- amethysteDoyen
Contrôle avec mes 6e.
"Madame, la phrase de l'ex 2, en bas de la page, elle n'est pas finie, il manque des mots !"
Alors, comment dire, qu'est-ce que tu fais quand tu arrives en bas de page dans un livre par exemple ? :study:
Vous aurez compris qu'ils avaient un recto-verso...
"Madame, la phrase de l'ex 2, en bas de la page, elle n'est pas finie, il manque des mots !"
Alors, comment dire, qu'est-ce que tu fais quand tu arrives en bas de page dans un livre par exemple ? :study:
Vous aurez compris qu'ils avaient un recto-verso...
- BrindIfFidèle du forum
Cela pose la question de l'intérêt du cours d'Histoire.archeboc a écrit:Le problème, c'est que la transmission semble connaitre une forte perte en ligne.
[...]
Puis encore :
Il est impossible de ne pas toucher un peu à des questions d'ordre social et politique : le tout est de le faire si modestement, si simplement, avec tant de précautions, que l'enfant fasse de la politique, comme le bourgeois gentilhomme faisait de la prose, sans le savoir.
Enfin :
Cette explication des faits ne va point sans un commentaire moral. A chaque pas, le maître trouvera des leçons à donner ; il aura plaisir à le faire.
Est-ce d'associer le mot "Gaulois" à un combat sanglant dans la boue ?
Est-ce d'avoir une culture approfondie des faits et des dates ?
Est-ce d'avoir des outils pour analyser les questions sociales et politiques ?
Est-ce de construire un jugement sur ce qui s'est passé autrefois ?
Il ne s'agit forcément pas du même enseignement.
- archebocEsprit éclairé
BrindIf a écrit:Cela pose la question de l'intérêt du cours d'Histoire.
Est-ce d'associer le mot "Gaulois" à un combat sanglant dans la boue ?
Est-ce d'avoir une culture approfondie des faits et des dates ?
Est-ce d'avoir des outils pour analyser les questions sociales et politiques ?
Est-ce de construire un jugement sur ce qui s'est passé autrefois ?
Il ne s'agit forcément pas du même enseignement.
Il s'agit de laisser suffisamment de souvenirs pour faire une culture commune, sur laquelle pourront s'appuyer les apprentissages ultérieurs. Nous parlons d'enfants entre le CE1 et la 5e.
Je me rends compte que je n'ai pas donné l'adresse de l'article de Lavisse :
http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-ferdinand-buisson/document.php?id=2869
- ElyasEsprit sacré
archeboc a écrit:Elyas a écrit:On aura un récit où l'élève lit 3 documents sur la bataille de Salamine et aura cette consigne : "Tu es un Athénien sur une trière lors de la bataille de Salamine, raconte la bataille que tu vis."
[...]
Ou, trois documents sur la bataille de Salamine et cette consigne : "Raconte la bataille de Salamine en la situant, la décriant et l'expliquant selon le sens que ces verbes signifient en histoire (situer = où ? et quand ? ; décrire = qui ? quoi ? ; expliquer = pourquoi ? comment ? quelles conséquences ?)"
[...]
Entre les deux, c'est simple, il y a en un qui est de l'histoire, l'autre un jeu de rôle (et comme c'est moi qui ai imaginé cette réponse d'élève, on peut imaginer que ça n'aura pas le niveau de ce type d'exercice rolistique).
Notre rôle est de transmettre des connaissances, une culture et une écriture, pas de jouer aux maîtres du jeu et aux animateurs qui vont leur faire visionner des films historiques.
Le problème, c'est que la transmission semble connaître une forte perte en ligne.
Je ne peux pas m'empêcher de citer de nouveau Lavisse :
Les enfants comprennent tout ce qui est bataille : si on les laissait faire, ils passeraient leur vie à se prendre aux cheveux et à se jeter des pierres. Cet instinct naturel du recours à la force les fait contemporains des temps où l'homme, voisin de l'état de nature, n'avait d'autre loi que celle du plus fort. Décrivez-leur donc les armes et la façon de combattre des Gaulois. Campez devant eux un de leurs ancêtres, jetant vêtement et bouclier pour combattre nu, provoquant l'ennemi par ses cris, s'enivrant de son courage, mourant plutôt que de reculer d'un pas, et, s'il n'est que blessé, montrant avec orgueil le sang qui décore sa poitrine.
Ou encore :
Sur ce mot, qui n'est qu'à moitié juste, finit une leçon qui avait duré à peine une demi-heure.
