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- 13h00Niveau 1
Bonjour à tous !
A la rentrée je serai professeur stagiaire en collège (en lettres modernes). J'ai suivi un cursus universitaire traditionnel et ai obtenu le CAPES début juillet. Mais en cours nous n'avons jamais appris à faire de séquences... Je suis totalement perdue pour préparer mes cours pour la rentrée (je ne sais même pas mes niveaux, à part le fait que je suis en collège).
Je sais qu'une séquence se divise en séances et qu'il faut que chaque séance et que chaque séquence aient des objectifs et une pbtique. Et alterner écrit/oral/TICE. Je ne vois pas comment trouver le "thème" qui permettra d'établir une séquence...
Enfin, je suis totalement dépassée. J'ai beau regarder sur internet, les documents officiels sur les sites académiques font beaucoup de blabla.
Je dois paraître ridicule mais il vaut mieux ça plutôt que j'arrive sans rien devant mes élèves
Merci !
A la rentrée je serai professeur stagiaire en collège (en lettres modernes). J'ai suivi un cursus universitaire traditionnel et ai obtenu le CAPES début juillet. Mais en cours nous n'avons jamais appris à faire de séquences... Je suis totalement perdue pour préparer mes cours pour la rentrée (je ne sais même pas mes niveaux, à part le fait que je suis en collège).
Je sais qu'une séquence se divise en séances et qu'il faut que chaque séance et que chaque séquence aient des objectifs et une pbtique. Et alterner écrit/oral/TICE. Je ne vois pas comment trouver le "thème" qui permettra d'établir une séquence...
Enfin, je suis totalement dépassée. J'ai beau regarder sur internet, les documents officiels sur les sites académiques font beaucoup de blabla.
Je dois paraître ridicule mais il vaut mieux ça plutôt que j'arrive sans rien devant mes élèves
Merci !
- FlofloNiveau 10
Bonjour
Le thème de tes séquences doit suivre les grands chapitres des programmes. Par exemple en 5eme : roman d'aventures, poésie, théâtre, roman de chevalerie, rire au moyen-âge. Je fais simple mais il faut regarder les "grands" thèmes et construire tes séquences autour. D'autres personnes vont certainement venir t'aider ici. Tu peux m'envoyer un mp si tu veux plus de précisions. En tous cas bon courage les débuts ne sont jamais simples ....
Le thème de tes séquences doit suivre les grands chapitres des programmes. Par exemple en 5eme : roman d'aventures, poésie, théâtre, roman de chevalerie, rire au moyen-âge. Je fais simple mais il faut regarder les "grands" thèmes et construire tes séquences autour. D'autres personnes vont certainement venir t'aider ici. Tu peux m'envoyer un mp si tu veux plus de précisions. En tous cas bon courage les débuts ne sont jamais simples ....
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Les mots sont
La voix de l'émotion
Grand Corps Malade
- RabelaisVénérable
Par exemple: thème de l'île OI Vendredi ou la vie sauvage en découpe ( arrivée-installation/ l'altérité / les règles sociales de survie/ etc) et en LC OI l'île au trésor ( comme ça tu peux faire des liens) .
Sur le net, tu peux t'inscrire sur WEB lettres et tu regarderas le détail très bien fait de differentes sequences, tu pourras ainsi voir vraiment ce que ça peut donner.
Et puis, tu vas etre quand même un peu formée, n'aie pas peur!! 😀
Tu seras à 9 h donc maxi deux niveaux et généralement un seul.
Détends toi, révise les programmes du collège ( et du lycée, tu peux y être envoyée comme moi) et lis les livres que tu souhaiterais etudier et revois les objets d'étude mais c'est tout, pas la peine de créer dans le vide, tu vas tout recommencer une fois que tu auras les attentes de tes tuteurs espe et IPR.
Sur le net, tu peux t'inscrire sur WEB lettres et tu regarderas le détail très bien fait de differentes sequences, tu pourras ainsi voir vraiment ce que ça peut donner.
Et puis, tu vas etre quand même un peu formée, n'aie pas peur!! 😀
Tu seras à 9 h donc maxi deux niveaux et généralement un seul.
Détends toi, révise les programmes du collège ( et du lycée, tu peux y être envoyée comme moi) et lis les livres que tu souhaiterais etudier et revois les objets d'étude mais c'est tout, pas la peine de créer dans le vide, tu vas tout recommencer une fois que tu auras les attentes de tes tuteurs espe et IPR.
