- AudreyOracle
N'empêche, je viens de faire le calcul, si je ne fais pas de latin ni de grec l'an prochain, nous perdrons 26h, soit nos deux postes de stagiaires et un tiers du poste d'un de nos collègues. Encore heureux, on a des stagiaires qui nous quitteront de toute façon, sinon c'était l'hécatombe dans l'équipe.
Mais envoyer un collègue en complément de service, je ne peux pas le faire.
Alors je vais quand même faire ce qu'il faudra pour préserver le latin et le grec, du moins les miettes qu'on nous en laisse. Et dieu sait que ça me fait mal...
Mais envoyer un collègue en complément de service, je ne peux pas le faire.
Alors je vais quand même faire ce qu'il faudra pour préserver le latin et le grec, du moins les miettes qu'on nous en laisse. Et dieu sait que ça me fait mal...
- MictlantecuhtliNiveau 9
nlm76 a écrit:Vous me fatiguez avec vos futurs. Cette réforme sera abrogée.
Mouais. Par qui ?
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Ō miserās hominum mentēs, ō pectora cæca !
Quālibus in tenebrīs uītæ quantīsque perīclīs
dēgitur hoc æuī quodcumquest ! Nōnne uidēre
nīl aliud sibi nātūram lātrāre, nisi ut quī
corpore sēiūnctus dolor absit — mente fruātur
iūcundō sēnsū, cūrā sēmōta metūque ?
- ArmideNeoprof expérimenté
Audrey a écrit:N'empêche, je viens de faire le calcul, si je ne fais pas de latin ni de grec l'an prochain, nous perdrons 26h, soit nos deux postes de stagiaires et un tiers du poste d'un de nos collègues. Encore heureux, on a des stagiaires qui nous quitteront de toute façon, sinon c'était l'hécatombe dans l'équipe.
Mais envoyer un collègue en complément de service, je ne peux pas le faire.
Alors je vais quand même faire ce qu'il faudra pour préserver le latin et le grec, du moins les miettes qu'on nous en laisse. Et dieu sait que ça me fait mal...
Non, en effet. Il n'y a pas de règle pour le complément de service. Si le poste n'est pas supprimé, ce n'est pas forcément le dernier arrivé qui part. C'est à la discrétion du chef d'établissement. Il peut désigner qui il veut, le dernier arrivé tout comme toi. Je pense que dans pas mal de salle des profs, certains vont estimer que puisque ce sont les heures de LC qui sautent, c'est bien normal que ce soit le prof de LC qui fasse le CDS.
Et si en plus, il y a des besoins en latin dans le bassin...
- Noëlle L.Niveau 2
Chez nous, nous recyclons l'histoire des arts: on ne jette rien (développement durable oblige) . Donc epi LCA en 3ème avec Antigone accompagné du prof d'arts plastiques. Parce qu'en 5ème, le latin médiéval, ça ne me tente pas... on marche sur la tête. Donc mot d'ordre: on recase ce qu'on fait déjà, et on attend les lendemains qui chantent.
- Melyne5Fidèle du forum
Hé bien voilà, tout roule puisqu'on en est à choisir les épis!
- Noëlle L.Niveau 2
Tout roule? Où sont les établissements qui ne font pas ce boulot? Où est l'organisation qui permettrait de ne pas se sentir absolument seul devant ce rouleau compresseur? Le seul mot d'ordre que j'ai lu, c'est freiner, freiner, freiner... c'est ce qu'on fait. Et je crois qu'il faudrait relancer de grandes manifs -ou ?- malheureusement ça ne fait pas le plein, mais il faut recommencer (une prévue le 26 janvier, j'y serai). Maintenant je viens d'assister (sur mes heures de cours, donc impossible d'y échapper) à la réunion de formation de mon établissement (privé sous contrat -aïe pas sur la tête) et effectivement la grande majorité des profs renâcle, mais que faire? Y a-t-il un établissement qui résiste et qui n'appliquera pas la réforme? Dans le nord (sic mon CdE) un directeur du privé sous contrat a annoncé qu'il ne suivrait pas la réforme. Le rectorat a dit qu'il supprimait le contrat, la direction diocésaine a pris les choses en mains pour garder le contrat et ... et ... et ce directeur se trouve contraint par sa hiérarchie de faire marche arrière et ne sera pas reconduit l'an prochain: un autre continuera le sale boulot. Il y a une possibilité: tous les profs donnent en même temps leur démission ou tous les CdE ou les deux partis, ou une grande majorité: là, la réforme ne pourra pas avoir lieu. Vous y croyez?
On cherche simplement à préserver le travail accompli, l'idée qu'on se fait de l'instruction qu'on doit aux élèves et à détourner avec les moyens du bord cette réforme et ses projets à la c.: un collage sur Antigone? une maquette sur le palais de Créon? le sphinx en papier mâché?
Désolée pour la longueur, mais figurez-vous que je me sens gagnée par la dépression devant cette horreur qui est faite au collège et que votre attaque -supposant une collaboration active dans ce qui nous arrive, me touche profondément.
On cherche simplement à préserver le travail accompli, l'idée qu'on se fait de l'instruction qu'on doit aux élèves et à détourner avec les moyens du bord cette réforme et ses projets à la c.: un collage sur Antigone? une maquette sur le palais de Créon? le sphinx en papier mâché?
Désolée pour la longueur, mais figurez-vous que je me sens gagnée par la dépression devant cette horreur qui est faite au collège et que votre attaque -supposant une collaboration active dans ce qui nous arrive, me touche profondément.
- KilmenyEmpereur
En fait, il y a trois attitudes face à la réforme :
- refus en bloc. Résistance. "l'EPI ne passera pas par moi"
- l'appliquer en louvoyant entre les lignes des textes,pour sauver ce qu'il reste à sauver. "Brosser dans le sens du poil, pour s'immiscer dans les défaillances de la réforme"
- l'appliquer les yeux fermés en trouvant que c'est l'idée du siècle.
La troisième est bien sûr rejetée en masse. Restent ensuite les deux premières.
La première repose sur : si on refuse, la réforme sera abrogée.
La deuxième sur : la réforme ne peut pas être abrogée. Il faut donc limiter les dégâts avant qu'on supprime tout. Accepter les EPI avant qu'on ne les retire définitivement "puisque nous n'en voulons pas".
De mon côté, même si je comprends les partisans de la deuxième, la première a bien entendu ma préférence. Car après tout, EPI ou rien : cela fait-il une grande différence ? Donc autant jouer le tout pour le tout.
- refus en bloc. Résistance. "l'EPI ne passera pas par moi"
- l'appliquer en louvoyant entre les lignes des textes,pour sauver ce qu'il reste à sauver. "Brosser dans le sens du poil, pour s'immiscer dans les défaillances de la réforme"
- l'appliquer les yeux fermés en trouvant que c'est l'idée du siècle.
La troisième est bien sûr rejetée en masse. Restent ensuite les deux premières.
La première repose sur : si on refuse, la réforme sera abrogée.
La deuxième sur : la réforme ne peut pas être abrogée. Il faut donc limiter les dégâts avant qu'on supprime tout. Accepter les EPI avant qu'on ne les retire définitivement "puisque nous n'en voulons pas".
De mon côté, même si je comprends les partisans de la deuxième, la première a bien entendu ma préférence. Car après tout, EPI ou rien : cela fait-il une grande différence ? Donc autant jouer le tout pour le tout.
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- AphrodissiaMonarque
Moi aussi, j'adopte la première attitude.
En réunion de distribution d'EPI lundi soir, les collègues de maths avaient proposé un EPI LCA pour parler de Thalès et Pythagore. Quand il a été soumis à la démocratie, seuls les collègues de Lettres ont voté pour.
En réunion de distribution d'EPI lundi soir, les collègues de maths avaient proposé un EPI LCA pour parler de Thalès et Pythagore. Quand il a été soumis à la démocratie, seuls les collègues de Lettres ont voté pour.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- AudreyOracle
Armide a écrit:Audrey a écrit:N'empêche, je viens de faire le calcul, si je ne fais pas de latin ni de grec l'an prochain, nous perdrons 26h, soit nos deux postes de stagiaires et un tiers du poste d'un de nos collègues. Encore heureux, on a des stagiaires qui nous quitteront de toute façon, sinon c'était l'hécatombe dans l'équipe.
