- DalvaVénérable
En fait, c'est cette phrase qui me fait extrapoler :
"La répartition du volume horaire doit rester identique pour tous les élèves d’un même niveau." (article 10 de l'arrêté)
Si on ne fait pas le même EPI, on ne fait pas intervenir les mêmes matières. Mais admettons que si.
Mêmes horaires et mêmes matières, je veux bien, ça colle.
Mais si on n'a pas le même thème, alors on ne traite pas la même partie du programme. Du coup je ne vois pas bien comment ça s'organise au sein d'une classe.
Conséquence : c'est une classe tout entière qui doit suivre l'EPI LCA, quand d'autres ne le suivraient pas.
Conséquence de la conséquence : un élève qui ne serait pas dans la bonne classe ne pourrait pas choisir l'enseignement de complément latin (ou grec).
D'où l'article de Luigi.
Mais les tableaux présentés par Luigi ne se contentent pas de classes entières : dans une même classe, des latinistes auraient un EPI LCA, des non-latinistes auraient autre chose. Quid du traitement du programmes ? Comment le prof se débrouille-t-il le reste du temps avec sa classe sachant que tous les élèves n'auront pas abordé les mêmes choses concernant sa matière ? Le principe de la réforme, c'est bien qu'on fasse du programme via les EPI, non ?
Donc ?
La DGESCO se souvient-elle qu'en dehors des EPI et de l'AP (en dehors de ses jolis tableaux colorés), nous continueront à faire cours, aussi, un peu ?
"La répartition du volume horaire doit rester identique pour tous les élèves d’un même niveau." (article 10 de l'arrêté)
Si on ne fait pas le même EPI, on ne fait pas intervenir les mêmes matières. Mais admettons que si.
Mêmes horaires et mêmes matières, je veux bien, ça colle.
Mais si on n'a pas le même thème, alors on ne traite pas la même partie du programme. Du coup je ne vois pas bien comment ça s'organise au sein d'une classe.
Conséquence : c'est une classe tout entière qui doit suivre l'EPI LCA, quand d'autres ne le suivraient pas.
Conséquence de la conséquence : un élève qui ne serait pas dans la bonne classe ne pourrait pas choisir l'enseignement de complément latin (ou grec).
D'où l'article de Luigi.
Mais les tableaux présentés par Luigi ne se contentent pas de classes entières : dans une même classe, des latinistes auraient un EPI LCA, des non-latinistes auraient autre chose. Quid du traitement du programmes ? Comment le prof se débrouille-t-il le reste du temps avec sa classe sachant que tous les élèves n'auront pas abordé les mêmes choses concernant sa matière ? Le principe de la réforme, c'est bien qu'on fasse du programme via les EPI, non ?
Donc ?
La DGESCO se souvient-elle qu'en dehors des EPI et de l'AP (en dehors de ses jolis tableaux colorés), nous continueront à faire cours, aussi, un peu ?
- Luigi_BGrand Maître
Je n'avais même pas songé à ce que tu fais remarquer très justement : il faut croire que, pour la DGESCO, dans une même heure, on peut traiter une même partie de programme à travers des EPI différents. :shock:Dalva a écrit:Mais les tableaux présentés par Luigi ne se contentent pas de classes entières : dans une même classe, des latinistes auraient un EPI LCA, des non-latinistes auraient autre chose. Quid du traitement du programmes ? Comment le prof se débrouille-t-il le reste du temps avec sa classe sachant que tous les élèves n'auront pas abordé les mêmes choses concernant sa matière ? Le principe de la réforme, c'est bien qu'on fasse du programme via les EPI, non ?
Élément de réponse sur "Avenir latin grec" aujourd'hui ?
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- kumranNiveau 5
Dalva a écrit:En fait, c'est cette phrase qui me fait extrapoler :
"La répartition du volume horaire doit rester identique pour tous les élèves d’un même niveau." (article 10 de l'arrêté)
Si on ne fait pas le même EPI, on ne fait pas intervenir les mêmes matières. Mais admettons que si.
Mêmes horaires et mêmes matières, je veux bien, ça colle.
Mais si on n'a pas le même thème, alors on ne traite pas la même partie du programme. Du coup je ne vois pas bien comment ça s'organise au sein d'une classe.
Conséquence : c'est une classe tout entière qui doit suivre l'EPI LCA, quand d'autres ne le suivraient pas.
Conséquence de la conséquence : un élève qui ne serait pas dans la bonne classe ne pourrait pas choisir l'enseignement de complément latin (ou grec).
D'où l'article de Luigi.
