- InvitéeC9Niveau 8
Mlle_Andromede a écrit:
Sinon, je voulais savoir une petite chose: hier, l'un des perturbateurs (que j'ai d'ailleurs exclu) m'a dit qu'il n'avait pas de classeur alors que j'avais demandé à tout le monde de s'en procurer un pour le cours (autre recommandation de mon tuteur). Lorsque je lui ai demandé de s'en procurer un, il s'est montré particulièrement insolent en faisant un "Ah!" moqueur et en haussant les épaules, on aurait dit qu'il me prenait vraiment pour une débile (j'ignore comment traduire au mieux la réaction qu'il a eue, mais elle était vraiment déplacée). J'ai été déstabilisée par sa réaction et je me suis donc rattrapée au mieux en lui disant qu'il pouvait garder le trieur qu'il avait actuellement (je me suis dit qu'il n'avait peut-être pas les moyens de s'acheter un classeur...). Qu'en pensez-vous?
J'ai connu une première année similaire à la vôtre, et j'ai mis en gras exactement le genre d'erreur que j'ai dû faire à mes débuts.
Vous avez exigé un classeur, point. Vous n'aviez pas à fléchir devant l'insolence du gamin. En lui permettant d'avoir un trieur (ou en fait, d'avoir ce qu'il voulait), vous lui avez montré (ainsi qu'à ses camarades) que c'étaient les élèves qui commandaient.
Il n'est pas trop tard et vous pouvez toujours exiger de lui un classeur. Donnez-lui une semaine pour s'en procurer un : au-delà, punition.
Ce que vous pouvez faire d'autre : dire aux élèves que vous relèverez les classeurs une fois par trimestre, et que vous mettrez une note de présentation. Si le zozo que vous avez décrit n'a pas de classeur, sa note en prendra un coup.
Bon courage à vous, la première année est rarement facile
- NitaEmpereur
Mlle_Andromede a écrit:édité à la demande de Melle Andromède.
Non, ce serait une mauvaise idée.
Recopier des conjugaisons, un texte, une leçon, faire des exercices de grammaire paraît plus approprié.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- InvitéeC9Niveau 8
roxanne a écrit:fabienne7564 a écrit:En gros, on est censé leur donner une punition "intelligente" et non du simple recopiage de lignes par exemple (100 fois quelque chose). Du coup, la proposition que Kahiina est formidable car l'élève doit à la fois recopier (donc il ne reste pas le nez en l'air devant un exercice dont il dit ne pas comprendre la consigne pour ne pas avoir à le faire) et réfléchir. D'une pierre deux coups...
Mais recopier un texte est possible.
Je le fais sans scrupule. L'année dernière, j'ai dû distribuer, en tout, une trentaine de "textes à recopier" (à la maison ou en retenue). En rapport avec le programme, par contre.
- InvitéeC9Niveau 8
Mlle_Andromede a écrit:Nita, pourquoi serait-ce une mauvaise idée? En effet, j'ai déjà lu sur ce forum qu'il s'agissait d'une punition assez répandue.
Ce genre de punition ne me choque pas (même si je ne la donne jamais), mais certains collègues trouvent que c'est humiliant pour l'élève.
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Kahiina, je pique en simplifiant un peu.
Cette année, j'ai une classe qui n'arrête pas de tchaper (ils sont comme ça depuis le CP parait-il). Je veux obtenir une classe et non un poulailler. Sus aux poules!!!
Cette année, j'ai une classe qui n'arrête pas de tchaper (ils sont comme ça depuis le CP parait-il). Je veux obtenir une classe et non un poulailler. Sus aux poules!!!
- NitaEmpereur
Mlle_Andromede a écrit:édité à la demande de Melle Andromède.
Parce que tu es stagiaire, et qu'il est préférable pour toi de ne pas prêter le flanc aux critiques. Faire recopier un texte en faisant alterner les couleurs peut être considéré comme une tâche humiliante (il y a eu une discussion à ce propos il y a quelques jours sur le forum).
Personnellement, ça ne me dérange pas, mais si un parent conteste ta punition, comment vas-tu la justifier ? Si ta hiérarchie la désapprouve, comment vas-tu te sentir ? Une fois titularisée, tu feras ce que tu voudras, pour le moment, tu peux punir en donnant un travail inattaquable, et qui ne te coûte rien en temps de correction.
Recopier un texte (c'est une des compétences du socle commun), repérer des sujets et des verbes, recopier des conjugaisons en mettant en valeur les terminaisons des temps simples... Le choix est vaste.
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- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
roxanne a écrit:Une fois, le fils de la CPE m'a parlé aussi de punition " pédagogique". Il s'est pris un sujet complet de brevet, j'ai demandé si quelqu'un d'autre préférait une punition pédagogique ( j'avais donné à copier dix fois une pauvre définition à apprendre ), ils ont tous dit que non. C'était même devenu un jeu après : " tu veux une punition pédagogique?" " non, Madame,j'arrête. "
- adumbrateNiveau 10
Mlle_Andromede a écrit:Je peux par exemple leur donner à faire des exercices que j'aurai préalablement repérés dans des manuels de grammaire?
Pour une punition, le plus simple, ça reste de donner à recopier sans erreur le texte que tu es en train de travailler en classe (tu n'en donnes qu'une partie s'il est long). Cette punition m'avait même été recommandée par une inspectrice, alors...
- scot69Modérateur
Après, tu peux aussi leur donner des conjugaisons à recopier (les verbes se taire, respecter, se calmer, écouter...) à plusieurs temps! Au moins, on pourra dire que ça les faire réviser!
- adumbrateNiveau 10
Mlle_Andromede a écrit:Le souci, c'est que nous travaillons actuellement non pas sur un texte, mais sur les classes grammaticales.
Justement, tu donnes à recopier le dernier texte que tu as travaillé, et, comme cela t'a été recommandé, tu demandes d'entourer les verbes en rouge, les noms en bleu, les adjectif en vert ou un truc du genre.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Tu fais copier la leçon, la trace écrite, un texte avec les adjectifs en vert et les noms en rouge, et le reste en bleu, etc.
Ne te crée pas un obstacle à chaque fois pour repousser le moment de punir ou pour éviter de punir.
Ne te crée pas un obstacle à chaque fois pour repousser le moment de punir ou pour éviter de punir.
- CasparProphète
Sujet de brevet ou exercices = travail supplémentaire pour le professeur, alors que relire un texte recopié par l'élève pour vérifier qu'il n'y a pas d'oublis, volontaires ou non, prend très peu de temps.
- tiptop77Prophète
zazouyle a écrit:Kahiina, je pique en simplifiant un peu.
Cette année, j'ai une classe qui n'arrête pas de tchaper (ils sont comme ça depuis le CP parait-il). Je veux obtenir une classe et non un poulailler. Sus aux poules!!!
- AsarteLilithBon génie
J'ai eu par néo des idées du punitions pédagogiques....
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- RendashBon génie
Chertea a écrit:Le problème à mon avis vient du fait que tu es en collège, j'ai fait un an en collège -- une année HORRIBLE où j'ai voulu démissionner pleins de fois --, là je suis en lycée et c'est un autre monde.
Au collège, surtout en 5e et 4e, il n'y a aucune motivation, rien au bout (ne me parlez pas du DNB qui ne sert absolument à rien dans le monde du travail). Au lycée, il y a le bac et ça change tout. Sans compter qu'au lycée ils sont plus matures et moins des enfants qu'au collège.
Non, non, non. D'accord, c'est un autre monde ; mais le problème vient de ces élèves-là, et de ces collègues-là qui laissent la stagiaire se dépatouiller seule, et non du collège lui-même.
Mlle Andromede, tu es PP de cette classe alors que tu es stagiaire? Décidément, tu es bien tombée -_-'
Mlle_Andromede a écrit:Je te remercie angelusia.
Deux petites questions également: que faire si l'un d'entre eux ne veut pas travailler (s'il ne recopie pas le cours, s'il refuse de faire l'évaluation par exemple)? De même, que faire si un élève n'a pas son carnet de liaison?
Pour le carnet, en cas d'oubli je cochais directement "absence de carnet" sur ProNote, y compris s'ils avaient un PQ de la vie sco' tout froissé et tout tâché. Quand ils râlaient, je leur disais d'aller se débrouiller avec la vie sco pendant la récré, très souvent ça suffisait. Etrangement, au bout de quelques temps, ils avaient toujours leur carnet...et certains avaient également le PQ vie sco :lol: Pour les collègues, peut-être, je ne sais pas et je m'en fous.
