Voir le sujet précédentAller en basVoir le sujet suivant
dami1kd
Habitué du forum

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par dami1kd Jeu 24 Sep - 19:31
coindeparadis a écrit:Avec le rénové 2014, cela a changé :
11 points sur 40 pour des questions de grammaire , orthographe, lexique. Et l'on peut retirer 5 points sur 40 pour l'orthographe (épreuve de la synthèse ou analyse + épreuve didactique = 29 points). Au total 16 pts sur 40 peuvent être consacrés à la maîtrise de la grammaire et de l'orthographe.
Et en maths, on peut aussi retirer jusqu'à 5 pts pour sanctionner les fautes d'orthographe.

Je confirme pour les maths, on peut retirer 0, 2 ou 5 points pour l'orthographe sauf si ça fait passer sous la barre éliminatoire. Sur cinquante copies, à peine une dizaine de copies sans fautes pour mon tas l'an dernier. Et des énormités du genre "Comme même", "exercise" , "proporcionalité"...


Dernière édition par dami1kd le Jeu 24 Sep - 19:48, édité 1 fois
Ma'am
Ma'am
Érudit

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par Ma'am Jeu 24 Sep - 19:33
Donc sciences de l'éduc fonctionne aussi... humhum
avatar
Invité
Invité

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par Invité Jeu 24 Sep - 19:51
dami1kd a écrit:
coindeparadis a écrit:Avec le rénové 2014, cela a changé :
11 points sur 40 pour des questions de grammaire , orthographe, lexique. Et l'on peut retirer 5 points sur 40 pour l'orthographe (épreuve de la synthèse ou analyse + épreuve didactique = 29 points). Au total 16 pts sur 40 peuvent être consacrés à la maîtrise de la grammaire et de l'orthographe.
Et en maths, on peut aussi retirer jusqu'à 5 pts pour sanctionner les fautes d'orthographe.

Je confirme pour les maths, on peut retirer 0, 2 ou 5 points pour l'orthographe sauf si ça fait passer sous la barre éliminatoire. Sur cinquante copies, à peine une dizaine de copies sans fautes pour mon tas l'an dernier. Et des énormités du genre "Comme même", "exercise" , "proporcionalité"...
Jésus Marie Joseph! affraid
avatar
Mazuzu
Niveau 7

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par Mazuzu Jeu 24 Sep - 20:10
Primura a écrit:Bah non ; pour rentrer en MEEF, n'importe quelle licence fonctionne. Certains ESPE admettent même en MEEF les licences pro.

En quelque sorte la boucle est bouclée...
maikreeeesse
maikreeeesse
Grand sage

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par maikreeeesse Ven 25 Sep - 9:04
maîtresse a écrit:Donc sciences de l'éduc fonctionne aussi... humhum
Il est certain qu'un étudiant qui a choisi de passer 5 ans de sa vie avec les sciences de l'éducation doit avoir un bagage intellectuel particulier. En revanche, je ne comprends pas la frayeur de certains en le découvrant. Etre un bon PE n'est pas corréler forcément à son master passé, je veux dire qu'un étudiant en philo ou en biochimie n'a pas à être disqualifié a priori. Autre remarque qui remonte à quelques années certes, ma mère a passé le concours en 1993, n'ayant "que" le bac mais mère de trois enfants. Je vous assure qu'au niveau othographique, elle n'a rien à envier à beaucoup ici, tout comme sa rigueur.
Après tout, le niveau demandé est celui de fin de troisième, donc le master devrait être une richesse supplémentaire du candidat, un enrichissement culturel, la preuve qu'il peut fournir un travail rigoureux dans une matière donnée. Ce que j'aimerais, c'est que cela soit le niveau de troisième d'il y a une trentaine d'année que l'on atteigne et pas celui de maintenant. Il manque à notre formation une réelle remise à niveau en français et en mathématiques, un an intensif, plutôt que l'exercice de la synthèse d'un corpus de textes.
coindeparadis
coindeparadis
Guide spirituel

