Maître auxiliaire dans le privé : indemnité pour perte d'heures ?

Maître auxiliaire dans le privé depuis qq années, je suis en perte d'heures pour la rentrée 2016, je n'aurai que 15h30 au lieu de 18.C'est la première fois.  J'étais sur 2 mi-temps. Un des deux postes où j'étais est affecté en berceau. Il me reste donc un mi-temps plus un autre à 6h30.  La question que je me poses, c'est aurai-je droit à des indemnités pour ces heures perdues?

Il ne me semble pas que tu aies droit à quelque chose malheureusement. Le statut des maître auxiliaire est assez précaire. Dans mon établissement, ils ne sont jamais déclarés en perte d'heure puisqu'ils ne sont pas "propriétaires" enfin affectés définitivement sur les heures qu'ils occupent. Renseigne toi auprès du rectorat rapidement ou envers un syndicat. Bon courage en tout cas.

Il me semble que normalement on peut avoir une indemnisation pour les heures perdues, il faut demander au rectorat, je pense qu'il pourra te renseigner sur les démarches à faire

J'ai été une année confrontée à ce problème avec 14 heures de cours.
Aucun droit... Nous sommes là pour combler les heures vacantes.

Bon tout ceci n'a pas l'air très encourageant; orelyde, j'adore ton "emploi" bouche-trou, je me sens concernée!

Aucune indemnité quand tu es maître-aux. Désolée

On se demande vraiment de qui on se fiche. On devrait porter nos situations devant... je ne sais qui d'ailleurs s'en inquiète ! Précarité, salaire proche du smic, et pas droit aux allocations chômage alors que je bosse depuis des années et que j'ai trouvé des heures par moi même! L'an passé, je m'étais inscrite à l'interne, mais aucun temps pour le bosser car catapultée pour la première fois en lycée, donc un boulot monstre (ou alors j'aurais d^laissé mes terminale se débrouiller...); là me voilà encore avec des nouveaux niveaux, et hors de question que je ne rendre pas le dossier; donc perte sèche quoi. Décidément, suis dég. Après on dit qu'on ne trouve plus de maître aux, mais j'ai des collègues qui changent de boulot car ras le bol. Je les comprend.

Moi aussi je les comprends. Mon conjoint est maître-aux.
Je l'ai été pendant qqs années jusqu'au jour où j'ai décidé que quitte à galérer, j'allais refuser tous les postes pendant un an afin de préparer l'interne. Heureusement je l'ai eu et depuis ma situation s'est nettement améliorée. Je ne suis pas sûre que l'on puisse aujourd'hui passer l'interne sans être en poste par contre. Bon courage !

Pourquoi pas le droit au chômage ???

Hihi !! je trouve ça assez représentatif de ce que certains collègues pensent de nous
L'année où j'étais à 14 h, j'ai appelé le rectorat avant la rentrée, pour demander si je pouvais prétendre à un complément d'heures dans un autre établissement. La réponse de cette charmante interlocutrice : "vous avez suffisamment pour vivre..."
Je ne demandais pas à être assistée, non, simplement à travailler plus pour atteindre le SMIC !

On a des droit au chômage je crois, mais vu la façon dont s'est calculé (revenu brut), pour 2h30 de perte, purpleKti ne touchera rien.
Et dire que tu ne peux pas prendre le poste ? En attendre un autre plus intéressant ?

Bien sur que les maitres aux ont le droit au chômage. Sauf que la il a un travail et un salaire donc il n'est pas au chômage.

un temps partiel forcé, moi j'appelle ça une part de chômage. Par contre les heures que je passe, parce que je vois pas pourquoi les gamins devraient pâtir du système eux aussi, ça on ne les compte pas.

Tu parles de "temps partiel forcé", or c'est le lot des maîtres  aux'. On le sait en entrant dans ce système, du jour au lendemain on peut être remercié. La seule voie qui mène à la sécurité c'est le concours. C'est le choix que j'ai fait pour éviter d'avoir la boule au ventre dès avril en me demandant si j'allais être reprise l'année d'après. Cela a été intense avec 24h de cours, 8 classes et 4 niveaux mais le jeu en vaut la chandelle !
Courage !

purpleKti a écrit:un temps partiel forcé, moi j'appelle ça une part de chômage.  Par contre les heures que je passe, parce que je vois pas pourquoi les gamins devraient pâtir du système eux aussi, ça on ne les compte pas.

Je suis sincèrement navré de ce qui t'arrive mais être a plus de 90% d'un temps plein est loin d'être au chômage. J'espère que tu ne connaîtras pas réellement le chômage.

Haydens, le chômage, je suis déjà passée par là aussi; je suis loin d'être celle qui attend ses indemnités sans rien faire. J'ai toujours trouvé par moi même des heures d'enseignement. Le concours je l'aurai peut être déjà eu si je l'avais bossé au lieu de passer des heures à préparer chaque année des niveaux différents et m'investir à 200% auprès des élèves et entendre ma fille me dire qu'elle n'ose pas venir me faire un bisou pour pas me déranger, soir et dimanche compris. Je crois que je n'ai pas sue être assez égoïste, mais ce n'est pas dans ma nature. Espérons que ces 2h30 perdues par semaine me permettront d'avoir plus de chance d'obtenir ce concours.