Les glandeurs...le coup des coloriages de petite fille est très bon ; une collègue de l'an denrier avait apporté deux petites voitures à deux enquiquineurs, la classe s'est tellement foutue d'eux qu'ils se sont tenus à carreaux pendant un moment. Et les autres ont répété pendant un bon moment "nan mais respect la prof, quoi ". J'en ris encore
Mlle_Andromede a écrit:
Par contre, la mère de l'un des perturbateurs que j'ai exclus tient absolument à me rencontrer. J'ai l'impression d'aller à l'échafaud...
Pour la rencontre, si elle n'a pas déjà eu lieu, fais toi accompagner d'un collègue si tu ne le sens pas. Ou demande à quelqu'un de rester pas trop loin, dans une salle voisine par exemple, juste au cas où. Et puis, ça te rassurera. Garde aussi à l'esprit que ce que tu fais, c'est pour faire progresser cet élève et l'ensemble de la classe : obtenir des conditions de travail décentes, i.e. le calme par exemple, c'est indispensable. Etc.
Mlle_Andromede a écrit:En effet, dès lundi j'ai bien l'intention de mettre en place des mesures drastiques.
Sinon, je voulais savoir: mon CPE me demande de donner du travail aux élèves que j'ai exclus et qui vont donc écoper d'une heure de colle. Quel type de travail pourrais-je leur donner? Par exemple, le fait de recopier un texte en écrivant les consonnes et les voyelles de deux couleurs différentes serait-il une bonne idée ou dois-je réserver ce type de punition à d'autres occasions?
Les PPP de Celeborn me paraissent idéales pour ce genre de situation. Mais ils peuvent aussi devoir copier ton cours, ou bien tu leur prépares des exercices de grammaire/conjugaison, qui ne seront de toute façon pas inutiles.
Reine Margot a écrit:Je me souviens de parents qui râlaient quand je donnais des conjugaisons, j'expliquais l'aspect pédagogique, pour eux c'était "copier" quand même, et ils réclamaient une punition "intelligente" (et puis il fallait que je corrige ensuite, bien sûr).
:lol:
J'aurais tellement eu envie de répondre "je donnerai des punitions intelligentes quand ils feront des choses intelligentes", ou "quand vous ferez des mômes intelligents".
Mais je crois que je serais trop occupé à rire pour pouvoir articuler un son, même aussi stupide que celui-ci.
Ou à exploser.
Cactus29 a écrit:Mlle_Andromede a écrit:Nita, pourquoi serait-ce une mauvaise idée? En effet, j'ai déjà lu sur ce forum qu'il s'agissait d'une punition assez répandue.
Ce genre de punition ne me choque pas (même si je ne la donne jamais), mais certains collègues trouvent que c'est humiliant pour l'élève.
Comment dit-on "mais va te faire voir à l'ESPE et mêle toi, je te prie, de ton cul", en russe?
Si ses collègues se préoccupent de ce qu'elle fait, qu'ils commencent par faire leur boulot de collègues. Par exemple montrer aux classes que l'équipe fait front, et qu'un bazar dans quelque cours que ce soit sera aussitôt suivi d'effet dans l'ensemble des cours + vie sco.
Mlle Andromede, j'étais moi aussi stagiaire l'an dernier. Néo a été précieux sur plus d'un plan, et notamment en me permettant de lire un certain nombre de conseils, pour le jour où j'aurai affaire à une classe difficile comme ça.
Clairement, la règle d'or, c'est "je fais ce que je dis, je dis ce que je fais". Le coup du trieur est une erreur ; en soi, déjà, parce que le trieur, c'est caca, mais aussi parce que tu as cédé face à la mauvaise volonté. Mais c'est rattrapable, et tu pourras te servir de cette vie de classe par exemple. Lundi, tu arrives, tu prends l'air sévère, tu claques ton classeur sur ton burlingue et tu expliques que vu l'ambiance désastreuse, une partie de la classe est pénalisée et n'arrive pas à travailler ; que c'est inadmissible que par la faute d'une poignée de perturbateurs, l'ensemble du groupe soit de la sorte gêné dans son travail ; et que tu vas y mettre bon ordre puisque essayer de les considérer comme des gens intelligents capables de se modérer d'eux-mêmes a été un échec.