Mais les tableaux présentés par Luigi ne se contentent pas de classes entières : dans une même classe, des latinistes auraient un EPI LCA, des non-latinistes auraient autre chose. Quid du traitement du programmes ? Comment le prof se débrouille-t-il le reste du temps avec sa classe sachant que tous les élèves n'auront pas abordé les mêmes choses concernant sa matière ? Le principe de la réforme, c'est bien qu'on fasse du programme via les EPI, non ?
Donc ?
La DGESCO se souvient-elle qu'en dehors des EPI et de l'AP (en dehors de ses jolis tableaux colorés), nous continueront à faire cours, aussi, un peu ?
C'est très simple, la réponse tient en un mot (le mot magique du MEN) : différenciation. On te dira qu'une classe n'est pas obligée de traiter la même notion en même temps. Regardez ce que font les PE avec les classes à double niveau ...
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- “Soit A un succès dans la vie. Alors A = x + y + z, où x = travailler, y = s'amuser, z = se taire.” Albert E.
- « Vouloir corriger ses erreurs est le début du pardon. Vouloir obtenir le pardon est le début de l’erreur ! »
- Luigi_BGrand Maître
La différenciation porte sur les méthodes, pas sur le contenus. Mais ça ne les arrêterait pas ! :lol:
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- dami1kdHabitué du forum
Dalva a écrit:En fait, c'est cette phrase qui me fait extrapoler :
"La répartition du volume horaire doit rester identique pour tous les élèves d’un même niveau." (article 10 de l'arrêté)
Si on ne fait pas le même EPI, on ne fait pas intervenir les mêmes matières. Mais admettons que si.
Mêmes horaires et mêmes matières, je veux bien, ça colle.
Mais si on n'a pas le même thème, alors on ne traite pas la même partie du programme. Du coup je ne vois pas bien comment ça s'organise au sein d'une classe.
Conséquence : c'est une classe tout entière qui doit suivre l'EPI LCA, quand d'autres ne le suivraient pas.
Conséquence de la conséquence : un élève qui ne serait pas dans la bonne classe ne pourrait pas choisir l'enseignement de complément latin (ou grec).
D'où l'article de Luigi.
Mais les tableaux présentés par Luigi ne se contentent pas de classes entières : dans une même classe, des latinistes auraient un EPI LCA, des non-latinistes auraient autre chose. Quid du traitement du programmes ? Comment le prof se débrouille-t-il le reste du temps avec sa classe sachant que tous les élèves n'auront pas abordé les mêmes choses concernant sa matière ? Le principe de la réforme, c'est bien qu'on fasse du programme via les EPI, non ?
Donc ?
La DGESCO se souvient-elle qu'en dehors des EPI et de l'AP (en dehors de ses jolis tableaux colorés), nous continueront à faire cours, aussi, un peu ?
Si vous lisez bien l'article en question, cette phrase signifie seulement qu'en cas de modulation des horaires d'une discipline, cela doit concerner tout le niveau. (Par exemple, faire 2h de lv2 en 5e seulement mais 3h en 4e*).
De même, pour les EPI/AP, la répartition doit être la même : soit 3+1, soit 2+2, du moment que tout le niveau a le même calibrage.
*Comme je ne voudrais pas réjouir les profs de LV trop vite, cette modulation a pour limite le volume horaire global de 26h qui doit rester fixe : si une telle modulation est effectuée, il faut donc en faire de même, en sens inverse (une demi-heure de 4e à "rendre" en 5e), dans une autre discipline, pour ré-équilibrer le volume total...
- kumranNiveau 5
Luigi_B a écrit:La différenciation porte sur les méthodes, pas sur le contenus. Mais ça ne les arrêterait pas ! :lol:
Mais le contenu sera le même, seulement sur deux notions A et B, une partie de la classe aura vu la notion A en EPI et verra la notion B en "cours" pendant que l'autre partie de la classe qui aura vu la notion B en EPI verra la notion A durant le même "cours".
Et voila, le tour est joué
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- Luigi_BGrand Maître
Trop fort : ou comment créer des nécessités de différenciation même là où il n'y en a pas besoin normalement !
En fait, la différenciation ne viserait plus à traiter les différences entre élèves, mais à palier le chaos organisé.
En fait, la différenciation ne viserait plus à traiter les différences entre élèves, mais à palier le chaos organisé.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- kumranNiveau 5
Et on peut encore faire mieux dans les délires (je viens d'y penser) :
La partie de la classe qui a vu la notion A l'expliquera à l'autre partie de la classe qui a vu la B . Et vice-versa.
Comme ça: EPI, projet, différentiation, auto-apprentissage, vivre ensemble.
