- Tonio KrögerNiveau 8
Merci pour les stats (je vois 3 enseignants admis) ! Hérodoute, non en philo je n'ai jamais entendu parler de cela... Mais je suis vraiment passé à autre chose désormais, je m'y fais !
- NadejdaGrand sage
Tonio Kröger a écrit:VicomteDeValmont a écrit:Conservateur comme bibliothécaire sont deux concours très difficiles, plus sélectifs que l'agrégation (selon les matières). Je ne suis pas sûr que ce soit la voie la plus simple pour retomber sur ses pieds.
Oui, quand j'ai eu l'agreg c'était 43 postes et au concours de conservateur il y en avait 16 à l'externe l'an dernier. Mais après il faut voir quel est le niveau des étudiants (j'ai lu les "meilleures copies" de culture G de l'écrit des années d'avant, ça m'a paru franchement faisable au regard de ce qu'on fait à l'agreg). Je suis également inscrit à la formation dispensée par Mediat deux jours complets par semaine.
Ce n'est pas infaisable, non, et l'admissibilité n'est pas difficile à décrocher si on a l'habitude des compositions et des notes de synthèse, mais disons que les oraux peuvent être assez périlleux si on tombe sur un sujet qu'on ne maîtrise pas vraiment (en théorie, on peut commenter à peu près tout et n'importe quoi). Je te conseille aussi de suivre de très très près l'actualité (pas seulement culturelle : politique, économique, scientifique, professionnelle...), il faut faire un gros travail de veille, en particulier à l'approche des oraux. Je précise que j'avais été admissible au concours de bibliothécaire (pas eu, peu préparée à l'entretien "professionnel") et à celui de conservateur (je n'ai pas passé les oraux, finalement).
- Pierre-HenriHabitué du forum
Je peux confirmer ce que dit Nadejda, pour avoir échoué par deux fois à l'oral du concours de conservateur de bibliothèques (alors que l'écrit n'était qu'une promenade de santé). Ca peut tomber sur tout, on peut parler de tout...
... y compris, sinon surtout, de sujets scientifiques ou économiques, parce que ces concours sont submergés de littéraires, et que les recruteurs veulent diversifier le recrutement.
Ensuite, un conservateur de bibliothèques n'est pas seulement quelqu'un qui vit la tête dans les livres. Il est un gestionnaire et un chef d'équipe. Les questions de droit, administratives, de gestion des ressources humaines sont décisives. Il faut montrer qu'on est capable de diriger des équipes, et de prendre les décisions qui s'imposent en tant que patron.
... y compris, sinon surtout, de sujets scientifiques ou économiques, parce que ces concours sont submergés de littéraires, et que les recruteurs veulent diversifier le recrutement.
Ensuite, un conservateur de bibliothèques n'est pas seulement quelqu'un qui vit la tête dans les livres. Il est un gestionnaire et un chef d'équipe. Les questions de droit, administratives, de gestion des ressources humaines sont décisives. Il faut montrer qu'on est capable de diriger des équipes, et de prendre les décisions qui s'imposent en tant que patron.
- RuthvenGuide spirituel
Tonio Kröger a écrit:Merci DesolationRow !
Faustine : aïe, je venais justement de me briefer intérieurement pour entamer un travail sur moi afin de pouvoir reprendre le chemin du lycée cette année, avant le concours... Qu'est-ce qui te fait dire ça ? Oui, une énorme partie de moi, jusque dans mes cellules, frémit à l'idée d'y retourner. Et une autre partie, plus petite mais avec un potentiel de croissance, se dit qu'en travaillant sur mon propre passé (phobie scolaire, peur des autres, regard que je porte sur les jeunes d'aujourd'hui, manière de faire cours) reprendre à temps partiel pourrait être faisable.
Je suis pris dans un énorme conflit interne, vraiment pas facile... surtout que les fins de mois à -1000 euros, les chèques refusés, les CB bloquées à la caisse du supermarché, ça fait réfléchir. Et d'un autre côté le souvenir de cette affreuse année en arrêt maladie malgré des classes qui n'étaient pas si terribles (très loin de là !).
Je ne sais pas.
Mais est-ce que tu avais vécu ton année de stage aussi mal que ta première année de néotit. ? Est-ce que l'idée de faire une thèse au Canada ne t'a justement pas poussé à détester avec encore plus d'intensité ta situation dans le secondaire ?
La piste d'une TCC pour la reprise ne me semble pas absurde pour remettre en perspective ce qu'il est possible de faire en enseignant - il est certain qu'avec un idéal inaccessible la frustration guette.
En cas de reprise anticipée tu n'auras pas nécessairement un service plus difficile, mais tu feras certainement des remplacements - ce qui est aussi un moyen d'avoir un peu de distance.
- Tonio KrögerNiveau 8
Merci pour tous vos messages. Oui je connais la difficulté de ce concours, sa tendance à chercher à recruter chez les scientifiques et ses exigences en termes administratifs/professionnels. J'ai lu beaucoup de blogs et d'annales cet été (en plus d'avoir bien entamé le programme).
La formation de médiat devrait quand même bien aider (un rapport de jury pointe à quel point les deux régions dans lesquelles elle est donnée fournissent l'essentiel des admis au concours), avec deux jours plein de cours, une période de stage obligatoire, et une préparation au projet professionnel. Aviez-vous suivi cette formation ?
D'autre part j'ai un contact avec une conservatrice de la BU de l'Université de Grenoble que je compte bien exploiter.
Pour le moment j'ai commencé cette veille, je lis des articles (et les fiche) sur l'actualité du droit d'auteur, sur les évolutions liées au numérique, etc. et je compte bien me blinder sur le métier de bibliothécaire.
Concernant ma reprise ou non dans l'enseignement cette année, il faut voir ce qui est le plus intéressant vis-à-vis du concours : si je reprends un mi-temps, j'aurai 7-8h de cours, 900/1000 euros de salaire, mais aussi des copies et du stress. Là, avec mon job de veilleur de nuit, je fais 25h sur samedi-dimanche (ce qui me laisse tout jeudi et vendredi pour la prépa concours et lundi-mardi-mercredi pour lire et travailler le programme), pour 770 euros de salaire, et en donnant des cours particuliers à côté (200 euros par mois). Pas sûr que ça soit avantageux de reprendre, et dans ce cas je reste avec mes pbs d'argent, tant pis.
Oui Ruthven, pendant mon année de stage c'était assez rude pour moi malgré un lycée huppé ! Alors la suite je pouvais la deviner...
La formation de médiat devrait quand même bien aider (un rapport de jury pointe à quel point les deux régions dans lesquelles elle est donnée fournissent l'essentiel des admis au concours), avec deux jours plein de cours, une période de stage obligatoire, et une préparation au projet professionnel. Aviez-vous suivi cette formation ?
D'autre part j'ai un contact avec une conservatrice de la BU de l'Université de Grenoble que je compte bien exploiter.
Pour le moment j'ai commencé cette veille, je lis des articles (et les fiche) sur l'actualité du droit d'auteur, sur les évolutions liées au numérique, etc. et je compte bien me blinder sur le métier de bibliothécaire.
Concernant ma reprise ou non dans l'enseignement cette année, il faut voir ce qui est le plus intéressant vis-à-vis du concours : si je reprends un mi-temps, j'aurai 7-8h de cours, 900/1000 euros de salaire, mais aussi des copies et du stress. Là, avec mon job de veilleur de nuit, je fais 25h sur samedi-dimanche (ce qui me laisse tout jeudi et vendredi pour la prépa concours et lundi-mardi-mercredi pour lire et travailler le programme), pour 770 euros de salaire, et en donnant des cours particuliers à côté (200 euros par mois). Pas sûr que ça soit avantageux de reprendre, et dans ce cas je reste avec mes pbs d'argent, tant pis.
Oui Ruthven, pendant mon année de stage c'était assez rude pour moi malgré un lycée huppé ! Alors la suite je pouvais la deviner...
- Pierre-HenriHabitué du forum
Tonio Kröger a écrit:
La formation de médiat devrait quand même bien aider (un rapport de jury pointe à quel point les deux régions dans lesquelles elle est donnée fournissent l'essentiel des admis au concours), avec deux jours plein de cours, une période de stage obligatoire, et une préparation au projet professionnel. Aviez-vous suivi cette formation ?
C'était en territoriale, et non, j'étais pur candidat libre. Toutes mes notes étaient largement suffisantes pour passer, sauf celle du grand oral professionnel, où je me suis pris la note éliminatoire les deux années. Cette épreuve (en tout cas dans la fonction publique territoriale) est décisive. Pas de moyenne ni de coefficients qui tiennent. On peut réussir partout ailleurs et se prendre une gamelle là.
Et là, autant je me débrouille en culture générale, littéraire, philosophique, artistique, scientifique, sans aucune difficulté d'expression à l'écrit ni l'oral... autant les questions purement administratives et juridiques me passent par dessus la tête. Le concours de conservateur en territoriale n'est pas l'ENA, mais ça y ressemble par certains côté -- plus proche de l'ENA que d'une agrégation de lettres, en tout cas, ça c'est sûr.
- DesolationRowEmpereur
Pierre-Henri a écrit:Tonio Kröger a écrit:
La formation de médiat devrait quand même bien aider (un rapport de jury pointe à quel point les deux régions dans lesquelles elle est donnée fournissent l'essentiel des admis au concours), avec deux jours plein de cours, une période de stage obligatoire, et une préparation au projet professionnel. Aviez-vous suivi cette formation ?
C'était en territoriale, et non, j'étais pur candidat libre. Toutes mes notes étaient largement suffisantes pour passer, sauf celle du grand oral professionnel, où je me suis pris la note éliminatoire les deux années. Cette épreuve (en tout cas dans la fonction publique territoriale) est décisive. Pas de moyenne ni de coefficients qui tiennent. On peut réussir partout ailleurs et se prendre une gamelle là.
Et là, autant je me débrouille en culture générale, littéraire, philosophique, artistique, scientifique, sans aucune difficulté d'expression à l'écrit ni l'oral... autant les questions purement administratives et juridiques me passent par dessus la tête. Le concours de conservateur en territoriale n'est pas l'ENA, mais ça y ressemble par certains côté -- plus proche de l'ENA que d'une agrégation de lettres, en tout cas, ça c'est sûr.
Modestement.
- jésusFidèle du forum
Oui, pour le concours d'attaché de conservation que j'ai eu, je me suis rendu compte que l'expérience professionnelle et la connaissance du milieu faisaient beaucoup , ainsi qu'avoir un profil et surtout des connaissances que n'ont pas les autres candidats. Clairement, la philo m'a fait marqué des points pour l'admission.
Mais il ne faut pas penser que la philo et les concours de l'enseignement font à eux seuls une réussite.
Comme toute reconversion, il faut une formation, de l'expérience, de la ténacité.
Mais trouver un poste dans la filière culturelle territoriale n'est pas une mince affaire. J'ai quasi épuisé mes 3 ans de validité de concours, et heureusement que la liste d'aptitude est prolongée d'un an. Même les conservateurs territoriaux ne sont pas à l'abri de ce genre de plan.
Car tout ce petit monde est en concurrence avec des contractuels ou entre eux ( des pistonnés??? :lol: ) , des gens qui ont une thèse, fait les chartes, école du louvre etc...Bref, ça reste opaque.
Mais il ne faut pas penser que la philo et les concours de l'enseignement font à eux seuls une réussite.
Comme toute reconversion, il faut une formation, de l'expérience, de la ténacité.
Mais trouver un poste dans la filière culturelle territoriale n'est pas une mince affaire. J'ai quasi épuisé mes 3 ans de validité de concours, et heureusement que la liste d'aptitude est prolongée d'un an. Même les conservateurs territoriaux ne sont pas à l'abri de ce genre de plan.
Car tout ce petit monde est en concurrence avec des contractuels ou entre eux ( des pistonnés??? :lol: ) , des gens qui ont une thèse, fait les chartes, école du louvre etc...Bref, ça reste opaque.
- Pierre-HenriHabitué du forum
Ces concours demandent surtout des qualités d'administrateur et de politique. Les recruteurs veulent des gens capables de mener des équipes, de gérer l'établissement, de travailler avec les élus (je parle de la territoriale), de prendre des décisions importantes. Ils se méfieront des profils trop littéraires. A l'oral professionnel, il faut d'abord apporter la preuve qu'on est un gestionnaire efficace.
- jésusFidèle du forum
Pierre-Henri a écrit:Ces concours demandent surtout des qualités d'administrateur et de politique. Les recruteurs veulent des gens capables de mener des équipes, de gérer l'établissement, de travailler avec les élus (je parle de la territoriale), de prendre des décisions importantes. Ils se méfieront des profils trop littéraires. A l'oral professionnel, il faut d'abord apporter la preuve qu'on est un gestionnaire efficace.
J'ai pas eu de questions en ce sens pour l'oral d'attaché de conservation...
J'ai eu un sujet sur la médiation culturelle
un épreuve en anglais
un commentaire de texte qui parlait un peu de philo et c'est tout, je crois...
- olocNiveau 6
VicomteDeValmont a écrit:Conservateur comme bibliothécaire sont deux concours très difficiles, plus sélectifs que l'agrégation (selon les matières). Je ne suis pas sûr que ce soit la voie la plus simple pour retomber sur ses pieds.
Bibliothécaire (territorial), c'est quand même très jouable, surtout en interne. Évidemment, il faut s'être un peu intéressé à la question des bibliothèques, du management, des collectivités etc. Le problème s'est plutôt de se faire recruter après sur des postes d'encadrement quand on n'a pas d'expérience de la chose, et à mon avis c'est la partie la plus difficile.
Conservateur, ouais, y a du niveau.
- Spoiler:
- Vous aurez compris que j'ai eu le premier et pas (encore ) le second
- olocNiveau 6
Pierre-Henri a écrit:Ces concours demandent surtout des qualités d'administrateur et de politique. Les recruteurs veulent des gens capables de mener des équipes, de gérer l'établissement, de travailler avec les élus (je parle de la territoriale), de prendre des décisions importantes. Ils se méfieront des profils trop littéraires. A l'oral professionnel, il faut d'abord apporter la preuve qu'on est un gestionnaire efficace.
Ou plus précisément qu'on a des chances raisonnables de le devenir après la période de formation de 18 mois à l'INSET. Pour en avoir parlé avec des anciens membres du jury, ils m'indiquaient que l'oral professionnel était surtout une course par élimination et une forme de pari sur l'avenir.
Mais les profils littéraires ne sont pas exclus d'office, il ne resterait pas grand monde à la tête des bibliothèques si c'était le cas
Sinon, deux admissibilités, c'est dur quand même
- jésusFidèle du forum
La formation après le concours de conservateur du patrimoine de 18 mois n'assure pas ( dans la territoriale) la garantie d'avoir un emploi, ou d'avoir un emploi tout de suite...et il y a toujours une durée de liste d'aptitude qui est passée à 4 ans. D'ailleurs , les conservateurs ont été les premiers à crier au scandale de voir leur concours perdre bientôt perdre sa valeur qui a rallongé la durée de la LA...
- CacomimeJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous,
Je suis enseignant dans le premier degré et je me demande s'il y a des personnes qui ont été dans mon cas sur ce forum.
Après une demande de mise à disposition l'année dernière (pour tenter une nouvelle aventure pro) bloquée par mon académie, j'arrive à bout et je désire faire autre chose.
Ma première question est : admettons qu'on me propose un poste dans le privé, que puis-je risquer à envoyer ma lettre de démission (qui ne sera pas acceptée car nécessité de service) et donc faire un abandon de poste ?
Ma deuxième est : admettons que je commence un nouvel emploi et que, pour différentes raisons, cela ne fonctionne pas, à partir de quand peut-on bénéficier d'indemnités chômage ?
Par avance merci.
Je suis enseignant dans le premier degré et je me demande s'il y a des personnes qui ont été dans mon cas sur ce forum.
Après une demande de mise à disposition l'année dernière (pour tenter une nouvelle aventure pro) bloquée par mon académie, j'arrive à bout et je désire faire autre chose.
Ma première question est : admettons qu'on me propose un poste dans le privé, que puis-je risquer à envoyer ma lettre de démission (qui ne sera pas acceptée car nécessité de service) et donc faire un abandon de poste ?
Ma deuxième est : admettons que je commence un nouvel emploi et que, pour différentes raisons, cela ne fonctionne pas, à partir de quand peut-on bénéficier d'indemnités chômage ?
Par avance merci.
- DalvarNiveau 6
La dernière fois que j'avais regardé pour le chômage c'était passé de quatre mois à six mois, sachant qu'il y a un nombre d'heures aussi (si ton nouveau boulot est pas à temps plein)
- CacomimeJe viens de m'inscrire !
Merci Dalvar ! Où as-tu regardé pour trouver cette info ?
- DalvarNiveau 6
Je ne sais plus mais là je viens de trouver sur PE, apparemment c'est pas forcément six mois d'affilée si je comprends bien :
"Vous devez avoir travaillé durant une certaine durée
C’est la condition de durée d'affiliation minimale pour ouvrir ou recharger des droits à l'assurance chômage. Elle correspond aux jours travaillés pris en compte par l’assurance chômage .
Vous devez avoir travaillé au moins 130 jours ou 910 heures (ce qui correspond environ à 6 mois).
Ces jours travaillés sont recherchés dans une période déterminée (c’est la période de recherche d’affiliation) :
Dans les 24 derniers mois (2 ans) si vous avez moins de 53 ans.
Dans les 36 derniers mois (3 ans) si vous avez 53 ans et plus.
Pour plus de détail consultez sur pole-emploi.fr "J'ai 53 ans ou plus"
Certaines périodes ne sont pas prises en compte pour la recherche des jours travaillés:
Si votre contrat de travail a été suspendu pour prendre
un congé sans solde (non payé) d’au moins un mois civil, un congé sabbatique (consultez sur pole-emploi.fr "Je suis en congé sans solde / sabbatique"),
ou une disponibilité pour un fonctionnaire ou un agent public (consultez sur pole-emploi.fr "Je suis en disponibilité") .
Si vous avez suspendu votre contrat pour exercer une activité non salariée ou indépendante (auto entrepreneur, commerçant ou autre) exclue du champ d’application du régime d’assurance chômage, cette période de travail ne sera pas prise en compte pour le calcul de vos droits (sauf si vous l’avez fait dans le cadre du congé ou d’un temps partiel pour la création ou la reprise d’entreprise)"
Je mets le lien de la page :
https://www.pole-emploi.fr/candidat/mes-droits-aux-aides-et-allocati/lessentiel-a-savoir-sur-lallocat/ai-je-droit-a-lallocation-chomag.html
Et apparemment il y a un paragraphe aussi rapport à la démission si on retrouve un travail après :
"Vous ne devez pas avoir quitté volontairement votre emploi
Vous n’avez pas le droit à l’allocation chômage si vous avez démissionné de votre emploi ou si vous l’avez quitté volontairement pour un autre contrat qui a duré moins de 65 jours travaillés, ou de moins de 455 heures (soit 3 mois).
Certaines démissions, justifiées par des impératifs professionnels ou familiaux, peuvent être considérées comme légitimes
Pour en savoir plus, consultez sur pole-emploi.fr la rubrique "Je veux démissionner" "
Donc il y a peut-être moyen si ton abandon de poste est enregistré comme démission et que tu arrives à travailler trois mois ton boulot d'après, et que tu perds ce boulot (sans démissionner). Le problème c'est que je pense qu'ils ont mis le délai à trois mois justement parce que la période d'essai est de deux mois donc c'est peut-être risqué de ce point de vue.
"Vous devez avoir travaillé durant une certaine durée
C’est la condition de durée d'affiliation minimale pour ouvrir ou recharger des droits à l'assurance chômage. Elle correspond aux jours travaillés pris en compte par l’assurance chômage .
Vous devez avoir travaillé au moins 130 jours ou 910 heures (ce qui correspond environ à 6 mois).
Ces jours travaillés sont recherchés dans une période déterminée (c’est la période de recherche d’affiliation) :
Dans les 24 derniers mois (2 ans) si vous avez moins de 53 ans.
Dans les 36 derniers mois (3 ans) si vous avez 53 ans et plus.
Pour plus de détail consultez sur pole-emploi.fr "J'ai 53 ans ou plus"
Certaines périodes ne sont pas prises en compte pour la recherche des jours travaillés:
Si votre contrat de travail a été suspendu pour prendre
un congé sans solde (non payé) d’au moins un mois civil, un congé sabbatique (consultez sur pole-emploi.fr "Je suis en congé sans solde / sabbatique"),
ou une disponibilité pour un fonctionnaire ou un agent public (consultez sur pole-emploi.fr "Je suis en disponibilité") .
Si vous avez suspendu votre contrat pour exercer une activité non salariée ou indépendante (auto entrepreneur, commerçant ou autre) exclue du champ d’application du régime d’assurance chômage, cette période de travail ne sera pas prise en compte pour le calcul de vos droits (sauf si vous l’avez fait dans le cadre du congé ou d’un temps partiel pour la création ou la reprise d’entreprise)"
Je mets le lien de la page :
https://www.pole-emploi.fr/candidat/mes-droits-aux-aides-et-allocati/lessentiel-a-savoir-sur-lallocat/ai-je-droit-a-lallocation-chomag.html
Et apparemment il y a un paragraphe aussi rapport à la démission si on retrouve un travail après :
"Vous ne devez pas avoir quitté volontairement votre emploi
Vous n’avez pas le droit à l’allocation chômage si vous avez démissionné de votre emploi ou si vous l’avez quitté volontairement pour un autre contrat qui a duré moins de 65 jours travaillés, ou de moins de 455 heures (soit 3 mois).
Certaines démissions, justifiées par des impératifs professionnels ou familiaux, peuvent être considérées comme légitimes
Pour en savoir plus, consultez sur pole-emploi.fr la rubrique "Je veux démissionner" "
Donc il y a peut-être moyen si ton abandon de poste est enregistré comme démission et que tu arrives à travailler trois mois ton boulot d'après, et que tu perds ce boulot (sans démissionner). Le problème c'est que je pense qu'ils ont mis le délai à trois mois justement parce que la période d'essai est de deux mois donc c'est peut-être risqué de ce point de vue.
- BardamuNiveau 5
Cacomime a écrit:Ma première question est : admettons qu'on me propose un poste dans le privé, que puis-je risquer à envoyer ma lettre de démission (qui ne sera pas acceptée car nécessité de service) et donc faire un abandon de poste ?
L'abandon de poste doit conduire à l'acceptation de ta démission. Mais l'administration n'est pas tenue de se prononcer rapidement. Tant que tu n'es pas radié, tu restes fonctionnaire : tu ne peux donc pas exercer un autre métier sans une autorisation de cumul d'activité...
Seule une démission pour motif légitime peut donner droit au chômage :
Pôle emploi
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