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- tiptop77Prophète
J'aurais fait comme toi.
Je vire très très rarement mais si un cde me faisait une remarque à ce propos
Je vire très très rarement mais si un cde me faisait une remarque à ce propos
- HallywellNiveau 9
Je pense qu'il faut que tu arrives à trouver TES règles que tu trouves logiques et facilement applicables.
Tu gagneras en assurance et en fluidité..et les élèves verront que ça te vient facilement, sans te forcer.
J'ai peu de règles (matériel/ tenue/ devoirs), je leur expose en 10mn le premier cours et après j'applique directement.
En LP, j'ai mis ce système là en place :
1iere remarque orale
2e remarque : carnet sur la table
3e remarque : je prends le carnet
et les habituels croix pour le matériel. 3 croix, une heure de colle...et je charge bien la mule pour la première heure, comme ça après les autres se disent qu'il vaut mieux éviter d'être collé. (Bon t'as toujours des irréductibles mais à la limite, juste savoir qu'il est bloqué au lycée alors que ses copains s'amusent me suffit )
Tu gagneras en assurance et en fluidité..et les élèves verront que ça te vient facilement, sans te forcer.
J'ai peu de règles (matériel/ tenue/ devoirs), je leur expose en 10mn le premier cours et après j'applique directement.
En LP, j'ai mis ce système là en place :
1iere remarque orale
2e remarque : carnet sur la table
3e remarque : je prends le carnet
et les habituels croix pour le matériel. 3 croix, une heure de colle...et je charge bien la mule pour la première heure, comme ça après les autres se disent qu'il vaut mieux éviter d'être collé. (Bon t'as toujours des irréductibles mais à la limite, juste savoir qu'il est bloqué au lycée alors que ses copains s'amusent me suffit )
- DalvaVénérable
Bonsoir Vivi,
Deux choses :
- si tu as des enfants, tu dois déjà savoir que leur obéissance dépend essentiellement de ta certitude à toi qu'ils doivent t'obéir. C'est pareil avec les élèves. Comme tu l'as dit dans l'un de tes messages, "tu n'y crois pas et ils le sentent". Donc, un gros travail à faire sur toi-même, c'est d'être intimement convaincue que tu es dans ton bon droit lorsque tu exiges d'eux quelque chose. Un même "non" (sans crier, donc) peut être reçu comme tel ou reçu comme un "ah ben je sais pas trop peut-être enfin non mais bon et si tu demandais à ton père ?".
Cela vaut pour le "non" mais également pour toutes les consignes et toutes les attentes que tu peux avoir. Pas besoin d'être méchante pour ça : simplement, en toute gentillesse, être convaincue que tout ce que tu fais et exiges a pour but le bien-être et le progrès de tes élèves. (Donc, tu es gentille.)
Cela ne se fait pas en un claquement de doigts et c'est même parfois difficile à atteindre. Il s'agit de légitimité. De confiance en soi. Tu es légitime. (Nous sommes nombreux à ne pas en être convaincus...)
- le "bordel" s'engouffre dans les espaces de flottement. Quand on est gentille comme toi (et comme moi), le cours doit être impec, tu ne peux pas te permettre une seule hésitation, pas même le temps de chercher le prochain exercice au fond du sac. Tout doit s'enchaîner au poil, aucune place ne doit être laissée aux bavardages, à la prise de liberté par les élèves. Au moins pendant tout le premier trimestre.
Par ailleurs, tu dois être en forme. Fatigue = faille, pour nous autres les gentils.
Enfin, l'humour et les digressions sont à bannir tant qu'on n'est pas capable de recadrer dans la seconde (en y croyant, parce qu'on est légitime, se référer au premier point).
Donc, ça exige de nous une organisation rigoureuse et une maîtrise parfaite du contenu. En ce qui me concerne, c'est idiot, les cours qui se déroulent le mieux dans mes classes impitoyables ne sont pas les plus intéressants (de mon point de vue), mais ceux où je n'ai pas même besoin de jeter un coup d'oeil à mon semainier pour donner le numéro et la page de l'exercice suivant. Tout dans la tête.
Les heures les plus difficiles sont celles des explications de texte : il y a forcément du flottement, puisqu'on attend des élèves qu'ils lisent, qu'ils cherchent, on leur laisse du temps. Avec les classes infernales, je distribue donc les questions à l'avance (pan sur les doigts ! le questionnement n'évolue pas au gré des remarques forcément merveilleuses des élèves !) et quand ils sont vraiment trop pénibles on n'y répond même pas à l'oral mais à l'écrit puis mise en commun ultra rapide (voire je dicte la correction). Toutes les trois questions environ, il s'agit de remplir un tableau voire de relier des choses afin que même les plus à la ramasse puissent faire quelque chose (et donc n'aient aucune latitude pour se lancer dans du jet de gomme ou du montage de tours à base de crayons divers).
L'an passé, ma classe la pire était ma 3e, un cauchemar affreux, horrible, infernal, et un cercle vicieux : je reculais tellement devant l'idée de devoir penser à eux que je ne préparais même plus mes cours que de loin. La fin de l'année s'est mieux passée, parce que j'ai avancé tête baissée sans plus me préoccuper de qui suivait ou qui ne suivait pas, avec ces fameux questionnaires distribués.
Mon état psychique était tel (indépendamment des élèves et du collège en général) qu'il m'était impossible de recourir à mon premier conseil, qui d'habitude fonctionne.
Pour finir, ça peut aider de poser des rituels de début d'heure. Trouve quelque chose qui te convienne et qui mette immédiatement les élèves au travail, afin qu'ils n'aient aucun espace de flottement même à l'entrée en classe.
Ce peut être "la phrase du jour", le petit contrôle de conjugaison, une ardoise qu'on sort pour répondre à la question grammaticale/conjugaison du jour, etc.
Si tu choisis quelque chose comme "la phrase du jour" ou "le vers du jour", il doit être écrit au tableau avant que les élèves n'arrivent. Ils entrent, tu les autorises à s'asseoir et, pendant que tu fais le relevé des absents, ils recopient la phrase et l'analysent, ou ils recopient le vers à la suite du précédent (et ensuite, ils ont un joli poème à la fin du cahier ! )
Deux choses :
- si tu as des enfants, tu dois déjà savoir que leur obéissance dépend essentiellement de ta certitude à toi qu'ils doivent t'obéir. C'est pareil avec les élèves. Comme tu l'as dit dans l'un de tes messages, "tu n'y crois pas et ils le sentent". Donc, un gros travail à faire sur toi-même, c'est d'être intimement convaincue que tu es dans ton bon droit lorsque tu exiges d'eux quelque chose. Un même "non" (sans crier, donc) peut être reçu comme tel ou reçu comme un "ah ben je sais pas trop peut-être enfin non mais bon et si tu demandais à ton père ?".
Cela vaut pour le "non" mais également pour toutes les consignes et toutes les attentes que tu peux avoir. Pas besoin d'être méchante pour ça : simplement, en toute gentillesse, être convaincue que tout ce que tu fais et exiges a pour but le bien-être et le progrès de tes élèves. (Donc, tu es gentille.)
Cela ne se fait pas en un claquement de doigts et c'est même parfois difficile à atteindre. Il s'agit de légitimité. De confiance en soi. Tu es légitime. (Nous sommes nombreux à ne pas en être convaincus...)
- le "bordel" s'engouffre dans les espaces de flottement. Quand on est gentille comme toi (et comme moi), le cours doit être impec, tu ne peux pas te permettre une seule hésitation, pas même le temps de chercher le prochain exercice au fond du sac. Tout doit s'enchaîner au poil, aucune place ne doit être laissée aux bavardages, à la prise de liberté par les élèves. Au moins pendant tout le premier trimestre.
Par ailleurs, tu dois être en forme. Fatigue = faille, pour nous autres les gentils.
Enfin, l'humour et les digressions sont à bannir tant qu'on n'est pas capable de recadrer dans la seconde (en y croyant, parce qu'on est légitime, se référer au premier point).
Donc, ça exige de nous une organisation rigoureuse et une maîtrise parfaite du contenu. En ce qui me concerne, c'est idiot, les cours qui se déroulent le mieux dans mes classes impitoyables ne sont pas les plus intéressants (de mon point de vue), mais ceux où je n'ai pas même besoin de jeter un coup d'oeil à mon semainier pour donner le numéro et la page de l'exercice suivant. Tout dans la tête.
Les heures les plus difficiles sont celles des explications de texte : il y a forcément du flottement, puisqu'on attend des élèves qu'ils lisent, qu'ils cherchent, on leur laisse du temps. Avec les classes infernales, je distribue donc les questions à l'avance (pan sur les doigts ! le questionnement n'évolue pas au gré des remarques forcément merveilleuses des élèves !) et quand ils sont vraiment trop pénibles on n'y répond même pas à l'oral mais à l'écrit puis mise en commun ultra rapide (voire je dicte la correction). Toutes les trois questions environ, il s'agit de remplir un tableau voire de relier des choses afin que même les plus à la ramasse puissent faire quelque chose (et donc n'aient aucune latitude pour se lancer dans du jet de gomme ou du montage de tours à base de crayons divers).
L'an passé, ma classe la pire était ma 3e, un cauchemar affreux, horrible, infernal, et un cercle vicieux : je reculais tellement devant l'idée de devoir penser à eux que je ne préparais même plus mes cours que de loin. La fin de l'année s'est mieux passée, parce que j'ai avancé tête baissée sans plus me préoccuper de qui suivait ou qui ne suivait pas, avec ces fameux questionnaires distribués.
Mon état psychique était tel (indépendamment des élèves et du collège en général) qu'il m'était impossible de recourir à mon premier conseil, qui d'habitude fonctionne.
Pour finir, ça peut aider de poser des rituels de début d'heure. Trouve quelque chose qui te convienne et qui mette immédiatement les élèves au travail, afin qu'ils n'aient aucun espace de flottement même à l'entrée en classe.
Ce peut être "la phrase du jour", le petit contrôle de conjugaison, une ardoise qu'on sort pour répondre à la question grammaticale/conjugaison du jour, etc.
Si tu choisis quelque chose comme "la phrase du jour" ou "le vers du jour", il doit être écrit au tableau avant que les élèves n'arrivent. Ils entrent, tu les autorises à s'asseoir et, pendant que tu fais le relevé des absents, ils recopient la phrase et l'analysent, ou ils recopient le vers à la suite du précédent (et ensuite, ils ont un joli poème à la fin du cahier ! )
- Marie LaetitiaBon génie
Tout est résumé par Dalva
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- EU1Fidèle du forum
vivi1982 a écrit:Cripure a écrit:On ne peut pas. C'est un abus. En revanche, l'exclusion est une mesure d'ordre intérieur justifiée par des manquements répétés empêchant la poursuite du cours.CotPouletCot a écrit:L'exclusion est une mesure exceptionnelle, mais je ne comprends pas qu'on puisse vous l'interdire.
Pour que je les vire, il faut vraiment qu'il aient été loin. Parfois même quand un élève est pénible, des gentils me soufflent "mais virez-le madame" et ne comprennent pas pourquoi je ne le fais pas (because the vie scolaire et the CDE!)
Exemple qui me vient: un petit pénible qui me cassait régulièrement les pieds entre avec sa capuche sur la tête. Je lui dis de l'enlever avant d'entrer, en cours je vois qu'il l'a encore, je répète ma demande, 5 min après je vois qu'il l'a encore, je réitère ma demande sur un ton beaucoup moins aimable, il s'exécute, et 5 min après je m'aperçois que non seulement il a encore sa capuche mais qu'il a le col de sa veste remonté jusqu'aux yeux. Là il se fichait clairement de moi (et amusait bien la galerie) et je l'ai viré, mais pour l'administration je n'aurais pas dû car il ne mettait en danger personne! Moi je voulais juste pouvoir faire mon cours dans le calme!!!! (d'ailleurs son exclusion avait calmé le reste de la troupe).
Oui il faut que je me découvre des ressources cachées qui me permettraient d'avoir le calme et me faire respecter tout en étant gentille!
La CPE n'arrive pas à comprendre comment j'arrive à rester si gentille! Elle m' a dit qu'elle a le problème inverse, elle est naturellement trop méchante et elle essaie de l'être moins!
Il y a plein de trucs que j'ai essayé sans m'y tenir: carnets sur les tables, je n'y pense plus à chaque fois, ramasser tous les carnets: perte de temps et certains (devinez lesquels) l'oubliaient volontairement (perte de temps et d'énergie pour les récupérer), croix sur mon cahier, pareil, du mal à m'y tenir, noms des perturbateurs écrits au tableau assortis d'une punition: certains criaient à l'injustice car "ils n'étaient pas les seuls" et c'était la révolution, ça m'obligeait à interrompre le cours et les traquer constamment.
Ne jamais répéter plus de deux fois un ordre.
- CherteaNiveau 9
Je compatis, ma première année j'ai connu exactement les mêmes problèmes que toi (bavardages incessants, interdiction d'exclure du cours et les élèves qui font "mais excluez-les", "il y a pas que moi qui parle c'est injuste", devoirs surprises qui n'ont eu aucun effet...). Les 4èmes sont vraiment les classes les plus difficiles je trouve.
Même problème que toi, j'étais trop gentil, je voulais être aimé des élèves, je n'osais pas punir au début, je ne reprenais pas les élèves qui bavardaient, j'enlevais des punitions quand les élèves pleuraient, je leur donnais une seconde chance à chaque fois...bref je faisais n'importe quoi.
Pour avoir vu comment se comportaient d'autres profs qui n'avaient de problèmes de disciplines, je comprends maintenant ce que j'ai fait de mal: ces profs-là arrivaient à être froids et détachés émotionnellement des élèves, ils montraient que le comportement des élèves ne les affectait pas du tout, ils parlaient aux élèves sèchement et ça marchait.
Je vais donc essayer de changer radicalement de comportement pour ma 2ème année et tu devrais te forcer à en faire autant. Bon courage!
Même problème que toi, j'étais trop gentil, je voulais être aimé des élèves, je n'osais pas punir au début, je ne reprenais pas les élèves qui bavardaient, j'enlevais des punitions quand les élèves pleuraient, je leur donnais une seconde chance à chaque fois...bref je faisais n'importe quoi.
Pour avoir vu comment se comportaient d'autres profs qui n'avaient de problèmes de disciplines, je comprends maintenant ce que j'ai fait de mal: ces profs-là arrivaient à être froids et détachés émotionnellement des élèves, ils montraient que le comportement des élèves ne les affectait pas du tout, ils parlaient aux élèves sèchement et ça marchait.
Je vais donc essayer de changer radicalement de comportement pour ma 2ème année et tu devrais te forcer à en faire autant. Bon courage!
- Alex.BNiveau 8
EU1 a écrit:vivi1982 a écrit:Cripure a écrit:On ne peut pas. C'est un abus. En revanche, l'exclusion est une mesure d'ordre intérieur justifiée par des manquements répétés empêchant la poursuite du cours.CotPouletCot a écrit:L'exclusion est une mesure exceptionnelle, mais je ne comprends pas qu'on puisse vous l'interdire.
Pour que je les vire, il faut vraiment qu'il aient été loin. Parfois même quand un élève est pénible, des gentils me soufflent "mais virez-le madame" et ne comprennent pas pourquoi je ne le fais pas (because the vie scolaire et the CDE!)
Exemple qui me vient: un petit pénible qui me cassait régulièrement les pieds entre avec sa capuche sur la tête. Je lui dis de l'enlever avant d'entrer, en cours je vois qu'il l'a encore, je répète ma demande, 5 min après je vois qu'il l'a encore, je réitère ma demande sur un ton beaucoup moins aimable, il s'exécute, et 5 min après je m'aperçois que non seulement il a encore sa capuche mais qu'il a le col de sa veste remonté jusqu'aux yeux. Là il se fichait clairement de moi (et amusait bien la galerie) et je l'ai viré, mais pour l'administration je n'aurais pas dû car il ne mettait en danger personne! Moi je voulais juste pouvoir faire mon cours dans le calme!!!! (d'ailleurs son exclusion avait calmé le reste de la troupe).
Oui il faut que je me découvre des ressources cachées qui me permettraient d'avoir le calme et me faire respecter tout en étant gentille!
La CPE n'arrive pas à comprendre comment j'arrive à rester si gentille! Elle m' a dit qu'elle a le problème inverse, elle est naturellement trop méchante et elle essaie de l'être moins!
Il y a plein de trucs que j'ai essayé sans m'y tenir: carnets sur les tables, je n'y pense plus à chaque fois, ramasser tous les carnets: perte de temps et certains (devinez lesquels) l'oubliaient volontairement (perte de temps et d'énergie pour les récupérer), croix sur mon cahier, pareil, du mal à m'y tenir, noms des perturbateurs écrits au tableau assortis d'une punition: certains criaient à l'injustice car "ils n'étaient pas les seuls" et c'était la révolution, ça m'obligeait à interrompre le cours et les traquer constamment.
Ne jamais répéter plus de deux fois un ordre.
Lors d'une formation sur la gestion de classe, l'une des formatrices nous avait expliqué que parfois, plutôt que de s'égosiller à répéter sans cesse la même consigne, il valait mieux dire à l'élève "tu as 5 minutes pour enlever ta capuche et t'installer convenablement", sur un ton sec, sans annoncer de ou sinon qui ne sert à rien. Selon elle, ça te permet plusieurs choses : de reprendre le fil de ton cours, de ne pas donner trop importance au perturbateur, de réfléchir à une potentielle sanction si le perturbateur ne s'exécute pas, d'éventuellement mettre les élèves en activité pour que le perturbateur puisse se plier à tes exigences sans le regard curieux de ses voisins, etc. Rien ne t'empêche en fin d'heure ou dans un moment d'activité d'aller voir cet élève et de discuter, mais je pense qu'il ne faut pas te montrer trop gentille une nouvelle fois.
Dalva, merci du partage, tes conseils sont précieux et j'espère qu'ils me serviront l'an prochain, ayant moi même ces petits moments de flottement et de manque d'assurance.
- ycombeMonarque
J'ai pour principe de ne jamais répéter un ordre. Un élève qui refuse d’obtempérer est viré immédiatement.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- CherteaNiveau 9
ycombe a écrit:J'ai pour principe de ne jamais répéter un ordre. Un élève qui refuse d’obtempérer est viré immédiatement.
Si seulement on avait le droit de faire ça...
- InvitéInvité
Chertea a écrit:ycombe a écrit:J'ai pour principe de ne jamais répéter un ordre. Un élève qui refuse d’obtempérer est viré immédiatement.
Si seulement on avait le droit de faire ça...
Le but est de ne le faire qu'un fois, mais en lui mettant tellement la misère pendant et après (parents, rapports, colle etc.) que les autres en gardent un traumatisme persistant et qu'il n'y ait plus donc besoin d'y revenir.
- SeikilosNiveau 9
Chertea a écrit:Je compatis, ma première année j'ai connu exactement les mêmes problèmes que toi (bavardages incessants, interdiction d'exclure du cours et les élèves qui font "mais excluez-les", "il y a pas que moi qui parle c'est injuste", devoirs surprises qui n'ont eu aucun effet...). Les 4èmes sont vraiment les classes les plus difficiles je trouve.
Même problème que toi, j'étais trop gentil, je voulais être aimé des élèves, je n'osais pas punir au début, je ne reprenais pas les élèves qui bavardaient, j'enlevais des punitions quand les élèves pleuraient, je leur donnais une seconde chance à chaque fois...bref je faisais n'importe quoi.
Pour avoir vu comment se comportaient d'autres profs qui n'avaient de problèmes de disciplines, je comprends maintenant ce que j'ai fait de mal: ces profs-là arrivaient à être froids et détachés émotionnellement des élèves, ils montraient que le comportement des élèves ne les affectait pas du tout, ils parlaient aux élèves sèchement et ça marchait.
Je vais donc essayer de changer radicalement de comportement pour ma 2ème année et tu devrais te forcer à en faire autant. Bon courage!
Pourtant, il est souvent répété que punir et être sévère (mais juste) est un bon (pour ne pas dire le seul) moyen de se faire aimer correctement (et donc pour les bonnes raisons) par un enfant (que ce soit le vôtre ou un élève).
Être strict ne veut pas forcément dire être malveillant. Au contraire, réussir à s'imposer et à imposer c'est aussi apprendre aux élèves que le monde est régi par des règles ; s'ils n'apprennent pas à la maison où sont les limites, s'ils ne l'apprennent pas non plus à l'école, au collège, au lycée, ils n'arriveront jamais à imposer des limites aux autres et à avoir une vie équilibrée. J'avais lu un papier là-dessus, c'est grossièrement résumé.
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Inter deum et diabolum semper musica est.
- MaellerpÉrudit
Nous demandons aux élèves de poser systématiquement les carnets sur leur table en début de cours. Ensuite chacun gère comme il veut. Pour ma part en général je ne m'interromps pas pour réprimander un élève: je poursuis mes explications tout en me déplaçant et je prends son carnet que je pose sur mon bureau. A partir de là ils savent que tout dépend de leur attitude à suivre: soit ils récupèrent leur carnet en fin de cours avec un encouragement pour généraliser leur attitude positive à tout le cours suivant, soit ils ont gagné : mot d'avertissement, heure de retenue et si nécessaire appel des parents le jour même. Le fait qu'ils aient une "porte de sortie" fonctionne assez bien, j'ai rarement eu à monter en puissance dans les punitions. Mais il faut être ferme et juste, quitte à se pourrir quelques heures en début d'année en gardant des collés.
- CherteaNiveau 9
Seikilos a écrit:Chertea a écrit:Je compatis, ma première année j'ai connu exactement les mêmes problèmes que toi (bavardages incessants, interdiction d'exclure du cours et les élèves qui font "mais excluez-les", "il y a pas que moi qui parle c'est injuste", devoirs surprises qui n'ont eu aucun effet...). Les 4èmes sont vraiment les classes les plus difficiles je trouve.
Même problème que toi, j'étais trop gentil, je voulais être aimé des élèves, je n'osais pas punir au début, je ne reprenais pas les élèves qui bavardaient, j'enlevais des punitions quand les élèves pleuraient, je leur donnais une seconde chance à chaque fois...bref je faisais n'importe quoi.
Pour avoir vu comment se comportaient d'autres profs qui n'avaient de problèmes de disciplines, je comprends maintenant ce que j'ai fait de mal: ces profs-là arrivaient à être froids et détachés émotionnellement des élèves, ils montraient que le comportement des élèves ne les affectait pas du tout, ils parlaient aux élèves sèchement et ça marchait.
Je vais donc essayer de changer radicalement de comportement pour ma 2ème année et tu devrais te forcer à en faire autant. Bon courage!
Pourtant, il est souvent répété que punir et être sévère (mais juste) est un bon (pour ne pas dire le seul) moyen de se faire aimer correctement (et donc pour les bonnes raisons) par un enfant (que ce soit le vôtre ou un élève).
Être strict ne veut pas forcément dire être malveillant. Au contraire, réussir à s'imposer et à imposer c'est aussi apprendre aux élèves que le monde est régi par des règles ; s'ils n'apprennent pas à la maison où sont les limites, s'ils ne l'apprennent pas non plus à l'école, au collège, au lycée, ils n'arriveront jamais à imposer des limites aux autres et à avoir une vie équilibrée. J'avais lu un papier là-dessus, c'est grossièrement résumé.
J'ai toujours marché à l'affectif (surtout quand j'étais plus jeune) donc je pensais que tout le monde était pareil mais en fait très peu de gens sont comme ça. L'erreur du débutant...
- livieFidèle du forum
Je vous lis avec attention.
Stagiaire cette année, je n'étais jamais "bordélisée" dans mes cours mais j'avais tendance à être débordée par trois mêmes élèves (avec des liens très forts qui dépassaient la camaraderie) qui me laisseront assurément un très mauvais souvenir. Résultat, j'ai pris cette classe en grippe alors qu'il y avait vraiment de très bons éléments et je me rendais à reculons faire cours. Avec du recul, je crois que je dramatisais la situation et que je ne faisais pas le deuil d'entendre seulement la mouche voler.
A l'approche de la rentrée, je ne peux pas m'empêcher de repenser à ces loustics et aux stratégies apparemment inefficaces que j'ai mises en place à leur sujet....
Ma tutrice m'avait dit de garder " le masque " jusqu'à la Toussaint mais ce n'est pas vraiment mon caractère. Je ne peux m'empêcher de sourire et ma seule façon de calmer les élèves c'est d'être "piquante" et "cassante". Cela marche bien avec les élèves lambdas qui s'égarent provisoirement mais avec d'autres qui montent aussi vite que moi, cela va vite au conflit.
Cette année, je pense donc ne pas sourire et sanctionner au lieu de "parler" dès la première semaine si besoin.
Stagiaire cette année, je n'étais jamais "bordélisée" dans mes cours mais j'avais tendance à être débordée par trois mêmes élèves (avec des liens très forts qui dépassaient la camaraderie) qui me laisseront assurément un très mauvais souvenir. Résultat, j'ai pris cette classe en grippe alors qu'il y avait vraiment de très bons éléments et je me rendais à reculons faire cours. Avec du recul, je crois que je dramatisais la situation et que je ne faisais pas le deuil d'entendre seulement la mouche voler.
A l'approche de la rentrée, je ne peux pas m'empêcher de repenser à ces loustics et aux stratégies apparemment inefficaces que j'ai mises en place à leur sujet....
Ma tutrice m'avait dit de garder " le masque " jusqu'à la Toussaint mais ce n'est pas vraiment mon caractère. Je ne peux m'empêcher de sourire et ma seule façon de calmer les élèves c'est d'être "piquante" et "cassante". Cela marche bien avec les élèves lambdas qui s'égarent provisoirement mais avec d'autres qui montent aussi vite que moi, cela va vite au conflit.
Cette année, je pense donc ne pas sourire et sanctionner au lieu de "parler" dès la première semaine si besoin.
- skindiverÉrudit
Je pense que si tu essayes de jouer la sévère alors que tu ne l'es pas, ça va se voir et tu ne seras pas crédible non plus.
J'ai essayé de l'être et ça ne dure pas... je ne peux pas m'empêcher de rigoler donc j'ai laissé tomber Et franchement depuis que je suis complètement moi même, ça se passe très bien. (J'ai certes un public facile).
J'ai essayé de l'être et ça ne dure pas... je ne peux pas m'empêcher de rigoler donc j'ai laissé tomber Et franchement depuis que je suis complètement moi même, ça se passe très bien. (J'ai certes un public facile).
- ycombeMonarque
On a le droit. Prépare-toi à l'avance des rapports d'exclusion (nom, date et détails en blanc) signalant que le comportement de l'élève en classe perturbe l'apprentissage des autres élèves de la classe et faisant référence à la la circulaire n° 2014-059 du 27-5-2014 qui indique:Chertea a écrit:ycombe a écrit:J'ai pour principe de ne jamais répéter un ordre. Un élève qui refuse d’obtempérer est viré immédiatement.
Si seulement on avait le droit de faire ça...
Si, dans des cas très exceptionnels, l'enseignant décide d'exclure un élève de cours, cette punition s'accompagne nécessairement d'une prise en charge de l'élève dans le cadre d'un dispositif prévu à cet effet et connu de tous les enseignants et personnels d'éducation. L'enseignant demandera notamment à l'élève de lui remettre un travail en lien avec la matière enseignée.
Un élève qui refuse d'obtempérer met en cause ton autorité et fait perdre du temps, ce qui correspond très bien à ce cas.
_________________
Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- InvitéeLoChaHabitué du forum
Dans mon lycée, en Première et Terminale, je ne pense pas que mes collègues donnent des punitions.Je suis dans cet établissement depuis 13 ans et je sais que je serai la seule à le faire et que je me mettrais à dos les élèves. Ma collègue de maths mettaient des croix et les élèves la bordélisaient .Ils n'appréciaient pas.
- CherteaNiveau 9
Lorine2 a écrit:Dans mon lycée, en Première et Terminale, je ne pense pas que mes collègues donnent des punitions.Je suis dans cet établissement depuis 13 ans et je sais que je serai la seule à le faire et que je me mettrais à dos les élèves. Ma collègue de maths mettaient des croix et les élèves la bordélisaient .Ils n'appréciaient pas.
C'est le Lycée Bisounours c'est ça?
- InvitéeLoChaHabitué du forum
Chertea a écrit:
C'est le Lycée Bisounours c'est ça?
oui c'est ça!
- CotPouletCotNiveau 8
…je ne me suis jamais intéressé à comment se passait le système sanctionnel dans les autres classes. Il y a un réglement intérieur que je respecte et fais respecter, et un savoir-vivre et savoir-travailler que j'exige, mais jamais je n'ai cherché à savoir si je pouvais donner telle punition en fonction de mes collègues.
Je trouve cela très étrange comme manière de faire. À moins de décider en conseil d'équipe pédagogique d'une standardisation en fonction de la classe, ce que fait ma collègue de ses perturbateurs ne m'intéresse pas.
J'avais aussi imprimé des billets d'exclusion à l'avance, qui m'évitaient de passer du temps à chercher une feuille, etc.
Je trouve cela très étrange comme manière de faire. À moins de décider en conseil d'équipe pédagogique d'une standardisation en fonction de la classe, ce que fait ma collègue de ses perturbateurs ne m'intéresse pas.
J'avais aussi imprimé des billets d'exclusion à l'avance, qui m'évitaient de passer du temps à chercher une feuille, etc.
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"Il était persuadé que s'il se risquait hà dormir la nuit, il se transformerait en poulet. Il se laissait de petites notes hà sa propre hintention qui lui répétaient : "Tu n'es pas un poulet", mais il se disait parfois qu'il mentait." Terry Pratchett, Jeu de nains
- CherteaNiveau 9
Lorine2 a écrit:Chertea a écrit:
C'est le Lycée Bisounours c'est ça?
oui c'est ça?
C'est génial ça, un lycée où tous les élèves se comportent correctement et font leur travail.
- Mezzo voceNiveau 9
Dalva a écrit:Bonsoir Vivi,
Deux choses :
- si tu as des enfants, tu dois déjà savoir que leur obéissance dépend essentiellement de ta certitude à toi qu'ils doivent t'obéir. C'est pareil avec les élèves. Comme tu l'as dit dans l'un de tes messages, "tu n'y crois pas et ils le sentent". Donc, un gros travail à faire sur toi-même, c'est d'être intimement convaincue que tu es dans ton bon droit lorsque tu exiges d'eux quelque chose. Un même "non" (sans crier, donc) peut être reçu comme tel ou reçu comme un "ah ben je sais pas trop peut-être enfin non mais bon et si tu demandais à ton père ?".
Cela vaut pour le "non" mais également pour toutes les consignes et toutes les attentes que tu peux avoir. Pas besoin d'être méchante pour ça : simplement, en toute gentillesse, être convaincue que tout ce que tu fais et exiges a pour but le bien-être et le progrès de tes élèves. (Donc, tu es gentille.)
Cela ne se fait pas en un claquement de doigts et c'est même parfois difficile à atteindre. Il s'agit de légitimité. De confiance en soi. Tu es légitime. (Nous sommes nombreux à ne pas en être convaincus...)
- le "bordel" s'engouffre dans les espaces de flottement. Quand on est gentille comme toi (et comme moi), le cours doit être impec, tu ne peux pas te permettre une seule hésitation, pas même le temps de chercher le prochain exercice au fond du sac. Tout doit s'enchaîner au poil, aucune place ne doit être laissée aux bavardages, à la prise de liberté par les élèves. Au moins pendant tout le premier trimestre.
Par ailleurs, tu dois être en forme. Fatigue = faille, pour nous autres les gentils.
Enfin, l'humour et les digressions sont à bannir tant qu'on n'est pas capable de recadrer dans la seconde (en y croyant, parce qu'on est légitime, se référer au premier point).
Donc, ça exige de nous une organisation rigoureuse et une maîtrise parfaite du contenu. En ce qui me concerne, c'est idiot, les cours qui se déroulent le mieux dans mes classes impitoyables ne sont pas les plus intéressants (de mon point de vue), mais ceux où je n'ai pas même besoin de jeter un coup d'oeil à mon semainier pour donner le numéro et la page de l'exercice suivant. Tout dans la tête.
Les heures les plus difficiles sont celles des explications de texte : il y a forcément du flottement, puisqu'on attend des élèves qu'ils lisent, qu'ils cherchent, on leur laisse du temps. Avec les classes infernales, je distribue donc les questions à l'avance (pan sur les doigts ! le questionnement n'évolue pas au gré des remarques forcément merveilleuses des élèves !) et quand ils sont vraiment trop pénibles on n'y répond même pas à l'oral mais à l'écrit puis mise en commun ultra rapide (voire je dicte la correction). Toutes les trois questions environ, il s'agit de remplir un tableau voire de relier des choses afin que même les plus à la ramasse puissent faire quelque chose (et donc n'aient aucune latitude pour se lancer dans du jet de gomme ou du montage de tours à base de crayons divers).
L'an passé, ma classe la pire était ma 3e, un cauchemar affreux, horrible, infernal, et un cercle vicieux : je reculais tellement devant l'idée de devoir penser à eux que je ne préparais même plus mes cours que de loin. La fin de l'année s'est mieux passée, parce que j'ai avancé tête baissée sans plus me préoccuper de qui suivait ou qui ne suivait pas, avec ces fameux questionnaires distribués.
Mon état psychique était tel (indépendamment des élèves et du collège en général) qu'il m'était impossible de recourir à mon premier conseil, qui d'habitude fonctionne.
Pour finir, ça peut aider de poser des rituels de début d'heure. Trouve quelque chose qui te convienne et qui mette immédiatement les élèves au travail, afin qu'ils n'aient aucun espace de flottement même à l'entrée en classe.
Ce peut être "la phrase du jour", le petit contrôle de conjugaison, une ardoise qu'on sort pour répondre à la question grammaticale/conjugaison du jour, etc.
Si tu choisis quelque chose comme "la phrase du jour" ou "le vers du jour", il doit être écrit au tableau avant que les élèves n'arrivent. Ils entrent, tu les autorises à s'asseoir et, pendant que tu fais le relevé des absents, ils recopient la phrase et l'analysent, ou ils recopient le vers à la suite du précédent (et ensuite, ils ont un joli poème à la fin du cahier ! )
+ 10 000
L'année s'est très bien terminée avec mes quatrièmes infernaux. Pourtant, j'en ai bavé. Mais rigueur et organisation ont sauvé les meubles. Cependant, je redoute l'année à venir : deux classes de quatrième dont l'une pour laquelle je vais être PP.
- vivi1982Niveau 10
Merci Dalva (et les autres) pour ce long message plein de conseils. En vous lisant et en lisant aussi le bouquin de Richoz, je me rends compte qu'il y a plein plein de choses que je fais de travers notamment les moments de flottement. Et ce dès le début du cours à cause de ce fichu appel à faire sur sconet: on a un système informatique préhistorique, ça met 3 plombes à se connecter, après il faut cliquer sur plusieurs liens, rentrer le code à rallonge. Bref dès le début du cours ça flotte déjà. Quand j'utilise l'ordi et le vidéo, 1 fois sur 2, il y a un truc qui ne fonctionne pas, et cela même si j'ai vérifié avant (machines très capricieuses). N'étant pas douée dans ce domaine, je me retrouve vite paniquée et déstabilisée et ils en profitent largement.
J'ai fait la phrase du jour dictée pendant deux trimestres mais ça prenait trop de temps et certains n'adhéraient pas, mettaient des plombes à sortir la bonne feuille, du coup il fallait que je répète ce que j'avais dicté, bref ça ne marchait pas. Du coup je réfléchis à une autre sorte de rituel: peut-être effectivement la phrase déjà écrite et qu'ils n'auraient plus qu'à recopier. Je pensais aussi peut-être à un verbe à conjuguer à un temps donné? Il faudrait un truc de 5 min qui me permettrait de rentrer calmement mon appel dans cette fichue machine!
Je me pose la question pour la lecture: au début d'année, donner plutôt des questionnaires tout fait, ou tenter quand même les remarques des élèves et changer de méthode si ça ne va pas.
Sinon il faut que je revois plein plein de choses dans ma manière d'être: ma posture que je pense en retrait, mon regard, mon manque absolu de confiance en moi. Tout ça ils le sentent et c'est pour cela que ça ne marche pas. Le plus dur c'est la confiance en moi: des pistes pour la travailler?
J'ai fait la phrase du jour dictée pendant deux trimestres mais ça prenait trop de temps et certains n'adhéraient pas, mettaient des plombes à sortir la bonne feuille, du coup il fallait que je répète ce que j'avais dicté, bref ça ne marchait pas. Du coup je réfléchis à une autre sorte de rituel: peut-être effectivement la phrase déjà écrite et qu'ils n'auraient plus qu'à recopier. Je pensais aussi peut-être à un verbe à conjuguer à un temps donné? Il faudrait un truc de 5 min qui me permettrait de rentrer calmement mon appel dans cette fichue machine!
Je me pose la question pour la lecture: au début d'année, donner plutôt des questionnaires tout fait, ou tenter quand même les remarques des élèves et changer de méthode si ça ne va pas.
Sinon il faut que je revois plein plein de choses dans ma manière d'être: ma posture que je pense en retrait, mon regard, mon manque absolu de confiance en moi. Tout ça ils le sentent et c'est pour cela que ça ne marche pas. Le plus dur c'est la confiance en moi: des pistes pour la travailler?
- Dadoo33Grand sage
Tu peux faire l'appel pendant qu'ils travaillent seuls. C'est ce que je fais. Je trouve que ça fait gagner du temps.
Edit: pas forcément en début d'heure donc.
Edit: pas forcément en début d'heure donc.
- vivi1982Niveau 10
Mon risque est juste d'oublier de le faire quand je suis lancée dans mon cours! Par exemple si je fais une séance lecture, je leur lis d'abord le texte, explique le vocabulaire, il y a bien 15/20 min de passées le temps de tout ça. On doit faire l'appel rapidement, sinon la vie sco vient toquer à notre porte.
Rentrer l'appel sur l'ordi toutes les heures, je trouve ça franchement lourd, surtout qu'on ne peut pas préparer la page à l'avance d'une heure sur l'autre car ça se déconnecte.
Rentrer l'appel sur l'ordi toutes les heures, je trouve ça franchement lourd, surtout qu'on ne peut pas préparer la page à l'avance d'une heure sur l'autre car ça se déconnecte.
- CotPouletCotNiveau 8
vivi1982 a écrit:Mon risque est juste d'oublier de le faire quand je suis lancée dans mon cours! Par exemple si je fais une séance lecture, je leur lis d'abord le texte, explique le vocabulaire, il y a bien 15/20 min de passées le temps de tout ça. On doit faire l'appel rapidement, sinon la vie sco vient toquer à notre porte.
Rentrer l'appel sur l'ordi toutes les heures, je trouve ça franchement lourd, surtout qu'on ne peut pas préparer la page à l'avance d'une heure sur l'autre car ça se déconnecte.
Et bah dis donc. Si ma vie scolaire de cette année avait été comme ça, la porte de ma salle aurait été marquée définitivement . S'ils se déplacent, pourquoi ne pas reprendre alors le bon vieil appel papier ? Ça me déglingue qu'on nous demande de faire des TICEs et des appels pronotés, scolnotés, ou je ne sais quoi, avec des bécanes achetées chez "PC discount" (c'pas une blague, non), et qui prennent 57 minutes à se connecter lorsqu'un cours n'en fait que 55.
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"Il était persuadé que s'il se risquait hà dormir la nuit, il se transformerait en poulet. Il se laissait de petites notes hà sa propre hintention qui lui répétaient : "Tu n'es pas un poulet", mais il se disait parfois qu'il mentait." Terry Pratchett, Jeu de nains
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