Et là, tu expliques que tu ne laisseras rien passer. Ni oubli de matos, ni oubli de travail, ni oubli de carnet, ni bavardage, ni papotage. Etre exclus les amuse? Trouve de quoi les occuper, cf. les punitions dont il est question dans ce fil. Trop de bazar? Tu dictes, à voix relativement basse (tu verras, ce sera jouissif d'entendre "chhhhttt!!" dans toute la classe ), tu interroges sur ce que tu es en train de dire, et tu notes. TU te fais pour toi une échelle de sanctions, et tu appliques impitoyablement ; en revanche je déconseille de la leur donner, parce que ça t'interdit un peu de souplesse, ils pourraient te coincer sur ça.
Donc :
- je dis ce que je fais => le moindre bazar/refus/oubli/etc, tu tapes.
- je fais ce que je dis => tu tapes effectivement, selon ton échelle de sanctions établie, et tu ne laisses rien passer.
Par ailleurs, qu'en disent le CPE, ton tuteur, et le reste des profs de cette classe? Il faudrait qu'ils se bougent et que le message passe, jusqu'à ce qu'ils comprennent qu'ils ont affaire à une prof et pas à une petite jeune effrayée. Quand ils l'auront compris...tu l'auras compris aussi Et cette posture, cette conviction d'être à ta place, t'aidera considérablement.
Bon courage
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- IsmyrrNiveau 6
Autre punition possible que j'expérimente depuis deux ans : la récitation.
Quand est élève est pénible, je lui explique que puisqu'il n'écrit pas son cours et qu'il a envie d'amuser ses camarades et de parler, il viendra le lendemain réciter le texte que nous sommes en train d'étudier après l'avoir recopié.
Au moment T, ils me donnent la feuille de copie, et passent à la récitation,debout devant la classe.
S'il y en a un qui rit, il ouvre son agenda et passera à son tour le lendemain.
Et je matérialise au tableau mon "carré magique" : en haut à droite du tableau, un carré dans lequel j'écris la consigne de punition. Au fur et à mesure, j'ajoute les noms des pénibles.
Je rebondis sur un autre point : prendre les élèves une heure supplémentaire pour rattraper le temps qu'ils t'ont fait perdre fonctionne assez bien. Tu peux prendre la classe entière, mais aussi seulement les perturbateurs. Si possible, la caser le matin à 8h, ou le soir en dernière heure.
Quand est élève est pénible, je lui explique que puisqu'il n'écrit pas son cours et qu'il a envie d'amuser ses camarades et de parler, il viendra le lendemain réciter le texte que nous sommes en train d'étudier après l'avoir recopié.
Au moment T, ils me donnent la feuille de copie, et passent à la récitation,debout devant la classe.
S'il y en a un qui rit, il ouvre son agenda et passera à son tour le lendemain.
Et je matérialise au tableau mon "carré magique" : en haut à droite du tableau, un carré dans lequel j'écris la consigne de punition. Au fur et à mesure, j'ajoute les noms des pénibles.
Je rebondis sur un autre point : prendre les élèves une heure supplémentaire pour rattraper le temps qu'ils t'ont fait perdre fonctionne assez bien. Tu peux prendre la classe entière, mais aussi seulement les perturbateurs. Si possible, la caser le matin à 8h, ou le soir en dernière heure.
- Marie LaetitiaBon génie
À propos de ce que dit Ren'
Tu as intérêt à doubler l'exclusion d'une heure de colle. Tu verras, s'ils s'amusent effectivement à se faire virer de cours, que leur petit jeu s'arrêtera net.
Etre exclus les amuse? Trouve de quoi les occuper, cf. les punitions dont il est question dans ce fil.
Tu as intérêt à doubler l'exclusion d'une heure de colle. Tu verras, s'ils s'amusent effectivement à se faire virer de cours, que leur petit jeu s'arrêtera net.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- roxanneOracle
Ah nous, on a eu un mot interdisant la " double punition" , donc s'il y a exclusion ( qui doit rester exceptionnelle toussa toussa), elle ne doit pas être doublée d'une retenue.
- RendashBon génie
L'exclusion n'est pas une punition, c'est un moyen de ne pas pénaliser les 29 autres élèves. C'est pourquoi elle doit être assortie d’une punition, une retenue en l'occurrence. Hop.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- InvitéInvité
Effectivement l'exclusion ne devrait pas être considérée comme une punition mais plutôt comme une mesure pour assurer la poursuite normale du cours. Néanmoins la circulaire de mai 2014 la désigne ainsi et la met au régime des punitions :
"Si, dans des cas très exceptionnels, l'enseignant décide d'exclure un élève de cours, cette punition s'accompagne nécessairement d'une prise en charge de l'élève dans le cadre d'un dispositif prévu à cet effet et connu de tous les enseignants et personnels d'éducation. L'enseignant demandera notamment à l'élève de lui remettre un travail en lien avec la matière enseignée"
Par contre la dernière phrase implique que l'exclusion puisse être accompagnée d'autre chose. Le notamment ouvre pas mal...
"Si, dans des cas très exceptionnels, l'enseignant décide d'exclure un élève de cours, cette punition s'accompagne nécessairement d'une prise en charge de l'élève dans le cadre d'un dispositif prévu à cet effet et connu de tous les enseignants et personnels d'éducation. L'enseignant demandera notamment à l'élève de lui remettre un travail en lien avec la matière enseignée"
Par contre la dernière phrase implique que l'exclusion puisse être accompagnée d'autre chose. Le notamment ouvre pas mal...
- kumranNiveau 5
Tamerlan a écrit:Effectivement l'exclusion ne devrait pas être considérée comme une punition mais plutôt comme une mesure pour assurer la poursuite normale du cours. Néanmoins la circulaire de mai 2014 la désigne ainsi et la met au régime des punitions :
"Si, dans des cas très exceptionnels, l'enseignant décide d'exclure un élève de cours, cette punition s'accompagne nécessairement d'une prise en charge de l'élève dans le cadre d'un dispositif prévu à cet effet et connu de tous les enseignants et personnels d'éducation. L'enseignant demandera notamment à l'élève de lui remettre un travail en lien avec la matière enseignée"
Par contre la dernière phrase implique que l'exclusion puisse être accompagnée d'autre chose. Le notamment ouvre pas mal...
Et dans le RI de mon bahut, c'est explicitement écrit dans la liste des punitions.
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- “Soit A un succès dans la vie. Alors A = x + y + z, où x = travailler, y = s'amuser, z = se taire.” Albert E.
- « Vouloir corriger ses erreurs est le début du pardon. Vouloir obtenir le pardon est le début de l’erreur ! »
- NitaEmpereur
Rendash a écrit:Cactus29 a écrit:Mlle_Andromede a écrit:édité à la demande de Melle Andromède.
Ce genre de punition ne me choque pas (même si je ne la donne jamais), mais certains collègues trouvent que c'est humiliant pour l'élève.
Comment dit-on "mais va te faire voir à l'ESPE et mêle toi, je te prie, de ton cul", en russe?
Si ses collègues se préoccupent de ce qu'elle fait, qu'ils commencent par faire leur boulot de collègues. Par exemple montrer aux classes que l'équipe fait front, et qu'un bazar dans quelque cours que ce soit sera aussitôt suivi d'effet dans l'ensemble des cours + vie sco.
Je rebondis là-dessus, Ren' parce que même si dans l'absolu, je pense que tu n'as pas tort, il y a eu un débat sur Néo à propos de ce type de punition, il y a à peine quelque jours, certains disant qu'ils n'auraient pas fait cette punition s'ils avaient été élèves. Comme la solidarité avec les stagiaires n'a pas l'air d'être une spécialité du Collège de Melle Andromède, et que d'après ses messages, elle est un pitipeu moins féroce que le renne, et moins sûre de son bon droit, je crois qu'elle a tout intérêt à ne pas se mettre dans une position où elle aura à se justifier.
Et sûrement pas à passer pour "la stagiaire qui donne des punitions anti-pédagogiques, humiliantes et ineptes".
@Melle Andromède : quand tu es dans ta classe, n'envisage pas que l'on puisse te désobéir. Plus tu seras ferme, et convaincue que tu seras obéie, plus tu seras convaincante (et obéie ).
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- gestion de classe: et ça repart.... à bout je suis
- Mutation Lettres modernes académie de Bordeaux 2017, help ! Je suis au bout du rouleau.
- Mise au travail difficile, gestion de classe, incidents à répétition : je suis à bout
- [Libération] "Moi David S. prof stagiaire" ou "Tableau de bord d'un prof déjà à bout"
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