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- ben2510Expert spécialisé
mafalda16 a écrit:Chertea a écrit:Cela dépend beaucoup du physique du prof à mon avis et de son charisme.
exemples concrets observés:
une 4ème hyper pénible avec tout le monde (3/4 des élèves avertis pour mauvaise conduite/manque de travail, moyenne générale très faible) se comportait très bien dans UNE matière où le prof était très charismatique et beau gosse il faut le reconnaître
une jeune prof de français plutôt belle m'avait dit qu'elle faisait jamais de discipline avec les élèves et que ses cours se passaient bien
le contraire a été observé avec des profs au physique moins avantageux qui n'étaient pas respectés des élèves
coïncidence? Je ne pense pas.
:shock: :
Bon Ben chirurgie esthétique pour tous les profs moches et pis voilà l'EN est sauvée!
Non mais sérieusement!
Je veux bien que l'EN me finance un abonnement à la salle de gym du coin (su mes heures de cours, évidemment).
Enfin une proposition intelligente ! :afro:
- InvitéInvité
henriette a écrit:Il faut que je te dise, Tamerlan, c'est surtout ton otoplastie qui a changé les choses. (et le vert te saillait mal au teint)Tamerlan a écrit:Je vous trouve durs. Si cela peut aider pourquoi pas. La rhinoplastie m'a aidé à me présenter devant les élèves. La première liposuccion m'a permis de terminer mon cours et la deuxième de mettre les élèves en activité de manière correcte. Mais c'est depuis la pénoplastie que je ressens un immense respect de la part des élèves mais aussi de la salle des profs et de l'administration.
PS : le botox a été par contre un échec car je ne pouvais plus froncer les sourcils ! Donc à éviter.
Henriette, tu as parfois de drôles de visions !
- ScratNiveau 4
"Discipline douce", cela peut vouloir tout et rien dire. Ca dépend de ce qui se cache derrière, de même que du bahut où elle est pratiquée. Ceci dit, aussi douce soit-elle, la discipline exigée doit rester dans les clous du règlement, comme cela a déjà été mentionné.
Quant au poids du physique, je pense que ça joue, sans pour autant passer avant tout le reste. Je parlerais plus de "présence" ou de "charisme". Pour ma part, je fais très jeune (j'ai 27 ans mais en fais moins), fluette, alors bon, quand j'ai été nommée en REP, je me suis "légèrement" inquiétée. Le fait est que mes 6 ans dans l'EN et mes 8 ans de théâtre m'aident. Je pense qu'il s'agit là de "présence".
Je ne fais pas la guerre à mes élèves, seulement je leur expose clairement dès la première heure que mon comportement sera en accord avec le leur: ils se montrent agréables, je le serai et les cours n'en seront que plus profitables. Lorsqu'ils se relâchent ou dévient, je serre la vis immédiatement jusqu'à ce que le climat se soit remis dans les rails de façon durable. Ni douce, ni dure, c'est selon.
Loin de moi l'idée que ce soit une recette miracle (en existe-t-il?) mais jusque là mes années se sont bien déroulées, dans des collèges et niveaux très différents.
Quant au poids du physique, je pense que ça joue, sans pour autant passer avant tout le reste. Je parlerais plus de "présence" ou de "charisme". Pour ma part, je fais très jeune (j'ai 27 ans mais en fais moins), fluette, alors bon, quand j'ai été nommée en REP, je me suis "légèrement" inquiétée. Le fait est que mes 6 ans dans l'EN et mes 8 ans de théâtre m'aident. Je pense qu'il s'agit là de "présence".
Je ne fais pas la guerre à mes élèves, seulement je leur expose clairement dès la première heure que mon comportement sera en accord avec le leur: ils se montrent agréables, je le serai et les cours n'en seront que plus profitables. Lorsqu'ils se relâchent ou dévient, je serre la vis immédiatement jusqu'à ce que le climat se soit remis dans les rails de façon durable. Ni douce, ni dure, c'est selon.
Loin de moi l'idée que ce soit une recette miracle (en existe-t-il?) mais jusque là mes années se sont bien déroulées, dans des collèges et niveaux très différents.
_________________
2009-2013: Assistante pédagogique en collège dans l'académie de Versailles.
2013-2014: Stagiaire en collège rural d'Orléans-Tours: 6è-5è
2014-2015: TZR en AFA: 5è-4è-3è en RRS
2015-2016: Poste fixe dans le même collège RRS mais à CS: 13 ici et 4 ailleurs: une 6è, trois 4è et PP de 4è.
2016-2017: Toujours même poste fixe, 13h30 ici avec une 5è et deux 3è. CS ailleurs avec une 6è. Congés vêlage entre deux!