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par coindeparadis Ven 25 Sep - 12:08
Ce n'est pas le niveau de 3ème en général qui est demandé. Dire cela c'est discréditer les PE par rapport aux PLC. Dans l'épreuve de "système éducatif", "mise en situation professionnelle en histoire, sciences, géographie..", en synthèse ou analyse de français, et plus généralement dans les questions didactiques c'est bien un niveau universitaire qui est nécessaire. Ensuite, il est vrai que le formatage des ESPE est plus valorisé (c'est dit clairement dans les rapports de jury) qu'une maîtrise des fondamentaux. Je milite depuis 20 ans pour une grande épreuve d'admissibilité de culture générale avec de nombreuses questions courtes en histoire, géo, biologie, musique... qui rendrait compte du socle nécessaire au métier.
Mais... à la vitesse où la culture est évincée de l'école, bientôt, 5 ans de sciences de l'éducation iront très bien pour être un "bon" PE.

_________________
Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
jaybe
jaybe
Niveau 9

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par jaybe Ven 25 Sep - 13:16
Actuellement il y a un très large brassage de parcours en licence parmi les candidats au CRPE. Dans mon coin, il est possible de trouver dans un même groupe de M1 au moins une personne qui a obtenu une licence d'anglais, d'allemand, d'histoire, de staps, de psychologie, de lettres, de sciences du langage, de sciences de l'éducation, de biologie, de droit, plus bien d'autres possibilités. Cette diversité crée en de multiples occasions une hétérogénéïté qui complique nettement les formations à assurer.

Ce que les présidents d'ESPE ne diront pas frontalement aux candidats (mais qu'ils confient généralement sans problème en bonne compagnie) est qu'en arrivant au niveau du master, s'ils ne sont pas au point sur les contenus disciplinaires, ou bien 1) c'est de leur faute, ils n'avaient qu'à mieux préparer leur parcours professionnel, après tout ils se sont bien amusés pendant 3 ans, débrouillez-vous, ou encore 2) ce n'est pas grave, les gentils formateurs disciplinaires vont s'occuper de les remettre à niveau, ils ont que ça à faire, ce n'est pas comme s'il fallait passer en revue tout le programme de l'école et étudier toute la didactique d'une discipline (en plus ils râlent tout le temps pour rien...).

_________________
Les mathématiciens ne sont pas des gens qui trouvent les mathématiques faciles ; comme tout le monde, ils savent qu'elles sont difficiles, mais ça ne leur fait pas peur !
dandelion
dandelion
Vénérable

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par dandelion Ven 25 Sep - 13:22
corailc a écrit:
dami1kd a écrit:
coindeparadis a écrit:Avec le rénové 2014, cela a changé :
11 points sur 40 pour des questions de grammaire , orthographe, lexique. Et l'on peut retirer 5 points sur 40 pour l'orthographe (épreuve de la synthèse ou analyse + épreuve didactique = 29 points). Au total 16 pts sur 40 peuvent être consacrés à la maîtrise de la grammaire et de l'orthographe.
Et en maths, on peut aussi retirer jusqu'à 5 pts pour sanctionner les fautes d'orthographe.

Je confirme pour les maths, on peut retirer 0, 2 ou 5 points pour l'orthographe sauf si ça fait passer sous la barre éliminatoire. Sur cinquante copies, à peine une dizaine de copies sans fautes pour mon tas l'an dernier. Et des énormités du genre "Comme même", "exercise" , "proporcionalité"...
Jésus Marie Joseph! affraid
Tout va aller mieux maintenant, grâce à la dictée quotidienne. Ah oui, mais non, ces PE fâchés avec l'orthographe risquent de ne pas voir les erreurs et même de corriger des choses justes. Allez, soyons optimistes, si on leur fournit le corrigé, ils retiendront peut-être quelque chose.
Je n'ai rien contre un recrutement large (j'ai eu des élèves issus de filière pro qui arrivaient au diplôme d'ingénieur, il y a aussi des erreurs d'aiguillage), mais ce serait quand même plus intelligent de recruter plus tôt avec un enseignement plus généraliste, et surtout beaucoup de français et d'arithmétique, et même de vrais élèves de temps en temps. J'y ajouterais la possibilité d'intégrer des personnes en reconversion avec une formation accélérée et prise en compte d'une partie de l'ancienneté.
Après, pour l'orthographe, le passage de la notion de faute (mot vilipendé par les IUFM) à celui d'erreur a eu aussi pour effet de rendre la faute d'orthographe 'acceptable' (ce n'est plus qu'une erreur, pas de honte à avoir). Du coup, on ne fait plus attention. C'est en tout cas une excuse que j'entends très souvent, y compris de la part d'enseignants de français ou de PE.
avatar
Aliceinwonderland
Neoprof expérimenté

