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- ysabelDevin
Cripure a écrit:Tss tss... Et le gin, alors ? Et la goutte de ferme ?Iphigénie a écrit:surtout au lycée: rien ne ressemble plus à de l'eau que la vodka (IRL!) :lol: :lol:ysabel a écrit:
Dans notre RI il est clairement écrit qu'il est interdit de boire et de manger dans les salles de classe.
Rien ne ressemble plus à l'eau que de la mirabelle ou de la quetsche !
- Spoiler:
- En plus j'ai testé quand j'étais lycéenne avec les potes...
- IphigénieProphète
VOui , mais c'est plus France de l'Est ça non? Cela dit, les "nôtres" ont dû tout tester: les pompiers viennent relativement souvent transporter des élèves à l'hosto en état d’éthylisme avancé. Il faut dire que le lycée donne sur une célèbre" promenade sur les remparts", repère à buveurs de bière et autres substances.ysabel a écrit:Cripure a écrit:Tss tss... Et le gin, alors ? Et la goutte de ferme ?Iphigénie a écrit:
surtout au lycée: rien ne ressemble plus à de l'eau que la vodka (IRL!) :lol: :lol:
Rien ne ressemble plus à l'eau que de la mirabelle ou de la quetsche !
- Spoiler:
En plus j'ai testé quand j'étais lycéenne avec les potes...
- MalagaModérateur
Je trouve inutile d'expliquer aux élèves que les bavardages sont interdits tout comme les chewing-gums et les portables, qu'ils doivent arriver à l'heure en cours... car ils le savent. Ceux qui ne suivent pas les règles sont parfaitement au courant qu'ils les enfreignent.
Ceci dit, lors de la première heure de cours, sans faire la gueule, je ne fais pas de plaisanterie car ne connaissant pas la classe, on ne sait jamais comment cela peut "dériver". J'attends quelques semaines avant de plaisanter. Les seules exigences que je donne sont que le plan de classe n'est pas négociable (je place les élèves dès le premier cours), que le travail donné doit être fait : un exercice non fait donne droit à un mot dans le carnet, un devoir noté non fait donne droit à un zéro. Enfin, j'explique mon fonctionnement à propos du matériel et des oublis car tous les enseignants ne fonctionnent pas de la même façon.
Ceci dit, lors de la première heure de cours, sans faire la gueule, je ne fais pas de plaisanterie car ne connaissant pas la classe, on ne sait jamais comment cela peut "dériver". J'attends quelques semaines avant de plaisanter. Les seules exigences que je donne sont que le plan de classe n'est pas négociable (je place les élèves dès le premier cours), que le travail donné doit être fait : un exercice non fait donne droit à un mot dans le carnet, un devoir noté non fait donne droit à un zéro. Enfin, j'explique mon fonctionnement à propos du matériel et des oublis car tous les enseignants ne fonctionnent pas de la même façon.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Marie LaetitiaBon génie
Padmé a écrit:Merci à toutes et à tous pour vos excellents conseils, là, je me sens davantage prête. Vous donnez beaucoup de situations possibles, c'est génial !!
Effectivement, l'ESPE, on en prend et on en laisse...
Jacq a écrit:Lorine2 a écrit:en effet :shock:Fesseur Pro a écrit:
Drôle de conseil !
Je serai élève et je verrai mon prof faire la tête, je penserai qu'il s'en fiche des élèves, qu'il s'ennuie et qu'il n'aime pas enseigner.
Les gens qui ne sourient pas ne me donnent pas du tout envie de les écouter et leur parler. Donc, pour un élève c'est pareil.
Je ne sais pas qui donne ces conseils de ne pas sourire mais si ces enseignants ont la paix avec les élèves, cela ne vient surement pas de cela.
Le rôle d'un enseignant n'est pas d'avoir le silence mais de transmettre un savoir et qu'ils apprennent.
Mais en réalité il n'y a pas de règle (sauf à l'ESPE). Chacun doit faire comme il sent pour être assuré et affirmé. (...)
Il n'y a pas de recette magique ni de règle universelle. Mais face aux classes, il faut quand même quelques repères pour se positionner en chef de groupe.
Padmé, tu trouveras de nombreux fils sur Néo à propos de la gestion de classe. Entre autres celui-ci https://www.neoprofs.org/t77316-faire-face-aux-classes? pour compléter, si besoin, ce qui tu as déjà glaner.
Mais comme l'ont dit Jacq et d'autres, il faut adapter ces repères à sa personnalité. Un costume ne va que s'il est adapté aux mensurations de celui qui le porte
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- lumeekaExpert spécialisé
En Anglais, et dans de nombreux établissements anglophones, le mot d'ordre est : "Don't smile 'til Christmas."Elyas a écrit:Guillaume le Grand a écrit:Pour avoir la paix durant l'annéeLorine2 a écrit:
pourquoi?
Je souris dès le premier cours et j'ai la paix toute l'année. De toute façon, je ne sais pas faire la gueule.
Quand on google (verbe du premier groupe) cette phrase, on y trouve de nombreux témoignages d'enseignants expliquant que c'est l'un des conseils les plus idiots que l'on leur ait donné en début de carrière. Comme quoi. :lol:
Tout comme Elyas, je souris dès le premier cours sans pour autant me faire mal aux joues; je souris quand l'occasion se présente. Je peux même plaisanter.
Un sourire rassure les élèves et, selon des recherches, il pourrait avoir un effet sur le cortisol (hormone du stress) et sur notre cœur. Par ailleurs, d'après le psychiatre Siegel, le cerveau des ados n'arriverait pas à décoder une expression "neutre" et pourrait l’interpréter comme étant hostile :
http://www.edutopia.org/blog/understanding-the-hyperrational-adolescent-brain-todd-finley
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/f1f51554-eda4-11e3-94a6-d5b9b6ae64b8/Le_cerveau_des_ados_une_machine_%C3%A0_innover
Je suis d'accord, l'un n'empêche pas l'autre.Tamerlan a écrit:Chertea a écrit:Padmé a écrit:Perso, je ne sais pas vraiment quelle attitude adopter aux premiers cours car ça sera la première fois que j'enseignerai. Un conseil ? Car apparemment, je n'ai pas une tête d'autoritaire, ma tutrice en stage de M1 m'ayant dit que j'étais bienveillante avec les élèves. Peut-être dois-je jouer mi-bienveillance, mi-autorité pour les débordements ?
Car je me rassurais avec des paroles des profs de l'ESPE qui nous disaient de faire un contrat entre nous et les élèves dès le premier cours mais apparemment, vous êtes plusieurs à déconseiller cette méthode.
J'avoue être dubitative...
manière polie de dire que tu manques d'autorité
Pas forcément. Il n'y a pas de rapport direct entre bienveillance et autorité.
C'est vrai. Je m'habille un peu plus "sobrement" qu'en dehors du collège mais je cache mes tatouages. Je me sentirais terriblement mal à l'aise de faire cours en T-shirt à manches courtes.Celeborn a écrit:Stered a écrit:
C'est dosé : du petit papier avec une consigne de conjugaison où je rajoute un certain nombre de verbes selon les cas aux Punitions Particulièrement Pénibles de Céléborn.
Sinon, se sentir à l'aise dans ses vêtements, c'est important. Ça n'implique pas forcément d'être habillé comme on s'habille dans la vie de tous les jours, d'ailleurs : on peut mettre un "costume" de prof à condition qu'on se sente bien dedans.
Pour le reste, je rappelle toujours les règles intérieures à mon cours et, avantage de ma matière, celles-ci me permettent de travailler les modaux. Et même s'ils connaissent déjà les règles et qu'ils peuvent les réciter, ils ont besoin que l'on les leur rappelle.
Quant aux chewing-gums, je n'en fais pas tout un pataquès. J'indique la poubelle de mon plus beau geste d'hôtesse de l'air et c'est tout. Je ne casse pas la dynamique de mon cours pour un chewing-gum.
Pendant que j'y pense : repérer un élève ruminant dans les couloirs, ne pas faire de remarques pendant 10 minutes. Puis, le dos tourné, dire "Thingy/Bidule, chewing-gum in the bin, please !" C'est très amusant, les élèves pensent que tu es magique.
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Animals are my friends... and I don't eat my friends. George Bernard Shaw
https://www.facebook.com/sansvoixpaca/
http://www.nonhumanrightsproject.org/about-us-2/
- JennyMédiateur
lumeeka a écrit:Pendant que j'y pense : repérer un élève ruminant dans les couloirs, ne pas faire de remarques pendant 10 minutes. Puis, le dos tourné, dire "Thingy/Bidule, chewing-gum in the bin, please !" C'est très amusant, les élèves pensent que tu es magique.
J'adore
- ElyasEsprit sacré
Qu'on fasse la tronche ou qu'on sourie ne change pas grand chose en réalité (sauf pour les 6e les plus fragiles). Avec l'expérience, quatre choses permettent d'être tranquille :
1- se sentir à l'aise dans ses vêtements, dans sa salle et dans son rôle de professeur, se sentir légitime, le chef dans la classe.
2- contrôler l'espace classe, c'est notre territoire, pas le leur.
3- les faire bosser dès le premier cours, ça pose infiniment les choses.
4- être cohérent avec soi, ne pas s'emprisonner dans des chartes/multiples règles... Il y a le RI pour cela. Pas besoin de le rappeler. Après, il ne faut pas oublier que si on donne 10 règles dès le début, on devra appliquer ces 10 règles tout le temps. C'est s'enfermer. Je préfère perso ne donner aucune règle, les élèves découvrent vite ce que je tolère et ce que je ne tolère pas pragmatiquement. Ils découvriront aussi que ma patience change selon les heures/les jours.
Le premier point s'acquiert avec l'expérience si on manque d'assurance (certains l'ont tout de suite). Les trois autres fonctionnent tout de suite. Il ne faut pas perdre trente minutes à expliquer ses règles. Au boulot tout de suite, ça permet de montrer comment le cours va fonctionner. On se déplace dans la salle, on change de place tout de suite les perturbateurs et on les laisse nous découvrir.
1- se sentir à l'aise dans ses vêtements, dans sa salle et dans son rôle de professeur, se sentir légitime, le chef dans la classe.
2- contrôler l'espace classe, c'est notre territoire, pas le leur.
3- les faire bosser dès le premier cours, ça pose infiniment les choses.
4- être cohérent avec soi, ne pas s'emprisonner dans des chartes/multiples règles... Il y a le RI pour cela. Pas besoin de le rappeler. Après, il ne faut pas oublier que si on donne 10 règles dès le début, on devra appliquer ces 10 règles tout le temps. C'est s'enfermer. Je préfère perso ne donner aucune règle, les élèves découvrent vite ce que je tolère et ce que je ne tolère pas pragmatiquement. Ils découvriront aussi que ma patience change selon les heures/les jours.
Le premier point s'acquiert avec l'expérience si on manque d'assurance (certains l'ont tout de suite). Les trois autres fonctionnent tout de suite. Il ne faut pas perdre trente minutes à expliquer ses règles. Au boulot tout de suite, ça permet de montrer comment le cours va fonctionner. On se déplace dans la salle, on change de place tout de suite les perturbateurs et on les laisse nous découvrir.
- TangledingGrand Maître
Assez d'accord avec l'idée d'éviter les catalogues de règles (d'autant que c'est dans le RI).
Par contre je trouve important d'annoncer le cadre dès le début. Avec le temps j'ai affiné en 3 principes généraux qui me semblent assez larges et assez précis à la fois:
1 - Respect des personnes : élèves et adultes (tous les élèves et tous les adultes, présents et absents)
2 - Respect des biens : matériel du collège, tables, chaises, salle de cours, couloirs et cour, matériel des élèves (en fait du matériel de leur parent qui leur est confié).
3 - Respect du travail d'apprentissage : les élèves sont au collège pour apprendre et progresser, il doivent toujours être respectueux du travail des autres et de leur propre travail (même quand ils sont déçus du résultat)
Je m'empresse d'ajouter que dans le même temps je ne suis hélas pas un modèle d'autorité. Cela vient à mon avis du fait que je maîtrise mal le facteur "temps" et ai du mal à jongler rapidement et avec souplesse entre l'adresse au groupe et l'adresse aux individus qui le composent (je considère trop la classe comme un tout homogène, inconsciemment, parce que la multiplicité d'individus me laisse un peu démuni dans la simultanéité du cours)
Par contre je trouve important d'annoncer le cadre dès le début. Avec le temps j'ai affiné en 3 principes généraux qui me semblent assez larges et assez précis à la fois:
1 - Respect des personnes : élèves et adultes (tous les élèves et tous les adultes, présents et absents)
2 - Respect des biens : matériel du collège, tables, chaises, salle de cours, couloirs et cour, matériel des élèves (en fait du matériel de leur parent qui leur est confié).
3 - Respect du travail d'apprentissage : les élèves sont au collège pour apprendre et progresser, il doivent toujours être respectueux du travail des autres et de leur propre travail (même quand ils sont déçus du résultat)
Je m'empresse d'ajouter que dans le même temps je ne suis hélas pas un modèle d'autorité. Cela vient à mon avis du fait que je maîtrise mal le facteur "temps" et ai du mal à jongler rapidement et avec souplesse entre l'adresse au groupe et l'adresse aux individus qui le composent (je considère trop la classe comme un tout homogène, inconsciemment, parce que la multiplicité d'individus me laisse un peu démuni dans la simultanéité du cours)
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- jean bonnotNiveau 3
bonjour,
comme souligné plusieurs fois, un des points essentiels est la question de la cohérence.
Il est préférable que la pratique tout au long de l'année soit cohérente avec les exigences annoncées. Un exemple tout bête, aussi bien en collège qu'en lycée : exiger que les élèves lèvent la main en silence pour demander la parole mais dans le feu de l'action accepter les interventions directes d'élèves qui ne lèvent pas la main. Cela n'a l'air de rien mais difficile de dire à un élève qui parle tout le temps qu'il doit lever la main quand on a donné la parole à d'autres sans qu'ils le fassent.
Un autre soucis de cohérence c'est par rapport au règlement intérieur et aux pratiques de l'établissement. Prenez le cas du téléphone portable : certains établissements en interdisent totalement l'usage sauf dans un ou 2 lieux hyper précis, comme la vie scolaire, d'autres en interdisent l'usage à minima comme dans le code de l'éducation, pendant les activités d'enseignement (et encore le code de l'éducation est muet sur les lycées). Dans le dernier cas, l'usage du téléphone en classe avant que le cours commence est il interdit ou autorisé ? Mieux vaut savoir ce qu'est la position de la direction et éviter de se faire désavouer publiquement, ce qui n'est jamais bon.
Pour la confiscation du téléphone portable, elle n'est à pratiquer selon les divers vademecum de l'éducation nationale que si cette confiscation est strictement prévue et encadrée par le règlement intérieur (qui, où, combien de temps, restitution ...). J'ai déjà vu des collègues accusés de vol et cpe de recel de vol par des parents procéduriers pour un téléphone gardé 24h. Sans compter le nid à em... si le fameux téléphone confisqué est volé avant d'être restitué. (souvenir ému d'une vie scolaire cambriolée une nuit avec plus d'une dizaine de portables envolés, avec le principal expliquant que les cameras de surveillance n'avaient rien enregistré, il n'avait pas jugé utile de les faire réparer et raccorder électriquement ...)
Idem pour les promesses d'heures de colle et de sanction : promettre des heures de colle par paquet de 12 quand les élèves savent très bien qu'un professeur aura déjà bien du mal à en faire valider une par l'administration, et encore s'il y a un créneau libre dans l'emploi du temps, cela ne sert à rien, sauf peut être à impressionner des 6e mais ils perdent vite leur naïveté. Idem pour les exclusions : rien de plus dévastateur que de virer un élève et de se le voir ramener en classe par la vie scolaire ou l'administration avec consigne de se débrouiller avec.
comme l'arbre et le roseau, il faut trouver le bon curseur entre tenir fermement, mais en restant lucide, et savoir plier quand cela ne vaut pas le coup mais sans se faire dépasser.
Se montrer ultra rigide pour un élément tout bête peut tourner en engrenage et finir en catastrophe, alors qu'un peu de souplesse, de second degré et de distance aurait réglé l'affaire en quelques secondes. Mais se montrer coulant systématiquement pour éviter toute confrontation c'est l'aller simple direct pour la perte d'autorité. Il n'y a pas de formule magique et automatique, c'est une question de ressenti suivant les classes, les individus, les circonstances.
comme souligné plusieurs fois, un des points essentiels est la question de la cohérence.
Il est préférable que la pratique tout au long de l'année soit cohérente avec les exigences annoncées. Un exemple tout bête, aussi bien en collège qu'en lycée : exiger que les élèves lèvent la main en silence pour demander la parole mais dans le feu de l'action accepter les interventions directes d'élèves qui ne lèvent pas la main. Cela n'a l'air de rien mais difficile de dire à un élève qui parle tout le temps qu'il doit lever la main quand on a donné la parole à d'autres sans qu'ils le fassent.
Un autre soucis de cohérence c'est par rapport au règlement intérieur et aux pratiques de l'établissement. Prenez le cas du téléphone portable : certains établissements en interdisent totalement l'usage sauf dans un ou 2 lieux hyper précis, comme la vie scolaire, d'autres en interdisent l'usage à minima comme dans le code de l'éducation, pendant les activités d'enseignement (et encore le code de l'éducation est muet sur les lycées). Dans le dernier cas, l'usage du téléphone en classe avant que le cours commence est il interdit ou autorisé ? Mieux vaut savoir ce qu'est la position de la direction et éviter de se faire désavouer publiquement, ce qui n'est jamais bon.
Pour la confiscation du téléphone portable, elle n'est à pratiquer selon les divers vademecum de l'éducation nationale que si cette confiscation est strictement prévue et encadrée par le règlement intérieur (qui, où, combien de temps, restitution ...). J'ai déjà vu des collègues accusés de vol et cpe de recel de vol par des parents procéduriers pour un téléphone gardé 24h. Sans compter le nid à em... si le fameux téléphone confisqué est volé avant d'être restitué. (souvenir ému d'une vie scolaire cambriolée une nuit avec plus d'une dizaine de portables envolés, avec le principal expliquant que les cameras de surveillance n'avaient rien enregistré, il n'avait pas jugé utile de les faire réparer et raccorder électriquement ...)
Idem pour les promesses d'heures de colle et de sanction : promettre des heures de colle par paquet de 12 quand les élèves savent très bien qu'un professeur aura déjà bien du mal à en faire valider une par l'administration, et encore s'il y a un créneau libre dans l'emploi du temps, cela ne sert à rien, sauf peut être à impressionner des 6e mais ils perdent vite leur naïveté. Idem pour les exclusions : rien de plus dévastateur que de virer un élève et de se le voir ramener en classe par la vie scolaire ou l'administration avec consigne de se débrouiller avec.
comme l'arbre et le roseau, il faut trouver le bon curseur entre tenir fermement, mais en restant lucide, et savoir plier quand cela ne vaut pas le coup mais sans se faire dépasser.
Se montrer ultra rigide pour un élément tout bête peut tourner en engrenage et finir en catastrophe, alors qu'un peu de souplesse, de second degré et de distance aurait réglé l'affaire en quelques secondes. Mais se montrer coulant systématiquement pour éviter toute confrontation c'est l'aller simple direct pour la perte d'autorité. Il n'y a pas de formule magique et automatique, c'est une question de ressenti suivant les classes, les individus, les circonstances.
- CherteaNiveau 9
jean bonnot a écrit:avec le principal expliquant les cameras de surveillance n'avaient rien enregistré, il n'avait pas jugé utile de les faire réparer et raccorder électriquement ...)
Je me demande pourquoi installer des caméras de surveillance si elles ne fonctionnent pas... ma voiture a été rayée au parking du collège et comme par hasard les caméras n'enregistraient rien non plus, par la suite l'intendant m'a dit qu'il n'avait pas intention de les réparer car ça ne faisait pas partie du budget!!!
- CelebornEsprit sacré
jean bonnot a écrit:dem pour les exclusions : rien de plus dévastateur que de virer un élève et de se le voir ramener en classe par la vie scolaire ou l'administration avec consigne de se débrouiller avec.
C'est exact. Raison de plus pour péter le scandale de tous les scandales si jamais quelqu'un s'avise de vous ramener l'élève. À mon avis, on gagne un bon bonus d'autorité si on sait bien gérer cette séquence.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- MalagaModérateur
Elyas a écrit:Qu'on fasse la tronche ou qu'on sourie ne change pas grand chose en réalité (sauf pour les 6e les plus fragiles). Avec l'expérience, quatre choses permettent d'être tranquille :
1- se sentir à l'aise dans ses vêtements, dans sa salle et dans son rôle de professeur, se sentir légitime, le chef dans la classe.
2- contrôler l'espace classe, c'est notre territoire, pas le leur.
3- les faire bosser dès le premier cours, ça pose infiniment les choses.
4- être cohérent avec soi, ne pas s'emprisonner dans des chartes/multiples règles... Il y a le RI pour cela. Pas besoin de le rappeler. Après, il ne faut pas oublier que si on donne 10 règles dès le début, on devra appliquer ces 10 règles tout le temps. C'est s'enfermer. Je préfère perso ne donner aucune règle, les élèves découvrent vite ce que je tolère et ce que je ne tolère pas pragmatiquement. Ils découvriront aussi que ma patience change selon les heures/les jours.
Le premier point s'acquiert avec l'expérience si on manque d'assurance (certains l'ont tout de suite). Les trois autres fonctionnent tout de suite. Il ne faut pas perdre trente minutes à expliquer ses règles. Au boulot tout de suite, ça permet de montrer comment le cours va fonctionner. On se déplace dans la salle, on change de place tout de suite les perturbateurs et on les laisse nous découvrir.
Je trouve tes conseils très justes.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- JacqGuide spirituel
Iphigénie a écrit:surtout au lycée: rien ne ressemble plus à de l'eau que la vodka (IRL!) :lol: :lol:ysabel a écrit:Chertea a écrit:En parlant d'exigences, il y en a 2 que je ne comprends pas:
- vouloir absolument que les élèves enlèvent leur manteau/veste... honnêtement je m'en fiche complètement que l'élève ait son manteau ou pas, s'il a froid ça ne dérange pas qu'il le garde
- interdire les bouteilles d'eau: interdire le coca, fanta etc je comprends mais pourquoi interdire l'eau? surtout au lycée, ça c'est une énigme pour moi
Dans notre RI il est clairement écrit qu'il est interdit de boire et de manger dans les salles de classe.
Réponse simple pour l'interdiction de l"eau. Mes classes de LP, on autorise de boire de l'eau en classe et il est certain qu'à un moment ou un autre cela va finir en piscine.
Donc : interdiction de boire en classe, sauf moi !
Et quand un élève me demande pourquoi moi j'ai le droit de boire je répond que mon métier d'enseignant me conduit à parler presque toute la journée (et ça donne soif) alors que son métier d'élève lui impose de se taire presque toute la journée, donc il n'a pas besoin de boire en classe.
- Fesseur ProGuide spirituel
Voilà.Elyas a écrit:- les faire bosser dès le premier cours, ça pose infiniment les choses.
C'est pour moi la meilleure façon de commencer l'année. ( quand on n'est pas PP de la classe )
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Pourvu que ça dure...
- JacqGuide spirituel
A Jean Bonnot.
Pour les portables, dans mon établissement, s'il y a confiscation, il doit être porté au secrétariat du proviseur et il est mis au coffre fort pour 24h. C'est largement mieux, et surtout nous ne sommes alors plus responsables de son devenir ni de sa restitution.
Pour les portables, dans mon établissement, s'il y a confiscation, il doit être porté au secrétariat du proviseur et il est mis au coffre fort pour 24h. C'est largement mieux, et surtout nous ne sommes alors plus responsables de son devenir ni de sa restitution.
- JacqGuide spirituel
Fesseur Pro a écrit:Voilà.Elyas a écrit:- les faire bosser dès le premier cours, ça pose infiniment les choses.
C'est pour moi la meilleure façon de commencer l'année. ( quand on n'est pas PP de la classe )
Le problème c'est que le premier cours, celui qui a le moins envie de travailler, je crois que c'est moi !
- pamplemousses4Expert
Ici, comme Elyas:
immédiatement au travail,
après avoir simplement énoncé en 5 minutes maxi des exigences strictement scolaires (devoirs à rendre, de quels types, à quel rythme, quel délai, quelles sanctions éventuelles mais sur un ton d'évidence tel qu'ils n'essaieront même pas de négocier; s'il m'arrive d'avoir à sévir, d'ordinaire, c'est fin septembre, lors du premier devoir à rendre. Les CPE se bidonnent, parce que traditionnellement tombent 4h de colle fin septembre, et puis plus rien. Mais nos élèves sont vraiment de chouettes élèves, je n'ai pas de mérite). Evidemment, quand on est en poste dans le même établissement depuis quelques temps sans problème majeur, les débuts d'année sont plus faciles, puisque les grands frères et sœurs t'ont préparé le terrain. Je le sens très nettement.
Ma seule petite spécialité, c'est de faire l'appel la première fois lentement, en revenant en arrière, en répétant, et de réciter tous leurs noms à la fin, en les regardant un à un, sans lire la liste alphabétique, en fonction de leur place dans la salle; sans la moindre erreur bien sûr, sinon mon sketch tombe à l'eau. C'est un peu nul, hein, mais ça les impressionne qu'on puisse apprendre 25 ou 35 noms en 10 minutes quand d'autres collègues rament ou n'essaient pas, n'en ayant pas besoin; c'est bien pratique pour d'emblée pouvoir les interroger nommément, et cela évite ainsi des moments embarrassants typiques du début d'année, quand jetant un coup d’œil vers un élève pour l'interroger, trois autres se demandent simultanément s'ils sont concernés, et qu'il faut alors en pointer un élégamment du doigt plutôt que de tenter une délicate description sans froisser l'élève initialement interrogé (qui se trouve à tous les coups porter un pull moche ou être couvert de boutons...)
On inaugure donc, au bout de, disons, 20 minutes un sujet de dissertation, pour faire directement un peu de philosophie plutôt que d'en parler. Comme j'ai presque systématiquement des séances de 2h de cours, dès la première séance de philosophie, on a bien bossé, je leur ai montré qui c'est Raoul, et les élèves sortent rincés, en se massant le poignet, et en se demandant un peu ce qui vient de leur tomber sur le coin du crâne: j'adore! :malmaisbien:
immédiatement au travail,
après avoir simplement énoncé en 5 minutes maxi des exigences strictement scolaires (devoirs à rendre, de quels types, à quel rythme, quel délai, quelles sanctions éventuelles mais sur un ton d'évidence tel qu'ils n'essaieront même pas de négocier; s'il m'arrive d'avoir à sévir, d'ordinaire, c'est fin septembre, lors du premier devoir à rendre. Les CPE se bidonnent, parce que traditionnellement tombent 4h de colle fin septembre, et puis plus rien. Mais nos élèves sont vraiment de chouettes élèves, je n'ai pas de mérite). Evidemment, quand on est en poste dans le même établissement depuis quelques temps sans problème majeur, les débuts d'année sont plus faciles, puisque les grands frères et sœurs t'ont préparé le terrain. Je le sens très nettement.
Ma seule petite spécialité, c'est de faire l'appel la première fois lentement, en revenant en arrière, en répétant, et de réciter tous leurs noms à la fin, en les regardant un à un, sans lire la liste alphabétique, en fonction de leur place dans la salle; sans la moindre erreur bien sûr, sinon mon sketch tombe à l'eau. C'est un peu nul, hein, mais ça les impressionne qu'on puisse apprendre 25 ou 35 noms en 10 minutes quand d'autres collègues rament ou n'essaient pas, n'en ayant pas besoin; c'est bien pratique pour d'emblée pouvoir les interroger nommément, et cela évite ainsi des moments embarrassants typiques du début d'année, quand jetant un coup d’œil vers un élève pour l'interroger, trois autres se demandent simultanément s'ils sont concernés, et qu'il faut alors en pointer un élégamment du doigt plutôt que de tenter une délicate description sans froisser l'élève initialement interrogé (qui se trouve à tous les coups porter un pull moche ou être couvert de boutons...)
On inaugure donc, au bout de, disons, 20 minutes un sujet de dissertation, pour faire directement un peu de philosophie plutôt que d'en parler. Comme j'ai presque systématiquement des séances de 2h de cours, dès la première séance de philosophie, on a bien bossé, je leur ai montré qui c'est Raoul, et les élèves sortent rincés, en se massant le poignet, et en se demandant un peu ce qui vient de leur tomber sur le coin du crâne: j'adore! :malmaisbien:
- Eh, les modos!:
- je rentre de vacances, et qu'est-ce que je découvre? Plein de nouveaux smileys? Well done!
- AlExpert spécialisé
Chertea a écrit:En parlant d'exigences, il y en a 2 que je ne comprends pas:
- vouloir absolument que les élèves enlèvent leur manteau/veste... honnêtement je m'en fiche complètement que l'élève ait son manteau ou pas, s'il a froid ça ne dérange pas qu'il le garde
- interdire les bouteilles d'eau: interdire le coca, fanta etc je comprends mais pourquoi interdire l'eau? surtout au lycée, ça c'est une énigme pour moi
Quel rapport entre ne pas participer et garder son manteau? pourquoi pas sa casquette, son chapeau, ses gants dans ce cas ? ^^ on ne peut pas ne pas participer en pull ?Chertea a écrit:Stered a écrit:
Pour ce que tu cites, Chertae, je refuse que les élèves gardent leur manteau/veste (sauf cas de froid exceptionnel) par politesse et parce que cela donne ensuite des mômes cachés dans leur doudoune en train d'hiberner, ce qui me convient peu. S'ils ont froid, il y a des habits sympas qu'on appelle des pulls... Idem avec ceux qui tentent de garder leurs gants S'ils veulent venir en touristes, et bien... Qu'ils ne viennent pas.
Quant à l'eau, en collège, ça dégénère vite... Certains ne sont pas discrets. Ca slurpe et le voisin en veut et ça renverse... C'est comme les gamines qui se tartinent de Labello pendant 5 minutes au lieu de se mettre au travail...
Je pense que si un élève a décidé de ne pas participer, lui faire enlever son manteau changera rien. Ca ça fait vraiment partie des lubies d'enseignants que je ne comprends pas et que je ne pense pas appliquer. Parfois t'es juste plus confortable dans ton manteau surtout en hiver.
J'ai beaucoup ce problème et je ne lâche rien : dans la mesure où les salles sont -sur-chauffées, c'est toujours pour me montrer à quel point ils ont décidé de ne pas s'investir et pour bien me montrer qu'ils sont déjà prêts à s'en aller. C'est selon moi de l'insolence pure, et très désagréable car passant par un non dit. Généralement je désamorce par l'humour "ça va ? tu restes avec nous ou tu t'en vas?" mais à la longue c'est tellement pénible...
Idem pour les chewing gums, alors déjà faut m'expliquer comment on peut ne pas se rendre compte qu'ils en mâchent et franchement, parler devant des ruminants ou pire! devoir écouter un gamin mal dégrossi qui mâche son truc... là encore, je vois rouge. Cette année c'était drôle : certains passaient plus de temps à faire des allers retours à la poubelle qu'à être assis. Oui parce que le grand truc c'est d'en reprendre un aussitôt qu'on vient de jeter l'ancien à la poubelle...et ça devient une dépendance pour eux donc c'est la m... toute l'année...
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- ysabelDevin
Je ne supporte pas le chewing-gum = punition. cela me gonfle d'avoir un troupeau de ruminants devant moi.
Et le sac ne doit être ni sur la table ni sur les genoux.
Et le sac ne doit être ni sur la table ni sur les genoux.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- marjoDoyen
ysabel a écrit:Je ne supporte pas le chewing-gum = punition. cela me gonfle d'avoir un troupeau de ruminants devant moi.
Et le sac ne doit être ni sur la table ni sur les genoux.
Ah oui, moi aussi, le sac, ça me saoule !
- jean bonnotNiveau 3
ysabel a écrit:Je ne supporte pas le chewing-gum = punition. cela me gonfle d'avoir un troupeau de ruminants devant moi.
Et le sac ne doit être ni sur la table ni sur les genoux.
idem
Et vitrification directe de celui ou celle qui me sort "ben quoi, y a des gens qui sont payés pour nettoyer ..."
- Marie LaetitiaBon génie
marjolie.june a écrit:ysabel a écrit:Je ne supporte pas le chewing-gum = punition. cela me gonfle d'avoir un troupeau de ruminants devant moi.
Et le sac ne doit être ni sur la table ni sur les genoux.
Ah oui, moi aussi, le sac, ça me saoule !
Suffit de les appeler Bernadette (avec photos et explic' à l'appui)
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ysabelDevin
C'est ce que je fais...
Evidemment, maintenant il faut expliquer la référence.
Evidemment, maintenant il faut expliquer la référence.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Marie LaetitiaBon génie
ysabel a écrit:C'est ce que je fais...
Evidemment, maintenant il faut expliquer la référence.
Aaah! C'est de toi que j'ai pris ça ? :lol:
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- LilipommeNiveau 8
Vous répondez quoi à ceux qui ne veulent pas poser leur sac par terre parce qu'ils ne veulent pas le salir.. ! !
- NaooFidèle du forum
S'ils ne retirent pas leur manteau et qu'ils refusent de poser leur sac par terre, je leur montre la porte et ils peuvent repartir directement d'où ils viennent.
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