- AnguaGrand sage
Tiens, je pensais découvrir un nouveau truc à la mode !
Ça doit être ça, que je pratique, la "discipline douce". Au fil des années, j'ai laissé tomber toutes les présentations de règles et autres chartes, éventuellement, si ça gigote au début de l'année, je leur rappelle qu'ils sont scolarisés depuis assez longtemps pour savoir comment ils doivent se tenir. Et après, c'est au coup par coup. J'élève de moins en moins le ton, mais je réagis du tac au tac quand un truc me gène, et je crois que si mon seuil de tolérance s'est élevé de certains côtés , il a bien baissé sur d'autres.
En fait, je ne m'énerve plus, je concentre mon énergie sur certaines choses et certains moments (le pénible/décrocheur/dépressif/autre à garder à l'oeil, LE moment où ils DOIVENT se taire parce que c'est important), et je ne m'acharne plus à avoir un silence absolu, matériel intégral pour tous, ou que sais-je encore... à condition que leur boulot soit fait et qu'ils bossent en classe.
Allez, je fais mon coming out : je crois qu'au fil des années, je deviens laxiste... mais j'ai de moins en moins de bruit, et j'arrive chaque année à faire bosser des cas perdus, et globalement, de les faire bosser de plus en plus... Pas tous, hein, mais je pratique l'acharnement pédagogique sur eux (mais si, fais ton exercice ; tu t'en fous ? T'as le droit, mais tu bosses quand même, et en plus, tu te tais ; tiens, tu viendras en colle, ton boulot n'est pas fait... et le tout hyper calmement)
Ah oui, et ma botte secrète : faire semblant de ne pas comprendre quand ils n'ont pas envie de bosser. A la place, je m'installe à côté, je ré-explique, rappelle la consigne, la page, le texte, bref, je fais la niaise avec le sourire, et j'en ai plus d'un à l'usure.
C'est ça, la discipline douce ?
Oh, et puis, sur le physique... je vous parlerais bien de mon nez, qui m'a valu des aventures en début de carrière. La dernière remarque (la précédente était déjà ancienne) date de l'année dernière, par un élève que je n'avais pas, dans la cour, à portée de quelques uns de mes bourricots de 3e qui lui étaient tombés sur le râble. Ce jour-là, je me suis dit que j'avais quand même réussi un truc.
Ça doit être ça, que je pratique, la "discipline douce". Au fil des années, j'ai laissé tomber toutes les présentations de règles et autres chartes, éventuellement, si ça gigote au début de l'année, je leur rappelle qu'ils sont scolarisés depuis assez longtemps pour savoir comment ils doivent se tenir. Et après, c'est au coup par coup. J'élève de moins en moins le ton, mais je réagis du tac au tac quand un truc me gène, et je crois que si mon seuil de tolérance s'est élevé de certains côtés , il a bien baissé sur d'autres.
En fait, je ne m'énerve plus, je concentre mon énergie sur certaines choses et certains moments (le pénible/décrocheur/dépressif/autre à garder à l'oeil, LE moment où ils DOIVENT se taire parce que c'est important), et je ne m'acharne plus à avoir un silence absolu, matériel intégral pour tous, ou que sais-je encore... à condition que leur boulot soit fait et qu'ils bossent en classe.
Allez, je fais mon coming out : je crois qu'au fil des années, je deviens laxiste... mais j'ai de moins en moins de bruit, et j'arrive chaque année à faire bosser des cas perdus, et globalement, de les faire bosser de plus en plus... Pas tous, hein, mais je pratique l'acharnement pédagogique sur eux (mais si, fais ton exercice ; tu t'en fous ? T'as le droit, mais tu bosses quand même, et en plus, tu te tais ; tiens, tu viendras en colle, ton boulot n'est pas fait... et le tout hyper calmement)
Ah oui, et ma botte secrète : faire semblant de ne pas comprendre quand ils n'ont pas envie de bosser. A la place, je m'installe à côté, je ré-explique, rappelle la consigne, la page, le texte, bref, je fais la niaise avec le sourire, et j'en ai plus d'un à l'usure.
C'est ça, la discipline douce ?
Oh, et puis, sur le physique... je vous parlerais bien de mon nez, qui m'a valu des aventures en début de carrière. La dernière remarque (la précédente était déjà ancienne) date de l'année dernière, par un élève que je n'avais pas, dans la cour, à portée de quelques uns de mes bourricots de 3e qui lui étaient tombés sur le râble. Ce jour-là, je me suis dit que j'avais quand même réussi un truc.
- Salammb0Expert
Oh zut, je suis laide.
_________________
"Avant les Dieux, les ténèbres étaient seules, et un souffle flottait, lourd et indistinct comme la conscience d’un homme dans un rêve. Il se contracta, créant le Désir et la Nue, et du Désir et de la Nue sortit la Matière primitive. C’était une eau bourbeuse, noire, glacée, profonde."
- Spoiler:
- User5899Demi-dieu
Même technique.Provence a écrit:Chertea a écrit:Cela dépend beaucoup du physique du prof à mon avis et de son charisme.
exemples concrets observés:
une 4ème hyper pénible avec tout le monde (3/4 des élèves avertis pour mauvaise conduite/manque de travail, moyenne générale très faible) se comportait très bien dans UNE matière où le prof était très charismatique et beau gosse il faut le reconnaître
une jeune prof de français plutôt belle m'avait dit qu'elle faisait jamais de discipline avec les élèves et que ses cours se passaient bien
le contraire a été observé avec des profs au physique moins avantageux qui n'étaient pas respectés des élèves
coïncidence? Je ne pense pas.
C'est pour ça que je mets du rouge à lèvres tous les matins. Sinon, c'est le bazar. :fille:
- User5899Demi-dieu
En même temps, s'ils se cachent, ça peut être coolskindiver a écrit:Toujours se méfier de ce que racontent les collègues!! J'avais un collègue avec une classe terrible qui ne cesser de dire qu'avec eux il n'avait aucun soucis alors que les élèves jouaient à chat perché et à cache cache pendant son cours...
- JennyMédiateur
Angua a écrit:Ah oui, et ma botte secrète : faire semblant de ne pas comprendre quand ils n'ont pas envie de bosser. A la place, je m'installe à côté, je ré-explique, rappelle la consigne, la page, le texte, bref, je fais la niaise avec le sourire, et j'en ai plus d'un à l'usure.
Je fais aussi.
Moi non plus, je ne m'énerve plus… ça les amuse de toute façon.
- coindeparadisGuide spirituel
Des études montrent, certes, que l'apparence physique a une incidence directe (cf ouvrage d'Amadieu) sur, notamment la prise de contact, mais faire classe s'inscrit sur la durée.Chertea a écrit:Je ne pense pas que ce soit une question de séduction ou de manipulation, c'est juste que les élèves te respectent presque naturellement sans que tu n'aies besoin de faire quoi que ce soit. D'ailleurs ce concept s'applique à bien d'autres domaines que l'enseignement...
Etre beau ne suffit pas à captiver pendant 9 mois des élèves. Il faut ensuite sortir d'autres outils : cours intéressant, coercition parfois (menaces, sanctions), implication de l'élève, ou séduction au sens strict (à éviter cf gestion du contre-transfert et enseignement).
_________________
Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- amalricuNeoprof expérimenté
Brailler et s'énerver, ça les amuse....la confrontation directe et brutale est source de conflits supplémentaires.
Faire le professeur zélé qui y croit et jouer en effet à l'usure le pédagogue en mission, ça peut les avoir...
Le physique joue énormément pour ces jeunes en construction identitaire et ils ne te passent rien comme si ces jeunes gens étaient des Clooney et des Cotillard en puissance...Talleyrand disait : "la beauté ça fait gagner 15 jours" (pour .... ), mais après l'effet s'émousse et d'autres aspects personnels entrent en jeu.
Maîtriser la connaissance et conduire le cours avec énergie réduisent le recours à la discipline.
Et puis les collègues qui assurent n'avoir aucun problème avec la "classe des affreux", on en connait tous...le plus souvent, une heure passée à côté de la salle de cours suffit à comprendre l'arnaque.
Faire le professeur zélé qui y croit et jouer en effet à l'usure le pédagogue en mission, ça peut les avoir...
Le physique joue énormément pour ces jeunes en construction identitaire et ils ne te passent rien comme si ces jeunes gens étaient des Clooney et des Cotillard en puissance...Talleyrand disait : "la beauté ça fait gagner 15 jours" (pour .... ), mais après l'effet s'émousse et d'autres aspects personnels entrent en jeu.
Maîtriser la connaissance et conduire le cours avec énergie réduisent le recours à la discipline.
Et puis les collègues qui assurent n'avoir aucun problème avec la "classe des affreux", on en connait tous...le plus souvent, une heure passée à côté de la salle de cours suffit à comprendre l'arnaque.
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
J'ai recraché mon café en lisant Chertea. Je ne lis pas activement ce forum depuis longtemps mais c'est la première fois que je rigole autant...
- marinou16Niveau 1
Angua a écrit:Tiens, je pensais découvrir un nouveau truc à la mode !
Ça doit être ça, que je pratique, la "discipline douce". Au fil des années, j'ai laissé tomber toutes les présentations de règles et autres chartes, éventuellement, si ça gigote au début de l'année, je leur rappelle qu'ils sont scolarisés depuis assez longtemps pour savoir comment ils doivent se tenir. Et après, c'est au coup par coup. J'élève de moins en moins le ton, mais je réagis du tac au tac quand un truc me gène, et je crois que si mon seuil de tolérance s'est élevé de certains côtés , il a bien baissé sur d'autres.
En fait, je ne m'énerve plus, je concentre mon énergie sur certaines choses et certains moments (le pénible/décrocheur/dépressif/autre à garder à l'oeil, LE moment où ils DOIVENT se taire parce que c'est important), et je ne m'acharne plus à avoir un silence absolu, matériel intégral pour tous, ou que sais-je encore... à condition que leur boulot soit fait et qu'ils bossent en classe.
Allez, je fais mon coming out : je crois qu'au fil des années, je deviens laxiste... mais j'ai de moins en moins de bruit, et j'arrive chaque année à faire bosser des cas perdus, et globalement, de les faire bosser de plus en plus... Pas tous, hein, mais je pratique l'acharnement pédagogique sur eux (mais si, fais ton exercice ; tu t'en fous ? T'as le droit, mais tu bosses quand même, et en plus, tu te tais ; tiens, tu viendras en colle, ton boulot n'est pas fait... et le tout hyper calmement)
Ah oui, et ma botte secrète : faire semblant de ne pas comprendre quand ils n'ont pas envie de bosser. A la place, je m'installe à côté, je ré-explique, rappelle la consigne, la page, le texte, bref, je fais la niaise avec le sourire, et j'en ai plus d'un à l'usure.
Angua ton commentaire me rappelle mon expérience...
C'était ma première rentrée, mon tuteur m'avait conseillé de mettre le paquet niveau gestion de classe, ce que j'ai fait. J'avais prévu un plan (assez machiavélique je l'avoue) : aller chercher mes élèves dans la cours, silence, monter devant la salle, silence, rangement en rang d'oignons dans le fond de la salle, et plan de classe imposé (j'appelais les élèves un par un pour les placer). Je ne vous raconte pas leur tête...Je n'ai rien lâché le premier trimestre, tout bavardage était repris. Ah oui, j'oubliais, c'est moi qui leur donnais l'autorisation de s'assoir en début d'heure. Au fil de l'année, nous nous sommes apprivoisés (je n'avais jamais enseigné avant, et ces petites bêtes me faisaient un peu peur), et je me suis détendue. J'ai arrêté de reprendre le bavardage lors de l'installation (enfin dans la limite du raisonnable), ainsi que lors de la distribution des feuilles par exemples, et l'année s'est très bien terminée. A la fin de l'année, j'ai été couverte de cadeaux, sans trop savoir à quoi cela été dû (je suis loin d'avoir un physique de rêve..), mais je pense qu'ils ont apprécié cette année, et moi aussi. Au final, je pense que le plus important (facile à dire ?) et de faire quelque chose qui nous ressemble : j'ai des collègues très cool qui ont testé être strict, cela a fonctionné quelques jours, et puis le naturel revenant...
Je suis nommée au lycée l'an prochain, je pense m'assouplir, surtout avec les premières, mais avec les secondes, je ne sais pas encore trop comment m'y prendre. Je vais abandonner le plan de classe, infantilisant, pour le reste, c'est à voir (d'ailleurs, si vous avez des pistes, je suis preneuse^^)
- User5899Demi-dieu
C'est possible de relâcher en cours d'année, c'est même souhaitable. C'est impossible de visser après avoir permis.
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
Pas impossible, mais très difficile.Cripure a écrit:C'est possible de relâcher en cours d'année, c'est même souhaitable. C'est impossible de visser après avoir permis.
- LorelyNiveau 7
En ce qui me concerne, à mes débuts, je gérais la discipline au feeling. Et, étrangement, même si ce fut ma première année, c'est mon plus beau souvenir. Il y avait un véritable échange avec les élèves : j'ai adoré! Un jour, une prof m'a montré son système de discipline : 20/20 attribué au début du trimestre et -2 points par manquements + punition dès matériel oublié/travail non fait/bavardages... J'ai trouvé ça tellement génial que je l'ai adopté en le remaniant à ma manière (valorisation des élèves travailleurs et actifs à l'oral). Cependant, j'ai l'impression d'être dans la notation de tout, tout le temps! Et au final, je trouve que cela bloque une communication naturelle. Mais je me trompe peut-être.
- coindeparadisGuide spirituel
Je trouverais cela très lourd aussi, mais je n'enseigne pas au collège. Peut-être est-ce nécessaire...
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
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