- Asha KrakenNeoprof expérimenté
Lorsque je l'ai suggéré en HIS, mon délégué syndical chéri m'a plus ou moins fait passer pour une allumée alarmiste et asséné que le ministère n'oserait jamais parce que c'est des gentils, c'est le PS (bon ça a un poil chié dans la colle) ! Au fait le gars est même pas à l'UNSA hein et attribue à nos luttes acharnées le changement à la tête de la FCPE, j'ai failli faire une syncope mais j'ai préféré me la jouer femelle hystérique puisque c'est mon étiquette.
- EdgarNeoprof expérimenté
Ils veulent optimiser notre temps hors élèves, et le rappellent dans le texte qui met fin aux statuts de 1950. Ils considèrent que nous ne travaillons pas vraiment hors du temps face aux élèves. Pour ce qui est de prendre sur notre temps de vacances, ça devient inadmissible, compte-tenu de notre salaire de m.....
- DalvaVénérable
Ventre-Saint-Gris a écrit:Hum... Chez moi, c'est la programmation pendant les vacances qui risque de rendre certains collègues réticents, ne serait-ce qu'à cause des gosses à garder.
Parce que pour le reste... J'entends déjà l'argument : puisqu'on n'a pas le choix, il faut bien se former pour faire au mieux dans le cadre imposé.
Mais nous former A QUOI, bordel ?
Qu'est-ce qui, dans cette réforme inepte, justifie un besoin de formation ?
Il n'y a plus de contenu, ou quasiment plus : il ne s'agit donc pas de formation disciplinaire.
La mode de l'interdisciplinaire n'est pas nouvelle, je ne vois pas ce qui change entre IDD, parcours diversifiés et EPI, sauf le nom.
Ce n'est pas de la formation, qui se prépare : c'est une lecture obligatoire et sous surveillance des nouveaux programmes et plus largement de la nouvelle organisation des enseignements, assortie d'un bourrage de crâne sur le mode "La réforme, elle est bien. La réforme, elle est utile."
- RendashBon génie
Ouais, enfin si on doit absolument se fader les EPI, je ne suis pas contre une explication sur la façon de mettre ça en oeuvre. Mais une vraie, hein, pas les clowneries ministérielles, en mettant le "l" pour rester poli. Je signe volontiers pour que des collègues compétents et motivés m'expliquent leur vision des choses et leur façon de faire. Coucou Elyas.
Mais cette façon de faire est à gerber, et dans la droite ligne de tout le reste.
Mais cette façon de faire est à gerber, et dans la droite ligne de tout le reste.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- DalvaVénérable
Edgar a écrit:Ils veulent optimiser notre temps hors élèves, et le rappellent dans le texte qui met fin aux statuts de 1950. Ils considèrent que nous ne travaillons pas vraiment hors du temps face aux élèves. Pour ce qui est de prendre sur notre temps de vacances, ça devient inadmissible, compte-tenu de notre salaire de m.....
La réponse à cela est simple, mais sera au détriment des élèves.
De deux choses l'une : soit nous sommes cadres, soit nous ne le sommes pas.
Si nous sommes cadres, notre employeur n'a pas à compter nos heures (ce qui compte, c'est le résultat, et il n'a pas même à vérifier de quelle manière nous faisons notre travail). Manifestement, les diverses réformes (statuts, organisation des enseignements, pédagogie de projet, réunions à foison) vont à l'encontre de la définition même du cadre.
Si nous ne sommes pas cadres, nous sommes aux 35 heures sur 47 semaines.
Pour ceux qui se demandent, ça fait environ 45h30 sur 36 semaines si on ne bosse pas du tout pendant la vacance des cours. Mais comme on bosse pendant les vacances, ça diminue. Par exemple, si je bosse 20h par semaine pendant les petites vacances, et 60h pendant l'été, ça descend à un peu moins de 42h sur 36 semaines, conseils de classe, rendez-vous parents (sauf PP) et réunions diverses inclus. Y compris aussi toutes les tâches matérielles associées à l'enseignement (photocopies, gestion des séries au collège en lettres, etc.).
Étant donné qu'on nous "surveille" et qu'on veut compter nos heures, j'estime qu'on nous traite non pas en cadres mais en ouvriers de l'éducation. Dans ce cas, dès que je dépasse mes 35h semaine, je pose le stylo. Copie corrigée ou pas. Si je dépasse, je prendrai mes "RTT" en fin d'année (scolaire ou civile, peu importe) : j'arriverai les mains dans les poches.