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par Aliceinwonderland Ven 25 Sep - 13:49
La mère d'un camarade de mes fils a eu le concours de PE il y a quelques années, quand il était plus ardu. Elle était sur LC. Pourtant c'est une ancienne ingénieure, avec un niveau DEA. Je pense qu'elle a un bien meilleur niveau scientifique que moi, et j'ai pu observer qu'en lecture/ français , elle fait du très bon travail en CP (même des petits patients qui partent avec un gros retard s'en sortent pas mal avec elle). Elle m'avait confié avoir très mal digéré sa place au concours, et pensait avoir été saquée du fait de son profil atypique de candidat libre non passé par l'IUFM. Et je suis d'accord, il y a d'excellents instits de la vieille génération qui avaient juste le bac, une orthographe impeccable et au top en maths et calcul mental (les meilleurs qu'aient eu mes fils).

_________________
Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
coindeparadis
coindeparadis
Guide spirituel

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par coindeparadis Ven 25 Sep - 13:58
Aliceinwonderland a écrit:La mère d'un camarade de mes fils a eu le concours de PE il y a quelques années, quand il était plus ardu. Elle était sur LC. Pourtant c'est une ancienne ingénieure, avec un niveau DEA. Je pense qu'elle a un bien meilleur niveau scientifique que moi, et j'ai pu observer qu'en lecture/ français , elle fait du très bon travail en CP (même des petits patients qui partent avec un gros retard s'en sortent pas mal avec elle). Elle m'avait confié avoir très mal digéré sa place au concours, et pensait avoir été saquée du fait de son profil atypique de candidat libre non passé par l'IUFM. Et je suis d'accord, il y a d'excellents instits de la vieille génération qui avaient juste le bac, une orthographe impeccable et au top en maths et calcul mental (les meilleurs qu'aient eu mes fils).
C'est une évidence, on lit dans les rapports de jury qu'à l'oral, les candidats sortant de M1 ou M2 MEEF sont mieux préparés et meilleurs aux épreuves orales, donc choisis.

_________________
Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
maikreeeesse
maikreeeesse
Grand sage

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par maikreeeesse Ven 25 Sep - 14:10
coindeparadis a écrit:Ce n'est pas le niveau de 3ème en général qui est demandé. Dire cela c'est discréditer les PE par rapport aux PLC. Dans l'épreuve de "système éducatif", "mise en situation professionnelle en histoire, sciences, géographie..", en synthèse ou analyse de français, et plus généralement dans les questions didactiques c'est bien un niveau universitaire qui est nécessaire. Ensuite, il est vrai que le formatage des ESPE est plus valorisé (c'est dit clairement dans les rapports de jury)  qu'une maîtrise des fondamentaux. Je milite depuis 20 ans pour une grande épreuve d'admissibilité de culture générale avec de nombreuses questions courtes en histoire, géo, biologie, musique... qui rendrait compte du socle nécessaire au métier.
Mais... à la vitesse où la culture est évincée de l'école, bientôt, 5 ans de sciences de l'éducation iront très bien pour être un "bon" PE.

Cela a peut-être changé depuis les années 2000, mais je suis sûre de moi, lorsque je l'ai passé, le niveau demandé était celui de fin de 3e. Cela ne discrédite en rien les PE, je suis PE. En math, tu n'auras pas d'équation du second degré par exemple. Je fais la distinction entre le niveau demandé pour un concours et le recrutement, en fonction du nombre de candidats. S'il y a 4000 candidats pour 200 places, le moindre quart de point compte et celui qui est ingénieur sera avantagé en math (si on estime qu'il a une maîtrise supérieure ). A partir du moment où on sélectionne plutôt sur la pédagogie, tu gomes ( Very Happy ) cet avantage. Ce que je veux dire et l'on se rejoint, c'est qu'il serait préférable de selectionner des futurs PE sur un excellent niveau sciences / français ainsi qu'une solide culture générale, plutôt que donner la prime aux nombres d'années d'études. De toutes façons le mal est fait si on considère le niveau actuel général des étudiants en master. Je ne sais pas comment l'on pourrait inverser la tendance.
Daphné
Daphné
Demi-dieu

