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- moonieNiveau 9
Bayonetta: on t'aura donné les classes les plus difficiles car au collège,on peut aussi tomber sur des classes complètement démotivées,qui chahutent,tout cela avec son cortège d'incivilités.Le truc,c'est qu'il n'y a qu'une seule matière à enseigner au collège-lycée. Le plp est aussi un prof certifié,quoi qu'on dise..
- BayonettaNiveau 3
Je suis d'accord avec ce que tu dis pour le collège. Je ne suis pas en train de dire du mal des professeurs de lycée professionnel (ils ont bien du mérite, en particulier dans les établissements difficiles) ou des élèves. Je dis simplement que le public est différent, le niveau aussi. Certains de mes élèves de seconde ne savaient pas dire les jours de la semaine en anglais, compter jusqu'à 20 ou même les couleurs les plus basiques. Et concernant la difficulté du concours, j'ai eu le capes au bout de 5 fois (la 5ème fois en travaillant comme jamais car il me le fallait absolument), et j'ai eu le CAPLP du premier coup, sans réviser quoi que ce soit, juste en lisant une fois le rapport du jury. J'ai eu 3/20 en français à l'oral. Quoi qu'on dise, c'est un concours qui est plus facile. D'ailleurs certains de mes collègues PLP stagiaires me disaient "je tenterai le CAPES dans quelques années, c'est trop difficile pour moi" (après une série d'échecs).
- moonieNiveau 9
Bayonetta:Plus simple? pas forcément; en anglais,nous n'étions que 2 admissibles sur l'académie sur une vingtaines d'inscrits. La dissertation ou le thème ne sont pas donnés non plus..il est vrai, par contre ,que pour des spécialistes en anglais ou d'histoire-géo, le capes est sans doute plus exigeant que le plp qui grâce à l'épreuve de lettres est jouable...
- MalavitaÉrudit
Bayonetta a écrit:Je suis d'accord avec ce que tu dis pour le collège. Je ne suis pas en train de dire du mal des professeurs de lycée professionnel (ils ont bien du mérite, en particulier dans les établissements difficiles) ou des élèves. Je dis simplement que le public est différent, le niveau aussi. Certains de mes élèves de seconde ne savaient pas dire les jours de la semaine en anglais, compter jusqu'à 20 ou même les couleurs les plus basiques. Et concernant la difficulté du concours, j'ai eu le capes au bout de 5 fois (la 5ème fois en travaillant comme jamais car il me le fallait absolument), et j'ai eu le CAPLP du premier coup, sans réviser quoi que ce soit, juste en lisant une fois le rapport du jury. J'ai eu 3/20 en français à l'oral. Quoi qu'on dise, c'est un concours qui est plus facile. D'ailleurs certains de mes collègues PLP stagiaires me disaient "je tenterai le CAPES dans quelques années, c'est trop difficile pour moi" (après une série d'échecs).
Merci de valoriser Le CAPLP ! Tu n'as pas apprécié ton année, tu en bavé, d'accord, mais le CAPLP et le CAPES sont des concours totalement différents et les exigences ne sont pas les mêmes. Pour enseigner un LP, il faut une sacré dose d'inventivité, d'adaptation et de motivation. Pour toi, le CAPLP n'était qu'un concours par défaut, une étape avant d'obtenir le CAPES. Tu l'as eu, tant mieux pour toi.
J'ai aussi passé le CAPES mais si j'avais découvert le CAPLP plutôt, je n'aurai sans doute pas passer le 1e car j'ai toujours voulu être au lycée et la bivalence m'a séduit. J'ai aussi passé l'agrégation (pour voir) et tiens, j'ai eu des meilleures notes qu'au CAPES sans la préparer, de là à dire que l'agreg est plus facile que le CAPES est un raccourci que je ne me permettrai pas de faire.
Je pense que tu te fais des illusions sur le collège, tout n'y est pas rose et j'espère que tu ne tomberas pas de haut.
- moonieNiveau 9
Bayonnetta: édulcorer les réalités et les difficultés au collège risquent de te faire quelque peu déchanter. Opter pour le plp ,c'est bien ce que l'auteur de ce post souhaite faire et tant mieux! Il est dans le contraire de ta démarche;il ne faut pas voir le mal partout
- BayonettaNiveau 3
Je suivi ma scolarité en collège ZEP de cité donc je connais bien, même si les choses ont changé depuis. J'ai aussi enseigné en ZEP au collège, c'était difficile. Après si c'est le choix de l'auteur du topic et qu'elle sait ce qui peut eventuellement l'attendre, et bien je l'encourage à suivre ce choix.
- MalacaEsprit éclairé
Attirée par la bivalence j'ai passé le concours PLP Lettres-anglais (avec des résultats comparables dans les deux valences, j’étais PE à l’origine) c'était un choix que je pensais murement réfléchi, enseigner au collège ne m'aurait pas plu.
Bien qu’angliciste à la base (formation commerciale, pas littéraire) j’ai une nette préférence pour l’enseignement du français finalement. Mais j’ai dû me bagarrer pour avoir une classe en français même pendant mon année de stage, c’est dire … après plus jamais d'heures de français hélas
Enseigner l’anglais en LP ce n’est effectivement pas simple. Les élèves qui arrivent là (surtout en industriel) ont souvent été en difficulté en LV au collège donc n’aiment pas la matière, n’en voient pas l’intérêt, en ajoutant à cela le faible coef aux examens (carrément en option en CAP !) on imagine ce que cela peut donner niveau motivation.
Les IO prévoient un enseignement « actionnel » avec tâches finales, les examens terminaux sont en CCF, tout oral … or au quotidien les moyens matériels ne suivent pas, et si on ne bénéficie pas de cours dédoublés, difficile de faire de l’oral en classe entière … c'est le grand écart permanent.
Pour ma part, je n'ai eu que des classes d'entrants et d'indus ... donc je retourne PE tellement cela me déplait
Bien qu’angliciste à la base (formation commerciale, pas littéraire) j’ai une nette préférence pour l’enseignement du français finalement. Mais j’ai dû me bagarrer pour avoir une classe en français même pendant mon année de stage, c’est dire … après plus jamais d'heures de français hélas
Enseigner l’anglais en LP ce n’est effectivement pas simple. Les élèves qui arrivent là (surtout en industriel) ont souvent été en difficulté en LV au collège donc n’aiment pas la matière, n’en voient pas l’intérêt, en ajoutant à cela le faible coef aux examens (carrément en option en CAP !) on imagine ce que cela peut donner niveau motivation.
Les IO prévoient un enseignement « actionnel » avec tâches finales, les examens terminaux sont en CCF, tout oral … or au quotidien les moyens matériels ne suivent pas, et si on ne bénéficie pas de cours dédoublés, difficile de faire de l’oral en classe entière … c'est le grand écart permanent.
Pour ma part, je n'ai eu que des classes d'entrants et d'indus ... donc je retourne PE tellement cela me déplait
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Ajouter de la vie aux années plutôt que des années à la vie ...
"Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité." A. de Saint-Exupéry
mes rêves, ma réalité ...
- CathEnchanteur
Je pense qu'effectivement, enseigner l'anglais en LP est plus difficile.
Pour ma part, la découverte du LP a été un vrai coup de foudre.
Pour ma part, la découverte du LP a été un vrai coup de foudre.
- farfallaEmpereur
Enseigner les langues en LP est difficile. Mais c'est aussi un vrai challenge.
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"Si nada nos salva de la muerte, al menos que el amor nos salve de la vida" Pablo Neruda
"Yo lloré porque no tenía zapatos hasta que vi un niño que no tenía pies." Oswaldo Guayasamin
- farfallaEmpereur
Et j'avoue que ça me saoule de plus en plus de voir que pour certains collègues nous ne sommes pas des certifiés... Comme si on était des sous profs... Après on s'étonne que la profession n'est pas unie, que les profs du lycée ne font pas grève pour la réforme du collège par exemple...
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- CathEnchanteur
Oui, c'est vrai, je l'ai déjà dit ici. On m'a répondu que je jouais sur les mots...
- moonieNiveau 9
Malaca a écrit:Attirée par la bivalence j'ai passé le concours PLP Lettres-anglais (avec des résultats comparables dans les deux valences, j’étais PE à l’origine) c'était un choix que je pensais murement réfléchi, enseigner au collège ne m'aurait pas plu.
Bien qu’angliciste à la base (formation commerciale, pas littéraire) j’ai une nette préférence pour l’enseignement du français finalement. Mais j’ai dû me bagarrer pour avoir une classe en français même pendant mon année de stage, c’est dire … après plus jamais d'heures de français hélas
Enseigner l’anglais en LP ce n’est effectivement pas simple. Les élèves qui arrivent là (surtout en industriel) ont souvent été en difficulté en LV au collège donc n’aiment pas la matière, n’en voient pas l’intérêt, en ajoutant à cela le faible coef aux examens (carrément en option en CAP !) on imagine ce que cela peut donner niveau motivation.
Les IO prévoient un enseignement « actionnel » avec tâches finales, les examens terminaux sont en CCF, tout oral … or au quotidien les moyens matériels ne suivent pas, et si on ne bénéficie pas de cours dédoublés, difficile de faire de l’oral en classe entière … c'est le grand écart permanent.
Pour ma part, je n'ai eu que des classes d'entrants et d'indus ... donc je retourne PE tellement cela me déplait
Malacca,tu as encore le bénéfice de ton ancien concours de PE? tu avais demandé un détachement? avais-tu passé le plp anglais-français?
- MalacaEsprit éclairé
J'avoue qu'en enseignant le français j'aurais probablement continué ... l'anglais (et QUE l'anglais, pour les raisons évoquées ci-dessus) ça a juste été l'horeur pour moi.Cath a écrit: Je pense qu'effectivement, enseigner l'anglais en LP est plus difficile.
Pour ma part, la découverte du LP a été un vrai coup de foudre.
J'ai passé le concours car pas de possibilité de détachement dans mon académie, j'ai été titularisée dans le corps LP après l'année de stagiairisation, et donc perdu au passage le bénéfice du CRPE ...moonie a écrit:...
Malacca,tu as encore le bénéfice de ton ancien concours de PE? tu avais demandé un détachement? avais-tu passé le plp anglais-français?
Là, c'est donc un détachement vers le premier degré que j'ai demandé cette fois.
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- MalacaEsprit éclairé
farfalla a écrit:Et j'avoue que ça me saoule de plus en plus de voir que pour certains collègues nous ne sommes pas des certifiés... Comme si on était des sous profs... Après on s'étonne que la profession n'est pas unie, que les profs du lycée ne font pas grève pour la réforme du collège par exemple...
Si la profession était unie ça se saurait
Tu sais quand j'ai débarqué au LP j'ai eu droit à "han, alors c'est mieux que d'être petite instit non ?" :shock: alors chacun est le sous prof de quelqu'un
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- moonieNiveau 9
Malaca a écrit:farfalla a écrit:Et j'avoue que ça me saoule de plus en plus de voir que pour certains collègues nous ne sommes pas des certifiés... Comme si on était des sous profs... Après on s'étonne que la profession n'est pas unie, que les profs du lycée ne font pas grève pour la réforme du collège par exemple...
Si la profession était unie ça se saurait
Tu sais quand j'ai débarqué au LP j'ai eu droit à "han, alors c'est mieux que d'être petite instit non ?" :shock: alors chacun est le sous prof de quelqu'un
Cette condescendance ne devrait pas exister dans nos corps de métier.
- farfallaEmpereur
moonie a écrit:Malaca a écrit:farfalla a écrit:Et j'avoue que ça me saoule de plus en plus de voir que pour certains collègues nous ne sommes pas des certifiés... Comme si on était des sous profs... Après on s'étonne que la profession n'est pas unie, que les profs du lycée ne font pas grève pour la réforme du collège par exemple...
Si la profession était unie ça se saurait
Tu sais quand j'ai débarqué au LP j'ai eu droit à "han, alors c'est mieux que d'être petite instit non ?" :shock: alors chacun est le sous prof de quelqu'un
Cette condescendance ne devrait pas exister dans nos corps de métier.
+1 !
Malaca, le savoir ne m'empêche pas de le déplorer.
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- MalacaEsprit éclairé
C'est sûr, c'est regrettable ... mais après cela ne m'empêche pas vivre et c'est le cadet de mes soucis alors, tant pis pour ... eux !
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