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- florestanGrand sage
Euh, c'est de l'ironie Egomet ?
Il y a un truc qui me frappe chez les élèves: les filles se voient très bien dans des métiers certes extrêmement utiles mais payés des clopinettes (travail social, infirmières, puéricultrices..) les garçons se voient dans la finance (en STMG ) ou des trucs prestigieux mais qui rapportent. Conclusion les filles ne sont pas forcément flemmardes et profiteuses comme semble le sous-entendre la remarque d'Egomet (mais laissons lui le bénéfice du doute) par contre elles sont indubitablement masochistes (et là c'est de l'ironie).
Il y a un truc qui me frappe chez les élèves: les filles se voient très bien dans des métiers certes extrêmement utiles mais payés des clopinettes (travail social, infirmières, puéricultrices..) les garçons se voient dans la finance (en STMG ) ou des trucs prestigieux mais qui rapportent. Conclusion les filles ne sont pas forcément flemmardes et profiteuses comme semble le sous-entendre la remarque d'Egomet (mais laissons lui le bénéfice du doute) par contre elles sont indubitablement masochistes (et là c'est de l'ironie).
- HORAHabitué du forum
JPhMM a écrit:
A peu près n'est pas satisfaisant.
La France, elle est un pays fière de sa tradition d'égalité, de ses valeurs de justice. Les professeurs, ils sont grands, ils sont beaux, ils aiment l'égalité.
Dans un monde chaque jour plus mondialisé, dans une modernité chaque jour plus moderne, à l'aune des défis de demain et d'aujourd'hui, ici, ailleurs, maintenant, jadis, les concours, ils doivent respecter une parité hommes-femmes exacte. C'est ce qu'attendent de nous les Français, et les Français, ils savent ce qui est bon pour la France. Ils ont trop été déçus par les politiques, et c'est notre rôle de renouer le lien. De très nombreux Français n'attendent plus rien de la politique, et c'est notre devoir de répondre à leurs attentes.
(Mais sinon, ça rapporte dans les combien, d'être
- CathEnchanteur
Cath a écrit:C'est exactement le contraire : la nature étant ce qu'elle est, les congés maternités tombent quand ils veulent et on ne peut pas les décaler !egomet a écrit: Je soupçonne même qu'une proportion non négligeable de ces dames ont embrassé la carrière précisément à cause des congés maternité, plutôt avantageux dans l'éducation nationale.
Je ne comprends pas de quoi tu parles. Je dis juste que dans l'enseignement, on ne peut pas décaler ses dates de vacances pour les cumuler avec le congé maternité comme on le fait dans le privé et que parfois ce congé tombe en plein dans les vacances scolaires et est donc perdu.Salammb0 a écrit:Cath a écrit:Non elle n'est pas stoppée, heureusement.
C'eût été étonnant. Mais alors, en quoi cela creuse-t-il les inégalités? Parce que les femmes en congé maternité gagnent moins?
- Isis39Enchanteur
florestan a écrit: Euh, c'est de l'ironie Egomet ?
Il y a un truc qui me frappe chez les élèves: les filles se voient très bien dans des métiers certes extrêmement utiles mais payés des clopinettes (travail social, infirmières, puéricultrices..) les garçons se voient dans la finance (en STMG ) ou des trucs prestigieux mais qui rapportent. Conclusion les filles ne sont pas forcément flemmardes et profiteuses comme semble le sous-entendre la remarque d'Egomet (mais laissons lui le bénéfice du doute) par contre elles sont indubitablement masochistes (et là c'est de l'ironie).
- mathmaxExpert spécialisé
Salammb0 a écrit:En congé maternité, l'évolution de carrière est stoppée ? Il me semblait que non. En quoi est-ce préjudiciable exactement ?
Non, elle n'est pas stoppée. Le désavantage par rapport au régime général réside dans le fait que, dans une entreprise privée, les congés payés peuvent être pris à la suite du congé maternité. Alors que si tu accouches bêtement en juillet, tu es obligée de reprendre dès que ton bébé a 10 semaines. Cela, plus la prise en compte différente pour la retraite constituent des préjudices par rapport aux salariées du privé. (Nous avons certes, sur d'autres plans, des avantages)
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- Salammb0Expert
Cath a écrit:Cath a écrit:C'est exactement le contraire : la nature étant ce qu'elle est, les congés maternités tombent quand ils veulent et on ne peut pas les décaler !egomet a écrit: Je soupçonne même qu'une proportion non négligeable de ces dames ont embrassé la carrière précisément à cause des congés maternité, plutôt avantageux dans l'éducation nationale.Je ne comprends pas de quoi tu parles. Je dis juste que dans l'enseignement, on ne peut pas décaler ses dates de vacances pour les cumuler avec le congé maternité comme on le fait dans le privé et que parfois ce congé tombe en plein dans les vacances scolaires et est donc perdu.Salammb0 a écrit:Cath a écrit:Non elle n'est pas stoppée, heureusement.