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par Daphné Ven 25 Sep - 14:26
Mcready1 a écrit:C'est surtout grâce à la qualité du chouchen. Ça rend plus intelligent. alatienne
Fallait le dire plus tôt ! :lol:
avatar
Aliceinwonderland
Neoprof expérimenté

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par Aliceinwonderland Ven 25 Sep - 14:32
maikreeeesse a écrit:
coindeparadis a écrit:Ce n'est pas le niveau de 3ème en général qui est demandé. Dire cela c'est discréditer les PE par rapport aux PLC. Dans l'épreuve de "système éducatif", "mise en situation professionnelle en histoire, sciences, géographie..", en synthèse ou analyse de français, et plus généralement dans les questions didactiques c'est bien un niveau universitaire qui est nécessaire. Ensuite, il est vrai que le formatage des ESPE est plus valorisé (c'est dit clairement dans les rapports de jury)  qu'une maîtrise des fondamentaux. Je milite depuis 20 ans pour une grande épreuve d'admissibilité de culture générale avec de nombreuses questions courtes en histoire, géo, biologie, musique... qui rendrait compte du socle nécessaire au métier.
Mais... à la vitesse où la culture est évincée de l'école, bientôt, 5 ans de sciences de l'éducation iront très bien pour être un "bon" PE.

Cela a peut-être changé depuis les années 2000, mais je suis sûre de moi, lorsque je l'ai passé, le niveau demandé était celui de fin de 3e. Cela ne discrédite en rien les PE, je suis PE. En math, tu n'auras pas d'équation du second degré par exemple. Je fais la distinction entre le niveau demandé pour un concours et le recrutement, en fonction du nombre de candidats. S'il y a 4000 candidats pour 200 places, le moindre quart de point compte et celui qui est ingénieur sera avantagé en math (si on estime qu'il a une maîtrise supérieure ). A partir du moment où on sélectionne plutôt sur la pédagogie, tu gomes ( Very Happy ) cet avantage. Ce que je veux dire et l'on se rejoint, c'est qu'il serait préférable de selectionner des futurs PE sur un excellent niveau sciences / français ainsi qu'une solide culture générale, plutôt que donner la prime aux nombres d'années d'études. De toutes façons le mal est fait si on considère le niveau actuel général des étudiants en master. Je ne sais pas comment l'on pourrait inverser la tendance.



Je ne saurais plus exactement en quelle année nous l'avons passé (et il me semble qu'elle a été prise sur LC un an avant mon échec) mais c'était dans les années 2000 puisque mon fils aîné était en maternelle et est né en 99. Le niveau maths était bien fin de troisième et moi, avec un niveau Bac A2 je me retrouvais avec une note similaire à cette dame ingénieur en maths... Par contre elle était un peu mieux placée sur LC et a été prise, moi j'ai été plombée par l'oral sport parce que je n'avais pas le jargon : je suis tombée sur une séquence initiation natation et on ne m'a pas pardonné de ne pas avoir le jargon (une candidate IUFM m'a expliqué qu'il fallait parler de "variables didactiques" pour les lignes, plots et autres je crois). D'autant plus comique quand on sait que dans ma ville, les PE ont un devoir de surveillance à la piscine mais que ce sont les maîtres-nageurs qui conçoivent les séances.



_________________
Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
coindeparadis
coindeparadis
Guide spirituel

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par coindeparadis Ven 25 Sep - 16:05
maikreeeesse a écrit:
coindeparadis a écrit:Ce n'est pas le niveau de 3ème en général qui est demandé. Dire cela c'est discréditer les PE par rapport aux PLC. Dans l'épreuve de "système éducatif", "mise en situation professionnelle en histoire, sciences, géographie..", en synthèse ou analyse de français, et plus généralement dans les questions didactiques c'est bien un niveau universitaire qui est nécessaire. Ensuite, il est vrai que le formatage des ESPE est plus valorisé (c'est dit clairement dans les rapports de jury)  qu'une maîtrise des fondamentaux. Je milite depuis 20 ans pour une grande épreuve d'admissibilité de culture générale avec de nombreuses questions courtes en histoire, géo, biologie, musique... qui rendrait compte du socle nécessaire au métier.
Mais... à la vitesse où la culture est évincée de l'école, bientôt, 5 ans de sciences de l'éducation iront très bien pour être un "bon" PE.

