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- LucreziaNiveau 9
jaybe a écrit:En une ligne, un écrit réflexif est un document qui détaille la réalisation d'une séance menée avec un regard critique sur la pratique et les choix pédagogiques. On peut probablement trouver beaucoup mieux comme définition, mais j'ai la flemme de chercher.
Mazuzu a écrit:Ecrit réflexif : exercice d'auto-flagellation, de préférence en public, où le stagiaire doit reconnaître son incapacité à enseigner du fait de sa qualité d'enseignant en formation perpétuelle.
D'accord, merci Jaybe (pour la définition "officielle") & Mazuzu (pour la traduction de la précédente).
- WabiSabiHabitué du forum
Lucrezia a écrit:WabiSabi a écrit:
Tsss, petit joueur! Figure-toi que nous on doit monter notre projet innovant (suis dans la même fac que Lucrezia) ET rédiger un "écrit de nature réflexive". Alors, on la ramène moins, hein?
(le plus fort, c'est que c'est la maquette "légère", ça, pour les exemptés de MEEF 2 : maquette allégée avec des heures de cours en plus... logique!)
Vraiment? :shock: J'ai loupé cette partie-là du discours... T'as des infos plus précises à ce sujet?
Ecoute, j'ai participé à la réunion de vendredi dernier à midi (je ne sais pas si tu étais là...?) où ça n'a pas été évoqué dans le détail, mais c'était écrit dans le document de la maquette de formation DU du site de l'ESPE. Il y a trois critères d'évaluation pour les petits scarabées en DU : le super projet innovant collectif, le génial écrit réflexif masochiste ET les évaluations de chaque formateur de l'année (en gros, ils attestent juste que tu as fait acte de présence et de contrition sincère pendant 9 mois).
Après, peut-être que tu en es exempte dans ton cursus grâce à ton master, ce qui serait logique! Ne m'en veux pas mais je suis néanmoins rassuré que tu n'échappes pas au projet pédagogiste excessif!
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"De duobus malis, minus est semper eligendum."
"Plus je travaille moins, moins je glande plus. C'est shadokien." Lefteris
T2 ('17-'18) : TZR 2 collèges REP/REP+, 5e/4e/3e
T1 ('16-'17) : TZR AFA Collège, 2 5e + 2 4e
Stage ('15-'16) : Lycée GT, 1 2de + 1 1re S
- EdgarNeoprof expérimenté
Alex.B a écrit:J'ai mieux : je dois écrire un "écrit de nature réflexive" (ou autre nom dans le genre). Qu'est-ce ? Je vous réponds en janvier, quand j'aurai un début de réponse...
Ce n'est pas un invention de l'ESPE, c'est une injonction du ministère adressée aux ESPE pour cette rentrée et l'ESPE est certainement aussi emm.... que les stagiaires pour savoir ce qu'il faut faire avec et mettre dedans.
- EdgarNeoprof expérimenté
Mazuzu a écrit:Le meilleur moyen de faire des économies serait de mettre tous les "formateurs" dans des classes, de préférence difficiles, afin qu'ils puissent dispenser leur "pédagogie" !
Ce qui est déjà le cas puisque la plupart des formateurs ESPE partagent leur temps entre leurs classes et l'ESPE.
- RendashBon génie
Edgar a écrit:Mazuzu a écrit:Le meilleur moyen de faire des économies serait de mettre tous les "formateurs" dans des classes, de préférence difficiles, afin qu'ils puissent dispenser leur "pédagogie" !
Ce qui est déjà le cas puisque la plupart des formateurs ESPE partagent leur temps entre leurs classes et l'ESPE.
Avec d'énormes disparités entre ESPE et entre disciplines, alors. Parce que je n'en ai pas eu un seul dans ce cas l'an dernier, très peu avaient même seulement déjà foutu las pieds dans une classe...Et la plupart de ceux qui étaient dans ce cas là avaient enseigné (un an, ou deux maxi) dans le premier degré.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- MazuzuNiveau 7
Edgar a écrit:Mazuzu a écrit:Le meilleur moyen de faire des économies serait de mettre tous les "formateurs" dans des classes, de préférence difficiles, afin qu'ils puissent dispenser leur "pédagogie" !
Ce qui est déjà le cas puisque la plupart des formateurs ESPE partagent leur temps entre leurs classes et l'ESPE.
Mais moi je veux qu'ils soient INTEGRALEMENT devant une classe et dans des établissements difficiles !
Pourquoi priver les élèves, à mi-temps ou ne serait-ce même une heure, de tels puits de pédagogie ?
- philopoussinNiveau 8
J'ai appris ça la semaine dernière ici. Je pensais en avoir fini, pour toute mon existence, avec les travaux "collectifs", en quittant le lycée. Non.
Et je sens qu'il ne va pas falloir le crier trop fort. Mais d'où leur vient cette cognerie selon laquelle à trois, c'est mieux? - chez nous, le bidule est à réaliser à trois, oui. On nous a parlé de trois pages au premier semestre, six au second, pour chaque groupe. Je trouve ça presque insultant.
Et je sens qu'il ne va pas falloir le crier trop fort. Mais d'où leur vient cette cognerie selon laquelle à trois, c'est mieux? - chez nous, le bidule est à réaliser à trois, oui. On nous a parlé de trois pages au premier semestre, six au second, pour chaque groupe. Je trouve ça presque insultant.
- MazuzuNiveau 7
philopoussin a écrit:J'ai appris ça la semaine dernière ici. Je pensais en avoir fini, pour toute mon existence, avec les travaux "collectifs", en quittant le lycée. Non.
Et je sens qu'il ne va pas falloir le crier trop fort. Mais d'où leur vient cette cognerie selon laquelle à trois, c'est mieux? - chez nous, le bidule est à réaliser à trois, oui. On nous a parlé de trois pages au premier semestre, six au second, pour chaque groupe. Je trouve ça presque insultant.
Comme l'a dit un collègue plus haut, c'est purement par idéologie. Et il faut remercier le camarade Meirieu !
- User5899Demi-dieu
Assurément, puisque personne ne le fait.ycombe a écrit:C'est collectif: en effet pour que quelqu'un lise un livre, il faut que plusieurs personnes soient intervenues pour rendre cela possible: un écrivain, un éditeur, un correcteur, un typographe, un imprimeur, un libraire…Cripure a écrit:Par exemple, lire un livreLucrezia a écrit:Je vais devoir, dans le cadre de ma formation à l'espe, participer à un "projet collectif innovant". Ma question est simple: Keskeucé??
C'est innovant. On a une video qui explique ça très bien.
https://www.youtube.com/watch?v=Q_uaI28LGJk
C'est donc innovant et collectif. Mais est-ce un projet?
QED
- RendashBon génie
Cripure a écrit:
Assurément, puisque personne ne le fait.
QED
C'est çui QED dit qui lit. Et toc.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- CarmenLRNeoprof expérimenté
philopoussin a écrit:J'ai appris ça la semaine dernière ici. Je pensais en avoir fini, pour toute mon existence, avec les travaux "collectifs", en quittant le lycée. Non.
Et je sens qu'il ne va pas falloir le crier trop fort. Mais d'où leur vient cette cognerie selon laquelle à trois, c'est mieux? - chez nous, le bidule est à réaliser à trois, oui. On nous a parlé de trois pages au premier semestre, six au second, pour chaque groupe. Je trouve ça presque insultant.
Le démon de midi de la crise de la quarantaine, sans doute, et aussi l'envie d'alléger certaibes charges de correction...
- LucreziaNiveau 9
WabiSabi a écrit:
Ecoute, j'ai participé à la réunion de vendredi dernier à midi (je ne sais pas si tu étais là...?) où ça n'a pas été évoqué dans le détail, mais c'était écrit dans le document de la maquette de formation DU du site de l'ESPE. Il y a trois critères d'évaluation pour les petits scarabées en DU : le super projet innovant collectif, le génial écrit réflexif masochiste ET les évaluations de chaque formateur de l'année (en gros, ils attestent juste que tu as fait acte de présence et de contrition sincère pendant 9 mois).
Après, peut-être que tu en es exempte dans ton cursus grâce à ton master, ce qui serait logique! Ne m'en veux pas mais je suis néanmoins rassuré que tu n'échappes pas au projet pédagogiste excessif!
Oui, j'y étais, mais je t'avouerai qu'au bout de 5 minutes je m'amusais à compter mes doigts pour rendre la réunion moins douloureuse...
Et si, je t'en veux. Énormément. Ton égoïsme sied mal à ta fonction d'enseignant. Moi j'dis que ça mérite bien un châtiment.
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« Ὁ βίος βραχύς, ἡ δὲ τέχνη μακρή, ὁ δὲ καιρὸς ὀξύς, ἡ δὲ πεῖρα σφαλερή, ἡ δὲ κρίσις χαλεπή. » Hippocrate
- EdgarNeoprof expérimenté
Rendash a écrit:Edgar a écrit:Mazuzu a écrit:Le meilleur moyen de faire des économies serait de mettre tous les "formateurs" dans des classes, de préférence difficiles, afin qu'ils puissent dispenser leur "pédagogie" !
Ce qui est déjà le cas puisque la plupart des formateurs ESPE partagent leur temps entre leurs classes et l'ESPE.
Avec d'énormes disparités entre ESPE et entre disciplines, alors. Parce que je n'en ai pas eu un seul dans ce cas l'an dernier, très peu avaient même seulement déjà foutu las pieds dans une classe...Et la plupart de ceux qui étaient dans ce cas là avaient enseigné (un an, ou deux maxi) dans le premier degré.
Surprenant, mais ce qui est, je vous l'accorde, totalement scandaleux et ne permet pas d'avoir la moindre crédibilité face aux stagiaires. Les IUFM en sont morts, et ils ont visiblement recréé chez vous la même chose avec l'ESPE. De toutes façons, les ESPE sont sur le même chemin car sans aucun moyens financiers et en concurrence sur les budgets avec les université auxquelles on les a adossées; ces écoles vont couler probablement de leurs incapacités.
- EdgarNeoprof expérimenté
Mazuzu a écrit:philopoussin a écrit:J'ai appris ça la semaine dernière ici. Je pensais en avoir fini, pour toute mon existence, avec les travaux "collectifs", en quittant le lycée. Non.
Et je sens qu'il ne va pas falloir le crier trop fort. Mais d'où leur vient cette cognerie selon laquelle à trois, c'est mieux? - chez nous, le bidule est à réaliser à trois, oui. On nous a parlé de trois pages au premier semestre, six au second, pour chaque groupe. Je trouve ça presque insultant.
Comme l'a dit un collègue plus haut, c'est purement par idéologie. Et il faut remercier le camarade Meirieu !
Oui, c'est pratique et idéologique, sans ironie, puisqu'il s'agit de préparer une génération à travailler en collectif et à échanger des idées.
- MazuzuNiveau 7
Les ESPE ne vont pas couler faute de moyens mais en raison de leur incompétence !
Et on ne pleura pas...
Et on ne pleura pas...
- MazuzuNiveau 7
Edgar a écrit:Mazuzu a écrit:philopoussin a écrit:J'ai appris ça la semaine dernière ici. Je pensais en avoir fini, pour toute mon existence, avec les travaux "collectifs", en quittant le lycée. Non.
Et je sens qu'il ne va pas falloir le crier trop fort. Mais d'où leur vient cette cognerie selon laquelle à trois, c'est mieux? - chez nous, le bidule est à réaliser à trois, oui. On nous a parlé de trois pages au premier semestre, six au second, pour chaque groupe. Je trouve ça presque insultant.
Comme l'a dit un collègue plus haut, c'est purement par idéologie. Et il faut remercier le camarade Meirieu !
Oui, c'est pratique et idéologique, sans ironie, puisqu'il s'agit de préparer une génération à travailler en collectif et à échanger des idées.
Il s'agit surtout de formater idéologiquement des collègues...
- EdgarNeoprof expérimenté
Mazuzu a écrit:Les ESPE ne vont pas couler faute de moyens mais en raison de leur incompétence !
Et on ne pleura pas...
C'est un peu radical comme jugement mais peut-être justifié par votre propre expérience locale. Certaines équipes sont pourtant totalement dévouées à leurs stagiaires et tentent de leur donner tout ce qu'elles ont appris sur le terrain. Mais c'est peut être l'exception.
- RendashBon génie
Edgar a écrit:
Surprenant, mais ce qui est, je vous l'accorde, totalement scandaleux et ne permet pas d'avoir la moindre crédibilité face aux stagiaires. Les IUFM en sont morts, et ils ont visiblement recréé chez vous la même chose avec l'ESPE. De toutes façons, les ESPE sont sur le même chemin car sans aucun moyens financiers et en concurrence sur les budgets avec les université auxquelles on les a adossées; ces écoles vont couler probablement de leurs incapacités.
La seule formatrice potable, dont le travail a été unanimement salué par l'ensemble de la promo, qui s'est fendu d'un bouquet de fleurs en fin d'année d'ailleurs, a dû enseigner une année en primaire, avant de faire une thèse de sciencéduk. Le seul a avoir bossé dans le secondaire, jusqu'à y'a dix ou quinze ans, s'est avéré le pire de tous, nocif, puant, qui a passé l'année à pontifier et se curer le nez.
De collègue encore en poste, point du tout. Le reste, ça a été un peu de tout : psy, sociologue, etc.
Pour reprendre les termes d'une des responsables de la formation, universitaire, fort sympathique au demeurant : "on travaille avec les forces vives de l'ESPE". Autrement dit, on file des heures à ce qu'on a, sans se soucier des besoins réels de la formation. Parce que y'a des sociologues, qu'y faut qu'y bouffent. Quitte à saboter la formation de ces connots de stagiaires.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- EdgarNeoprof expérimenté
Mazuzu a écrit:Edgar a écrit:Mazuzu a écrit:philopoussin a écrit:J'ai appris ça la semaine dernière ici. Je pensais en avoir fini, pour toute mon existence, avec les travaux "collectifs", en quittant le lycée. Non.
Et je sens qu'il ne va pas falloir le crier trop fort. Mais d'où leur vient cette cognerie selon laquelle à trois, c'est mieux? - chez nous, le bidule est à réaliser à trois, oui. On nous a parlé de trois pages au premier semestre, six au second, pour chaque groupe. Je trouve ça presque insultant.
Comme l'a dit un collègue plus haut, c'est purement par idéologie. Et il faut remercier le camarade Meirieu !
Oui, c'est pratique et idéologique, sans ironie, puisqu'il s'agit de préparer une génération à travailler en collectif et à échanger des idées.
Il s'agit surtout de formater idéologiquement des collègues...
Ce qui est effectivement ce que je viens d'écrire
- EdgarNeoprof expérimenté
Rendash a écrit:Edgar a écrit:
Surprenant, mais ce qui est, je vous l'accorde, totalement scandaleux et ne permet pas d'avoir la moindre crédibilité face aux stagiaires. Les IUFM en sont morts, et ils ont visiblement recréé chez vous la même chose avec l'ESPE. De toutes façons, les ESPE sont sur le même chemin car sans aucun moyens financiers et en concurrence sur les budgets avec les université auxquelles on les a adossées; ces écoles vont couler probablement de leurs incapacités.
La seule formatrice potable, dont le travail a été unanimement salué par l'ensemble de la promo, qui s'est fendu d'un bouquet de fleurs en fin d'année d'ailleurs, a dû enseigner une année en primaire, avant de faire une thèse de sciencéduk. Le seul a avoir bossé dans le secondaire, jusqu'à y'a dix ou quinze ans, s'est avéré le pire de tous, nocif, puant, qui a passé l'année à pontifier et se curer le nez.
De collègue encore en poste, point du tout. Le reste, ça a été un peu de tout : psy, sociologue, etc.
Pour reprendre les termes d'une des responsables de la formation, universitaire, fort sympathique au demeurant : "on travaille avec les forces vives de l'ESPE". Autrement dit, on file des heures à ce qu'on a, sans se soucier des besoins réels de la formation. Parce que y'a des sociologues, qu'y faut qu'y bouffent. Quitte à saboter la formation de ces connots de stagiaires.
Edifiant, en effet. Cela ne va pas aller en s'arrangeant car les budgets sont tellement inexistant qu'ils vont de moins en moins être en mesure de recruter des personnes de terrain et les rémunérer. Ils vont donc sûrement être amenés à prendre ceux qu'ils ont sous la main, sans expérience pratique mais des thèses sûrement intéressantes, mais sans intérêt pour ce qui est de préparer des stagiaires à faire leur première année dans le métier.
- MazuzuNiveau 7
Le plus simple est de supprimer ces grosses verrues et que les stagiaires soient accompagnés par de bons enseignants...
- gauvain31Empereur
Rendash a écrit:Edgar a écrit:
Surprenant, mais ce qui est, je vous l'accorde, totalement scandaleux et ne permet pas d'avoir la moindre crédibilité face aux stagiaires. Les IUFM en sont morts, et ils ont visiblement recréé chez vous la même chose avec l'ESPE. De toutes façons, les ESPE sont sur le même chemin car sans aucun moyens financiers et en concurrence sur les budgets avec les université auxquelles on les a adossées; ces écoles vont couler probablement de leurs incapacités.
La seule formatrice potable, dont le travail a été unanimement salué par l'ensemble de la promo, qui s'est fendu d'un bouquet de fleurs en fin d'année d'ailleurs, a dû enseigner une année en primaire, avant de faire une thèse de sciencéduk. Le seul a avoir bossé dans le secondaire, jusqu'à y'a dix ou quinze ans, s'est avéré le pire de tous, nocif, puant, qui a passé l'année à pontifier et se curer le nez.
De collègue encore en poste, point du tout. Le reste, ça a été un peu de tout : psy, sociologue, etc.
Pour reprendre les termes d'une des responsables de la formation, universitaire, fort sympathique au demeurant : "on travaille avec les forces vives de l'ESPE". Autrement dit, on file des heures à ce qu'on a, sans se soucier des besoins réels de la formation. Parce que y'a des sociologues, qu'y faut qu'y bouffent. Quitte à saboter la formation de ces connots de stagiaires.
N'avez-vous pas fait remonter vos critiques à la direction de l'ESPE? Ou au responsable de la formation?
- EdgarNeoprof expérimenté
Mazuzu a écrit:Le plus simple est de supprimer ces grosses verrues et que les stagiaires soient accompagnés par de bons enseignants...
Ce qui n'est pas si simple car créer une bonne relation tuteur-stagiaire tient aussi de l'exception, croyez-moi
- EdgarNeoprof expérimenté
gauvain31 a écrit:Rendash a écrit:Edgar a écrit:
Surprenant, mais ce qui est, je vous l'accorde, totalement scandaleux et ne permet pas d'avoir la moindre crédibilité face aux stagiaires. Les IUFM en sont morts, et ils ont visiblement recréé chez vous la même chose avec l'ESPE. De toutes façons, les ESPE sont sur le même chemin car sans aucun moyens financiers et en concurrence sur les budgets avec les université auxquelles on les a adossées; ces écoles vont couler probablement de leurs incapacités.
La seule formatrice potable, dont le travail a été unanimement salué par l'ensemble de la promo, qui s'est fendu d'un bouquet de fleurs en fin d'année d'ailleurs, a dû enseigner une année en primaire, avant de faire une thèse de sciencéduk. Le seul a avoir bossé dans le secondaire, jusqu'à y'a dix ou quinze ans, s'est avéré le pire de tous, nocif, puant, qui a passé l'année à pontifier et se curer le nez.
De collègue encore en poste, point du tout. Le reste, ça a été un peu de tout : psy, sociologue, etc.
Pour reprendre les termes d'une des responsables de la formation, universitaire, fort sympathique au demeurant : "on travaille avec les forces vives de l'ESPE". Autrement dit, on file des heures à ce qu'on a, sans se soucier des besoins réels de la formation. Parce que y'a des sociologues, qu'y faut qu'y bouffent. Quitte à saboter la formation de ces connots de stagiaires.
N'avez-vous pas fait remonter vos critiques à la direction de l'ESPE? Ou au responsable de la formation?
Les stagiaires sont totalement coincés, comme au temps de l'IUFM : ils veulent être validés et sont donc dans une situation d'obéissance et de servilité de peur de payer la moindre critique le jour de leur validation.
- LucreziaNiveau 9
Mazuzu a écrit:Le plus simple est de supprimer ces grosses verrues et que les stagiaires soient accompagnés par de bons enseignants...
Et à qui va-t-on confier la tâche de reconnaître un bon enseignant d'un mauvais? Quels sont d'ailleurs les critères d'évaluation?
Parce que j'ai déjà suivi des cours que j'ai trouvés nuls, alors que mon voisin de table les a jugés géniaux...
Bref, on n'est pas près d'en sortir.
- MazuzuNiveau 7
Edgar a écrit:Mazuzu a écrit:Le plus simple est de supprimer ces grosses verrues et que les stagiaires soient accompagnés par de bons enseignants...
Ce qui n'est pas si simple car créer une bonne relation tuteur-stagiaire tient aussi de l'exception, croyez-moi
Si le tuteur joue au petit chef je veux bien le croire mais, enfin, qui peut bien défendre les ESPE ?
D'ailleurs, pour les plus anciens, comment se déroulait la formation des enseignants avant la création des IUFM ?
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