C'eût été étonnant. Mais alors, en quoi cela creuse-t-il les inégalités? Parce que les femmes en congé maternité gagnent moins?
Non mais ma remarque interroge plus celle d'ergomet, qui semble évoquer cette histoire de congés maternité comme "justifiant" les inégalités de salaire entre hommes et femmes.
- User21929Expert
JPhMM a écrit:C'est dingue ça !Sur un bilan social d’une année précédente, je vois, pour le premier degré dans l’académie de Toulouse, que l’âge moyen pour les femmes est de 41 ans, et l’indice moyen de 525 (dans l’enseignement notre salaire est directement impacté par l’indice). Pour les hommes, l’âge moyen est un peu plus élevé, 45 ans, mais l’indice moyen est de 558 ! Dans le second degré, je vois que l’âge moyen pour les femmes est de 43 ans et l’indice 581, et pour les hommes, l’âge moyen est de 45 et l’indice de 612. L’écart le plus important concerne les personnels Biatoss(1), l’indice moyen est de 418 pour les femmes et de 454 pour les hommes.
L’académie de Toulouse a aussi calculé l’indice moyen pour l’ensemble des corps, titulaires et non titulaires confondus : il est de 535 pour les femmes et de 590 pour les hommes.
Si l'âge moyen est plus élevé, l'indice moyen l'est aussi.
La véritable discrimination n'est pas sur le sexe, mais sur l'âge. Hop, indice 800 pour tout le monde. Voilà une vraie mesure d'égalité.
Évidemment, la rédactrice de l'article se garde bien d'expliquer pourquoi dans ces corps, l'âge moyen des hommes est plus élevé que celui des femmes.
Ceci explique peut-être cela. Bouh les méchants Zommes !
Nous sommes dans une corporation ou les grilles indiciaires et les carrières sont définies pour les personnels sans aucune différentiation femme/homme, il me semble alors impossible de faire une discrimination, non ?
- CathEnchanteur
Ah, très bien.Salammb0 a écrit:Cath a écrit:Cath a écrit:
C'est exactement le contraire : la nature étant ce qu'elle est, les congés maternités tombent quand ils veulent et on ne peut pas les décaler !Je ne comprends pas de quoi tu parles. Je dis juste que dans l'enseignement, on ne peut pas décaler ses dates de vacances pour les cumuler avec le congé maternité comme on le fait dans le privé et que parfois ce congé tombe en plein dans les vacances scolaires et est donc perdu.Salammb0 a écrit:
C'eût été étonnant. Mais alors, en quoi cela creuse-t-il les inégalités? Parce que les femmes en congé maternité gagnent moins?
Non mais ma remarque interroge plus celle d'ergomet, qui semble évoquer cette histoire de congés maternité comme "justifiant" les inégalités de salaire entre hommes et femmes.
- Isis39Enchanteur
Whypee a écrit:JPhMM a écrit:C'est dingue ça !Sur un bilan social d’une année précédente, je vois, pour le premier degré dans l’académie de Toulouse, que l’âge moyen pour les femmes est de 41 ans, et l’indice moyen de 525 (dans l’enseignement notre salaire est directement impacté par l’indice). Pour les hommes, l’âge moyen est un peu plus élevé, 45 ans, mais l’indice moyen est de 558 ! Dans le second degré, je vois que l’âge moyen pour les femmes est de 43 ans et l’indice 581, et pour les hommes, l’âge moyen est de 45 et l’indice de 612. L’écart le plus important concerne les personnels Biatoss(1), l’indice moyen est de 418 pour les femmes et de 454 pour les hommes.
L’académie de Toulouse a aussi calculé l’indice moyen pour l’ensemble des corps, titulaires et non titulaires confondus : il est de 535 pour les femmes et de 590 pour les hommes.
Si l'âge moyen est plus élevé, l'indice moyen l'est aussi.