Ils veulent le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière : ils vont se retrouver avec du lait tourné. Et la crémière leur dit merde.
(J'ai tendance à devenir de plus en plus vulgaire, ces derniers temps. La réforme a un sale effet sur moi.)
- DalvaVénérable
Rendash a écrit:Ouais, enfin si on doit absolument se fader les EPI, je ne suis pas contre une explication sur la façon de mettre ça en oeuvre. Mais une vraie, hein, pas les clowneries ministérielles, en mettant le "l" pour rester poli. Je signe volontiers pour que des collègues compétents et motivés m'expliquent leur vision des choses et leur façon de faire. Coucou Elyas.
Tu as envie d'être formé à pratiquer une pédagogie que tu rejettes et ne souhaites pas mettre en œuvre ?
Les clowneries ministérielles s'expliquent aisément par le fait que le ministère lui-même ne sait pas exactement ce qu'il y a à mettre réellement derrière ces EPI : il attend que les profs de terrain s'emparent d'une merde pour en faire quelque chose d'à peu près acceptable.
C'était la même chose avec le socle (on n'en a jamais fait quelque chose de bien) et l'histoire des arts (chaque établissement a fait à sa sauce, certains avec plus de bonheur que d'autres).
Tu auras une formation passionnante si tu as la chance de tomber sur des personnes hyper investies et qui pratiquent la pédagogie de projet avec bonheur. Mais si cette pédagogie ne TE convient pas, ça ne t'avancera pas plus.
Sans compter qu'on oublie un peu dans l'histoire le fait que c'est censé apporter du "plus" aux élèves et là...
- EdgarNeoprof expérimenté
Dalva a écrit:Edgar a écrit:Ils veulent optimiser notre temps hors élèves, et le rappellent dans le texte qui met fin aux statuts de 1950. Ils considèrent que nous ne travaillons pas vraiment hors du temps face aux élèves. Pour ce qui est de prendre sur notre temps de vacances, ça devient inadmissible, compte-tenu de notre salaire de m.....
La réponse à cela est simple, mais sera au détriment des élèves.
De deux choses l'une : soit nous sommes cadres, soit nous ne le sommes pas.
Si nous sommes cadres, notre employeur n'a pas à compter nos heures (ce qui compte, c'est le résultat, et il n'a pas même à vérifier de quelle manière nous faisons notre travail). Manifestement, les diverses réformes (statuts, organisation des enseignements, pédagogie de projet, réunions à foison) vont à l'encontre de la définition même du cadre.
Si nous ne sommes pas cadres, nous sommes aux 35 heures sur 47 semaines.
Pour ceux qui se demandent, ça fait environ 45h30 sur 36 semaines si on ne bosse pas du tout pendant la vacance des cours. Mais comme on bosse pendant les vacances, ça diminue. Par exemple, si je bosse 20h par semaine pendant les petites vacances, et 60h pendant l'été, ça descend à un peu moins de 42h sur 36 semaines, conseils de classe, rendez-vous parents (sauf PP) et réunions diverses inclus. Y compris aussi toutes les tâches matérielles associées à l'enseignement (photocopies, gestion des séries au collège en lettres, etc.).
Étant donné qu'on nous "surveille" et qu'on veut compter nos heures, j'estime qu'on nous traite non pas en cadres mais en ouvriers de l'éducation. Dans ce cas, dès que je dépasse mes 35h semaine, je pose le stylo. Copie corrigée ou pas. Si je dépasse, je prendrai mes "RTT" en fin d'année (scolaire ou civile, peu importe) : j'arriverai les mains dans les poches.
Ils veulent le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière : ils vont se retrouver avec du lait tourné. Et la crémière leur dit merde.
(J'ai tendance à devenir de plus en plus vulgaire, ces derniers temps. La réforme a un sale effet sur moi.)
Ce n'est pas la réforme mais le fonctionnement de tout ce système EN en fin de course qui nous re d tous amers et vulgaires parfois.
- DalvaVénérable
Tu as raison, Edgar.
J'aimerais être capable de rester révoltée sans en être affectée si durement. Ne pas me sentir bouleversée, rester calme et raisonnable, mais ne pas abandonner mes valeurs.
Je n'y arrive pas.
J'aimerais être capable de rester révoltée sans en être affectée si durement. Ne pas me sentir bouleversée, rester calme et raisonnable, mais ne pas abandonner mes valeurs.
Je n'y arrive pas.