Cela a peut-être changé depuis les années 2000, mais je suis sûre de moi, lorsque je l'ai passé, le niveau demandé était celui de fin de 3e. Cela ne discrédite en rien les PE, je suis PE. En math, tu n'auras pas d'équation du second degré par exemple. Je fais la distinction entre le niveau demandé pour un concours et le recrutement, en fonction du nombre de candidats. S'il y a 4000 candidats pour 200 places, le moindre quart de point compte et celui qui est ingénieur sera avantagé en math (si on estime qu'il a une maîtrise supérieure ). A partir du moment où on sélectionne plutôt sur la pédagogie, tu gomes ( Very Happy ) cet avantage. Ce que je veux dire et l'on se rejoint, c'est qu'il serait préférable de selectionner des futurs PE sur un excellent niveau sciences / français ainsi qu'une solide culture générale, plutôt que donner la prime aux nombres d'années d'études. De toutes façons le mal est fait si on considère le niveau actuel général des étudiants en master. Je ne sais pas comment l'on pourrait inverser la tendance.
En fait on pense la même chose ! Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 2252222100

_________________
Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
Ma'am
Ma'am
Érudit

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par Ma'am Ven 25 Sep - 17:45
Oui moi aussi Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 2252222100
C'est pas Brighelli qui préconisait l'instauration d'une classe préparatoire généraliste pour former les futurs PE ? Je l'ai rêvé ça ? heu

C'est arrivé à mon fils, ça, une instit qui lui compte une faute alors qu'il n'en avait pas fait... Rolling Eyes
Bon, pour être honnête, il a eu aussi une prof de français qui faisait des fautes énormes ! Donc, il n'y a pas que chez nous qu'il y a des gens en délicatesse avec l'orthographe... Evil or Very Mad
coindeparadis
coindeparadis
Guide spirituel

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par coindeparadis Ven 25 Sep - 17:59
Mes collègues d'il y a 2 ans (dont celle qui avait les CM2) ignoraient qui étaient Verdi, Wagner et Degas. Elles ne comprenaient pas des expressions imagées basiques, ne lisaient que de la littérature de jeunesse. D'ailleurs l'une d'elle avait une M2 MEEF ...

_________________
Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
Byza
Byza
Niveau 5

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par Byza Ven 25 Sep - 18:08
coindeparadis a écrit:Mes collègues d'il y a 2 ans (dont celle qui avait les CM2) ignoraient qui étaient Verdi, Wagner et Degas. Elles ne comprenaient pas des expressions imagées basiques, ne lisaient que de la littérature de jeunesse. D'ailleurs l'une d'elle avait une M2 MEEF ...

:shock: J'ai du mal à le croire quand même (surtout qu'on enseigne aussi l'histoire des arts et la lecture implicite dans le premier degré).
coindeparadis
coindeparadis
Guide spirituel

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par coindeparadis Ven 25 Sep - 18:24
Certaines se contentent de récupérer sur la Toile des fiches réalisées par les collègues et tournent en boucle (Keith Haring, Vasarely, Mondrian, Nikki de St Phale...) , un peu de Une année au concert et voilà. Et elles ne mettent jamais les pieds dans un théâtre, un musée...

_________________
Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
Byza
Byza
Niveau 5

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par Byza Ven 25 Sep - 18:33
C'est vrai que j'ai vu des écoles où, quand on ne regarde pas L'amour est dans le pré, on sèche un peu pour s'intégrer dans la conversation. Mais je ne pouvais pas imaginer que cela allait jusque là.

(Remarque, j'ai eu en PE2 une formatrice en sciences de l'educ, qui avait un doctorat en sciences de l'educ, et qui était incapable de parler sans faire des fautes de français, et d'une inculture crasse. HS total, mais dans chacun de mes moments de découragement - j'ai repris mes études - j'ai un souvenir pour elle et je me dis que si ELLE a pu réussir une thèse, alors moi aussi j'en suis capable. Il faudrait plus de gens comme cela, en fait. (Euh, non, pour cette dernière phrase :pas vrai: )
coindeparadis
coindeparadis
Guide spirituel

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par coindeparadis Ven 25 Sep - 18:37
Very Happy

_________________
Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
livie
livie
Fidèle du forum

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par livie Ven 25 Sep - 18:39
Byza a écrit:C'est vrai que j'ai vu des écoles où,  quand on ne regarde pas L'amour est dans le pré, on sèche un peu pour s'intégrer dans la conversation. Mais je ne pouvais pas imaginer que cela allait jusque là.

(Remarque, j'ai eu en PE2 une formatrice en sciences de l'educ, qui avait un doctorat en sciences de l'educ, et qui était incapable de parler sans faire des fautes de français, et d'une inculture crasse. HS total, mais dans chacun de mes moments de découragement - j'ai repris mes études - j'ai un souvenir pour elle et je me dis que si ELLE a pu réussir une thèse, alors moi aussi j'en suis capable. Il faudrait plus de gens comme cela, en fait. (Euh, non, pour cette dernière phrase :pas vrai: )


:lol: :lol:
livie
livie
Fidèle du forum

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par livie Ven 25 Sep - 18:42
Ce qui me scandalise dans ma région c'est le nombre de mères de 3 enfants et + qui passent le concours sans aucun bagage. Et comme à Créteil, il faut 4 de moyenne....

Quand je pense que ce sont les enfants qui ont les plus gros besoins qui bénéficient de tels recrutements... humhum
Cela me révolte.
Ronin
Ronin
Monarque

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par Ronin Ven 25 Sep - 18:46
Rien à craindre, Peillon a rétabli la formation :lol:

_________________
Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Keshik11
Marcel Khrouchtchev
Marcel Khrouchtchev
Enchanteur

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par Marcel Khrouchtchev Ven 25 Sep - 19:32
livie a écrit:Ce qui me scandalise dans ma région c'est le nombre de mères de 3 enfants et + qui passent le concours sans aucun bagage. Et comme à Créteil, il faut 4 de moyenne....

Quand je pense que ce sont les enfants qui ont les plus gros besoins qui bénéficient de tels recrutements... humhum
Cela me révolte.

En même temps c'est un concours et si elles sont meilleures que d'autres candidats, mieux vaut les prendre elles que ceux qui ont été prétendument formés et qui ont prétendument un bagage.
gauvain31
gauvain31
Empereur

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par gauvain31 Ven 25 Sep - 19:44
maîtresse a écrit:Je confirme que certains de mes collègues ont une orthographe grammaticale "fantaisiste"... Et pas seulement les plus jeunes, d'ailleurs !
Je ne savais pas que les sciences de l'éduc commençaient dès la L1.
Donc, en gros, on peut devenir instit en ayant fait trois ans de sciences de l'éduc et deux ans de master MEEF, si j'ai bien compris...

Pff... Rolling Eyes

Oui et c'est ce que reproche Hannah Arendt dans son livre "La crise de la culture". Déjà dès les années 50 , elle dénonçait aux Etats -unis le formation des enseignants qui ont l'obligation d'avoir un diplôme de "sciences" de l'éduc pour pouvoir enseigner. Je te conseille fortement de le lire. Elle aurait pu l'écrire hier si elle était toujours là. Tes collègues sont des "coquilles vides" et je suis franchement triste qu'on en arrive à former des collègues de ce niveau , mais plus grave des collègues qui n'ont pas la curiosité de s'instruire elles-mêmes.
coindeparadis
coindeparadis
Guide spirituel

Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection - Page 3 Empty Re: Concours des professeurs des écoles : le grand écart de la sélection

par coindeparadis Dim 27 Sep - 17:43
1) Il y a une catégorie CRPE dans le forum, ce serait bien qu'il soit reclassé là !
2) Question aux PE, après réussite au concours, les lauréats de l'externe et du 3ème concours sont-ils gérés en même temps pour les affectations, où il y a-t-il deux gestions parallèles (ex : je m'occupe des 130 lauréats de l'externe puis des 10 du 3ème concours) ?

_________________
Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
Voir le sujet précédentRevenir en hautVoir le sujet suivant
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum