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- Mezzo voceNiveau 9
Ah, ça, WW, on en revient toujours au même point. Comment vas-tu ?
- HonchampDoyen
Moi, je suis parfois agacée par les collègues un peu, voire beaucoup, démagos...
Qui écoutent les récriminations des élèves, te les rapportent, te disent ce que les élèves disent de toi, dont les vachardises (Peu importe d'ailleurs que ce soit sympa ou vachard)...
Une collègue est spécialiste, quand ses anciens (anciennes) élèves vont la voir dans sa salle aux récréations, elle papote, leur demande ce qu'ils font en hist-géo, puis commente : "Bidule m'a dit que tu faisais ça en ce moment...Moi, je ne fais pas comme toi, et Machine m'a raconté que...", et bla-bla....
Bref, profs/élèves, il y a à boire et à manger.
Mais en collège, le prof qui copine, ça me gave.
En revanche, un collègue qui a le bon contact avec les élèves, pas de pb.
Ou un élève qui a de gros pb et se confie...
Encore faut-il gérer ensuite.
(Je n'ai pas lu l'ensemble des échanges précédents, donc, je suis peut-être un peu hors-sujet).
Qui écoutent les récriminations des élèves, te les rapportent, te disent ce que les élèves disent de toi, dont les vachardises (Peu importe d'ailleurs que ce soit sympa ou vachard)...
Une collègue est spécialiste, quand ses anciens (anciennes) élèves vont la voir dans sa salle aux récréations, elle papote, leur demande ce qu'ils font en hist-géo, puis commente : "Bidule m'a dit que tu faisais ça en ce moment...Moi, je ne fais pas comme toi, et Machine m'a raconté que...", et bla-bla....
Bref, profs/élèves, il y a à boire et à manger.
Mais en collège, le prof qui copine, ça me gave.
En revanche, un collègue qui a le bon contact avec les élèves, pas de pb.
Ou un élève qui a de gros pb et se confie...
Encore faut-il gérer ensuite.
(Je n'ai pas lu l'ensemble des échanges précédents, donc, je suis peut-être un peu hors-sujet).
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- keroGrand sage
MrBrightside a écrit:Je vais me faire l'avocat du diable mais si un-e collègue parlait d'une classe qu'on a en commun comme de "ses élèves", je pense aussi que ça me gonflerait passablement. [...]
Mouais, enfin bon, là c'est chercher un peu la complication où elle n'y est pas, non ?
On peut parler de "ses" élèves sans considérer qu'ils sont sa propre propriété exclusive, sans considérer qu'on a une relation privilégiée avec eux, ou aucune autre arrière-pensée de cet ordre, il me semble.
Sinon, on fait quoi: lorsqu'on parle des élèves qu'on a en charge, on doit dire "les élèves dont je m'occupe", pour ne pas préter le flanc à... je ne sais pas quoi, en fait ? Et eux d'ailleurs, s'ils disent "mon prof d'HG", il faut leur préter des pensées tordues ?
Je considère que les élèves auxquels j'enseigne sont mes élèves, tout simplement au sens où c'est à moi qu'ils sont confiés pour ma matière. Je ne vois vraiment pas en quoi ça pose problème.
- MrBrightsideEmpereur
A vrai dire, je n'ai jamais entendu un-e collègue parler de "ses" élèves... A partir du moment ou il parle de "ses" élèves, je considère en effet qu'il les prends pour sa propriété exclusive, puisqu'il ne parle pas de "nos" élèves.
"La TL2", "les Seconde 4" ça marche aussi très bien.
"La TL2", "les Seconde 4" ça marche aussi très bien.
- InvitéInvité
MrBrightside a écrit:A vrai dire, je n'ai jamais entendu un-e collègue parler de "ses" élèves... A partir du moment ou il parle de "ses" élèves, je considère en effet qu'il les prends pour sa propriété exclusive, puisqu'il ne parle pas de "nos" élèves.
"La TL2", "les Seconde 4" ça marche aussi très bien.
A y réfléchir je crois que moi non plus. La désignation par la classe tout le temps par contre. Quand j’emploie mes élèves c'est pour discuter avec des gens qui sont hors de l'EN.
- jean bonnotNiveau 3
En salle des profs, un PP, mettons de la 3e X, peut s'entendre dire par la même personne au cours de l'année :
- MES 3e X sont géniaux, avec MOI !
(message : chez les autres, ce n'est pas mon problème, MOI je sais faire avec eux)
- TES 3e X ne travaillent plus et sont infernaux !
(message : pourquoi TOI, le PP, TU n'as pas déjà réglé ce problème, et fissa ?)
Les élèves c'est comme avec les sportifs, "nous avons gagné", "ils ont perdu" ...
- MES 3e X sont géniaux, avec MOI !
(message : chez les autres, ce n'est pas mon problème, MOI je sais faire avec eux)
- TES 3e X ne travaillent plus et sont infernaux !
(message : pourquoi TOI, le PP, TU n'as pas déjà réglé ce problème, et fissa ?)
Les élèves c'est comme avec les sportifs, "nous avons gagné", "ils ont perdu" ...
- Mezzo voceNiveau 9
Tamerlan a écrit:MrBrightside a écrit:A vrai dire, je n'ai jamais entendu un-e collègue parler de "ses" élèves... A partir du moment ou il parle de "ses" élèves, je considère en effet qu'il les prends pour sa propriété exclusive, puisqu'il ne parle pas de "nos" élèves.
"La TL2", "les Seconde 4" ça marche aussi très bien.
A y réfléchir je crois que moi non plus. La désignation par la classe tout le temps par contre. Quand j’emploie mes élèves c'est pour discuter avec des gens qui sont hors de l'EN.
C'est bien ce que je disais (ou pour parler avec un enseignant qui n'a pas la même classe). Mais de toute façon, je ne vois pas où est le problème. Bref.
- Mezzo voceNiveau 9
jean bonnot a écrit:En salle des profs, un PP, mettons de la 3e X, peut s'entendre dire par la même personne au cours de l'année :
- MES 3e X sont géniaux, avec MOI !
(message : chez les autres, ce n'est pas mon problème, MOI je sais faire avec eux)
- TES 3e X ne travaillent plus et sont infernaux !
(message : pourquoi TOI, le PP, TU n'as pas déjà réglé ce problème, et fissa ?)
Les élèves c'est comme avec les sportifs, "nous avons gagné", "ils ont perdu" ...
Horrible. Je me suis souvent sentie culpabilisée, là aussi, lors de mon année de stage avec ma quatrième pénible et cette année, en début d'année, avec ma célébrissime quatrième pénible, à entendre cela. Finalement, j'ai appris (le dernier jour...) par des parents d'élève(s) que leur(s) enfant(s) parlai(en)t de mon cours soi-disant tous les jours et ceux-là voulaient que je m'en charge en troisième. Je n'ai RIEN perçu de tout cela. Dans tous les cas, les relations avec les collègues peuvent être infernales : c'est un jeu terrible que celui qui consiste à se faire-valoir à travers des élèves.
- Reine MargotDemi-dieu
Non mais je pense qu'à un moment être prof c'est être jugé par tout le monde: élèves, parents, administration, collègues...Donc il faut quand même poser des limites et ne pas ouvrir de brèche aux critiques (car certains n'attendent que ça) en laissant entendre qu'on attend un avis. Ce n'est pas le bazar dans la classe et les élèves apprennent quelque chose? c'est l'essentiel et on envoie paître les mécontents.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- ElyasEsprit sacré
Comme il n'y a presque plus de reconnaissance institutionnelle, beaucoup de collègues tentent de trouver une reconnaissance par les élèves ou par les collègues ou en tentant de se promouvoir en salle des profs par des discours les mettant en valeur.
Une fois qu'on sait cela, on relativise.
A remarquer que le coup du "Tes 6e, ils sont abominables !" quand tu es PP est un grand classique.
Une fois qu'on sait cela, on relativise.
A remarquer que le coup du "Tes 6e, ils sont abominables !" quand tu es PP est un grand classique.
- Isis39Enchanteur
Elyas a écrit:Comme il n'y a presque plus de reconnaissance institutionnelle, beaucoup de collègues tentent de trouver une reconnaissance par les élèves ou par les collègues ou en tentant de se promouvoir en salle des profs par des discours les mettant en valeur.
Une fois qu'on sait cela, on relativise.
A remarquer que le coup du "Tes 6e, ils sont abominables !" quand tu es PP est un grand classique.
Et certains collègues qui te regardent de haut et font remarquer que tu es incapable de remédier au problème, alors qu'ils refusent d'être PP...
- DaphnéDemi-dieu
Elyas a écrit:Comme il n'y a presque plus de reconnaissance institutionnelle, beaucoup de collègues tentent de trouver une reconnaissance par les élèves ou par les collègues ou en tentant de se promouvoir en salle des profs par des discours les mettant en valeur.
Une fois qu'on sait cela, on relativise.
A remarquer que le coup du "Tes 6e, ils sont abominables !" quand tu es PP est un grand classique.
C'est très vrai tout cela
- DaphnéDemi-dieu
Suite logique du post précédent.........Isis39 a écrit:Elyas a écrit:Comme il n'y a presque plus de reconnaissance institutionnelle, beaucoup de collègues tentent de trouver une reconnaissance par les élèves ou par les collègues ou en tentant de se promouvoir en salle des profs par des discours les mettant en valeur.
Une fois qu'on sait cela, on relativise.
A remarquer que le coup du "Tes 6e, ils sont abominables !" quand tu es PP est un grand classique.
Et certains collègues qui te regardent de haut et font remarquer que tu es incapable de remédier au problème, alors qu'ils refusent d'être PP...
- Mezzo voceNiveau 9
Reine Margot a écrit:Non mais je pense qu'à un moment être prof c'est être jugé par tout le monde: élèves, parents, administration, collègues...Donc il faut quand même poser des limites et ne pas ouvrir de brèche aux critiques (car certains n'attendent que ça) en laissant entendre qu'on attend un avis. Ce n'est pas le bazar dans la classe et les élèves apprennent quelque chose? c'est l'essentiel et on envoie paître les mécontents.
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- Mezzo voceNiveau 9
Je suis PP l'an prochain (pour la première fois de mon existence) d'une classe de... quatrième (comme par hasard). Cela promet.
- Marie LaetitiaBon génie
Pour répondre au sujet du fil
Tu fais ce que tu veux et tu t'en cognes de ce genre d'avis.
Moi par exemple une collègue (avec laquelle on ne peut pas dire que je m'entends mal) m'a dit que j'étais vraiment stricte. Entre les lignes, je suis trop stricte. Oui bon et? Je ne suis pas leur mère, j'ai une sainte horreur des relations maternantes que certain(e)s collègues ont avec leurs classes. Les élèves qui veulent bosser (m')apprécient, j'estime que mon contrat est rempli.
Certains adultes réagissent comme des gamins, il faut donc les traiter comme tels.
Là où j'en veux à certains collègues, c'est quand, face à des classes difficiles, ils restent individualistes. Du genre, on se réunit pour adopter quelques points d'exigence communs (trois quatre pas plus pour que ça soit faisable). Tous partent en disant qu'ils vont l'appliquer. Et bam, quelques semaines après on apprend qu'on est plus que un ou deux à appliquer ce qui a été décidé et évidemment, les gamins ont senti la faille, s'y engouffrent et font payer aux professeurs qui maintiennent leurs exigences.
L'absence d'esprit d'équipe dans ce genre de situation, c'est vraiment gavant. Si on ne veut pas appliquer quelque chose, OK mais ON LE DIT.
Mezzo voce a écrit:Le titre donne le sentiment que je me victimise mais pas du tout. Je viens d'avoir une discussion avec deux amis enseignants qui considèrent que je m'investis trop (sur mon temps personnel) pour mes élèves, que je ne devrais pas même considérer comme "mes" élèves car cela tendrait à nier un travail d'équipe. Vous arrive-t-il d'être critiqué(s) en raison de votre pédagogie atypique ou de certaines méthodes qui ne font pas l'unanimité ? En fin d'année, j'ai même reçu un message incroyable d'un collègue (qui est aussi un ami) qui semblait jaloux de ma relation privilégiée avec une classe dont il était PP, relation qu'il avait voulu instaurer sans y parvenir. Parfois, je ne saisis pas la réaction de certains adultes.
Tu fais ce que tu veux et tu t'en cognes de ce genre d'avis.
Moi par exemple une collègue (avec laquelle on ne peut pas dire que je m'entends mal) m'a dit que j'étais vraiment stricte. Entre les lignes, je suis trop stricte. Oui bon et? Je ne suis pas leur mère, j'ai une sainte horreur des relations maternantes que certain(e)s collègues ont avec leurs classes. Les élèves qui veulent bosser (m')apprécient, j'estime que mon contrat est rempli.
Certains adultes réagissent comme des gamins, il faut donc les traiter comme tels.
Là où j'en veux à certains collègues, c'est quand, face à des classes difficiles, ils restent individualistes. Du genre, on se réunit pour adopter quelques points d'exigence communs (trois quatre pas plus pour que ça soit faisable). Tous partent en disant qu'ils vont l'appliquer. Et bam, quelques semaines après on apprend qu'on est plus que un ou deux à appliquer ce qui a été décidé et évidemment, les gamins ont senti la faille, s'y engouffrent et font payer aux professeurs qui maintiennent leurs exigences.
L'absence d'esprit d'équipe dans ce genre de situation, c'est vraiment gavant. Si on ne veut pas appliquer quelque chose, OK mais ON LE DIT.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Mezzo voceNiveau 9
Quand j'étais stagiaire, j'avais beaucoup de mal à sanctionner les élèves et à maintenir une ligne disciplinaire. Cette année (grâce à toi, notamment, ML), j'ai beaucoup évolué, mais il m'est arrivé de fermer les yeux, de temps en temps, quand j'étais épuisée. Je me dis que, peut-être, certains collègues n'arrivent pas à sanctionner, ayant trop peur d'être détestés par les élèves et de subir les conséquences de cela.
- lalivrophileNiveau 6
Elyas a écrit: ou en tentant de se promouvoir en salle des profs par des discours les mettant en valeur.
Ouf ! Je ne vais pas en salle des profs.
Je sais , c'est mal. Mais ça râle tellement souvent pour un oui ou un non que ça plombe l'ambiance.
- DaphnéDemi-dieu
Marie Laetitia a écrit:Pour répondre au sujet du filMezzo voce a écrit:Le titre donne le sentiment que je me victimise mais pas du tout. Je viens d'avoir une discussion avec deux amis enseignants qui considèrent que je m'investis trop (sur mon temps personnel) pour mes élèves, que je ne devrais pas même considérer comme "mes" élèves car cela tendrait à nier un travail d'équipe. Vous arrive-t-il d'être critiqué(s) en raison de votre pédagogie atypique ou de certaines méthodes qui ne font pas l'unanimité ? En fin d'année, j'ai même reçu un message incroyable d'un collègue (qui est aussi un ami) qui semblait jaloux de ma relation privilégiée avec une classe dont il était PP, relation qu'il avait voulu instaurer sans y parvenir. Parfois, je ne saisis pas la réaction de certains adultes.
Tu fais ce que tu veux et tu t'en cognes de ce genre d'avis.
Moi par exemple une collègue (avec laquelle on ne peut pas dire que je m'entends mal) m'a dit que j'étais vraiment stricte. Entre les lignes, je suis trop stricte. Oui bon et? Je ne suis pas leur mère, j'ai une sainte horreur des relations maternantes que certain(e)s collègues ont avec leurs classes. Les élèves qui veulent bosser (m')apprécient, j'estime que mon contrat est rempli.
Certains adultes réagissent comme des gamins, il faut donc les traiter comme tels.
Là où j'en veux à certains collègues, c'est quand, face à des classes difficiles, ils restent individualistes. Du genre, on se réunit pour adopter quelques points d'exigence communs (trois quatre pas plus pour que ça soit faisable). Tous partent en disant qu'ils vont l'appliquer. Et bam, quelques semaines après on apprend qu'on est plus que un ou deux à appliquer ce qui a été décidé et évidemment, les gamins ont senti la faille, s'y engouffrent et font payer aux professeurs qui maintiennent leurs exigences.
L'absence d'esprit d'équipe dans ce genre de situation, c'est vraiment gavant. Si on ne veut pas appliquer quelque chose, OK mais ON LE DIT.
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Je pense que "le travail en équipe" dont on nous corne les oreilles comme étant la panacée de l'avenir dans l'EN est totalement idiot et ne peut pas fonctionner.
- DaphnéDemi-dieu
Mezzo voce a écrit:Pourquoi, Daphné ?
Parce que ça n'a pas de sens et que ce n'est pas gérable.
Alors on peut nous faire gloser pendant des heures, chacun fera ce qu'il veut dans ses classes.
- Reine MargotDemi-dieu
Oui et puis surtout ça va encourager certains profs à vouloir chapeauter les autres, d'où la division qui est précisément recherchée.
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La famille Bélier
- Marie LaetitiaBon génie
Il me semble que les enseignants sont très individualistes, j'ai envie de dire "par nature" car face à une classe, on est seul. Donc... on prend des habitudes. On choisit aussi ce métier pour cela, ce n'est pas à exclure.
Travailler en équipe exige d'être en équipe aussi dans les classes, sinon ça se délite toujours x semaines après la/les réunions où on a bien discuté...
Travailler en équipe exige d'être en équipe aussi dans les classes, sinon ça se délite toujours x semaines après la/les réunions où on a bien discuté...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- DaphnéDemi-dieu
Marie Laetitia a écrit:Il me semble que les enseignants sont très individualistes, j'ai envie de dire "par nature" car face à une classe, on est seul. Donc... on prend des habitudes. On choisit aussi ce métier pour cela, ce n'est pas à exclure.
Travailler en équipe exige d'être en équipe aussi dans les classes, sinon ça se délite toujours x semaines après la/les réunions où on a bien discuté...
Je trouve que notre métier est par définition individualiste : quel que soit le niveau, primaire, secondaire, supérieur, on est par définition seul dans sa classe.
C'est en partie pour cela que j'ai choisi ce métier, je n'aurais pas supporté d'avoir un petit chef en permanence sur le dos.
Alors le travail en équipe je ne conçois même pas : pour moi, c'est une hérésie !
- DaphnéDemi-dieu
Marie Laetitia a écrit:Il me semble que les enseignants sont très individualistes, j'ai envie de dire "par nature" car face à une classe, on est seul. Donc... on prend des habitudes. On choisit aussi ce métier pour cela, ce n'est pas à exclure.
Travailler en équipe exige d'être en équipe aussi dans les classes, sinon ça se délite toujours x semaines après la/les réunions où on a bien discuté...
Et puis deux classes parallèles ne sont pas forcément identiques ! On le sait tous ça quand même !
- lalivrophileNiveau 6
Mezzo voce a écrit: j'ai beaucoup évolué, mais il m'est arrivé de fermer les yeux, de temps en temps, quand j'étais épuisée. Je me dis que, peut-être, certains collègues n'arrivent pas à sanctionner, ayant trop peur d'être détestés par les élèves et de subir les conséquences de cela.
Il doit y avoir un peu de cela, mais je pense surtout, comme tu l'indiques, que d'avoir une exigence "élevée" au niveau de la discipline, c'est usant ( surtout en collège). Il est difficile de maintenir ce niveau toute l'année. Certains collègues doivent préférer laisser couler, ce qui fait du bien, à court terme...
Tu appliques tes méthodes et ça roule.Mezzo voce a écrit:Je suis PP l'an prochain (pour la première fois de mon existence) d'une classe de... quatrième (comme par hasard). Cela promet.
Autrement tu vas aussi avoir droit à:
prof x : "Les 4ex ont fait ça avec moi."
moi: "Qu'as-tu fais ? Tu les as punis ?"
prof x: "Ben, comme tu es PP, je t'en parle pour que tu fasses quelque chose."
Sans parler, dans mon cas, des sanctions demandées conformément au réglement intérieur, à de multiples reprises au niveau de la vie scolaire et que j'ai fini par appliquer moi-même pour que ce soit efficace.
Je n'ai plus envie de faire le boulot des autres. J'ai refusé d'être PP à la rentrée.
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- Une étude du CNRS confirme la primauté des méthodes "syllabiques" sur les méthodes "mixtes"
- Je culpabilise à l'idée de faire grève
- Je culpabilise car je suis en arrêt-maladie.
- méthodes pour apprendre, méthodes pour s'organiser.
- cours qui finit en magistral tellement la classe est pénible, je culpabilise...
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