Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- Guilhem13Je viens de m'inscrire !
Pour les professionnels de l'enseignement que nous sommes, voici la circulaire d'application : http://circulaire.legifrance.gouv.fr/index.php?action=afficherCirculaire&hit=1&r=39792
Un passage sur les EPI
" />
Un passage sur les EPI
" />
- Luigi_BGrand Maître
Et donc ?
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- laMissSage
L'art de déplacer le problème, ou plutôt de nier le cœur du problème.
Que l'interdisciplinarité soit une bonne ou une mauvaise chose, en soi, cela n'a jamais été prouvé je crois.
Mais l'interdisciplinarité dans ces conditions, c'est-à-dire avec moins de bases disciplinaires, c'est quand même plus compliqué.
Cela m'agace quand les journalistes, les scientifiques, les politiques font de la propagande en insinuant en creux qu'on aurait dit des choses que l'on n'a pas dites. En gros, cela vient contrer l'argument fictif que l'on nous prête selon lequel interdisciplinarité = mal absolu. Je ne sais pas si c'est clair ce que je raconte. Ainsi, dans l'esprit d'une partie de l'opinion, les enseignants sont contre car ils considèrent notamment que l'interdisciplinarité, c'est le mal absolu.
Ils n'ont pas d'arguments pour justifier leur réforme, donc ils donnent un coup de projecteur sur un aspect du "débat" (qui n'a pas vraiment lieu), en ignorant ainsi toutes les objections qu'on a pu leur opposer, au moment où il y avait encore un semblant de parole laissée aux enseignants dans les médias.
Super.
Que l'interdisciplinarité soit une bonne ou une mauvaise chose, en soi, cela n'a jamais été prouvé je crois.
Mais l'interdisciplinarité dans ces conditions, c'est-à-dire avec moins de bases disciplinaires, c'est quand même plus compliqué.
Cela m'agace quand les journalistes, les scientifiques, les politiques font de la propagande en insinuant en creux qu'on aurait dit des choses que l'on n'a pas dites. En gros, cela vient contrer l'argument fictif que l'on nous prête selon lequel interdisciplinarité = mal absolu. Je ne sais pas si c'est clair ce que je raconte. Ainsi, dans l'esprit d'une partie de l'opinion, les enseignants sont contre car ils considèrent notamment que l'interdisciplinarité, c'est le mal absolu.
Ils n'ont pas d'arguments pour justifier leur réforme, donc ils donnent un coup de projecteur sur un aspect du "débat" (qui n'a pas vraiment lieu), en ignorant ainsi toutes les objections qu'on a pu leur opposer, au moment où il y avait encore un semblant de parole laissée aux enseignants dans les médias.
Super.
- Guilhem13Je viens de m'inscrire !
La confusion vient de la notion de "projet" cf le livre de Boutinet
http://www.jeanpierreboutinet.fr/index.php?lirearticle=lecture&var_rubrique=28&var_rubrique1=28&var_global=27&var_article=62&var_global=27&
Malheureusement la reforme du collège 2016 impose une pratique pédagogique pour les EPI qui n'a pas fonctionné comme la pédagogie par les objectifs.
Ensuite de l'interdisciplinarité c'est aussi confus mais pour d'autres raisons. https://fr.wikipedia.org/wiki/Interdisciplinarit%C3%A9
http://www.jeanpierreboutinet.fr/index.php?lirearticle=lecture&var_rubrique=28&var_rubrique1=28&var_global=27&var_article=62&var_global=27&
Malheureusement la reforme du collège 2016 impose une pratique pédagogique pour les EPI qui n'a pas fonctionné comme la pédagogie par les objectifs.
Ensuite de l'interdisciplinarité c'est aussi confus mais pour d'autres raisons. https://fr.wikipedia.org/wiki/Interdisciplinarit%C3%A9
- Luigi_BGrand Maître
Disons que l'interdisciplinarité et la pédagogie de projet sont des notions bien distinctes : l'une va parfaitement sans l'autre, même si on peut les conjuguer, au prix d'une certaine complexité.
A cela s'ajoute la confusion que tu indiques sur la pédagogie de projet elle-même.
A cela s'ajoute la confusion que tu indiques sur la pédagogie de projet elle-même.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- henrietteMédiateur
Chouette : alors tu me donnes une heure par semaine pour que je fasse mon latin ? Merci merci merci !coqenstock a écrit:Oups pardon d'avoir déclenché un tel tollé.
C'est vrai que le tout utilitariste n'est pas souhaitable mais on ne va pas faire que des EPI.
Et même en EPI, il doit y avoir moyen de faire des choses biens.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Ce qui est comique, c'est de faire croire qu'-on ne fait rien pour croiser nos disciplines. Je n'ai pas besoins des TPE pour mener des travaux croisés avec mes collègues de Lettres. Je le fais régulièrement en Première. Il me semle que c'est bien plus intéressant que des projets bidons pris en plus sur les heures de chaque discipline.
- Dr RaynalHabitué du forum
Il est possible de réagir sur le site de PLS, dont je suis un fidèle... Je m'y colle cette nuit.
- Roumégueur IerÉrudit
Il me semble que le propos liminaire discrédite totalement les EPI proposés dans collège 2016 puisqu'il est dit : "Pourtant, divers indices en France et ailleurs suggèrent que, bien mise en œuvre, cette approche est très prometteuse, tant pour favoriser l'apprentissage que pour aider les enfants à devenir des citoyens éclairés."
Les EPI seront très mal mis en œuvre dans la plupart des cas : pris sur les heures disciplinaires, portant sur des projets mis en place à l'arrache, imposés aux enseignants qui ne pourront pas non plus choisir leur binôme, placés sur des horaires sûrement rebutant (en fin de journée?), sur un temps trop long...
Bref, je faisais comme beaucoup d'enseignants, de modestes projets interdisciplinaires souvent en fin de séquence pour réinvestir des connaissances établies, j'ai dû arrêter car le niveau des élèves alarmant dans leur langue maternelle nécessitait de se recentrer sur le disciplinaire et les programmes trop lourds (surtout en 4ème-3ème) mettaient beaucoup de pression en fin d'année.
Je n'aurais pas vu d'un mauvais œil une possibilité offerte aux volontaires de faire de l'interdisciplinarité rémunérée à sa juste valeur en plus des horaires disciplinaires, dans un cadre très souple, mais là, ce sera une grosse cata.
Et sur un plan purement politique, c'est électoralement un suicide (Jospin en avait pourtant eu un avant-goût...)
Les EPI seront très mal mis en œuvre dans la plupart des cas : pris sur les heures disciplinaires, portant sur des projets mis en place à l'arrache, imposés aux enseignants qui ne pourront pas non plus choisir leur binôme, placés sur des horaires sûrement rebutant (en fin de journée?), sur un temps trop long...
Bref, je faisais comme beaucoup d'enseignants, de modestes projets interdisciplinaires souvent en fin de séquence pour réinvestir des connaissances établies, j'ai dû arrêter car le niveau des élèves alarmant dans leur langue maternelle nécessitait de se recentrer sur le disciplinaire et les programmes trop lourds (surtout en 4ème-3ème) mettaient beaucoup de pression en fin d'année.
Je n'aurais pas vu d'un mauvais œil une possibilité offerte aux volontaires de faire de l'interdisciplinarité rémunérée à sa juste valeur en plus des horaires disciplinaires, dans un cadre très souple, mais là, ce sera une grosse cata.
Et sur un plan purement politique, c'est électoralement un suicide (Jospin en avait pourtant eu un avant-goût...)
- Benji-XNiveau 8
ycombe a écrit:Ce texte n'est rien d'autre qu'un de ces grands discours des sciences de l'éducation dénoncés par Franck Ramus. Il met en avant des epériences en les présentant comme positives sans qu'aucune évaluation de leurs effets n'ait été faite.
Je rappelle ce qu'un telle évaluation doit être: prendre au bas mot 3000 élèves et faire subir ce truc à la moitié d'entre eux (au hasard) tandis que l'autre moitié continue à recevoir un enseignement normal. Tester les élèves avant, au milieu, à la fin et à des intervalles réguliers ensuite pour mesurer les effets à court, moyen et long terme.
On me souffle dans l'oreillette que certains prétendent qu'une telle évaluation est éthiquement impossible puisqu'elle revient à prendre les élèves comme cobayes. Il est bien mieux d'imposer ça à tout le monde sans savoir si ça marche, comme on fait depuis les années 1970…
Il y a de vrais articles scientifiques en sciences de l'éducation avec des protocoles suivis? Parce qu'à l'ESPE, vu les articles qu'on nous donne ça ressemble à l'article de Ange Ansour et François Taddei.
- trompettemarineMonarque
henriette a écrit:Chouette : alors tu me donnes une heure par semaine pour que je fasse mon latin ? Merci merci merci !coqenstock a écrit:Oups pardon d'avoir déclenché un tel tollé.
C'est vrai que le tout utilitariste n'est pas souhaitable mais on ne va pas faire que des EPI.
Et même en EPI, il doit y avoir moyen de faire des choses biens.
Non, on a voulu rendre le latin immédiatement utile en cours. Il donc logiquement disparu.
Qui sera la prochaine discipline ?
- Luigi_BGrand Maître
Ingeborg B. a écrit:Ce qui est comique, c'est de faire croire qu'-on ne fait rien pour croiser nos disciplines. Je n'ai pas besoins des TPE pour mener des travaux croisés avec mes collègues de Lettres. Je le fais régulièrement en Première. Il me semle que c'est bien plus intéressant que des projets bidons pris en plus sur les heures de chaque discipline.
Oui. Le dogme est même tel que, concernant les TPE, des élèves motivés par un sujet monodisciplinaire peuvent se voir refuser de le traiter au profit d'une interdisciplinarité factice.
Pour revenir à la tribune de Ange Ansour et François Taddei, l'exemple d'interdisciplinarité est particulièrement artificiel :
Cette approche pédagogique a donné corps, au collège Beaumarchais à Paris, à un projet exemplaire, voire préfigurateur de ce que pourraient être les EPI voulus par la réforme.
À partir de vers de compost, les élèves de 6e d'une professeure de SVT ont défini diverses problématiques aux frontières entre sciences de la vie, français et technologies de l'information. Partant de leurs questions, ils ont défini des protocoles de recherche rigoureux et mené un travail documentaire exhaustif, guidés par un biologiste de l'université Paris-Descartes. Des questions naïves telles que « Est-ce que le ver de compost entend et danse en musique ? » sont devenues une série d'expérimentations et de recherches sur la sensibilité du ver aux vibrations. En parallèle, avec leur professeure de français, les élèves se sont initiés à l'écrit scientifique et se sont engagés dans des productions littéraires et chorégraphiques sur la perception du mouvement.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- trompettemarineMonarque
L'expression "en parallèle" résume à elle seule l'erreur manifeste. Ces élèves ont certainement eu un cours de SVT, pas de français (surtout en ce qui concerne la production chorégraphique ).
Bref, l'une des deux matières devient au mieux un prétexte, l'autre discipline ne sert plus qu'à l'ornementation ou la décoration de l'autre.
La littérature est la prochaine discipline a disparaître : elle aura été rendue utile.
J'imagine la question des parents : qu'as-tu appris aujourd'hui ?
Bref, l'une des deux matières devient au mieux un prétexte, l'autre discipline ne sert plus qu'à l'ornementation ou la décoration de l'autre.
La littérature est la prochaine discipline a disparaître : elle aura été rendue utile.
J'imagine la question des parents : qu'as-tu appris aujourd'hui ?
- Fires of PompeiiGuide spirituel
L'interdisciplinarité est considérée par tous ces pédagogistes excessifs comme une fin en soi. Or elle ne doit être qu'un moyen, à n'utiliser que si on le désire, et si on se sent à l'aise avec ça, bref ce que font déjà ceux qui le veulent.
Moi je vous le dis, je suis nulle pour le travail en équipe, j'aime pas ça, et j'aime approfondir dans ma discipline seulement, sans devoir mélanger. C'est comme ça que je fonctionne le mieux, c'est ma personnalité, et me forcer à faire autrement, je le ressens comme une sérieuse entrave à ma liberté pédagogique et comme un sérieux obstacle à mon bonheur professionnel. F*ck les EPI. On n'est pas tous pareils, on n'est pas des robots.
Moi je vous le dis, je suis nulle pour le travail en équipe, j'aime pas ça, et j'aime approfondir dans ma discipline seulement, sans devoir mélanger. C'est comme ça que je fonctionne le mieux, c'est ma personnalité, et me forcer à faire autrement, je le ressens comme une sérieuse entrave à ma liberté pédagogique et comme un sérieux obstacle à mon bonheur professionnel. F*ck les EPI. On n'est pas tous pareils, on n'est pas des robots.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Luigi_BGrand Maître
De toute façon le travail en équipe est une chose également tout à fait distincte de la pratique de l'interdisciplinarité, même si on veut nous faire croire le contraire avec la réforme. Il s'agit même en fait d'utiliser l'interdisciplinarité comme levier pour contraindre les professeurs à travailler en équipe, dans une logique de management.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Luigi_BGrand Maître
Jacques Muglioni a écrit:Il n’y a pas d’équipe pour penser. Le groupe et l’appartenance entraînent fatalement une régression intellectuelle. Avec l’équipe pédagogique, on cherche avant tout à dégrader, à dévaluer à ses propres yeux, le corps enseignant.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- SergeMédiateur
Fires of Pompeii a écrit:L'interdisciplinarité est considérée par tous ces pédagogistes excessifs comme une fin en soi. Or elle ne doit être qu'un moyen, à n'utiliser que si on le désire, et si on se sent à l'aise avec ça, bref ce que font déjà ceux qui le veulent.
Moi je vous le dis, je suis nulle pour le travail en équipe, j'aime pas ça, et j'aime approfondir dans ma discipline seulement, sans devoir mélanger. C'est comme ça que je fonctionne le mieux, c'est ma personnalité, et me forcer à faire autrement, je le ressens comme une sérieuse entrave à ma liberté pédagogique et comme un sérieux obstacle à mon bonheur professionnel. F*ck les EPI. On n'est pas tous pareils, on n'est pas des robots.
C'est exactement ça !
Et quand bien même on aime faire des projets interdisciplinaires, c'est quand on le sent, avec les personnes que l'on sent et sur la période que l'on sent. Là, tout sera plus ou moins imposé (la période, déjà) et chacun devra se forcer, parfois de façon artificielle, parce qu'il ne reste plus que tel ou tel collègue, et donc que telle ou telle matière avec laquelle "collaborer", même si ce n'est pas celle naturellement souhaitée.
- sloviNiveau 2
Serge a écrit:
Et quand bien même on aime faire des projets interdisciplinaires, c'est quand on le sent, avec les personnes que l'on sent et sur la période que l'on sent. Là, tout sera plus ou moins imposé (la période, déjà) et chacun devra se forcer, parfois de façon artificielle, parce qu'il ne reste plus que tel ou tel collègue, et donc que telle ou telle matière avec laquelle "collaborer", même si ce n'est pas celle naturellement souhaitée.
Au moins, personne ne sera laissé de côté et ça ressemblera moins à du copinage
_________________
Hard work is simply the refuge of people who have nothing whatever to do. (Oscar WILDE)
- doctor whoDoyen
trompettemarine a écrit:L'expression "en parallèle" résume à elle seule l'erreur manifeste. Ces élèves ont certainement eu un cours de SVT, pas de français (surtout en ce qui concerne la production chorégraphique ).
Bref, l'une des deux matières devient au mieux un prétexte, l'autre discipline ne sert plus qu'à l'ornementation ou la décoration de l'autre.
La littérature est la prochaine discipline a disparaître : elle aura été rendue utile.
J'imagine la question des parents : qu'as-tu appris aujourd'hui ?
Exactement. Avec des programmes mal corrélés, une matière se fait avoir (au pire) ou se fait mousser (au mieux).
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- doctor whoDoyen
L'interdisciplinarité, ça devrait se faire à l'intérieur des disciplines, déjà. De l'histoire dans toutes les matières, des activités manuelles en sciences et maths, etc.
Et avec de bons programmes, les liens seraient tellement évident qu'on aurait même du mal à ne pas se coordonner pour bosser ensemble (Il y aurait du boulot pour coordonner biologie, chimie, minéralogie, géomorphologie dans les classes de collège, par exemple).
Et avec de bons programmes, les liens seraient tellement évident qu'on aurait même du mal à ne pas se coordonner pour bosser ensemble (Il y aurait du boulot pour coordonner biologie, chimie, minéralogie, géomorphologie dans les classes de collège, par exemple).
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- Luigi_BGrand Maître
Tu parles d'or.
C'est bien la preuve d'ailleurs que l'interdisciplinarité est un prétexte puisque les nouveaux programmes ne sont pas conçus de manière interdisciplinaire.
C'est bien la preuve d'ailleurs que l'interdisciplinarité est un prétexte puisque les nouveaux programmes ne sont pas conçus de manière interdisciplinaire.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Hermione0908Modérateur
Et que les actuels programmes de français et d'histoire, pour ne parler que d'eux, fonctionnaient très bien l'un avec l'autre par exemple. Pourquoi garder quelque chose qui marche hein...Luigi_B a écrit:Tu parles d'or.
C'est bien la preuve d'ailleurs que l'interdisciplinarité est un prétexte puisque les nouveaux programmes ne sont pas conçus de manière interdisciplinaire.
_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- doctor whoDoyen
Luigi_B a écrit:Tu parles d'or.
C'est bien la preuve d'ailleurs que l'interdisciplinarité est un prétexte puisque les nouveaux programmes ne sont pas conçus de manière interdisciplinaire.
Ils vont te dire que si, puisqu'il y a des "pistes" pour l'interdisciplinarité à la fin de chaque matière. Le souci, c'est que ce sont très rarement des connaissances qui se croisent, mais plutôt des savoir-faire généraux qui sont des variations sur les activités de lecture, écriture, expression, etc.
Le plus petit facteur commun de l'interdisciplinarité, en quelque sorte.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- Luigi_BGrand Maître
Oui, comme disait une collègue d'anglais consternée : "Ce qui est bien avec ma matière, c'est qu'il suffit de traduire n'importe quelle activité en anglais pour pratiquer l'interdisciplinarité."
On en revient au tract en espagnol pour les agriculteurs kényans.
On en revient au tract en espagnol pour les agriculteurs kényans.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Hermione0908Modérateur
En français c'est d'ailleurs réduit le plus souvent à une langue de communication, utilitaire, en gros ce sera le texte explicatif à toutes les sauces pour toutes les matières. Et de littérature... Que nenni.doctor who a écrit:Luigi_B a écrit:Tu parles d'or.
C'est bien la preuve d'ailleurs que l'interdisciplinarité est un prétexte puisque les nouveaux programmes ne sont pas conçus de manière interdisciplinaire.
Ils vont te dire que si, puisqu'il y a des "pistes" pour l'interdisciplinarité à la fin de chaque matière. Le souci, c'est que ce sont très rarement des connaissances qui se croisent, mais plutôt des savoir-faire généraux qui sont des variations sur les activités de lecture, écriture, expression, etc.
Le plus petit facteur commun de l'interdisciplinarité, en quelque sorte.
_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- henrietteMédiateur
La littérature, c'est pas utilitaire, que veux-tu...
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- François Dubet sur la réforme du collège : "Il faut avouer que cette réforme est bonne".
- Journée de formation des cadres dans l'académie de Créteil : conférences d'Emmanuel Davidenkoff, Ange Ansour,...
- François Bayrou dans "Le Monde", 10 évidences sur la réforme du collège
- François Bayrou dénonce "un passage en force" sur la réforme du collège - et appelle à une manifestation nationale
- François Taillandier très en colère contre Najat Vallaud-Belkacem et la réforme du collège
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum