivement ce serait bien que les écolos se bougent un peu parce que si tous les élèves de France rechargent leur tablette tous les soirs, cela ne va pas aider à diminuer le nucléaire en France !
- archebocEsprit éclairé
évolutions a écrit:[..] Le pro de la boîte avait encore toutes les peines du monde à nous expliquer comment créer des comptes utilisateurs, des rattachements de toute sorte. Bref, nous étions devant de véritables usines à gaz sans parler des problèmes de connexion intermittents.
[..] La démonstration a été faite que nous ne sommes absolument pas prêts à utiliser ces nouveaux joujoux et qu'avant que nous ayons l'occasion de pouvoir profiter de la soi-disant quintessence de ces appareils, de nombreux problèmes techniques doivent être résolus : connexion, configuration, restriction etc. Nous avons encore l'impression que l'administration a mis la charrue avant les bœufs. Elle nous offre des Formule 1 et nous demande de faire un rallye cross dans la gadoue avec.
J'ai bien écouté le collègue RTICE qui est convaincu du potentiel du numérique à l'école. Je crois que cela est possible aussi mais en l'état actuel des choses, j'ai bien peur que ces projets soient voués à l'échec.
Faites attention à vos éléments de langage, avec "nous ne sommes absolument pas prêts" : tout dans votre démonstration illustre que vous êtes prêts, et que ce sont les nouveaux joujoux qui ne le sont pas.
- évolutionsNiveau 6
Je suis désolé mais je ne comprends pas ce que vous voulez me dire.archeboc a écrit:évolutions a écrit:[..] Le pro de la boîte avait encore toutes les peines du monde à nous expliquer comment créer des comptes utilisateurs, des rattachements de toute sorte. Bref, nous étions devant de véritables usines à gaz sans parler des problèmes de connexion intermittents.
[..] La démonstration a été faite que nous ne sommes absolument pas prêts à utiliser ces nouveaux joujoux et qu'avant que nous ayons l'occasion de pouvoir profiter de la soi-disant quintessence de ces appareils, de nombreux problèmes techniques doivent être résolus : connexion, configuration, restriction etc. Nous avons encore l'impression que l'administration a mis la charrue avant les bœufs. Elle nous offre des Formule 1 et nous demande de faire un rallye cross dans la gadoue avec.
J'ai bien écouté le collègue RTICE qui est convaincu du potentiel du numérique à l'école. Je crois que cela est possible aussi mais en l'état actuel des choses, j'ai bien peur que ces projets soient voués à l'échec.
Faites attention à vos éléments de langage, avec "nous ne sommes absolument pas prêts" : tout dans votre démonstration illustre que vous êtes prêts, et que ce sont les nouveaux joujoux qui ne le sont pas.
- the educatorFidèle du forum
je vais aller à l'encontre de ça: faire du numérique ce que l'on a fait de l'automobile, c'est selon moi très dangereux. Plus l'outil est transparent, plus l'utilisateur est incompétent (et mis à l'écart).Archeboc a écrit:Faites attention à vos éléments de langage, avec "nous ne sommes absolument pas prêts" : tout dans votre démonstration illustre que vous êtes prêts, et que ce sont les nouveaux joujoux qui ne le sont pas.
- évolutionsNiveau 6
the educator a écrit:je vais aller à l'encontre de ça: faire du numérique ce que l'on a fait de l'automobile, c'est selon moi très dangereux. Plus l'outil est transparent, plus l'utilisateur est incompétent (et mis à l'écart).Archeboc a écrit:Faites attention à vos éléments de langage, avec "nous ne sommes absolument pas prêts" : tout dans votre démonstration illustre que vous êtes prêts, et que ce sont les nouveaux joujoux qui ne le sont pas.
Puisque l'on veut à tout prix imposer l'utilisation du numérique à l'école, alors autant qu'il soit accessible. Nous ne sommes pas des ingénieurs informaticiens. Si l'outil est fiable et "ergonomique", pourquoi pas mais il reste à démontrer que l'utilisation dans les classes peut apporter quelque chose de plus dans les enseignements. A ce stade, ce n'est pas encore fait et les études qui ont été menées dans les pays de l'OCDE semblent être très dubitatives.
- archebocEsprit éclairé
évolutions a écrit:Je suis désolé mais je ne comprends pas ce que vous voulez me dire.archeboc a écrit:Faites attention à vos éléments de langage, avec "nous ne sommes absolument pas prêts" : tout dans votre démonstration illustre que vous êtes prêts, et que ce sont les nouveaux joujoux qui ne le sont pas.
C'est à moi, évolutions, d'être désolé. Mon ton était peut être un peu agressif. Je veux dire que votre façon de vous exprimer contient une dépréciation de vous-même et de la profession. Il est dangereux de présenter les faits comme si c'était les enseignants les responsables de la situation.
Tous ces outils numériques sont conçus dans les limbes d'une pensée pédagogique inefficace, sans prise en compte des contraintes du terrain. Ils sont donc inutilisables. C'est cela qu'il faut dire.
- User21714Expert spécialisé
évolutions a écrit:the educator a écrit:je vais aller à l'encontre de ça: faire du numérique ce que l'on a fait de l'automobile, c'est selon moi très dangereux. Plus l'outil est transparent, plus l'utilisateur est incompétent (et mis à l'écart).Archeboc a écrit:Faites attention à vos éléments de langage, avec "nous ne sommes absolument pas prêts" : tout dans votre démonstration illustre que vous êtes prêts, et que ce sont les nouveaux joujoux qui ne le sont pas.
Puisque l'on veut à tout prix imposer l'utilisation du numérique à l'école, alors autant qu'il soit accessible. Nous ne sommes pas des ingénieurs informaticiens. Si l'outil est fiable et "ergonomique", pourquoi pas mais il reste à démontrer que l'utilisation dans les classes peut apporter quelque chose de plus dans les enseignements. A ce stade, ce n'est pas encore fait et les études qui ont été menées dans les pays de l'OCDE semblent être très dubitatives.
Concernant la fiabilité, il se trouvera très vite un problème de maintenance lorsque le matériel commencera à vieillir...
Cela risque de coûter très cher, dans la mesure où, de nos jours, on ne répare plus, mais on change.
Ah... les livres, cahiers, stylos, la date soulignée d'une couleur, la matière d'une autre, les belles majuscules, les traces écrites qui demeurent et qui permettent de voir les progrès de l'année... Aux orties, tout ça! Il faut être "moderne"!
Page 2 sur 2 • 1, 2
- Le ministère a des sous... pour faire la publicité de la réforme du collège sur google.
- Ils ont gagné des millions : 21 millions d'euros d'investissement, dont 10 millions d'aides publiques, pour 10 projets privés en "E-education"
- méthodes pour apprendre, méthodes pour s'organiser.
- Il manque 400 millions au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.
- En 2013, le ministère de l'Education a dépensé plus de 6 millions d'euros... en communication !
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum