Les écoles se préparent à recevoir entre 8 et 10.000 enfants de réfugiés sur deux ans

Alors qu'on a supprimé en 2012 les CLIN et autres CLA au nom de l'inclusion, on se prépare à accueillir de jeunes réfugiés dans des conditions pour le moins insuffisantes. Notre ministre annonce dans les cahiers Pédagogiques que les familles seront orientées vers les communes dont les effectifs sont les moins importants. Hier sur France 3 , elle expliquait que cet exode était une chance pour les classes uniques de campagne menacées de fermeture. Bien-sûr sans ajouter que le gouvernement a accéléré la désertification et procédé à des regroupements scolaires à l'origine de la fermeture de ces classes !
La vérité comme d'habitude est autre : les familles iront là où des communes les accueilleront. On peut supposer également qu'il s'agit aussi de privilégier une installation dans des communes offrant des infrastructures (santé, alphabétisation...) et un possible emploi (pour les rares francophones).
https://fr.news.yahoo.com/%C3%A9coles-pr%C3%A9parent-%C3%A0-recevoir-entre-8-10-000-123914862.html
Bref, notre ministre communique toujours et encore des approximations. Pour être polie...

Oh la la.....

D'autant que ces familles qu'on veut implanter dans des villages sans services publics ou presque, sans commerces, sans emploi, sans maîtrise du français, sans voiture et sans emploi, elles sont supposées faire comment pour monter leur dossier à l'ofpra ?

coindeparadis a écrit:D'autant que ces familles qu'on veut implanter dans des villages sans services publics ou presque, sans commerces, sans emploi, sans maîtrise du français, sans voiture et sans emploi, elles sont supposées faire comment pour monter leur dossier à l'ofpra ?

Très bonne question. J'imagine que ce sont les associations qui vont prendre le relais.

Les associations ne sont pas dans les villages. Sans compter que les petites indépendantes ont coulé, puisque leurs crédits ont été supprimés.

Bon, quelques familles de braves gens instruits dans certains villages peuplés d'alcooliques notoires et d'incestueux discrets, ça ne pourra pas faire de mal...

Cripure a écrit:Bon, quelques familles de braves gens instruits dans certains villages peuplés d'alcooliques notoires et d'incestueux discrets, ça ne pourra pas faire de mal...

Bonne idée que de leur envoyer les enfants alors !

coindeparadis a écrit:

Cripure a écrit:Bon, quelques familles de braves gens instruits dans certains villages peuplés d'alcooliques notoires et d'incestueux discrets, ça ne pourra pas faire de mal...

Bonne idée que de leur envoyer les enfants alors !

Pourquoi ? Ils ne sont pas in casto...

coindeparadis a écrit:Les associations ne sont pas dans les villages. Sans compter que les petites indépendantes ont coulé, puisque leurs crédits ont été supprimés.

Oui, cela fait un peu quadrature du cercle : campagnes abandonnées repeuplées par des réfugiés ne pouvant établir les dossiers leur permettant de s'installer durablement pour cause de dépeuplement et de "dé-subventionnement" des associations.

Il ne vont pas rester durablement !!! Passé l'effet d'annonce il vont entrer dans le dédale des demandes. L'ofpra va acréditer comme d'habitude 10 % des demandes au titre du droit d'asile. Déjà, dans ma ville on reconduit à la frontière des Tchetchènes et Ukrainiens déboutés pour faire de la place aux Syriens et Irakiens. Chaises musicales ...

Cripure a écrit:Bon, quelques familles de braves gens instruits dans certains villages peuplés d'alcooliques notoires et d'incestueux discrets, ça ne pourra pas faire de mal...

:350:

Je ne sais ce qui me scotche le plus : la suffisance ou l'incitation gratuite et injustifiée au mépris d'une population déjà fragilisée par la précarité, l'isolement et l'indifférence. On ne vous a jamais appris qu'il était peu glorieux de tirer sur une ambulance?

Personnellement j'ai découvert il y a près de 17 ans, ces populations extrêmement rurales et pauvres en achetant ma maison de campagne. Je n'avais aucune sympathie particulière pour ce milieu en arrivant, et je n'en ai toujours pas. Cependant, j'ai découvert un univers qui m'était inconnu. J'ai vu la véritable pauvreté, la condition des paysans aux corps déformés par les travaux, qui marnent de l'aurore à la nuit passée pour rembourser les dettes, et des vieux qui n'en peuvent plus, mais pour qui c'est marche ou crève, le pathétique des jeunes désœuvrés sur les places des villages, la misère digne (n'est-ce pas d'ailleurs cette dignité qu'on leur reproche?) de ceux qui achètent à la grande surface du coin une babiole soldée à 1,50€ et demandent à la vendeuse de faire un paquet cadeau "pour l'anniversaire de la petite." Des vieux qui vivent avec 200€ (chiffre officiel du journal de la communauté de commune) et sont obligés de cultiver leurs jardins, et pas comme loisir. Qu'on mettra dans un mouroir contre leur gré quand ils n'auront plus les moyens de refaire la toiture ou d'entretenir ou de conduire leur vieille bagnole pour aller acheter le nécessaire. Et que, sans doute pour leur bien également, on les y laissera crever de faim et de soif au titre d'une fin de vie digne. Et ça, c'est pour ceux que leur dignité n'aura pas conduit au suicide...

Enfin, heureusement que ceux qui s'imaginent appartenir à la catégorie des "braves gens instruits" et s'attribuent en tant que tels une exquise sensibilité, ne se laisseraient pas aller à colporter pas le biais de généralisations hâtives et de préjugés à l'emporte pièce, des discriminations faciles et des amalgames assassins.

Souhaitons néanmoins que ces nobles esprits ne se retrouvent jamais en charge des enfants de ces populations rurales déshéritées qui suscitent en eux tant de mépris.

Tite question subsidiaire : parmi les contempteurs, combien de voyeurs qui se gargarisent de cette misère en commentant "L'amour est dans le pré"?

Ce message vise seulement à apporter un témoignage à décharge et n'attend pas de réponse. Mais il m'a semblé que devant l'unanimité des ricanements et l'absence de prise de distance par rapport à ces propos, je ne pouvais faire moins que de souligner le choquant de cet entre-soi satisfait de personnes à l'indignation sélective.

Je sais, les donneurs de leçon ne sont pas sympathiques. Il est tellement plus facile et bien vu de railler en chœur.  D'ailleurs il y aurait peu de mal, si cela ne faisait pas cruellement ressortir un "deux poids, deux mesures" détestable de la part de qui ceux sont en charge d'enfants (exemplarité et esprit critique?), mais restent suffisamment du côté du manche et dans le sens du vent, pour savoir qu'ils n'ont pas grand chose à craindre.

Je n'ai jamais ricané sur la population rurale (et sur mes origines d'ailleurs). Je trouve simplement que choisir d'accueillir dans des communes vidées de leurs services, des personnes qui ont besoin de suivi administratif, médical, juridique, psychologique, scolaire... est stupide.

Spartacus a écrit:

Cripure a écrit:Bon, quelques familles de braves gens instruits dans certains villages peuplés d'alcooliques notoires et d'incestueux discrets, ça ne pourra pas faire de mal...

Je ne sais ce qui me scotche le plus : la suffisance ou l'incitation gratuite et injustifiée au mépris d'une population déjà fragilisée par la précarité, l'isolement et l'indifférence. On ne vous a jamais appris qu'il était peu glorieux de tirer sur une ambulance?

Dites, vous vous gardez vos leçons. J'ai écrit "certains" et je vis depuis la moitié de mon existence dans un département miséreux, plein de hameaux pauvres et vergogneux, grands pourvoyeurs de procès d'assises pour incestes divers avec alcoolisme aggravant. La bonne conscience et les belles âmes, ça va bien 5 minutes, venez faire classe à Jussey quelques mois et on en reparlera.
_______

Spartacus a écrit:Souhaitons néanmoins que ces nobles esprits ne se retrouvent jamais en charge des enfants de ces populations rurales déshéritées qui suscitent en eux tant de mépris.

C'est mon quotidien depuis 25 ans. Pour votre information littéraire, "certains" n'est pas un outil de généralisation. Et moi aussi, je connais le texte de La Bruyère sur les paysans.

La belle âme change parfois de cible, mais jamais de disque.

PauvreYorick a écrit:La belle âme change parfois de cible, mais jamais de disque.

La belle âme nous brouille l'écoute à un rythme effréné.

Cripure a écrit:

PauvreYorick a écrit:La belle âme change parfois de cible, mais jamais de disque.

La belle âme nous brouille l'écoute à un rythme effréné.

Et l'abeille coule l'homme

Spartacus a écrit:

Cripure a écrit:Bon, quelques familles de braves gens instruits dans certains villages peuplés d'alcooliques notoires et d'incestueux discrets, ça ne pourra pas faire de mal...

:350:

Je ne sais ce qui me scotche le plus : la suffisance ou l'incitation gratuite et injustifiée au mépris d'une population déjà fragilisée par la précarité, l'isolement et l'indifférence. On ne vous a jamais appris qu'il était peu glorieux de tirer sur une ambulance?

Personnellement j'ai découvert il y a près de 17 ans, ces populations extrêmement rurales et pauvres en achetant ma maison de campagne. Je n'avais aucune sympathie particulière pour ce milieu en arrivant, et je n'en ai toujours pas. Cependant, j'ai découvert un univers qui m'était inconnu. J'ai vu la véritable pauvreté, la condition des paysans aux corps déformés par les travaux, qui marnent de l'aurore à la nuit passée pour rembourser les dettes, et des vieux qui n'en peuvent plus, mais pour qui c'est marche ou crève, le pathétique des jeunes désœuvrés sur les places des villages, la misère digne (n'est-ce pas d'ailleurs cette dignité qu'on leur reproche?) de ceux qui achètent à la grande surface du coin une babiole soldée à 1,50€ et demandent à la vendeuse de faire un paquet cadeau "pour l'anniversaire de la petite." Des vieux qui vivent avec 200€ (chiffre officiel du journal de la communauté de commune) et sont obligés de cultiver leurs jardins, et pas comme loisir. Qu'on mettra dans un mouroir contre leur gré quand ils n'auront plus les moyens de refaire la toiture ou d'entretenir ou de conduire leur vieille bagnole pour aller acheter le nécessaire. Et que, sans doute pour leur bien également, on les y laissera crever de faim et de soif au titre d'une fin de vie digne. Et ça, c'est pour ceux que leur dignité n'aura pas conduit au suicide...

Enfin, heureusement que ceux qui s'imaginent appartenir à la catégorie des "braves gens instruits" et s'attribuent en tant que tels une exquise sensibilité, ne se laisseraient pas aller à colporter pas le biais de généralisations hâtives et de préjugés à l'emporte pièce, des discriminations faciles et des amalgames assassins.

Souhaitons néanmoins que ces nobles esprits ne se retrouvent jamais en charge des enfants de ces populations rurales déshéritées qui suscitent en eux tant de mépris.

Tite question subsidiaire : parmi les contempteurs, combien de voyeurs qui se gargarisent de cette misère en commentant "L'amour est dans le pré"?

Ce message vise seulement à apporter un témoignage à décharge et n'attend pas de réponse. Mais il m'a semblé que devant l'unanimité des ricanements et l'absence de prise de distance par rapport à ces propos, je ne pouvais faire moins que de souligner le choquant de cet entre-soi satisfait de personnes à l'indignation sélective.

Je sais, les donneurs de leçon ne sont pas sympathiques. Il est tellement plus facile et bien vu de railler en chœur.  D'ailleurs il y aurait peu de mal, si cela ne faisait pas cruellement ressortir un "deux poids, deux mesures" détestable de la part de qui ceux sont en charge d'enfants (exemplarité et esprit critique?), mais restent suffisamment du côté du manche et dans le sens du vent, pour savoir qu'ils n'ont pas grand chose à craindre.

+ 100000000.

Mon dieu quel mépris pour sa propre nationalité dans les propos de ce Cripure. Alors les réfugiés seraient forcément des familles de braves gens instruits ( il ne peut y en avoir aucun de mauvais évidemment ), tandis que les Français des campagnes ne seraient forcément que des alcooliques, incestueux de surcroît. C'est carrément du FN à l'envers. On en est arrivé là avec l'extrême-gauche : on déifie les étrangers et on vilipende les Français. C'est extrêmement choquant. Quelle honte de manquer à ce point de patriotisme !

Cripure a écrit:je vis depuis la moitié de mon existence dans un département miséreux, plein de hameaux pauvres et vergogneux, grands pourvoyeurs de procès d'assises pour incestes divers avec alcoolisme aggravant.

Ah.
Pour une fois que c'est pas moi...

La campagne que décrit Cripure, j'en viens (c'est littéralement le berceau de ma famille). Je conçois que l'ethnologue de la grand'ville hésite à en parler en termes crus, mais le gars du coin, lui, n'a ordinairement pas ces pudeurs

C'est rigolo, sinon, de placer ces indignations dans le contexte plus général des posts de leurs auteurs respectifs : on tombe sur des affinités un peu inattendues.

adrifab a écrit:

Spartacus a écrit:

Cripure a écrit:Bon, quelques familles de braves gens instruits dans certains villages peuplés d'alcooliques notoires et d'incestueux discrets, ça ne pourra pas faire de mal...

:350:

Je ne sais ce qui me scotche le plus : la suffisance ou l'incitation gratuite et injustifiée au mépris d'une population déjà fragilisée par la précarité, l'isolement et l'indifférence. On ne vous a jamais appris qu'il était peu glorieux de tirer sur une ambulance?

Personnellement j'ai découvert il y a près de 17 ans, ces populations extrêmement rurales et pauvres en achetant ma maison de campagne. Je n'avais aucune sympathie particulière pour ce milieu en arrivant, et je n'en ai toujours pas. Cependant, j'ai découvert un univers qui m'était inconnu. J'ai vu la véritable pauvreté, la condition des paysans aux corps déformés par les travaux, qui marnent de l'aurore à la nuit passée pour rembourser les dettes, et des vieux qui n'en peuvent plus, mais pour qui c'est marche ou crève, le pathétique des jeunes désœuvrés sur les places des villages, la misère digne (n'est-ce pas d'ailleurs cette dignité qu'on leur reproche?) de ceux qui achètent à la grande surface du coin une babiole soldée à 1,50€ et demandent à la vendeuse de faire un paquet cadeau "pour l'anniversaire de la petite." Des vieux qui vivent avec 200€ (chiffre officiel du journal de la communauté de commune) et sont obligés de cultiver leurs jardins, et pas comme loisir. Qu'on mettra dans un mouroir contre leur gré quand ils n'auront plus les moyens de refaire la toiture ou d'entretenir ou de conduire leur vieille bagnole pour aller acheter le nécessaire. Et que, sans doute pour leur bien également, on les y laissera crever de faim et de soif au titre d'une fin de vie digne. Et ça, c'est pour ceux que leur dignité n'aura pas conduit au suicide...

Enfin, heureusement que ceux qui s'imaginent appartenir à la catégorie des "braves gens instruits" et s'attribuent en tant que tels une exquise sensibilité, ne se laisseraient pas aller à colporter pas le biais de généralisations hâtives et de préjugés à l'emporte pièce, des discriminations faciles et des amalgames assassins.

Souhaitons néanmoins que ces nobles esprits ne se retrouvent jamais en charge des enfants de ces populations rurales déshéritées qui suscitent en eux tant de mépris.

Tite question subsidiaire : parmi les contempteurs, combien de voyeurs qui se gargarisent de cette misère en commentant "L'amour est dans le pré"?

Ce message vise seulement à apporter un témoignage à décharge et n'attend pas de réponse. Mais il m'a semblé que devant l'unanimité des ricanements et l'absence de prise de distance par rapport à ces propos, je ne pouvais faire moins que de souligner le choquant de cet entre-soi satisfait de personnes à l'indignation sélective.

Je sais, les donneurs de leçon ne sont pas sympathiques. Il est tellement plus facile et bien vu de railler en chœur.  D'ailleurs il y aurait peu de mal, si cela ne faisait pas cruellement ressortir un "deux poids, deux mesures" détestable de la part de qui ceux sont en charge d'enfants (exemplarité et esprit critique?), mais restent suffisamment du côté du manche et dans le sens du vent, pour savoir qu'ils n'ont pas grand chose à craindre.

+ 100000000.

Mon dieu quel mépris pour sa propre nationalité dans les propos de ce Cripure. Alors les réfugiés seraient forcément des familles de braves gens instruits ( il ne peut y en avoir aucun de mauvais évidemment ), tandis que les Français des campagnes ne seraient forcément que des alcooliques, incestueux de surcroît. C'est carrément du FN à l'envers. On en est arrivé là avec l'extrême-gauche : on déifie les étrangers et on vilipende les Français. C'est extrêmement choquant. Quelle honte de manquer à ce point de patriotisme !

Vous avez raison, reprenons la Lorraine aux Boches (vous sonnez très IIIe république, je vous soupçonne de vous exclamer "que d'eau !" dans votre salle de bains).
Sinon, il y a une grosse erreur de lecture. Comme chez celui à qui vous répondez. Comme dans une copie sur deux. Finalement...
Et enfin, et bien sûr, "ce" Cripure vous zorcharte copieusement, vigoureusement, même.

C'est plus fort que moi, je relis et Spartacus et Adrifab, on dirait deux bourgeoises poudrées parlant de leurs pauvres. C'est Pot-Bouille :lol!:

:lol: :lol:

Tiens, encore une groupie.
Quant à "mes" pauvres, ce serait surtout les vôtres puisque c'est vous qui enseignez dans ce coin qui apparemment ferait presque passer les misérables de Hugo pour des nantis. En tout cas, quel manque d'empathie pour vos élèves ! Ils seraient contents vos élèves de seconde de Jussey de savoir que leur prof principal pense qu'ils sont le fruit de rapports incestueux entre alcooliques notoires !

Le taux de pauvreté en France a reculé en 2013 de 0,3 points !

Ce qui ne signifie pas qu'on est moins pauvre...
http://www.inegalites.fr/spip.php?page=analyse&id_article=2080&id_groupe=9&id_rubrique=28&id_mot=30