Et aussi :
Telle est la méthode qu'il faut suivre, au premier degré de l'enseignement de l'histoire : prendre autant que possible son point de départ dans le présent ; répéter à tout propos la comparaison entre autrefois et aujourd'hui ; peindre par des signes extérieurs, par des récits, par des biographies, le tout mis en son lieu chronologique et bien fondu dans une exposition simple et continue.
Puis encore :
Il est impossible de ne pas toucher un peu à des questions d'ordre social et politique : le tout est de le faire si modestement, si simplement, avec tant de précautions, que l'enfant fasse de la politique, comme le bourgeois gentilhomme faisait de la prose, sans le savoir.
Enfin :
Cette explication des faits ne va point sans un commentaire moral. A chaque pas, le maître trouvera des leçons à donner ; il aura plaisir à le faire.
Au passage, il me manque aussi, dans l'exemple de la bataille de Salamine, tout ce qu'on peut en tirer sur l'amour de la patrie et sur l'excellence de la démocratie. Mais c'est presque une autre question.
Quant au jeu de rôle, à l'heure de la gamification, je ne vois toujours pas ce qu'on peut lui reprocher. Évidemment, l'élève qui prend sa rame pour éclater une tête de perse, il n'a rien compris à la discipline du banc de rame, et pour cela : boum, sa galère est coulée. Il se débrouillera avec les camarades de son équipage à la récré.
Là où je te suis, c'est que si cette gamification se fait au moyen de l'écrit, il n'y a pas d'arbitrage en temps réel, pas de réorientation possible, et l'enfant va faire diverger l'exercice en injectant dans la rédaction son imaginaire à base de super-héros et de space opera.
Il n'empêche que la pratique scolaire de l'Histoire que tu brosses ici me semble à la fois très pâle et très fragile à côté de celle que laisse transparaître les conseils d'Ernest Lavisse.
Si tu le dis. Je préfère Cariou, Veyne, Duby ou Ricoeur comme référence, surtout que ton idée de l'enseignement de l'histoire est plus du sentimentalisme que de l'histoire. Tu es plus aguerri que moi pour juger le métier que je pratique au quotidien, apparemment.
- CasparProphète
amethyste a écrit:Contrôle avec mes 6e.
"Madame, la phrase de l'ex 2, en bas de la page, elle n'est pas finie, il manque des mots !"
Alors, comment dire, qu'est-ce que tu fais quand tu arrives en bas de page dans un livre par exemple ? :study:
Vous aurez compris qu'ils avaient un recto-verso...
Un grand classique dont on ne se lasse pas! :mdr3:
- RendashBon génie
Elyas a écrit:
Si tu le dis. Je préfère Cariou, Veyne, Duby ou Ricoeur comme référence, surtout que ton idée de l'enseignement de l'histoire est plus du sentimentalisme que de l'histoire. Tu es plus aguerri que moi pour juger le métier que je pratique au quotidien, apparemment.
(T'as pas cité Michel Zink, Elyas )
Archeboc, notre affaire est claire : on n'a pas du tout la même définition de l'histoire, donc, forcément, la conception de son enseignement sera différente. Sauf erreur de ma part, tu n'enseignes pas cette discipline, ni ne la maîtrise (sur un plan scientifique, j'entends ; je ne remets pas en cause ta culture historique, même si elle me paraît surtout littéraire). Donc, comme Elyas mais en moins modeste, je me contenterai de te répondre que dans cette affaire, le professionnel, c'est moi. Mais je peux me tromper.
Et quand bien même je partagerais ta vision romancée et sentimentale de la chose, je n'en serais pas davantage convaincu de l'utilité du "se mettre dans la peau de". Je sais bien qu'il est très à la mode, et presque autant pratiqué que le "lecture de documents-lecture des questions-prise d'information-réponse aux questions - correction - trace écrite - rebelote", et c'est déjà sans doute un progrès par rapport à ce point-ci, mais il n'apporte strictement rien de plus que la méthode du récit historique qu'on t'a expliquée, et n'a pas sa rigueur scientifique.
archeboc a écrit:rendre autant que possible son point de départ dans le présent ; répéter à tout propos la comparaison entre autrefois et aujourd'hui
Mouais. Ce passage résume bien l'ensemble de nos désaccords sur la question. C'est précisément l'écueil à éviter quand on fait de l'histoire...et quand on veut en faire faire aux élèves.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- prof d'anglais97118Niveau 5
N'avez vous pas remarqué que les 6e ,à part de rares exceptions,sont de moins en moins autonomes et ont du mal à comprendre les consignes les plus simples?
- RendashBon génie
prof d'anglais97118 a écrit:N'avez vous pas remarqué que les 6e ,à part de rares exceptions,sont de moins en moins autonomes et ont du mal à comprendre les consignes les plus simples?
Je manque d'éléments de comparaison. Mais je constate la même chose chez mes secondes et mes terminales :lol:
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Fesseur ProGuide spirituel
De plus en plus ne me comprennent que partiellement, mettent un temps fou pour écrire avec beaucoup de mots oubliés, avec une orthographe inexistante et phonétiquement et déchiffrent plutôt qu'ils ne lisent.prof d'anglais97118 a écrit:N'avez vous pas remarqué que les 6e ,à part de rares exceptions,sont de moins en moins autonomes et ont du mal à comprendre les consignes les plus simples?
Vivement la Réforme !
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Pourvu que ça dure...
- InvitéeC9Niveau 8
prof d'anglais97118 a écrit:N'avez vous pas remarqué que les 6e ,à part de rares exceptions,sont de moins en moins autonomes et ont du mal à comprendre les consignes les plus simples?
Les 6e... Incapables de voir, sur une carte, comment s'appellent les différents monuments. Il suffit de regarder au bout de la flèche mais bon... Alors c'est sûr qu'avec un tel niveau, normal qu'ils trouvent mes contrôles trop difficiles.
- Ma'amÉrudit
On les bichonne trop, que voulez-vous !
Mais avec la Réforme, vous allez pouvoir les chouchouter à votre tour et vous verrez, tout ira mieux !
Sainte Bienveillance et Sainte Compétence vont vous bénir !
Mais avec la Réforme, vous allez pouvoir les chouchouter à votre tour et vous verrez, tout ira mieux !
Sainte Bienveillance et Sainte Compétence vont vous bénir !
- DimkaVénérable
archeboc a écrit:les conseils d'Ernest Lavisse
L’histoire, la seule discipline qu’il faudrait penser et enseigner comme il y a un siècle.
_________________
- Spoiler:
- RendashBon génie
Dimka a écrit:archeboc a écrit:les conseils d'Ernest Lavisse
L’histoire, la seule discipline qu’il faudrait penser et enseigner comme il y a un siècle.
Baway, mais que veux-tu, c'était mieux avant.
La scolastique, y'a que ça de vrai
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
Cactus29 a écrit:prof d'anglais97118 a écrit:N'avez vous pas remarqué que les 6e ,à part de rares exceptions,sont de moins en moins autonomes et ont du mal à comprendre les consignes les plus simples?
Les 6e... Incapables de voir, sur une carte, comment s'appellent les différents monuments. Il suffit de regarder au bout de la flèche mais bon... Alors c'est sûr qu'avec un tel niveau, normal qu'ils trouvent mes contrôles trop difficiles.
Du coup tu fais quoi, une fois ce constat établi? Tu t'organises comment?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- NitaEmpereur
maîtresse a écrit:On les bichonne trop, que voulez-vous !
Mais avec la Réforme, vous allez pouvoir les chouchouter à votre tour et vous verrez, tout ira mieux !
Sainte Bienveillance et Sainte Compétence vont vous bénir !
C'est pas grave, passke nous, on les maudira dans notre coin.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- DimkaVénérable
Et l(’)a (l)chimie, c’était plus folichon quand on tentait de transformer des cailloux en or. :diable:Rendash a écrit:Dimka a écrit:archeboc a écrit:les conseils d'Ernest Lavisse
L’histoire, la seule discipline qu’il faudrait penser et enseigner comme il y a un siècle.
Baway, mais que veux-tu, c'était mieux avant.
La scolastique, y'a que ça de vrai
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- Spoiler:
- archebocEsprit éclairé
Dimka a écrit:archeboc a écrit:les conseils d'Ernest Lavisse
L’histoire, la seule discipline qu’il faudrait penser et enseigner comme il y a un siècle.
– Il me semble que vous les placez autrement qu’ils ne sont : que le coeur est du côté gauche et le foie du côté droit.
– Oui, cela était autrefois ainsi ; mais nous avons changé tout cela, et nous faisons maintenant la médecine d’une méthode toute nouvelle.
(réaction rapide : une réponse plus complète, en particulier au message de Rendash, 20h51, est en préparation)
- RendashBon génie
archeboc a écrit:Dimka a écrit:archeboc a écrit:les conseils d'Ernest Lavisse
L’histoire, la seule discipline qu’il faudrait penser et enseigner comme il y a un siècle.
– Il me semble que vous les placez autrement qu’ils ne sont : que le coeur est du côté gauche et le foie du côté droit.
– Oui, cela était autrefois ainsi ; mais nous avons changé tout cela, et nous faisons maintenant la médecine d’une méthode toute nouvelle.
Du temps de nos ancêtres, les Gaulois?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User5899Demi-dieu
Rendash a écrit:archeboc a écrit:Dimka a écrit:archeboc a écrit:les conseils d'Ernest Lavisse
L’histoire, la seule discipline qu’il faudrait penser et enseigner comme il y a un siècle.
– Il me semble que vous les placez autrement qu’ils ne sont : que le coeur est du côté gauche et le foie du côté droit.
– Oui, cela était autrefois ainsi ; mais nous avons changé tout cela, et nous faisons maintenant la médecine d’une méthode toute nouvelle.
Du temps de nos ancêtres, les Gaulois?
- RendashBon génie
Ben, c'est facile, Cripure, c'est écrit dessus.
Nos ancêtres, c'est Adam et Iv.
Nos ancêtres, c'est Adam et Iv.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- CasparProphète
Ruthven a écrit:Catalunya a écrit:Perso, suite à une séquence sur la corrida, je leur ai demandé dans leur devoir de faire 50 mots avec cet exercice ":vous êtes un taureau, vous allez entrer dans l'arène. Que voulez-vous dire au public?". En espagnol bien entendu.
Et j'ai eu des réponses amusantes genre "déjà je suis un taureau qui parle donc rien que pour ça il ne faut pas me tuer"
:lol: :lol:
Une année j'ai donné comme sujet: "Vous avez visité une réserve Navajo et vous écrivez à vos parents pour leur raconter votre expérience". Un élève m'a écrit: "mes parents parlent pas anglais". Depuis, je fais attention à la formulation de mes sujets. Et sinon,il y a un très bon roman dont le narrateur est un animal: Je suis un chat de Natsume Sôseki.
- frecheGrand sage
Dimka a écrit:Et l(’)a (l)chimie, c’était plus folichon quand on tentait de transformer des cailloux en or. :diable:Rendash a écrit:Dimka a écrit:archeboc a écrit:les conseils d'Ernest Lavisse
L’histoire, la seule discipline qu’il faudrait penser et enseigner comme il y a un siècle.
Baway, mais que veux-tu, c'était mieux avant.
La scolastique, y'a que ça de vrai
en fait, c'était plutôt l'urine dans laquelle on essayait de récupérer de l'or, et où on a découvert du phosphore.
- RendashBon génie
freche a écrit:Dimka a écrit:Et l(’)a (l)chimie, c’était plus folichon quand on tentait de transformer des cailloux en or. :diable:Rendash a écrit:Dimka a écrit:
L’histoire, la seule discipline qu’il faudrait penser et enseigner comme il y a un siècle.
Baway, mais que veux-tu, c'était mieux avant.
La scolastique, y'a que ça de vrai
en fait, c'était plutôt l'urine dans laquelle on essayait de récupérer de l'or, et où on a découvert du phosphore.
Puisqu'on te dit qu'on s'en fiche, de l'exactitude! ce qu'on veut, c'est du roman, du rêve, de l'épique, du puissant
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- prof d'anglais97118Niveau 5
Encore plus galère quand il faut leur enseigner une langue étrangère quand ils ne comprennent pas bien les consignes en français...Quant aux 3e,n'en parlons pas...Beaucoup ont un niveau en anglais atroceCactus29 a écrit:
Les 6e... Incapables de voir, sur une carte, comment s'appellent les différents monuments. Il suffit de regarder au bout de la flèche mais bon... Alors c'est sûr qu'avec un tel niveau, normal qu'ils trouvent mes contrôles trop difficiles.
- ysabelDevin
Bon, c'est moi ou quoi ?
J'ai demandé à mes ST2S de lire Les Justes de Camus en cursive.
Un grand nombre des filles me dit qu'elles n'arrivent pas à lire la pièce, que c'est trop dur, qu'elles ne comprennent pas.
Mince, quand je l'ai relue cet été, la pièce ne me semblait pas particulièrement compliquée.
J'ai demandé à mes ST2S de lire Les Justes de Camus en cursive.
Un grand nombre des filles me dit qu'elles n'arrivent pas à lire la pièce, que c'est trop dur, qu'elles ne comprennent pas.
Mince, quand je l'ai relue cet été, la pièce ne me semblait pas particulièrement compliquée.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
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