- CelebornEsprit sacré
On n'est pas obligé d'enseigner en séquences. On peut par exemple avoir une progression grammaticale autonome.
Le plus simple sera de savoir ce qu'attendent tes formateurs/tuteur/inspecteur, et de t'y conformer pour ton année de stage, afin d'être validée. Attends aussi de voir de quel matériel tu disposeras avant d'envisager de faire "des TICE".
L'idée générale est que les élèves sortent du cours en ayant appris quelque chose, qui si possible figure dans le programme ou est nécessaire à son traitement. Pour le reste, c'est de l'artisanat, et c'est également tout l'intérêt du métier de tester des choses afin de trouver les façons d'enseigner qui nous conviennent et qu'on juge efficaces, sans forcément se conformer à un modèle tout fait.
Le plus simple sera de savoir ce qu'attendent tes formateurs/tuteur/inspecteur, et de t'y conformer pour ton année de stage, afin d'être validée. Attends aussi de voir de quel matériel tu disposeras avant d'envisager de faire "des TICE".
L'idée générale est que les élèves sortent du cours en ayant appris quelque chose, qui si possible figure dans le programme ou est nécessaire à son traitement. Pour le reste, c'est de l'artisanat, et c'est également tout l'intérêt du métier de tester des choses afin de trouver les façons d'enseigner qui nous conviennent et qu'on juge efficaces, sans forcément se conformer à un modèle tout fait.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- ProvenceEnchanteur
13h00 a écrit:
A la rentrée je serai professeur stagiaire en collège (en lettres modernes). J'ai suivi un cursus universitaire traditionnel et ai obtenu le CAPES début juillet.
Félicitations!
Le travail en séquences n'a rien d'obligatoire (même s'il est à parier qu'on te cassera les pieds avec ça).Mais en cours nous n'avons jamais appris à faire de séquences...
Un peu de lecture :
https://www.neoprofs.org/t34201-nouvelle-facon-de-travailler-en-outils-de-la-langue
https://www.neoprofs.org/t62501-l-etude-des-textes-au-college-comment-en-sommes-nous-arrives-la
- 13h00Niveau 1
Merci à tous pour vos réponses ! Je vois un peu plus ce qu'on attend de nous. Enfin en effet, avec l'ESPE, ça sera d'autres attentes beaucoup plus précises. Au final, est ce qu'on peut faire des points de grammaire qui n'ont rien à voir avec les textes étudiés ? (j'ai lu les liens que tu as mis Provence, c'est gentil ). Je trouverais ça moins "forcé", plutôt que justement se forcer à trouver un point de grammaire dans un texte étudié avec les élèves...
Pour la progression annuelle, je ne vois pas par quoi c'est évident de commencer dans les programmes. Sauf pour les points de grammaire, mais je veux parler des thèmes de lecture.
Encore merci à tous !
Pour la progression annuelle, je ne vois pas par quoi c'est évident de commencer dans les programmes. Sauf pour les points de grammaire, mais je veux parler des thèmes de lecture.
Encore merci à tous !
- ProvenceEnchanteur
Oui. C'est explicitement indiqué dans les programmes. C'est important d'enseigner la langue de façon progressive et structurée et non au coup par coup si on veut que les élèves s'y retrouvent et y comprennent quelque chose.13h00 a écrit:Au final, est ce qu'on peut faire des points de grammaire qui n'ont rien à voir avec les textes étudiés ?
- Salammb0Expert
Le travail en séquences n'est pas obligatoire, mais un peu quand même lorsqu'on est stagiaire, non?
_________________
"Avant les Dieux, les ténèbres étaient seules, et un souffle flottait, lourd et indistinct comme la conscience d’un homme dans un rêve. Il se contracta, créant le Désir et la Nue, et du Désir et de la Nue sortit la Matière primitive. C’était une eau bourbeuse, noire, glacée, profonde."
- Spoiler:
- AudreyOracle
Ben pour les stagiaires, oui...
Mais honnêtement, qui ne pourra pas étudier de façon structurée et dans un ordre logique (c'est-à-dire ne pas commencer l'année par le passé simple/imparfait parce qu'on fait les contes en premier en 6e...) à partir de n'importe quel texte de n'importe quelle oeuvre? Sérieusement, il est toujours possible d'étudier en premier classe grammaticales variables/invariables, quel que soit le texte, puis de décliner les différentes classes... de parler du verbe, des modes, à partir de n'importe quel texte...
Un texte ne permet jamais de n'aborder qu'un seul point de langue! Tous sont toujours contenus dans tous les textes (à de rares exceptions près).
Moi, je travaille en séquence, mais avec une progression grammaticale structurée, à part... mais dans la présentation de la progression de l'année, et de la séquence, c'est mixé...
du genre
SEQUENCE I: blabla
séance 1: texte 1
langue 1: classes variables/invariables
séance 2: texte 2
langue 2: le vocabulaire des émotions
séance 3: texte 3
séance 4: texte 4
langue 3: fiche d'identité du verbe
langue 4: rédiger un dialogue
etc... (j'ai inventé n'importe quoi pour les thèmes...mais dans le classeur, les cours sont dans cet ordre-là, sauf une fois la séquence finie: on trie tout selon le thème, litt, langue, éval, divers).
Ceci dit, je répète, pour un stagiaire, pas de fantaisie. Pendant un an, on ferme son clapet, et on dit amen à tout ce que disent IPR et formateurs ESPE.
Il faut au moins faire ce que je fais, c'est-à-dire préserver une apparente organisation en séquence, en veillant toutefois à bien y traiter à la fois écrit/oral, litt, voca, ortho, conj et HDA.
Mais honnêtement, qui ne pourra pas étudier de façon structurée et dans un ordre logique (c'est-à-dire ne pas commencer l'année par le passé simple/imparfait parce qu'on fait les contes en premier en 6e...) à partir de n'importe quel texte de n'importe quelle oeuvre? Sérieusement, il est toujours possible d'étudier en premier classe grammaticales variables/invariables, quel que soit le texte, puis de décliner les différentes classes... de parler du verbe, des modes, à partir de n'importe quel texte...
Un texte ne permet jamais de n'aborder qu'un seul point de langue! Tous sont toujours contenus dans tous les textes (à de rares exceptions près).
Moi, je travaille en séquence, mais avec une progression grammaticale structurée, à part... mais dans la présentation de la progression de l'année, et de la séquence, c'est mixé...
du genre
SEQUENCE I: blabla
séance 1: texte 1
langue 1: classes variables/invariables
séance 2: texte 2
langue 2: le vocabulaire des émotions
séance 3: texte 3
séance 4: texte 4
langue 3: fiche d'identité du verbe
langue 4: rédiger un dialogue
etc... (j'ai inventé n'importe quoi pour les thèmes...mais dans le classeur, les cours sont dans cet ordre-là, sauf une fois la séquence finie: on trie tout selon le thème, litt, langue, éval, divers).
Ceci dit, je répète, pour un stagiaire, pas de fantaisie. Pendant un an, on ferme son clapet, et on dit amen à tout ce que disent IPR et formateurs ESPE.
Il faut au moins faire ce que je fais, c'est-à-dire préserver une apparente organisation en séquence, en veillant toutefois à bien y traiter à la fois écrit/oral, litt, voca, ortho, conj et HDA.
- Presse-puréeGrand sage
Salut,
pour info car je ne souscris pas au principe de la séquence, qui a le plus souvent - je le sais car c'est ainsi que j'ai été formé et il est dur de se détacher de cela - permis de laisser tomber l'enseignement de la langue par pertes et profits, quelques ressources:
http://www.recherches.lautre.net/wp-content/uploads/2014/06/43_139-150_daunay.pdf
http://webcom.upmf-grenoble.fr/sciedu/pdessus/sapea/planif.html
http://webcom.upmf-grenoble.fr/sciedu/pdessus/sapea/planifsequence/index.html
Par ailleurs, la séquence, particulièrement lorsqu'on procède par groupements de textes, atomise la lecture des textes littéraires, puisque tous les textes sont lus dans le cadre d'un "objectif", d'une "problématique" souvent arbitraire, voire dans la simple idée de faire un relevé grammatical ou stylistique. Et je trouve que la séquence se prête très mal au travail sur des œuvres complètes.
pour info car je ne souscris pas au principe de la séquence, qui a le plus souvent - je le sais car c'est ainsi que j'ai été formé et il est dur de se détacher de cela - permis de laisser tomber l'enseignement de la langue par pertes et profits, quelques ressources:
http://www.recherches.lautre.net/wp-content/uploads/2014/06/43_139-150_daunay.pdf
http://webcom.upmf-grenoble.fr/sciedu/pdessus/sapea/planif.html
http://webcom.upmf-grenoble.fr/sciedu/pdessus/sapea/planifsequence/index.html
Par ailleurs, la séquence, particulièrement lorsqu'on procède par groupements de textes, atomise la lecture des textes littéraires, puisque tous les textes sont lus dans le cadre d'un "objectif", d'une "problématique" souvent arbitraire, voire dans la simple idée de faire un relevé grammatical ou stylistique. Et je trouve que la séquence se prête très mal au travail sur des œuvres complètes.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- madamedNiveau 7
Presse-purée a écrit:
Par ailleurs, la séquence, particulièrement lorsqu'on procède par groupements de textes, atomise la lecture des textes littéraires, puisque tous les textes sont lus dans le cadre d'un "objectif", d'une "problématique" souvent arbitraire, voire dans la simple idée de faire un relevé grammatical ou stylistique. Et je trouve que la séquence se prête très mal au travail sur des œuvres complètes.
Ah bon? Il est vrai que je trouve que les séquences sur un groupement de textes sont vite fourre-tout mais je trouve très logique de construire une séquence sur une œuvre complète autour d'une problématique. Par exemple, construire la séquence sur Cyrano de Bergerac autour de la question: Cyrano peut-il être aimé même s'il est laid? et étudier dans le détail les passages qui permettent de répondre à la question. Finalement, je trouve cela très naturel. À la fin de la séquence, les élèves de quatrième sont tout à fait capables de répondre à la problématique en citant des passages précis de l'œuvre, et la synthèse de la séquence leur paraît évidente, ce qui est moins le cas sur les séquences par groupements de texte. D'ailleurs, les élèves, en fin d'année, se souviennent beaucoup plus des séquences sur œuvre intégrale que des textes vus dans les groupements de texte.
Pour ce qui est d'insérer l'étude de la langue dans la séquence, je fais comme Audrey.
_________________
Tempête sous un crâne
- MmmandarineNiveau 2
Bonjour,
J'étais stagiaire l'année dernière et comme toi j'ai eu mes classes assez tard ... Le 27 août du coup panique à bord pendant une grande partie de l'été.
Si tu veux commencer à préparer un peu sans pédaler dans la semoule tu peux regarder du côté des textes résistants qui te permettent de commencer l'année en faisant un point sur les stratégies de lectures. Tu choisis un ou deux textes par niveaux (sachant que tu peux prendre les mêmes pour 6/5ème et 4/3ème).
En faisant ça tu t'assures les 2ème premières semaines.
Tu peux aussi voir les programmes et faire une listes de textes qui te plaisent et que tu aurais envie de traiter. Si tu pars sur une progression de grammaire à part tu peux revoir les bases d'orthographe et de conjugaison.
J'espère t'avoir aidée ;-)
J'étais stagiaire l'année dernière et comme toi j'ai eu mes classes assez tard ... Le 27 août du coup panique à bord pendant une grande partie de l'été.
Si tu veux commencer à préparer un peu sans pédaler dans la semoule tu peux regarder du côté des textes résistants qui te permettent de commencer l'année en faisant un point sur les stratégies de lectures. Tu choisis un ou deux textes par niveaux (sachant que tu peux prendre les mêmes pour 6/5ème et 4/3ème).
En faisant ça tu t'assures les 2ème premières semaines.
Tu peux aussi voir les programmes et faire une listes de textes qui te plaisent et que tu aurais envie de traiter. Si tu pars sur une progression de grammaire à part tu peux revoir les bases d'orthographe et de conjugaison.
J'espère t'avoir aidée ;-)
- allanNiveau 5
En ce qui me concerne, je ne travaille pas en séquences. Je ne sais absolument pas faire...oui , c'est très mal Je n'ai pas envie de passer des heures improductives à chercher des liens artificiels entre la litté et la langue.Tout ça n'est que cuistrerie et bavardage pédago.Je réclame de la LIBERTE PEDAGOGIQUE!
J'ai une organisation très proche de celle de Provence.
Je découpe ma semaine de la façon suivante:
- Deux heures : lectures dirigées et analytiques + rédactions
- Une heure : grammaire
- Une heure d'orthographe avec des textes de dictées ( = questions) que je donne tous les quinze jours.J'en profite pour vérifier de points de grammaire vus dans la semaine.
Des ponts peuvent tout à fait être réalisés selon les points de langue abordés mais le systématiser à travers la séquence , c'est NON.
Mes élèves s'en portent très bien et les parents s'y retrouvent. Mon organisation peut paraître archaïque mais c'est celle qui me convient.
Et les IPR ...comment dire......??? je m'en f....!
HS : Si vous aimez la poésie , je vous recommande la lecture des œuvres d'un poète nommé Adonis ( poète syrien). Quelques œuvres sont disponibles chez Gallimard, pour les autres disponibles dans des éditions un peu plus chères.C'est savoureux, c'est ma liqueur de mots pour l'été. :study:
J'ai une organisation très proche de celle de Provence.
Je découpe ma semaine de la façon suivante:
- Deux heures : lectures dirigées et analytiques + rédactions
- Une heure : grammaire
- Une heure d'orthographe avec des textes de dictées ( = questions) que je donne tous les quinze jours.J'en profite pour vérifier de points de grammaire vus dans la semaine.
Des ponts peuvent tout à fait être réalisés selon les points de langue abordés mais le systématiser à travers la séquence , c'est NON.
Mes élèves s'en portent très bien et les parents s'y retrouvent. Mon organisation peut paraître archaïque mais c'est celle qui me convient.
Et les IPR ...comment dire......??? je m'en f....!
HS : Si vous aimez la poésie , je vous recommande la lecture des œuvres d'un poète nommé Adonis ( poète syrien). Quelques œuvres sont disponibles chez Gallimard, pour les autres disponibles dans des éditions un peu plus chères.C'est savoureux, c'est ma liqueur de mots pour l'été. :study:
- incitatusNiveau 2
Je viens d'achever ma première année d'enseignement à temps plein (avant je n'avais que quelques heures de latin) et d'obtenir le CAER, donc mon expérience est limitée. Mais voici toujours ce que j'ai pu expérimenter l'année dernière.
J'ai essayé de construire des séquences mêlant langue et littérature, mais j'ai rapidement abandonné. D'une part parce que les élèves avaient trop de lacunes en langue et que j'ai dû tout revoir, et d'autre part parce que moi-même je me perdais dans ma progression de langue, trop diluée dans la lecture.
Du coup, pour les séquences OI, j'ai essentiellement fait de la lecture en classe, avec études d'extraits choisis et QCM de lecture pour m'assurer que la lecture des chapitres intermédiaires suivait à la maison. Les GT que j'ai utilisés étaient constitués généralement de textes intégraux (lettres et nouvelles en 4e, fabliaux en 5e) ou d'extraits d'une même oeuvre (Le Roman de Renart par exemple).
Pour la langue, à partir de janvier (mais je commencerai dès septembre l'année prochaine), j'ai lancé (en suivant la pratique d'une amie) les RDV conjugaison : 5 verbes à apprendre toutes les deux semaines, et une interro de 5 minutes sur 10. En alternance, j'ai ajouté une mini-dictée sur un point d'orthographe grammaticale particulier, sur 10 également (ne comptaient que les fautes d'orthographe grammaticale). Cela a permis d'avancer sur certains points de langue qui ne rentrent pas facilement dans une progression. En plus, cette pratique régulière de l'orthographe et de la conjugaison rassure les élèves (et les parents ^^)
Bien sûr, cela n'excluait pas les cours de grammaire (classes et fonctions, subordonnées etc). Pour ces cours, j'utilise les vieilles grammaires que ma grand-mère m'a données. Les leçons y sont très précises et claires. Les élèves y ont semblé réceptifs.
Espérant t'avoir été un peu utile.
Bon courage !
J'ai essayé de construire des séquences mêlant langue et littérature, mais j'ai rapidement abandonné. D'une part parce que les élèves avaient trop de lacunes en langue et que j'ai dû tout revoir, et d'autre part parce que moi-même je me perdais dans ma progression de langue, trop diluée dans la lecture.
Du coup, pour les séquences OI, j'ai essentiellement fait de la lecture en classe, avec études d'extraits choisis et QCM de lecture pour m'assurer que la lecture des chapitres intermédiaires suivait à la maison. Les GT que j'ai utilisés étaient constitués généralement de textes intégraux (lettres et nouvelles en 4e, fabliaux en 5e) ou d'extraits d'une même oeuvre (Le Roman de Renart par exemple).
Pour la langue, à partir de janvier (mais je commencerai dès septembre l'année prochaine), j'ai lancé (en suivant la pratique d'une amie) les RDV conjugaison : 5 verbes à apprendre toutes les deux semaines, et une interro de 5 minutes sur 10. En alternance, j'ai ajouté une mini-dictée sur un point d'orthographe grammaticale particulier, sur 10 également (ne comptaient que les fautes d'orthographe grammaticale). Cela a permis d'avancer sur certains points de langue qui ne rentrent pas facilement dans une progression. En plus, cette pratique régulière de l'orthographe et de la conjugaison rassure les élèves (et les parents ^^)
Bien sûr, cela n'excluait pas les cours de grammaire (classes et fonctions, subordonnées etc). Pour ces cours, j'utilise les vieilles grammaires que ma grand-mère m'a données. Les leçons y sont très précises et claires. Les élèves y ont semblé réceptifs.
Espérant t'avoir été un peu utile.
Bon courage !
- ProvenceEnchanteur
Je crois que la régularité dans l'entraînement est ce qui permet de fixer les choses.incitatus a écrit:En plus, cette pratique régulière de l'orthographe et de la conjugaison rassure les élèves (et les parents ^^)
On fait de très bonnes soupes dans les vieux pots...Bien sûr, cela n'excluait pas les cours de grammaire (classes et fonctions, subordonnées etc). Pour ces cours, j'utilise les vieilles grammaires que ma grand-mère m'a données. Les leçons y sont très précises et claires. Les élèves y ont semblé réceptifs.
- incitatusNiveau 2
La sagesse des anciens...Provence a écrit:On fait de très bonnes soupes dans les vieux pots...
- SambreNiveau 9
13h00 a écrit:Je sais qu'une séquence se divise en séances et qu'il faut que chaque séance et que chaque séquence aient des objectifs et une pbtique. Et alterner écrit/oral/TICE. Je ne vois pas comment trouver le "thème" qui permettra d'établir une séquence...!
Il te faut partir des programmes qui sont le grand cadre, et affiner.
Par exemple, en 4eme: l'objet d'étude sur le théâtre "faire rire, émouvoir, faire pleurer".
Si tu souhaites faire une œuvre intégrale, essaye de l'étudier sous ce biais. Ex: L'avare. Problématique de la séquence: Harpagon, un personnage comique ou pathétique?
Les 4 ou 5 textes issus du livre que tu feras lire aux élèves devront les inviter à réfléchir sur cette problématique (le monologue de la cassette volée, le mariage forcé etc)
Pour un groupement de texte, c'est un peu la même chose, tu choisis une thématique et une problématique. ex: le conflit sur scène, quels enjeux?
Et proposer des textes qui éclairent cette problématique et lui apportent chacun une réponse. ex: l'incipit du Misanthrope, Le cid, scène de conflit entre les deux pères...
Personnellement je pars de textes que j'aime étudier et faire étudier (je ne me vois pas enseigner un texte que je déteste), et je trouve un moyen ou un autre pour les raccrocher aux objets d'études.
Envoie un MP si tu as d'autres questions.
_________________
2016-2017: TZR, 3 classes de 4e, 1 classe de 3e
2015-2016: TZR, 1 classe de 6e, 1 classe de 4e, 1 classe de 3e
2014-2015: Stagiaire (2 classes de 4e)
2008-2014: l'Age d'Or
- marjoDoyen
Comme cela a déjà été dit, si tu veux commencer à préparer efficacement la rentrée, tu peux commencer à bâtir une progression grammaticale pour les différents niveaux (sauf les 3e : comme tu es stagiaire, on ne t'en donnera probablement pas), que tu pourras mêler à ta progression littéraire comme le fait Audrey si à l'ESPE on t'oblige à bosser en séquence. Tu peux également préparer quelques cours de grammaire qui pourront être repris quel que soit le niveau que tu auras (les classes grammaticales et/ou les fonctions, THE classique qu'on refait tous les ans...)
Moi aussi, je bosse de façon "archaïque". Cette année en 3e, où j'aurai la chance d'avoir 5H au lieu de 4.5, je vais procéder ainsi :
- 2H de littérature
- 2H de grammaire (avec entrainement à la dictée toutes les semaines pendant 20 minutes de l'une de ces 2H + une dictée notée au bout de 2 entrainements)
- 1H d'écriture
Je te conseille également de te conformer à ce que te diront tes formateurs ESPE et l'IPR pour que tu puisses valider ton stage sans problèmeet de tout envoyer bouler en juin
Moi aussi, je bosse de façon "archaïque". Cette année en 3e, où j'aurai la chance d'avoir 5H au lieu de 4.5, je vais procéder ainsi :
- 2H de littérature
- 2H de grammaire (avec entrainement à la dictée toutes les semaines pendant 20 minutes de l'une de ces 2H + une dictée notée au bout de 2 entrainements)
- 1H d'écriture
Je te conseille également de te conformer à ce que te diront tes formateurs ESPE et l'IPR pour que tu puisses valider ton stage sans problème
- Spoiler:
- Je fais un micro-HS pour rebondir sur ce qui a été dit sur le travail en séquence, les TICE ou autre. Une de mes amies m'a fait lire son rapport d'inspection. Elle m'avait montré sa séance pour avis avant la visite de l'inspecteur : elle était super. Elle avait prévu de faire étudier un texte de théâtre dans la perspective de faire rajouter aux élèves des didascalies explicitant les enjeux de l'extrait et de clore ce travail par une lecture expressive des élèves. Une idée géniale ! En plus, il y avait de l'écriture personnelle avant et après l'étude de l'extrait. Qu'est-ce qui ressort dans son rapport d'inspection ? Qu'elle ne pratique pas de "pédagogie différenciée", "n'utilise pas les TICE" et "ne fait pas le lien avec les compétences". J'ai cru halluciner en lisant son rapport. Vu mes pratiques, il est certain que le jour où un inspecteur viendra me voir, je vais me faire allumer ^^ : les TICE, la pédagogie différenciée, les compétences et CDT en ligne, moi pas connaître ^^
- Presse-puréeGrand sage
madamed a écrit:\"Presse-purée' a écrit:
Par ailleurs, la séquence, particulièrement lorsqu'on procède par groupements de textes, atomise la lecture des textes littéraires, puisque tous les textes sont lus dans le cadre d'un "objectif", d'une "problématique" souvent arbitraire, voire dans la simple idée de faire un relevé grammatical ou stylistique. Et je trouve que la séquence se prête très mal au travail sur des œuvres complètes.
Ah bon? Il est vrai que je trouve que les séquences sur un groupement de textes sont vite fourre-tout mais je trouve très logique de construire une séquence sur une œuvre complète autour d'une problématique. Par exemple, construire la séquence sur Cyrano de Bergerac autour de la question: Cyrano peut-il être aimé même s'il est laid? et étudier dans le détail les passages qui permettent de répondre à la question. Finalement, je trouve cela très naturel. À la fin de la séquence, les élèves de quatrième sont tout à fait capables de répondre à la problématique en citant des passages précis de l'œuvre, et la synthèse de la séquence leur paraît évidente, ce qui est moins le cas sur les séquences par groupements de texte. D'ailleurs, les élèves, en fin d'année, se souviennent beaucoup plus des séquences sur œuvre intégrale que des textes vus dans les groupements de texte.
Pour ce qui est d'insérer l'étude de la langue dans la séquence, je fais comme Audrey.
Donc, c'est bien ce que je dis.
Si j'en crois ce que tu as écrit, tu n'as étudié l’œuvre que sous cet angle. Elle n'est donc qu'un prétexte pour répondre à la question. Je sais pertinement que ce n'est pas le cas pour toi, mais c'est le cas pour l’œuvre sur laquelle tu travailles et pour tes élèves. Lire, ça devient simplement répondre à des problématiques. C'est ce renversement œuvre / problématique de la séquence que je refuse en refusant la "séquence".
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- AudreyOracle
Quand je fais une séquence sur une OI, je ne travaille pas sur une problématique... j'aborde différents aspects/thèmes de l'oeuvre au fil des extraits étudiés.
Je pense qu'on est nombreux à travailler comme ça! Sinon, ce n'est plus une étude d'oeuvre intégrale à mon sens, mais un groupement de textes tirés d'une seule oeuvre... étudier une OI, l'ipr me l'a encore confirmé il y a 3 ans, c'est bien parcourir une oeuvre et plusieurs thèmes qui la traversent.
Je pense qu'on est nombreux à travailler comme ça! Sinon, ce n'est plus une étude d'oeuvre intégrale à mon sens, mais un groupement de textes tirés d'une seule oeuvre... étudier une OI, l'ipr me l'a encore confirmé il y a 3 ans, c'est bien parcourir une oeuvre et plusieurs thèmes qui la traversent.
- cannelle21Grand Maître
De mon côté, je propose une problématique afin de ne pas m'éparpiller. Si je prends Les misérables, par exemple, il y a énormément à dire. Axer le travail sur le parcours de JV, figure de la rédemption, permet d'affiner la perspective.
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Il y a des gens si bêtes que si une idée apparaissait à la surface de leur cerveau, elle se suiciderait, terrifiée de solitude.
- AudreyOracle
Ah mais cette problématique sur Valjean, elle est super ouverte et pas du tout castratrice!!! Il y a problématique et problématique... ;-)
- cannelle21Grand Maître
Tu me rassures : je commençais à avoir des doutes.
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Il y a des gens si bêtes que si une idée apparaissait à la surface de leur cerveau, elle se suiciderait, terrifiée de solitude.
- InvitéInvité
Je crois que cette année je vais noter au tableau une problématique de séquenceet garder pour moi les objectifs de lecture de chaque séance. Qu'en pensez-vous?
- TangledingGrand Maître
C'est un débat intéressant cette question de l'étude d'OI et de problématique ou non.
J'ai plutôt tendance à ne pas choisir de problématique sur une OI pour ne pas restreindre l'analyse/l'interprétation.
Mais en même temps, étudier une OI à partir de 4 ou 5 extraits en LA, niveau restriction, ça me parait déjà maousse costaud.
Du coup, sur le tard, je trouve qu'une problématique qui justifie qu'on étudie en particulier 4 ou 5 extraits, ça devrait se défendre.
Reste qu'il y a aussi les études thématiques (que j'ai plus de mal à mener, d'ailleurs, n'ayant bénéficié d'aucun élément de méthodologie dans ce domaine au cours de mes études). Là se limiter à une problématique peut se discuter.
En même temps, quand on fait un mémoire de maîtrise, ou j'imagine une thèse, n'est ce pas ce que l'on fait ? Certes le corpus est souvent plus large qu'une OI de collège.
Une solution peut être de privilégier une problématique et d'aborder plus largement d'autres aspects de l'oeuvre, pour ouvrir l'interprétation en fin de "séquence". Car après tout, il y a l'étude certes mais il y a aussi la lecture, et la lecture intégrale, personnelle, est (souhaitons le) plus riche (fût-ce confusément) que ce qu'on peut faire émerger au cours de l'étude (qui va cependant enrichir la lecture).
Au final, c'est le temps qui fait office de juge de paix, surtout le temps qui nous manque. Et puis ce sont des collégiens, ils ne font pas une thèse sur l’œuvre intégrale qu'on leur a imposée.
J'ai plutôt tendance à ne pas choisir de problématique sur une OI pour ne pas restreindre l'analyse/l'interprétation.
Mais en même temps, étudier une OI à partir de 4 ou 5 extraits en LA, niveau restriction, ça me parait déjà maousse costaud.
Du coup, sur le tard, je trouve qu'une problématique qui justifie qu'on étudie en particulier 4 ou 5 extraits, ça devrait se défendre.
Reste qu'il y a aussi les études thématiques (que j'ai plus de mal à mener, d'ailleurs, n'ayant bénéficié d'aucun élément de méthodologie dans ce domaine au cours de mes études). Là se limiter à une problématique peut se discuter.
En même temps, quand on fait un mémoire de maîtrise, ou j'imagine une thèse, n'est ce pas ce que l'on fait ? Certes le corpus est souvent plus large qu'une OI de collège.
Une solution peut être de privilégier une problématique et d'aborder plus largement d'autres aspects de l'oeuvre, pour ouvrir l'interprétation en fin de "séquence". Car après tout, il y a l'étude certes mais il y a aussi la lecture, et la lecture intégrale, personnelle, est (souhaitons le) plus riche (fût-ce confusément) que ce qu'on peut faire émerger au cours de l'étude (qui va cependant enrichir la lecture).
Au final, c'est le temps qui fait office de juge de paix, surtout le temps qui nous manque. Et puis ce sont des collégiens, ils ne font pas une thèse sur l’œuvre intégrale qu'on leur a imposée.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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