- RoninMonarque
D'accord Dalva. Mon IEN prétend que nous devons faire 39 h semaine ( je suis PE ). J'ai dit OK. Avec les réunions obligatoires je suis déjà entre 32 et 35 h par semaine. Tout le reste doit loger pour que ça ne dépasse pas 39h.
Sois nous sommes des cadres avec les avantages et inconvénients, soit des agents d'exécution. Ils voudraient que nous bossions comme des cadres mais avec un salaire de technicien et en obéissant comme des catégories C. Qu'ils aillent donc lire l'intégrale de de Meirieu en Bretagne...
Sois nous sommes des cadres avec les avantages et inconvénients, soit des agents d'exécution. Ils voudraient que nous bossions comme des cadres mais avec un salaire de technicien et en obéissant comme des catégories C. Qu'ils aillent donc lire l'intégrale de de Meirieu en Bretagne...
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- titus06Habitué du forum
Petite question au passage. Y avait-il eu des "formations" à l'époque de la mise en place des IDD en 2002/2003 ?
- DalvaVénérable
Ronin a écrit:D'accord Dalva. Mon IEN prétend que nous devons faire 39 h semaine ( je suis PE ). J'ai dit OK. Avec les réunions obligatoires je suis déjà entre 32 et 35 h par semaine. Tout le reste doit loger pour que ça ne dépasse pas 39h.
Sois nous sommes des cadres avec les avantages et inconvénients, soit des agents d'exécution. Ils voudraient que nous bossions comme des cadres mais avec un salaire de technicien et en obéissant comme des catégories C. Qu'ils aillent donc lire l'intégrale de de Meirieu en Bretagne...
Comment justifie-t-on 39 heures semaine ?
En fait, dans le secondaire aussi on est à 39 heures, puisque nos obligations de service n'ont pas été modifiées malgré le passage aux 35 heures. Mais ça ne justifie pas pour autant qu'on exige aujourd'hui de nous de compter 39 heures. La loi, c'est la loi. A moins que le temps de travail ne soit différent dans la fonction publique ? (question rhétorique)
Si nous sommes cadres, pas de problème (d'ailleurs nous dépassons largement, comme de nombreux cadres, les 35h et même les 39h).
Mais comme tu le dis très justement, "ils voudraient que nous bossions comme des cadres mais avec un salaire de technicien et en obéissant comme des catégories C".
- RoninMonarque
Elle tenait sa justification du secrétaire général du rectorat. Moi ça me va. Ils font semblant de nous payer, je fais semblant de bosser ça c'est mon côté communiste. Mon côté capitaliste me fait dire If you pay peanuts, you get monkeys.
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- DaphnéDemi-dieu
Je connaissais le début de l'expression, pas le résulat :lol:Dalva a écrit:
Ils veulent le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière : ils vont se retrouver avec du lait tourné. Et la crémière leur dit merde.
- ysabelDevin
Dalva a écrit:Ronin a écrit:D'accord Dalva. Mon IEN prétend que nous devons faire 39 h semaine ( je suis PE ). J'ai dit OK. Avec les réunions obligatoires je suis déjà entre 32 et 35 h par semaine. Tout le reste doit loger pour que ça ne dépasse pas 39h.
Sois nous sommes des cadres avec les avantages et inconvénients, soit des agents d'exécution. Ils voudraient que nous bossions comme des cadres mais avec un salaire de technicien et en obéissant comme des catégories C. Qu'ils aillent donc lire l'intégrale de de Meirieu en Bretagne...
Comment justifie-t-on 39 heures semaine ?
En fait, dans le secondaire aussi on est à 39 heures, puisque nos obligations de service n'ont pas été modifiées malgré le passage aux 35 heures. Mais ça ne justifie pas pour autant qu'on exige aujourd'hui de nous de compter 39 heures. La loi, c'est la loi. A moins que le temps de travail ne soit différent dans la fonction publique ? (question rhétorique)
Si nous sommes cadres, pas de problème (d'ailleurs nous dépassons largement, comme de nombreux cadres, les 35h et même les 39h).
Mais comme tu le dis très justement, "ils voudraient que nous bossions comme des cadres mais avec un salaire de technicien et en obéissant comme des catégories C".
Quand le décret 1950 a paru, c'était 40h/semaine et 4 semaines de congés payés pour le travailleur hors prof.
On s'est fait plus qu'entuber depuis ce temps.
Le nouveau décret aurait dû justement diminuer notre temps de présence devant les élèves.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- tiptop77Prophète
Dalva a écrit:Ventre-Saint-Gris a écrit:Hum... Chez moi, c'est la programmation pendant les vacances qui risque de rendre certains collègues réticents, ne serait-ce qu'à cause des gosses à garder.