Mais envoyer un collègue en complément de service, je ne peux pas le faire.
Alors je vais quand même faire ce qu'il faudra pour préserver le latin et le grec, du moins les miettes qu'on nous en laisse. Et dieu sait que ça me fait mal...
Non, en effet. Il n'y a pas de règle pour le complément de service. Si le poste n'est pas supprimé, ce n'est pas forcément le dernier arrivé qui part. C'est à la discrétion du chef d'établissement. Il peut désigner qui il veut, le dernier arrivé tout comme toi. Je pense que dans pas mal de salle des profs, certains vont estimer que puisque ce sont les heures de LC qui sautent, c'est bien normal que ce soit le prof de LC qui fasse le CDS.
Et si en plus, il y a des besoins en latin dans le bassin...
Il est évident que ce n'est pas moi qui prends la décision.
Si c'est ainsi que tu as compris mon propos, désolée. Je voulais dire que je ne pouvais me résoudre à laisser un collègue partir en complément de service parce que je refuserais de mettre en place un EPI conditionnant l'enseignement du latin et du grec (ne doutons pas que l'arrêté sera très vite modifié pour rectifier la faille évoquant la condition).
En revanche, étant donné qu'il y a deux récents arrivés en LM dont un à temps partiel qui fait 9h sur un bout de poste sorti d'on ne sait où et qui n'est pas passé au mouvement, et que moi, je suis depuis 13 ans dans l'établissement, je pense qu'en toute logique, pour assurer la stabilité d'une équipe déjà largement malmenée depuis des années, ce ne serait pas moi l'éjectée.
En plus, dans mon bassin, il n'y a pas de besoin en LC. Au contraire, si on envoie tous les LC qui perdent des heures de latin en Complément de service, ils se retrouveront à ne faire que des LM. A ce compte, devanant de facto tous LM, il est plus "logique" d'appliquer l'usage (et non la règle) du dernier arrivé ou du moins ancien dans le job...
Encore une fois, tout ça me débecte, et je ferai, et on fera ce qu'on peut pour limiter la casse. Pour tout le monde.
- pailleauquebecFidèle du forum
Pour nous il faut faire les deux.
Refuser la réforme et préparer un plan B.
Avoir une stratégie de repli qui sauve ce qui peut l'être me semble indispensable.
Et avec le R421 on peut presque tout sauver, à condition d'être une équipe unie et déterminée (et d'avoir un principal à la hauteur de l'enjeu).
Refuser la réforme et préparer un plan B.
Avoir une stratégie de repli qui sauve ce qui peut l'être me semble indispensable.
Et avec le R421 on peut presque tout sauver, à condition d'être une équipe unie et déterminée (et d'avoir un principal à la hauteur de l'enjeu).
- ArmideNeoprof expérimenté
Audrey, je me suis mal fait comprendre. Je voulais seulement mettre en avant un moyen de pression supplémentaire sur lequel joueront sans doute certains CDE. Pas d EPI LCA pas d EC et éventuellement un CDS. L argument, c est le latin qui fait perdre des heures donc c est la prof de latin qui saute, sera très efficace sur certains collègues. Ta position dans ton établissement te protège et tant mieux pour toi. Ce n est pas le cas de tous.
- laMissSage
Courage aux LM + LC dans ce non-choix
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- LefterisEsprit sacré
Tout comme toi , je me refuse à construire mes chaînes, ou à me libérer des miennes en forgeant celle des autres : si le les LA disparaissent, ou sont réduites à une peau de chagrin, c'est la faute de la réforme, des choix de l'établissement qui assume ses responsabilités, pas la mienne.Kilmeny a écrit:En fait, il y a trois attitudes face à la réforme :
- refus en bloc. Résistance. "l'EPI ne passera pas par moi"
- l'appliquer en louvoyant entre les lignes des textes,pour sauver ce qu'il reste à sauver. "Brosser dans le sens du poil, pour s'immiscer dans les défaillances de la réforme"
- l'appliquer les yeux fermés en trouvant que c'est l'idée du siècle.
La troisième est bien sûr rejetée en masse. Restent ensuite les deux premières.
La première repose sur : si on refuse, la réforme sera abrogée.
La deuxième sur : la réforme ne peut pas être abrogée. Il faut donc limiter les dégâts avant qu'on supprime tout. Accepter les EPI avant qu'on ne les retire définitivement "puisque nous n'en voulons pas".
De mon côté, même si je comprends les partisans de la deuxième, la première a bien entendu ma préférence. Car après tout, EPI ou rien : cela fait-il une grande différence ? Donc autant jouer le tout pour le tout.
Suspense total pour le reste, si la réforme passe telle quelle :
Je suis le seul professeur de LC, et le plus ancien en lettres. Soit je reste comme enseignant de "lettres", soit on se débarrasse du latin et donc de moi, soit je suis en poste partagé sur un établissement qui a choisi le latin en EPI +LC mais n'a pas d'enseignant. Cette réforme ouvre tous les possibles, même si l'hypthèse 1 me semble la plus plausible (pourquoi me virer puisque le latin est une non- matière, ou me mettre ailleurs puisque l'EPI peut être fait par n'importe qui , comme le vivrensemble ou le développement durable ? ).
Dans tous les cas, ça changera mon quotidien , mais mon attitude ne variera pas pour autant. Autant sombrer avec dignité...
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- AudreyOracle
Armide a écrit:Audrey, je me suis mal fait comprendre. Je voulais seulement mettre en avant un moyen de pression supplémentaire sur lequel joueront sans doute certains CDE. Pas d EPI LCA pas d EC et éventuellement un CDS. L argument, c est le latin qui fait perdre des heures donc c est la prof de latin qui saute, sera très efficace sur certains collègues. Ta position dans ton établissement te protège et tant mieux pour toi. Ce n est pas le cas de tous.
Ben tu sais, je l'écris ptêt ici dans mes derniers messages mais, au fond, je ne me sens pas forcément protégée. En tout cas, quand je présente la situation aux collègues, et surtout vu notre CDE, je précise bien que si l'envie lui prenait de ma faire sauter, elle le pourrait. J'ai bien conscience de la situation des autres, et de la mienne en particulier, dans mon bahut où depuis 4 ans, je me bats contre ma CDE et entends toutes les horreurs possibles sur l'enseignement élitiste que je dispense.
Ca m'embête franchement, en te lisant, d'avoir l'impression que je passe pour celle qui se fout du devenir des autres en se croyant protégée.
- SheldonNiveau 9
Une précision :
On peut refuser un complément de service.
Dans ce cas, cela déclenche une mesure de carte scolaire, SUR LA MATIERE concernée.
Elle touche donc le dernier arrivé dans la discipline.
Les CdE n'envoient donc pas qui ils veulent en CdS...
On peut refuser un complément de service.
Dans ce cas, cela déclenche une mesure de carte scolaire, SUR LA MATIERE concernée.
Elle touche donc le dernier arrivé dans la discipline.
Les CdE n'envoient donc pas qui ils veulent en CdS...
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" En tant que Physicien, j'ai une connaissance étendue de l'Univers et de tout ce qu'il contient." - Moi
- gauvain31Empereur
Lefteris a écrit:Tout comme toi , je me refuse à construire mes chaînes, ou à me libérer des miennes en forgeant celle des autres : si le les LA disparaissent, ou sont réduites à une peau de chagrin, c'est la faute de la réforme, des choix de l'établissement qui assume ses responsabilités, pas la mienne.Kilmeny a écrit:En fait, il y a trois attitudes face à la réforme :
- refus en bloc. Résistance. "l'EPI ne passera pas par moi"
- l'appliquer en louvoyant entre les lignes des textes,pour sauver ce qu'il reste à sauver. "Brosser dans le sens du poil, pour s'immiscer dans les défaillances de la réforme"
- l'appliquer les yeux fermés en trouvant que c'est l'idée du siècle.
La troisième est bien sûr rejetée en masse. Restent ensuite les deux premières.
La première repose sur : si on refuse, la réforme sera abrogée.
La deuxième sur : la réforme ne peut pas être abrogée. Il faut donc limiter les dégâts avant qu'on supprime tout. Accepter les EPI avant qu'on ne les retire définitivement "puisque nous n'en voulons pas".
De mon côté, même si je comprends les partisans de la deuxième, la première a bien entendu ma préférence. Car après tout, EPI ou rien : cela fait-il une grande différence ? Donc autant jouer le tout pour le tout.
Suspense total pour le reste, si la réforme passe telle quelle :
Je suis le seul professeur de LC, et le plus ancien en lettres. Soit je reste comme enseignant de "lettres", soit on se débarrasse du latin et donc de moi, soit je suis en poste partagé sur un établissement qui a choisi le latin en EPI +LC mais n'a pas d'enseignant. Cette réforme ouvre tous les possibles, même si l'hypthèse 1 me semble la plus plausible (pourquoi me virer puisque le latin est une non- matière, ou me mettre ailleurs puisque l'EPI peut être fait par n'importe qui , comme le vivrensemble ou le développement durable ? ).
Dans tous les cas, ça changera mon quotidien , mais mon attitude ne variera pas pour autant. Autant sombrer avec dignité...
Une question un peu indiscrète Lefteris: ne peux-tu pas demander une mutation à l'inter dans un grand lycée, avec des options assurées de latin et de grec? Tu pourrais continuer à enseigner les langues anciennes... après on se sait ce qui va advenir de la prochaine réforme du lycée qui se prépare... Est-ce que cela n'en vaut pas le coup?
- LefterisEsprit sacré
Il n'y a pratiquement pas de postes dans les très bons lycées (les gens ne partent pas avant la retraite, il faut un nombre de points énormissime) , même si on les obtient on n'est pas certain d'enseigner les LA (déjà bien sabotées partout) , certains sont très loin en temps de transport, et l'avenir des lycées est très menacé à court terme (aux dernières nouvelles, ça bougerait en haut lieu pour accélérer la réforme, et de toute manière les répercussions du marasme du collège ne peuvent qu'être très lourdes.) Si c'est pour se retrouver comme une collègue avec trois secondes infectes en français, les paquets de copies interminables et à mourir d'ennui, et deux ou trois heures de latin, merci beaucoup... je verrai le moment venu ...gauvain31 a écrit:
Une question un peu indiscrète Lefteris: ne peux-tu pas demander une mutation à l'inter dans un grand lycée, avec des options assurées de latin et de grec? Tu pourrais continuer à enseigner les langues anciennes... après on se sait ce qui va advenir de la prochaine réforme du lycée qui se prépare... Est-ce que cela n'en vaut pas le coup?
Le vie d'abord, le boulot après.
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- KilmenyEmpereur
Qu'est-ce que le R421 ?
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- DalvaVénérable
Ce n'est pas forcément le dernier arrivé qui voit son poste supprimé. Ceci est une tradition compréhensible qui va au plus simple. Mais si un autre dans l'équipe souhaite que ce soit son poste qui ferme (et on peut avoir ses raisons) ou se propose tout simplement à la place, c'est bon.bigbang a écrit:Une précision :
On peut refuser un complément de service.
Dans ce cas, cela déclenche une mesure de carte scolaire, SUR LA MATIERE concernée.
Elle touche donc le dernier arrivé dans la discipline.
Les CdE n'envoient donc pas qui ils veulent en CdS...
Ainsi notre collègue, à deux ans de la retraite, a déjà dit que quoi qu'il arrive, si un poste doit être supprimé, ce sera le sien, parce qu'il vaut mieux deux ans de TZR ou deux ans dans un endroit qui plaît moyen, que des années et des années à être bloqué quelque part, TZR ou pas.
Et si ce n'est pas elle, ce sera moi, bien que je sois maintenant une des plus anciennes (3e sur 7 exactement). J'essaierai d'en profiter pour demander un lycée, n'importe lequel. TZR il ne faut pas y penser, ça n'existe pas ici, nous en avons une pour tout le secteur (immense) voire pour le département, il faudrait que je vérifie.
- ArmideNeoprof expérimenté
Audrey ( je ne cite pas: de mon téléphone c est compliqué) mais ce n est pas ce que j ai écrit. Ne lis pas des reproches que je ne pense pas.
C est seulement que je suis dans le cas où la mesure de carte scolaire serait malgré tout compliquée ( 2 postes de LC dans mon département l année dernière) alors je considère différemment que Lefteris ou toi les compromis avec les idéaux de lutte. Désolée si je parais cynique et désabusée. J espère quand même ne pas manquer de dignité quand je me bats pour défendre les cinq heures de latin qu il nous reste.
C est seulement que je suis dans le cas où la mesure de carte scolaire serait malgré tout compliquée ( 2 postes de LC dans mon département l année dernière) alors je considère différemment que Lefteris ou toi les compromis avec les idéaux de lutte. Désolée si je parais cynique et désabusée. J espère quand même ne pas manquer de dignité quand je me bats pour défendre les cinq heures de latin qu il nous reste.
- ArmideNeoprof expérimenté
bigbang a écrit:Une précision :
On peut refuser un complément de service.
Dans ce cas, cela déclenche une mesure de carte scolaire, SUR LA MATIERE concernée.
Elle touche donc le dernier arrivé dans la discipline.
Les CdE n'envoient donc pas qui ils veulent en CdS...
C est bien le problème : quelle est LA MATIÈRE concernée ? Les deux mouvements LC/LM sont disjoints et, tu peux me croire, il est parfois extrêmement bloqué en LC.
- Presse-puréeGrand sage
Armide a écrit:bigbang a écrit:Une précision :
On peut refuser un complément de service.
Dans ce cas, cela déclenche une mesure de carte scolaire, SUR LA MATIERE concernée.
Elle touche donc le dernier arrivé dans la discipline.
Les CdE n'envoient donc pas qui ils veulent en CdS...
C est bien le problème : quelle est LA MATIÈRE concernée ? Les deux mouvements LC/LM sont disjoints et, tu peux me croire, il est parfois extrêmement bloqué en LC.
S'il y a EPI et/ou EC de LCA, c'est le LM qui saute. Si l'établissement a choisi de ne pas conserver les LCA, il demandera logiquement la disparition du poste de LC.
Sinon, peut-on contraindre un enseignant à assurer l'EC de LCA?
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Luigi_BGrand Maître
Communiqué des associations et confirmation que la DGESCO et le CSP ne sont pas sur la même longueur d'onde : http://avenirlatingrec.fr/actualite/syndicats-et-associations/529-associations-avec-moins-d-heures-on-apprend-moins
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- LefterisEsprit sacré
L'EC étant décidée en CA, en principe, c'est le spécialiste de la matière qui s'y colle. Au contraire de l'EPI , que tout le monde peut faire.Presse-purée a écrit:
S'il y a EPI et/ou EC de LCA, c'est le LM qui saute. Si l'établissement a choisi de ne pas conserver les LCA, il demandera logiquement la disparition du poste de LC.
Sinon, peut-on contraindre un enseignant à assurer l'EC de LCA?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Luigi_BGrand Maître
A propos du programme de l'enseignement de complément, confirmation des tiraillements en haut lieu :
@MichelLussault Je prends votre tweet comme une prise de position. ;-) @Marc_H76
— LoysBonod(@loysbonod) 10 Décembre 2015
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- NLM76Grand Maître
De toutes façons, le ministère s'engage à ouvrir autant de sections que nécessaire face aux demandes. Si dans un collège, on a plus de 60 inscrits, ouverture de trois classes de latin. La chef a dit "latin pour tous".
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Avenir latin grec : dernières nouvelles !
- L'avenir du latin et du grec serait-il en Chine ?
- Nouvelles oeuvres complètes Terminales Latin Grec
- Peut-on avoir l'agregation externe LM sans connaître le latin-grec, et comment s'améliorer en latin-grec ?
- [L'Express] Qui veut la peau du latin au collège ? Les précisions de la DGESCO sur l'avenir du latin au sein des EPI
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