Les jeunes enseignants corses demandent à rester sur leur île

De toute façon, comme il a été dis plus haut, il y a fort à parier que ceux qui demandent la corse sont majoritairement corses.
On pourrait accorder 10 000 points à ces "vrais corses", ça ne règlera pas le problème numérique, et les petits jeunes à 10 071,1pts se feront encore doubler par d autres " vrais corses" qui demandent depuis 20ans sans succès et qui atteignent enfin une barre de 10 500 pts.

Une question que je me suis souvent posée concernant le second degré:
Pourquoi ne pas imaginer un recrutement régional et donc des affectations du même nom comme cela se fait aujourd'hui pour les PE?
Le statut de certifié s'y oppose-t-il ou y a-t-il d'autres raisons que je ne connaîtrais pas?

Thierry30 a écrit:Une question que je me suis souvent posée concernant le second degré:
Pourquoi ne pas imaginer un recrutement régional et donc des affectations du même nom comme cela se fait aujourd'hui pour les PE?
Le statut de certifié s'y oppose-t-il ou y a-t-il d'autres raisons que je ne connaîtrais pas?

Quand on voit les disparités de niveaux de recrutement entre les endroits convoités et les endroits "répulsifs" chez les PE, je pense qu'on peut raisonnablement espérer que ça n'arrive jamais pour les certifiés.

Le recrutement régional pose des problèmes : barre d'admission et manque de candidats dans les académies les plus difficiles, difficultés à changer d'académie....

Thierry, chez les PE il y a de sacrés différences de niveau selon les académies...

Marcel Khrouchtchev a écrit:Rétablir le mouvement national est la condition sine qua non au retour à une certaine fluidité dans la mobilité.

Nous avons un mouvement national à gestion déconcentrée.
Il faut revenir au véritable mouvement national à un tour et ça ira déjà beaucoup mieux.

Marcel Khrouchtchev a écrit:

Thierry30 a écrit:Une question que je me suis souvent posée concernant le second degré:
Pourquoi ne pas imaginer un recrutement régional et donc des affectations du même nom comme cela se fait aujourd'hui pour les PE?
Le statut de certifié s'y oppose-t-il ou y a-t-il d'autres raisons que je ne connaîtrais pas?

Quand on voit les disparités de niveaux de recrutement entre les endroits convoités et les endroits "répulsifs" chez les PE, je pense qu'on peut raisonnablement espérer que ça n'arrive jamais pour les certifiés.

+ 100000000000000000000000000000000000
Je rajouterais les PLP, PEPS, agrégés, CPE..........
Bref, pour le second degré.

Si on veut rester dans son département, on peut toujours privilégier le concours de PE.
Quitte à passer ensuite dans le second degré, par concours, LA, détachement si on se lasse et qu'on a envie de changer un peu.

Satisfaire à cette demande particulière tout en maintenant le statu quo pour les autres constituerait une très grave atteinte à deux principes : l'égalité de chaque citoyen devant la loi et la continuité de l'action publique.

Condorcet a écrit:Satisfaire à cette demande particulière tout en maintenant le statu quo pour les autres constituerait une très grave atteinte à deux principes : l'égalité de chaque citoyen devant la loi et la continuité de l'action publique.

Je suis tout à fait d'accord, oui !

+1

Daphné a écrit:

Marcel Khrouchtchev a écrit:Rétablir le mouvement national est la condition sine qua non au retour à une certaine fluidité dans la mobilité.

Nous avons un mouvement national à gestion déconcentrée.
Il faut revenir au véritable mouvement national à un tour et ça ira déjà beaucoup mieux.

Oui, c'est ce que je voulais dire, mouvement national à un tour. Pardon d'avoir été elliptique.

Condorcet a écrit:Satisfaire à cette demande particulière tout en maintenant le statu quo pour les autres constituerait une très grave atteinte à deux principes : l'égalité de chaque citoyen devant la loi et la continuité de l'action publique.

Exactement !

Pour la corse je ne sais pas, mais pour la bretagne, clairement, ils sont envahis par les vieux dinos en fin de carrière qui viennent se mettre au vert. J'en discutais y'a quelques semaines avec des gens de la bas, eux, quand en début de carrière ils ont les coins les plus chauds de leur académie, c'est la fête.
Il faudrait avoir une moyenne des salaires et des echelons dans ces académies...

the educator a écrit:Pour la corse je ne sais pas, mais pour la bretagne, clairement, ils sont envahis par les vieux dinos en fin de carrière qui viennent se mettre au vert. J'en discutais y'a quelques semaines avec des gens de la bas, eux, quand en début de carrière ils ont les coins les plus chauds de leur académie, c'est la fête.
Il faudrait avoir une moyenne des salaires et des echelons dans ces académies...

Toi, tu vas te faire voler dans les plumes... Néanmoins une telle étude serait intéressante et révélatrice !

Je connais une prof débutante d'italien qui a demandé Paris en 1 et la Corse en 2 pour pouvoir
rentrer en Italie facilement à moindre frais. Et elle a eu la Corse avec 21 (ou 28 je ne sais plus)
.Pour Paris il fallait 700 points c'est curieux j'aurais cru le contraire...

the educator a écrit:Pour la corse je ne sais pas, mais pour la bretagne, clairement, ils sont envahis par les vieux dinos en fin de carrière qui viennent se mettre au vert. J'en discutais y'a quelques semaines avec des gens de la bas, eux, quand en début de carrière ils ont les coins les plus chauds de leur académie, c'est la fête.
Il faudrait avoir une moyenne des salaires et des echelons dans ces académies...

J'avoue que la métaphore en gras me fait tiquer, sans doute parce que je la sens toute teintée de mépris générationnel, mais passons.

Et que dire de ceux qui n'ont pas les coins les plus chauds de leur académie mais les coins les plus chauds du 93? Il n'y a pas que les bretons qui n'ont pas leur académie d'origine, contrairement à ce que certains d'entre eux, à l'instar de certains corses, peuvent croire.
De toute façon, il est délicat de comparer les académies puisque les barres varient du tout au tout selon les disciplines. En lettres modernes par exemple, la Bretagne, ce pays de Cocagne, est quand même accessible avant d'être un vieux dino bon à enterrer avant l'heure.

Quoi qu'il en soit, on peut aller vivre où l'on souhaite, non ? Si jamais je visite la Bretagne, et que je veux y finir ma carrière/jours, pourquoi je n'irai pas ?

J'suis d'origine Toulousaine, je viens de muter en Auvergne, j'entends déjà les remarques de mes collègues au sujet de mon accent et du fait que je ne suis pas Auvergnat !

Il est en effet encore heureux que l'on ne soit pas assigné à résidence là où l'on a le malheur ou le bonheur de naître! 

Je viens d'une région qui attire peu, j'ai été mutée loin, dans une autre région qui attire peu, et j'espère bien, un jour, la quitter pour une troisième, qui attire plus. 
Quoi de plus naturel?

Et vos "racines" alors? :shock: :lol:

Mes racines seraient ravies, je crois, de venir passer des vacances chez moi au bord d'une mer!  :lol:

mamieprof a écrit:Je connais une prof débutante d'italien qui a demandé Paris en 1 et la Corse en 2 pour pouvoir
rentrer en Italie facilement à moindre frais. Et elle a eu la Corse avec 21 (ou 28 je ne sais plus)
.Pour Paris il fallait 700 points c'est curieux j'aurais cru le contraire...

Il y a très peu de postes en italien en IDF et, généralement, Paris est très cher en points par rapport aux académies du Sud-est qui n'attirent pas tant que ça les enseignants.

Cela va dans le sens d'une montée de la xénophobie en Corse. Il suffit de lire les témoignages de profs non corses, affectés là-bas (et je ne parle pas du racisme...).

Salammb0 a écrit:Et vos "racines" alors? :shock: :lol:

(Mode cagole on) Et puis des racines, ça peut se décolorer. (Mode cagole off)

:fille:

Dimka a écrit:

kumran a écrit:Ca impliquerais aussi qu'une personne voulant changer d'académie pour une raison x ou y aurait un mal fou à le faire

C’est déjà le cas. Et on considère que certaines raisons x ou y sont privilégiées (être séparé de son conjoint, avoir des enfants, etc.), donc pourquoi pas être originaire du coin ?

Et être originaire d'un coin ça veut dire quoi ? Y être né ? y avoir vécu ? Avoir de la famille ? Des amis ?  Si je ne suis pas né dans une région mais que j'y ai vécu 20 ans, je suis plus ou moins de cette région que celui qui y est né mais qui n'y a jamais vécu ? On ne privilégie qu'une seule de ces possibilité ? On fait un mix ?

Dans un système de barème, il faut des critères clairs ( je ne dis pas que tout ceux de l'EN le sont). Et le critère de l'origine, il y aura autant d'avis que de région ...

Dimka a écrit:

kumran a écrit:Faut assumer ses choix ^^.

OK, donc on cesse toute revendication sociale, toute demande d’amélioration ou de changement, puisqu’à la base on sait que c’est comme ça, et donc qu’il faut assumer.

Non, mais personnellement, une revendication sociale, c'est fait dans l'intérêt général, pas dans la défense de son cas personnel. Là ce n'est pas une revendication sociale, c'est une tentative de faire passer son cas perso (voir un caprice) avant celui des autres. Je sais que c'est une réaction très humaine, mais ça reste difficilement défendable de mon point de vue.

Que des personnes trouvent que le système de mutation est mal fait, ça ne me surprend pas (normal, il est loin d'être parfait). Mais dans ce cas là, on n'agit pas lorsque l'on est mécontent de SON cas personnel. On agit avant. Et on ne demande une dérogation particulière (surtout quand elle existe déjà ...) mais on propose une nouvelle monture qui avantage le plus grand nombre.

Le jour où quelqu'un viendra avec un idée géniale pour les mutation des profs, je le soutiendrais à 100%. Si c'est pour entendre des gens bouder parce qu'ils ont eu quelque chose qui ne leur plaisait pas et qui respecte les règles qu'ils connaissaient ...

Salammb0 a écrit:Et vos "racines" alors? :shock: :lol:

Je suis d'origine nomade. Si l'attachement territorial prévalait, je serais mal

Le mouvement à 1 tour (je n'ai pas connu) fonctionnait comment ? J'aurais pu dès le "début" demander par exemple : Nantes,St Brieuc, Montpellier, Narbonne, Bayonne et La Rochelle ?