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- SiggyHabitué du forum
Chertea a écrit:Ce qui m'embête, c'est que pour le moment on avait un climat de travail agréable et détendu, on n'était pas dans le conflit et là on va devoir passer par le conflit (recadrage, places imposées) et je ne sais pas comment les élèves vont prendre ce changement de "climat de travail".
C'est de leur faute si ce climat a changé, qu'ils assument et peut-être même que la météo redeviendra bonne à nouveau .
- JennyMédiateur
Dans un bon établissement, ils comprennent vite quand on resserre la vis. N'hésite pas à agir maintenant et dis leur que les choses dépendent de leur attitude. Ils te testent, si ils voient que tu sais être strict, tu retrouveras vite une bonne ambiance.
- capucine42Érudit
Dans un établissement de ce type, ce qui est plus dur que tout pour les élèves, ce sont les mauvaises notes. J'en arrive rarement à l'extrémité de la retenue avec des lycéens raisonnables mais j'ai déjà donné 4 travaux supplémentaires notés ( sur 12 car on n'a pas 18 pour avoir oublié son livre ou bavardé mais bien sûr la note apparaît sur 20). Ça les gonfle tellement que parfois ils me demandent une retenue à la place, du coup cette année puisqu'ils sont sympas, j'ai décidé de compter la note uniquement si j'ai autre chose à leur reprocher ( un autre oubli de livre ou un bavardage de trop). Mais déjà si tu as tenu tout ce temps sans plan de classe ni bavardages, c'est que tes élèves sont très très sages. Ce serait vraiment dommage de ne pas les recadrer un chouilla pour qu'ils continuent de bosser.
- DerborenceModérateur
Honnêtement, des retenues pour du bavardage en début d'année, je trouve ça excessif.
Je commencerais par les punitions (bien pénibles) si les rappels à l'ordre n'ont pas suffi.
Si un élève, malgré de multiples punitions, continue à bavarder, il sera temps de le mettre en retenue, me semble-t-il.
Si on met en retenue pour du bavardage, que fait-on pour du travail non fait ? Pour une remarque déplacée ?
Je commencerais par les punitions (bien pénibles) si les rappels à l'ordre n'ont pas suffi.
Si un élève, malgré de multiples punitions, continue à bavarder, il sera temps de le mettre en retenue, me semble-t-il.
Si on met en retenue pour du bavardage, que fait-on pour du travail non fait ? Pour une remarque déplacée ?
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- steph17Niveau 3
Et n'hésite pas à appeler les parents !!
- keroGrand sage
Chertea a écrit:Ce qui m'embête, c'est que pour le moment on avait un climat de travail agréable et détendu, on n'était pas dans le conflit et là on va devoir passer par le conflit (recadrage, places imposées) et je ne sais pas comment les élèves vont prendre ce changement de "climat de travail".
Attention. Recadrer n'implique pas forcément d'être dans le conflit. On peut recadrer de manière calme, détendue, apaisée, sans cris et sans bras de fer. Et au contraire, on peut être dans le conflit sans ne rien recadrer.
Ce sont deux choses très différentes. C'est justement cette confusion qui pose problème, qui amène à fuire le recadrage: on ne veut pas entrer dans le conflit, alors que là n'est pas le sujet. Il ne faut pas oublier qu'en tant qu'adultes, c'est notre rôle de recadrer. Si on passe à côté, on fuit nos responsabilités et c'est comme ça qu'ils le vivent.
Après, un recadrage ou une sanction peuvent amener à un conflit. Mais ce n'est pas obligatoire. Si c'est le cas, c'est soit qu'il y a un problème dans la manière de recadrer, soit que l'élève recadré a un problème de fond avec l'autorité. Mais c'est relativement rare. Dans ce cas, faut travailler là-dessus.
Concernant la situation que tu observes, elle est normale. Une situation ne se dégrade jamais que progressivement, c'est justement lorsque la situation n'est pas encore devenue difficile qu'il faut réagir et sanctionner, quitte à se faire violence. Si on n'agit pas, les élèves ne vont faire qu'aller de plus en plus loin, testant tes limites.
Pour éviter ce dérapage, faut frapper vite et fort.
- NaooFidèle du forum
Chertea a écrit:Ce qui m'embête, c'est que pour le moment on avait un climat de travail agréable et détendu, on n'était pas dans le conflit et là on va devoir passer par le conflit (recadrage, places imposées) et je ne sais pas comment les élèves vont prendre ce changement de "climat de travail".