Et puis comme les enfants n'ont pas forcément besoin d’enseignant pour apprendre, appliquons les préceptes de madame Robine
La partie de la classe qui a vu la notion A l'expliquera à l'autre partie de la classe qui a vu la B . Et vice-versa.
Comme ça: EPI, projet, différentiation, auto-apprentissage, vivre ensemble.
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- Luigi_BGrand Maître
Tu as oublié : avec des tablettes, bien sûr. Sinon ce ne serait pas moderne.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- kumranNiveau 5
Luigi_B a écrit:
Tu as oublié : avec des tablettes, bien sûr. Sinon ce ne serait pas moderne.
Mea culpa. Je ne suis pas encore à la pointe de la pédagogie ... Pourtant j'essaie :lol:
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- CNFANiveau 10
Moquez-vous... Mais c'est ce que notre CDE a proposé à la prof d'allemand qui pourrait avoir les 6è bilangues mélangés avec les 5è LV2 l'an prochain! Les experts expliqueront aux novices... :abk:kumran a écrit:Et on peut encore faire mieux dans les délires (je viens d'y penser) :
La partie de la classe qui a vu la notion A l'expliquera à l'autre partie de la classe qui a vu la B . Et vice-versa.
Comme ça: EPI, projet, différentiation, auto-apprentissage, vivre ensemble.
Et puis comme les enfants n'ont pas forcément besoin d’enseignant pour apprendre, appliquons les préceptes de madame Robine
- kumranNiveau 5
Et on sait bien à quel point les élèves de 5e maitrisent ce qu'ils ont vu en 6e ... Enfin en cycle 3 maintenant
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- ycombeMonarque
C'est le cas depuis qu'on parle de différenciation: on organise le chaos dans un collège uniforme avec tous les élèves dans les mêmes classes quel que soit leur niveau, et on demande de différencier.Luigi_B a écrit:
En fait, la différenciation ne viserait plus à traiter les différences entre élèves, mais à palier le chaos organisé.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- fraisedesboisNiveau 9
Dalva a écrit:En fait, c'est cette phrase qui me fait extrapoler :
"La répartition du volume horaire doit rester identique pour tous les élèves d’un même niveau." (article 10 de l'arrêté)
Si on ne fait pas le même EPI, on ne fait pas intervenir les mêmes matières. Mais admettons que si.
Mêmes horaires et mêmes matières, je veux bien, ça colle.
Mais si on n'a pas le même thème, alors on ne traite pas la même partie du programme. Du coup je ne vois pas bien comment ça s'organise au sein d'une classe.
Conséquence : c'est une classe tout entière qui doit suivre l'EPI LCA, quand d'autres ne le suivraient pas.
Conséquence de la conséquence : un élève qui ne serait pas dans la bonne classe ne pourrait pas choisir l'enseignement de complément latin (ou grec).
D'où l'article de Luigi.
Mais les tableaux présentés par Luigi ne se contentent pas de classes entières : dans une même classe, des latinistes auraient un EPI LCA, des non-latinistes auraient autre chose. Quid du traitement du programmes ? Comment le prof se débrouille-t-il le reste du temps avec sa classe sachant que tous les élèves n'auront pas abordé les mêmes choses concernant sa matière ? Le principe de la réforme, c'est bien qu'on fasse du programme via les EPI, non ?
Donc ?
La DGESCO se souvient-elle qu'en dehors des EPI et de l'AP (en dehors de ses jolis tableaux colorés), nous continueront à faire cours, aussi, un peu ?
je voyais cet article 10 comme un tout, traitant donc uniquement des cas où un volume horaire serait réparti sur le cycle autrement que dans le tableau de l'arrêté.
effectivement, j'ai probablement tort de leur accorder encore un quelconque soupçon de logique. rendu où on en est...
pour leur 1er exemple (1 EPI LCA d'1h et un autre d'1h) je ne sais pas ce qu'ils inventeraient (d'autre que les professeurs de socle). ou bien on a enfin compris à quoi servent les questionnements complémentaires ??
pour les deux autres (1 EPI LCA d'1h et un second EPI de 2h ou de 3h), je soupçonne que les latinistes fassent le second EPI en 1h ou en 2h (quand les NL le feraient respectivement en 2h ou en 3h).
est-ce que du coup il ne va pas falloir sélectionner pour les EPI LCA des élèves capables de tracer en une heure de moins que leurs petits camarades ?