Parce que pour le reste... J'entends déjà l'argument : puisqu'on n'a pas le choix, il faut bien se former pour faire au mieux dans le cadre imposé.
Mais nous former A QUOI, bordel ?
Qu'est-ce qui, dans cette réforme inepte, justifie un besoin de formation ?
Il n'y a plus de contenu, ou quasiment plus : il ne s'agit donc pas de formation disciplinaire.
La mode de l'interdisciplinaire n'est pas nouvelle, je ne vois pas ce qui change entre IDD, parcours diversifiés et EPI, sauf le nom.
Ce n'est pas de la formation, qui se prépare : c'est une lecture obligatoire et sous surveillance des nouveaux programmes et plus largement de la nouvelle organisation des enseignements, assortie d'un bourrage de crâne sur le mode "La réforme, elle est bien. La réforme, elle est utile."
En octobre dernier, notre cde a réuni les profs dans une salle pour lire des documents sur le socle commun. Les profs étaient dans une salle glaciale et ont lu bien gentiment le doc avec "un fluo pour souligner les passages importants" comme la cde l'a demandé. Une collègue a dit que cette lecture aurait pu se faire chacun chez soi et la cde a répondu: " Mais l'auriez-vous fait?"
J'ai refusé de participer à cette mascarade car je trouvais que c'était humiliant et infantilisant.
Alors je ne me fais pas la moindre illusion car je sais que la majorité de mes collègues suivront bien gentiment.
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May the force be with us!
- RoninMonarque
Toujours le syndrome du fayot du bon élève.
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- tiptop77Prophète
Ronin a écrit:Toujours le syndrome dufayotdu bon élève.
C'est exactement ça! Ils attendent qu'on leur donne une image En tout cas, tous ces fayots me font mal au ventre.
- RoninMonarque
Surtout ne pas se faire fâcher par la maîtresse. Mais on se veut un métier intellectuel
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- Thalia de GMédiateur
Oui, et c'étaient des journées, ou demi-journées banalisées. Le souvenir que j'en garde ? L'IPR chargé de répandre la bonne parole et dont toute l'attitude disait : "Je n'y crois pas, mais c'est mon boulot de vous monter comment ça marche."titus06 a écrit:Petite question au passage. Y avait-il eu des "formations" à l'époque de la mise en place des IDD en 2002/2003 ?
J'avais compati.
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Eh bien ! c'est exactement cela qu'on appelle formation dans l'E.N., nan ? "Dispositif de mise en conformité" serait plus exact.Dalva a écrit:Ventre-Saint-Gris a écrit:Hum... Chez moi, c'est la programmation pendant les vacances qui risque de rendre certains collègues réticents, ne serait-ce qu'à cause des gosses à garder.
Parce que pour le reste... J'entends déjà l'argument : puisqu'on n'a pas le choix, il faut bien se former pour faire au mieux dans le cadre imposé.https://www.neoprofs.org/post?p=3154483&mode=quote
Mais nous former A QUOI, bordel ?
[...]
Ce n'est pas de la formation, qui se prépare : c'est une lecture obligatoire et sous surveillance des nouveaux programmes et plus largement de la nouvelle organisation des enseignements, assortie d'un bourrage de crâne sur le mode "La réforme, elle est bien. La réforme, elle est utile."
- RendashBon génie
Dalva a écrit:Rendash a écrit:Ouais, enfin si on doit absolument se fader les EPI, je ne suis pas contre une explication sur la façon de mettre ça en oeuvre. Mais une vraie, hein, pas les clowneries ministérielles, en mettant le "l" pour rester poli. Je signe volontiers pour que des collègues compétents et motivés m'expliquent leur vision des choses et leur façon de faire. Coucou Elyas.
Tu as envie d'être formé à pratiquer une pédagogie que tu rejettes et ne souhaites pas mettre en œuvre ?
Les clowneries ministérielles s'expliquent aisément par le fait que le ministère lui-même ne sait pas exactement ce qu'il y a à mettre réellement derrière ces EPI : il attend que les profs de terrain s'emparent d'une merde pour en faire quelque chose d'à peu près acceptable.
C'était la même chose avec le socle (on n'en a jamais fait quelque chose de bien) et l'histoire des arts (chaque établissement a fait à sa sauce, certains avec plus de bonheur que d'autres).
Tu auras une formation passionnante si tu as la chance de tomber sur des personnes hyper investies et qui pratiquent la pédagogie de projet avec bonheur. Mais si cette pédagogie ne TE convient pas, ça ne t'avancera pas plus.
Sans compter qu'on oublie un peu dans l'histoire le fait que c'est censé apporter du "plus" aux élèves et là...
CQFD. C'est exactement ce que je dis.
Et je suis tout à fait d'accord avec la suite (et le reste de ton propos) : ce qui me gonfle le plus dans cette histoire, c'est cette volonté d'imposer ces pratiques à tout le monde. Faciliter la mise en place pour ceux qui y croient, sont convaincus, et peuvent faire du bon boulot, je suis pour. Et c'est à ces personnes-là que j'aimerais avoir affaire pour une éventuelle formation.
Mais on connaît la réalité des choses. ET ça fait froid dans le dos.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- DalvaVénérable
La réforme m'inspire ! :lol:Daphné a écrit:Je connaissais le début de l'expression, pas le résulat :lol:Dalva a écrit:
Ils veulent le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière : ils vont se retrouver avec du lait tourné. Et la crémière leur dit merde.
- DalvaVénérable
Ah oui, tiens...Ronin a écrit:Elle tenait sa justification du secrétaire général du rectorat. Moi ça me va. Ils font semblant de nous payer, je fais semblant de bosser ça c'est mon côté communiste. Mon côté capitaliste me fait dire If you pay peanuts, you get monkeys.
Mais dans la réalité, tu parviens à faire semblant de bosser ? Vraiment ? Toi ?
- DalvaVénérable
Effectivement ysabel, je ne suis pas remontée assez loin, mais j'aurais dû !ysabel a écrit:Dalva a écrit:
Comment justifie-t-on 39 heures semaine ?
En fait, dans le secondaire aussi on est à 39 heures, puisque nos obligations de service n'ont pas été modifiées malgré le passage aux 35 heures. Mais ça ne justifie pas pour autant qu'on exige aujourd'hui de nous de compter 39 heures. La loi, c'est la loi. A moins que le temps de travail ne soit différent dans la fonction publique ? (question rhétorique)
Quand le décret 1950 a paru, c'était 40h/semaine et 4 semaines de congés payés pour le travailleur hors prof.
On s'est fait plus qu'entuber depuis ce temps.
Le nouveau décret aurait dû justement diminuer notre temps de présence devant les élèves.
D'autant plus que dans le même temps, les horaires disciplinaires ont baissé tandis que l'hétérogénéité des classes augmentait : notre charge de travail (donc notre temps de travail hors classe) a donc continuellement augmenté (plus de préparation nécessaire pour s'adapter aux élèves tous différents, plus de classes donc plus de copies et de cours différents) pendant que le temps de travail des salariés diminuait.
- DalvaVénérable
Comme d'autres, j'aime bien ces réunions. (Mes CdE successifs par contre n'apprécient pas trop que j'aime ça.)tiptop77 a écrit:Ronin a écrit:Toujours le syndrome dufayotdu bon élève.
C'est exactement ça! Ils attendent qu'on leur donne une image En tout cas, tous ces fayots me font mal au ventre.
Elles me permettent de poser plein de questions qui contredisent ce qui est présenté comme un fait établi répondant à une logique implacable. Je fais perdre beaucoup de temps aux gens, les réunions finissent toujours au moins une heure plus tard et ça énerve mes collègues qui sont venus dans l'espoir d'en sortir vite et de se remettre la tête dans le guidon.
Je crois qu'on pourrait me comparer à la petit bestiole qui démange, qui oblige à soulever le drap pour regarder ce qui se passe, et qui empêche de dormir.
Malheureusement, mon nouveau CdE m'a vite cernée et quand il veut vraiment rentrer chez lui tôt, il ne me donne pas la parole.
Mais je ne suis pas la seule comme ça, on est plusieurs à se relayer. Hé hé. (Mais là, j'avoue que j'en ai marre.)
- DalvaVénérable
@Ventre-Saint-Gris : exactement !
@Rendash : compris ! Et oui, pour les gens convaincus et qui fonctionnent bien de cette façon, c'est chouette qu'on leur en laisse la liberté. Le problème, c'est que leur liberté s'impose à tout le monde.
@Rendash : compris ! Et oui, pour les gens convaincus et qui fonctionnent bien de cette façon, c'est chouette qu'on leur en laisse la liberté. Le problème, c'est que leur liberté s'impose à tout le monde.
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