Grosse engueulade avec une classe pénible. Plan de classe, punitions pour les oublis de livre, rapports en évidence sur le bureau, regards noirs, aucune possibilité de parlementer.
Et bien tiens-toi bien, j'ai des élèves que je n'avais jamais entendu depuis le début de l'année qui ont participé (et très bien !). Juste parce que le climat de classe était propice au travail. Ce sont les perturbateurs qui voient ça comme un climat tendu, un bras de fer. Les autres élèves, les normaux, ils sont contents.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Comme Chertea, je me suis fait avoir : mes 2nde et mes 1re STMG sont très polis ("Bonjour", "Au revoir" et même "Merci" à la fin du cours :shock: ), participent bien, semblent aimer mes cours. Mais le bavardage commence à poindre çà et là (rien de bien méchant encore, mais je ne supporte rien), et comme je me suis cru au paradis je peine à sortir les armes.
Va falloir s'y mettre. Ma hantise à moi c'est de passer pour injuste. 35 élèves au lieu de 28, ça change tout. Déjà qu'au collège je n'étais pas hyper efficace pour repérer immédiatement la source de bruit, là, je galère. Comme je galère j'ai averti mes élèves que je n'avertirais plus, ce sera la punition direct. Conséquence : ça tombe sur le bon élève qui participe énormément, ne parle jamais mais qui, à ce moment-là, a décidé de parler... Auriez-vous des conseils ?
(Ils sont d'autant plus troublants, ces élèves-là, qu'ils viennent chercher leur punition à la fin du cours sans même chercher à négocier. :shock: )
Sinon, je trouve aussi que la retenue, c'est trop. En cas de bavardage je donne un texte à recopier, éventuellement assorti d'une consigne pénible, façon Celeborn. Si c'est pas fait, retenue.
Va falloir s'y mettre. Ma hantise à moi c'est de passer pour injuste. 35 élèves au lieu de 28, ça change tout. Déjà qu'au collège je n'étais pas hyper efficace pour repérer immédiatement la source de bruit, là, je galère. Comme je galère j'ai averti mes élèves que je n'avertirais plus, ce sera la punition direct. Conséquence : ça tombe sur le bon élève qui participe énormément, ne parle jamais mais qui, à ce moment-là, a décidé de parler... Auriez-vous des conseils ?
(Ils sont d'autant plus troublants, ces élèves-là, qu'ils viennent chercher leur punition à la fin du cours sans même chercher à négocier. :shock: )
Sinon, je trouve aussi que la retenue, c'est trop. En cas de bavardage je donne un texte à recopier, éventuellement assorti d'une consigne pénible, façon Celeborn. Si c'est pas fait, retenue.
- keroGrand sage
Sylvain, une injustice ici ou là, ce n'est pas un drame, hein. À partir du moment où un gosse bavarde, il est hors règles, et il n'y a pas à discuter. Peu importe qu'il ait parlé un peu plus ou un peu moins que l'autre élève pénible.
C'est pas compliqué. Quand ça bavarde, tu regardes où ça bavarde, tu récupères un ou deux carnets, pas forcément tous (le but est juste de faire un rappel tacite des règles. Faire peur, quoi. Ne jamais oublier que la sanction n'est pas un but en soit, elle est un moyen d'effectuer un rappel à la règle, aussi bien à l'élève sanctionné, qu'à tous ceux qui observent. Ces derniers sont la véritable cible de ton action). Quand il y a un peu de bavardage je ne prends jamais tous les carnets, uniquement ceux des élèves qui me semblent le plus pénibles. Et si c'est pas le cas, c'est pas grave.
Quand ça recommence, tu t'arrêtes à nouveau, tu prends un ou deux autres carnets là où ça parle et tu commences à donner des punitions là où ça continue. Tu t'en fiches de ce que tu as puni ou pas TOUS ceux qui parlent. Ce n'est pas nécessaire. Tu en punis un, ça vaut avertissement pour tous. Et si le gamin se plaint de ce qu'il n'est pas le seul, tu lui expliques que ça ne justifie rien. Tu peux aussi lui rappeler que tu avais déjà pris son carnet en guise d'avertissement.
En début de cours, par exemple, je punis presque au hasard, losqu'ils sont censés attendre en silence pour que je leur donne le signal de s'asseoir. Si c'est le gros boxon, je commence à punir au hasard (parmi ceux qui parlent, bien sûr). "Bidule, punition. Bidule, punition". Jusqu'à ce que tout le monde soit calmé. Je n'ai pas puni tous ceux qui parlent, et on s'en fiche. Attention toutefois à varier les cibles, faut faire attention à ne pas toujours se concentrer sur nos têtes de turc, chose qu'on a tous tendance à faire. Faut se faire violence et sanctionner aussi les "gentils" qui en profitent. Parfois, si je suis bien luné, en guise d'avertissement, je compte. "Un, deux... trois", maintenant qu'ils connaissent mon mode de fonctionnement, je te garantis qu'à trois, je n'ai plus un bruit. "Bonjour, vous pouvez vous asseoir."
Je le répète: il faut recadrer et sanctionner les écarts AVANT que ça dérape. Ça joue dans le symbolique: sanctionner régulièrement, un peu, ça te calme 90% des gosses. Ensuite, il n'y a plus qu'à se concentrer sur les pénibles.
Sinon, une méthode qui fonctionne aussi. Lorsqu'on s'aperçoit de bavardage, on ne s'arrête pas et on continue à faire cours comme si on avait rien remarqué, mais d'un oeil on scrute jusqu'à voir où est le problème, se préparant à agir. Un peu en mode prédateur qui observe et se prépare à attaquer sa proie, quoi.
C'est pas compliqué. Quand ça bavarde, tu regardes où ça bavarde, tu récupères un ou deux carnets, pas forcément tous (le but est juste de faire un rappel tacite des règles. Faire peur, quoi. Ne jamais oublier que la sanction n'est pas un but en soit, elle est un moyen d'effectuer un rappel à la règle, aussi bien à l'élève sanctionné, qu'à tous ceux qui observent. Ces derniers sont la véritable cible de ton action). Quand il y a un peu de bavardage je ne prends jamais tous les carnets, uniquement ceux des élèves qui me semblent le plus pénibles. Et si c'est pas le cas, c'est pas grave.
Quand ça recommence, tu t'arrêtes à nouveau, tu prends un ou deux autres carnets là où ça parle et tu commences à donner des punitions là où ça continue. Tu t'en fiches de ce que tu as puni ou pas TOUS ceux qui parlent. Ce n'est pas nécessaire. Tu en punis un, ça vaut avertissement pour tous. Et si le gamin se plaint de ce qu'il n'est pas le seul, tu lui expliques que ça ne justifie rien. Tu peux aussi lui rappeler que tu avais déjà pris son carnet en guise d'avertissement.
En début de cours, par exemple, je punis presque au hasard, losqu'ils sont censés attendre en silence pour que je leur donne le signal de s'asseoir. Si c'est le gros boxon, je commence à punir au hasard (parmi ceux qui parlent, bien sûr). "Bidule, punition. Bidule, punition". Jusqu'à ce que tout le monde soit calmé. Je n'ai pas puni tous ceux qui parlent, et on s'en fiche. Attention toutefois à varier les cibles, faut faire attention à ne pas toujours se concentrer sur nos têtes de turc, chose qu'on a tous tendance à faire. Faut se faire violence et sanctionner aussi les "gentils" qui en profitent. Parfois, si je suis bien luné, en guise d'avertissement, je compte. "Un, deux... trois", maintenant qu'ils connaissent mon mode de fonctionnement, je te garantis qu'à trois, je n'ai plus un bruit. "Bonjour, vous pouvez vous asseoir."
Je le répète: il faut recadrer et sanctionner les écarts AVANT que ça dérape. Ça joue dans le symbolique: sanctionner régulièrement, un peu, ça te calme 90% des gosses. Ensuite, il n'y a plus qu'à se concentrer sur les pénibles.
Sinon, une méthode qui fonctionne aussi. Lorsqu'on s'aperçoit de bavardage, on ne s'arrête pas et on continue à faire cours comme si on avait rien remarqué, mais d'un oeil on scrute jusqu'à voir où est le problème, se préparant à agir. Un peu en mode prédateur qui observe et se prépare à attaquer sa proie, quoi.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Merci, j'vais m'resaisir. Par contre je ne demande plus les carnets, je n'ai même pas essayé ici. J'ai pris cette habitude l'année dernière, petit à petit, las des "J'l'ai pas". Depuis c'est "Machin, tu viendras me voir à la fin du cours", et ils savent que ça veut dire punition. Mais ça exige de retenir ou noter les noms qu'on veut voir à la fin. Je ne sais pas si c'est une bonne idée de procéder ainsi, mais j'avoue que je ne me suis même pas posé la question la première fois que j'ai eu à punir.
- InvitéeC9Niveau 8
C'est en ce moment que les bavardages commencent, car 3 semaines après la rentrée, les élèves entrent dans la phase test.
- SeiGrand Maître
Cactus29 a écrit:C'est en ce moment que les bavardages commencent, car 3 semaines après la rentrée, les élèves entrent dans la phase test.
Chez moi la phase test, elle a commencé dès la première minute de la rentrée.
- InvitéeC9Niveau 8
Oui, tout cela dépend. Lorsque j'ai débuté, il y a 2 ans, j'ai eu du bordel dans tous mes cours dès la 2eme séance.
- BizardouilleHabitué du forum
Une case en haut du tableau, quand ça bavarde de trop : un bâton dans la case, puis un 2e... sans explications.
Ça les met en stress total et ils se taisent et quand ils partent j'efface en leur disant "Vous avez bien fait de vous calmer, vous avez eu de la chance".
Ils savent toujours pas à quoi correspondent mes petits bâtons et aucune classe (au collège) n'est monté au dessus de deux petits bâtons. Et ça me fait rire en fait quand j'y pense.
Mais en tout cas, dès que je dessine la case j'entends "Chuuuut, on va avoir des bâtons !"
Ça les met en stress total et ils se taisent et quand ils partent j'efface en leur disant "Vous avez bien fait de vous calmer, vous avez eu de la chance".
Ils savent toujours pas à quoi correspondent mes petits bâtons et aucune classe (au collège) n'est monté au dessus de deux petits bâtons. Et ça me fait rire en fait quand j'y pense.
Mais en tout cas, dès que je dessine la case j'entends "Chuuuut, on va avoir des bâtons !"
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Faites l'amour pas la guerre. En fait non, faire l'amour ça donne des enfants, c'est chiant... Faites des crêpes, c'est bon les crêpes !
- JennyMédiateur
Sei a écrit:Cactus29 a écrit:C'est en ce moment que les bavardages commencent, car 3 semaines après la rentrée, les élèves entrent dans la phase test.
Chez moi la phase test, elle a commencé dès la première minute de la rentrée.
Bon courage, Sei.
- pprofNiveau 1
Bonjour, on en est souvent là après 3 semaines.
le webpeda vient de publier quelques pistes pour redresser la barre quand le navire prend l'eau. Ce n'est pas garanti mais au moins cela donne quelques idées à essayer, dont le célèbre plan de classe!!!..
http://lewebpedagogique.com/petitjournal/sos-rentree-ratee-bazar-classe-puis-sauver-situation/#comment-1717
le webpeda vient de publier quelques pistes pour redresser la barre quand le navire prend l'eau. Ce n'est pas garanti mais au moins cela donne quelques idées à essayer, dont le célèbre plan de classe!!!..
http://lewebpedagogique.com/petitjournal/sos-rentree-ratee-bazar-classe-puis-sauver-situation/#comment-1717
- CotPouletCotNiveau 8
Bizardouille a écrit:Une case en haut du tableau, quand ça bavarde de trop : un bâton dans la case, puis un 2e... sans explications.
Ça les met en stress total et ils se taisent et quand ils partent j'efface en leur disant "Vous avez bien fait de vous calmer, vous avez eu de la chance".
Ils savent toujours pas à quoi correspondent mes petits bâtons et aucune classe (au collège) n'est monté au dessus de deux petits bâtons. Et ça me fait rire en fait quand j'y pense.
Mais en tout cas, dès que je dessine la case j'entends "Chuuuut, on va avoir des bâtons !"
C'est l'idée la plus extraordinairement drôle et machiavélique que j'ai trouvée ici ! La question est : sais-tu, toi, ce que sont ces bâtons ?
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"Il était persuadé que s'il se risquait hà dormir la nuit, il se transformerait en poulet. Il se laissait de petites notes hà sa propre hintention qui lui répétaient : "Tu n'es pas un poulet", mais il se disait parfois qu'il mentait." Terry Pratchett, Jeu de nains
- CherteaNiveau 9
Le plan de classe a plutôt bien fonctionné, reste maintenant à trouver quoi faire de l'élève qui bavarde peut importe où je la place...
- CherteaNiveau 9
Bizardouille a écrit:Une case en haut du tableau, quand ça bavarde de trop : un bâton dans la case, puis un 2e... sans explications.
Ça les met en stress total et ils se taisent et quand ils partent j'efface en leur disant "Vous avez bien fait de vous calmer, vous avez eu de la chance".
Ils savent toujours pas à quoi correspondent mes petits bâtons et aucune classe (au collège) n'est monté au dessus de deux petits bâtons. Et ça me fait rire en fait quand j'y pense.
Mais en tout cas, dès que je dessine la case j'entends "Chuuuut, on va avoir des bâtons !"
- InvitéInvité
Je remonte ce vieux ? topic, car j'ai vécu mercredi une heure très pénible avec une de mes 4ème. Ils sont arrivés bavards et j'ai voulu les mettre directement au travail avec un schéma à recopier au tableau. Ils le faisaient mais bavardaient. Me voyant à la bourre, je sais que j'aurais du stopper et commencer à prendre des carnets. Les dernières 20 minutes ont été affreuses. On a commencé les exercices mais pour une fois je ne projetais pas et dès que j'avais le dos tourné, certains tapaient dans les mains. J'ai pris une élève sur le fait elle elle a eu une croix dan son carnet. Un autre s'est dénoncé de lui-même à la fin de l'heure. Certains ont été à la limite de l'insolence. Je rumine depuis mercredi. Je ne les vois que deux fois deux heures deux jours de suite dans la semaine. J'hésite à leur faire un laïus. Je vais revoir le plan de classe et prendre les carnets plus rapidement mais leur attitude de mercredi a vraiment dépassé les bornes. Est-il trop tard pour coller les insolents ? Merci d'avance pour vos retours.
- PunkyNiveau 10
Peut-être appeler les parents ? Ils n'aimeront pas et c'est efficace généralement.
- CasparProphète
Flic-Flac a écrit:Helene_de_Troie a écrit:Et comment faire un plan de classe quand on est SSF? (Sans salle fixe)
Dans un premier temps, peut-être les placer par ordre alphabétique. Comme ça peu importe la configuration de la salle, ils savent à coté de qui ils doivent être.
Pas dans une salle en U, en tout cas pas si on passe de salles classiques à des salles en U et vice-versa, sans oublier les groupes ( huit salles différentes pour moi cette année).
- InvitéInvité
Alors c'est vrai que ça peut marcher mais là j'ai l'impression d'avoir mal géré et j'ai peur de me l'entendre dire. C'est bête mais c'est ce que je ressens...Punky a écrit:Peut-être appeler les parents ? Ils n'aimeront pas et c'est efficace généralement.
- trompettemarineMonarque
Cela ressemble à un coup monté.corailc a écrit:Je remonte ce vieux ? topic, car j'ai vécu mercredi une heure très pénible avec une de mes 4ème. Ils sont arrivés bavards et j'ai voulu les mettre directement au travail avec un schéma à recopier au tableau. Ils le faisaient mais bavardaient. Me voyant à la bourre, je sais que j'aurais du stopper et commencer à prendre des carnets. Les dernières 20 minutes ont été affreuses. On a commencé les exercices mais pour une fois je ne projetais pas et dès que j'avais le dos tourné, certains tapaient dans les mains. J'ai pris une élève sur le fait elle elle a eu une croix dan son carnet. Un autre s'est dénoncé de lui-même à la fin de l'heure. Certains ont été à la limite de l'insolence. Je rumine depuis mercredi. Je ne les vois que deux fois deux heures deux jours de suite dans la semaine. J'hésite à leur faire un laïus. Je vais revoir le plan de classe et prendre les carnets plus rapidement mais leur attitude de mercredi a vraiment dépassé les bornes. Est-il trop tard pour coller les insolents ? Merci d'avance pour vos retours.
Dans ce cas, je leur dis que j arrête le cours et qu'il y aura un contrôle surprise s'ils n'arrêtent pas. Je leur précise que j'ai bien compris leur petit jeu.
L'appel aux parents peut se révéler effectivement très efficace.
- DorineHabitué du forum
L'ordre alphabétique c'est bien mais compliqué quand on bouge tout le temps. Il faudrait avoir un plan pour chaque salle. Je m'oblige à le faire car c'est tout de même efficace, même si le hasard fait parfois mal les choses.Caspar a écrit:Flic-Flac a écrit:Helene_de_Troie a écrit:Et comment faire un plan de classe quand on est SSF? (Sans salle fixe)
Dans un premier temps, peut-être les placer par ordre alphabétique. Comme ça peu importe la configuration de la salle, ils savent à coté de qui ils doivent être.
Pas dans une salle en U, en tout cas pas si on passe de salles classiques à des salles en U et vice-versa, sans oublier les groupes ( huit salles différentes pour moi cette année).
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