convoquée chez le dirlo ? mais j'ai rien fait m'sieur. en plus c'est les vacances
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:lecteur: Il faut beaucoup d'indisciplinés pour faire un peuple libre -
Georges Bernanos, Les enfants humiliés, 1949
- Luigi_BGrand Maître
Il ne manquait plus que l'opportune étude de la DEPP. Qui mérite d'être lue attentivement : "Une belle reconnaissance de DEPP"
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- AphrodissiaMonarque
Merci, Luigi, pour cette lecture.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- ThalieGrand sage
+1000. C'est la réflexion que j'ai eue la semaine dernière alors que je m'intéressais à cette différenciation. Il y a des choses intéressantes à faire mais pourquoi refuser de faire des classes de niveau si c'est pour les organiser au sein d'une même classe ?ycombe a écrit:C'est le cas depuis qu'on parle de différenciation: on organise le chaos dans un collège uniforme avec tous les élèves dans les mêmes classes quel que soit leur niveau, et on demande de différencier.Luigi_B a écrit:
En fait, la différenciation ne viserait plus à traiter les différences entre élèves, mais à palier le chaos organisé.
J'ai lu des séquences différenciées (notamment chez Clisthène) qui sont des usines à gaz et qui mettent bien en avant : 'toi, tu es A, toi, tu es B, toi tu es C et vous travaillez dans le même groupe' (enfin si j'ai bien compris parce que le déroulement de la séance différenciée était si complexe à expliquer que je ne suis pas sûre d'avoir tout compris). N'est-ce pas stigmatisant :lol: pour les élèves ?
- jilucorgNeoprof expérimenté
Et bien sûr le CafPéd en fait une lecture... on va dire "différente" → ICILuigi_B a écrit:Il ne manquait plus que l'opportune étude de la DEPP. Qui mérite d'être lue attentivement : "Une belle reconnaissance de DEPP"
- fraisedesboisNiveau 9
merci Luigi d'adoucir un peu la propagande du jour
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Georges Bernanos, Les enfants humiliés, 1949
- TangledingGrand Maître
Tout à fait, la DEPP en bras armé du MEN. Dire que le SNES s'est battu pour que la DEPP retrouve ses moyens. Le problème est que son pilotage est politique, et si on choisit les chiffres que l'on publie, c'est assez commode.Luigi_B a écrit:Il ne manquait plus que l'opportune étude de la DEPP. Qui mérite d'être lue attentivement : "Une belle reconnaissance de DEPP"
Là on est sur des chiffres de 2007, du très frais une fois de plus.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- Luigi_BGrand Maître
Le tweet du jour :
Les centaines de milliers de petits latinistes "privilégiés" remercient @phwatrelot ! pic.twitter.com/70HQyaEemT
— Loys Bonod (@loysbonod) 28 Octobre 2015
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- fraisedesboisNiveau 9
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Georges Bernanos, Les enfants humiliés, 1949
- Invité ElExpert spécialisé
Quand je pense à mes élèves ruraux, CSP plutôt -, à qui des collègues font découvrir le théâtre ou l'opéra pour la première fois, et qui s'inscrivent en grec et en latin, et que je lis ça, j'ai franchement envie de vomir.
- TangledingGrand Maître
Tout cela me donne l'idée d'une nouvelle fantastique à la Marcel Aymé, où les bureaucrates du MEN élimineraient nuitamment nos élèves qui font du latin, quii font de l'AccEduc, etc.
On y est, quelle belle époque.
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- archebocEsprit éclairé
Le Monde est beaucoup plus équilibré que le caféped :
A cette accusation d’élitisme, les professeurs de lettres classsiques avaient opposé à la ministre un autre argument : celui de la promotion scolaire. La note de la DEPP ne leur donne pas tout à fait tort. Si les latinistes affichent de manière générale un meilleur parcours scolaire quel que soit leur milieu social d’origine, c’est d’autant plus vrai pour ceux issus de milieux défavorisés. Au brevet, l’écart de réussite entre latinistes et non-latinistes est de 5,6 points pour les élèves de milieu très favorisé, mais grimpe à 21,4 points pour ceux issus de milieux défavorisés.
La note de la DEPP laisse apparaître une autre fonction à l’option latin : le latin au service de la mixité dans les établissements défavorisés. Elle montre, par exemple, qu’à milieu social et niveau scolaire identiques, il y a plus de latinistes en ZEP. « En particulier, les enfants issus de milieu favorisé font plus souvent le choix du latin lorsqu’ils sont scolarisés dans les réseaux d’éducation prioritaire. » C’est souvent la condition des familles favorisées pour scolariser leur enfant en ZEP.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/education/article/2015/10/28/le-latin-une-option-d-elites_4798676_1473685.html#6iJgIJpvKlTd0Pr4.99
En codicille de ce même article, l'attente des programmes de latin est mentionné.
- henrietteMédiateur
Il est plutôt bien, cet article du Monde, pour une fois.
Merci à la journaliste.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
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