Haydens, le chômage, je suis déjà passée par là aussi; je suis loin d'être celle qui attend ses indemnités sans rien faire. J'ai toujours trouvé par moi même des heures d'enseignement. Le concours je l'aurai peut être déjà eu si je l'avais bossé au lieu de passer des heures à préparer chaque année des niveaux différents et m'investir à 200% auprès des élèves et entendre ma fille me dire qu'elle n'ose pas venir me faire un bisou pour pas me déranger, soir et dimanche compris. Je crois que je n'ai pas sue être assez égoïste, mais ce n'est pas dans ma nature. Espérons que ces 2h30 perdues par semaine me permettront d'avoir plus de chance d'obtenir ce concours.

Haydens, le chômage, je suis déjà passée par là aussi; je suis loin d'être celle qui attend ses indemnités sans rien faire. J'ai toujours trouvé par moi même des heures d'enseignement. Le concours je l'aurai peut être déjà eu si je l'avais bossé au lieu de passer des heures à préparer chaque année des niveaux différents et m'investir à 200% auprès des élèves et entendre ma fille me dire qu'elle n'ose pas venir me faire un bisou pour pas me déranger, soir et dimanche compris. Je crois que je n'ai pas sue être assez égoïste, mais ce n'est pas dans ma nature. Espérons que ces 2h30 perdues par semaine me permettront d'avoir plus de chance d'obtenir ce concours.

Haydens, le chômage, je suis déjà passée par là aussi; je suis loin d'être celle qui attend ses indemnités sans rien faire. J'ai toujours trouvé par moi même des heures d'enseignement. Le concours je l'aurai peut être déjà eu si je l'avais bossé au lieu de passer des heures à préparer chaque année des niveaux différents et m'investir à 200% auprès des élèves et entendre ma fille me dire qu'elle n'ose pas venir me faire un bisou pour pas me déranger, soir et dimanche compris. Je crois que je n'ai pas sue être assez égoïste, mais ce n'est pas dans ma nature. Espérons que ces 2h30 perdues par semaine me permettront d'avoir plus de chance d'obtenir ce concours.

En fait pour avoir été très souvent en perte d'heures dans le privé ( on ne peut être en perte d'heures que lorsqu'on est propriétaire de ses heures, donc titulaire), je peux témoigner du fait qu'aucune indemnité pour perte d'heures n'est prévue, même pour les titulaires. Tu passes alors en priorité au mouvement de l'emploi mais ça se traduit souvent par un éloignement géographique. Sinon, tu restes à temps partiel et tu n'es payé que pour le nombre d'heures que tu fais. C'est le lot des certifiés dans le privé sous contrat, donc pour répondre à ta question, non, les contractuels, tout comme les titulaires n'ont pas d'indemnités en cas de diminution horaire. Malheureusement dans ton cas on ne peut pas parler de perte d'heures. La titularisation est la seule issue mais elle ne te garantit pas un temps complet non plus, ceci dit, en tant que titulaire tu as une priorité au mouvement de l'emploi quand cela t'arrive.

Merci des infos Capucine.

J'ai peut-être mal compris le problème mais lorsque j'étais délégué auxiliaire (ou rectoral, peu importe) et donc suppléant dans l'enseignement privé, j'ai bénéficié d'une indemnisation pour perte d'heures (c'était en 2011/2012). J'étais passé d'un temps plein à un mi-temps. La procédure était la suivante : j'ai rempli une fiche au rectorat, qui m'a demandé de m'inscrire à Pôle Emploi, qui a pris acte de ma demande et renvoyé le dossier au rectorat (puisque c'est au Ministère de l'Education d'indemniser les maîtres en perte horaires, sur un budget dédié) et au total j'ai touché à peu près autant d'argent que lorsque j'étais à temps plein (et donc, c'était plutôt très intéressant pour moi d'avoir perdu des heures !)

Il ne faut pas oublier qu'on cotise à l'assurance-chômage quand on enseigne et qu'on a donc droit à profiter d'un complément en cas de perte d'heures. Sinon, le système encouragerait ceux qui n'ont plus qu'un mi-temps de prévu à renoncer à leur contrat pour se mettre entièrement au chômage, plus rentable sur le court terme. Mais y a-t-il un seuil horaire à partir duquel le mécanisme d'indemnisation ne peut pas être déclenché ? Ce n'est pas impossible, par exemple, que la perte de deux ou trois heures ne soit pas indemnisable, contrairement à la perte de 9h.

J'étais MA en cdi jusqu'à cette année et en perte d'heures. J'ai droit à une indemnité "chômage" car je suis passée de 18 à 14h.
Bon, j'avoue que le rectorat me fait tourner en bourrique pour me verser l'argent. 😉 l'année 2014-2015 est terminée mais toujours rien. Je ne suis pas assez désespérée a priori car j'attends encore qu'on me paye la correction du bac de français de 2013-2014.
Leur réponse ?  "Mme, nous avons 5 ans pour vous indemniser" ...
Sachant qu'ils mettent jusqu'à 6 mois pour te verser ton 1er salaire, il vaut mieux être soit patient soit vindicatif. Lol

Comme cela a été dit, nous cotisons auprès de Sécu.

Nous avons donc droit à l'ARE
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F1447.xhtml

http://www.pole-emploi.fr/candidat/les-conditions-d-attribution-de-l-aide-au-retour-a-l-emploi-@/article.jspz?id=60580