La véritable discrimination n'est pas sur le sexe, mais sur l'âge. Hop, indice 800 pour tout le monde. Voilà une vraie mesure d'égalité.
Évidemment, la rédactrice de l'article se garde bien d'expliquer pourquoi dans ces corps, l'âge moyen des hommes est plus élevé que celui des femmes.
Ceci explique peut-être cela. Bouh les méchants Zommes !
Nous sommes dans une corporation ou les grilles indiciaires et les carrières sont définies pour les personnels sans aucune différentiation femme/homme, il me semble alors impossible de faire une discrimination, non ?
La discrimination ne peut intervenir que sur la notation, donc sur les possibilités d'avancer plus vite.
- florestanGrand sage
Si un femme mène sa carrière (je suis saisie d'un rire nerveux quand je pense à ce mot dans le contexte éducnat) au mieux, elle ne peut pas être discriminée de par son sexe. Cependant il y a proportionnellement beaucoup plus d'agrégés hommes.
Le hommes passent plus les concours PERDIR.
Ils prennent en moyenne plus d'heures sup. Ils prennent infiniment moins de temps partiels et congés parentaux.
Bref ils cherchent à gagner plus.
Il ne s'agit pas d'une critique, je suis agrégée, je n'ai jamais pris de temps partiel ni à Dieu ne plaise de congé parental.
Pour pinailler mon ex proviseur, un gros plouc hyper misogyne ne m'avais pas augmenté ma note administrative alors que j'étais en congé mater. C'est mon compagnon qui me l'a signalé, il est encore plus enragé que moi sur ce genre de questions et c'est lui qui veut prendre un temps partiel pour mieux s'occuper de notre fil aîné handicapé (moi je péterai très vite un câble, je préfère gagner des sous :lol: ).
Tout ça pour dire que le fait que les femmes se retrouvent moins bien payées vient de leurs choix conscients ou non de carrière, pas d'une volonté hiérarchique ou d'une malédiction administrative.
Le hommes passent plus les concours PERDIR.
Ils prennent en moyenne plus d'heures sup. Ils prennent infiniment moins de temps partiels et congés parentaux.
Bref ils cherchent à gagner plus.
Il ne s'agit pas d'une critique, je suis agrégée, je n'ai jamais pris de temps partiel ni à Dieu ne plaise de congé parental.
Pour pinailler mon ex proviseur, un gros plouc hyper misogyne ne m'avais pas augmenté ma note administrative alors que j'étais en congé mater. C'est mon compagnon qui me l'a signalé, il est encore plus enragé que moi sur ce genre de questions et c'est lui qui veut prendre un temps partiel pour mieux s'occuper de notre fil aîné handicapé (moi je péterai très vite un câble, je préfère gagner des sous :lol: ).
Tout ça pour dire que le fait que les femmes se retrouvent moins bien payées vient de leurs choix conscients ou non de carrière, pas d'une volonté hiérarchique ou d'une malédiction administrative.
- LeclochardEmpereur
florestan a écrit: Euh, c'est de l'ironie Egomet ?
Il y a un truc qui me frappe chez les élèves: les filles se voient très bien dans des métiers certes extrêmement utiles mais payés des clopinettes (travail social, infirmières, puéricultrices..) les garçons se voient dans la finance (en STMG ) ou des trucs prestigieux mais qui rapportent. Conclusion les filles ne sont pas forcément flemmardes et profiteuses comme semble le sous-entendre la remarque d'Egomet (mais laissons lui le bénéfice du doute) par contre elles sont indubitablement masochistes (et là c'est de l'ironie).
C'est à dire qu'elles ont sans doute plus tendance à se sous-estimer et à ne pas mettre le revenu comme premier critère de choix d'une profession.
Quand on choisit de devenir PE, ce n'est évidemment pas pour le fric, alors il reste quoi ? le plaisir d'enseigner, le contact avec les plus jeunes, les congés et le fait que la carrière ne sera pas pénalisée par sa progéniture. Dans le privé, il arrive qu'on n'embauche pas une femme parce qu'elle désire des enfants ou qu'elle en a déjà plusieurs. C'est illégal bien sûr.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- florestanGrand sage
Leclochard a écrit:florestan a écrit: Euh, c'est de l'ironie Egomet ?
Il y a un truc qui me frappe chez les élèves: les filles se voient très bien dans des métiers certes extrêmement utiles mais payés des clopinettes (travail social, infirmières, puéricultrices..) les garçons se voient dans la finance (en STMG ) ou des trucs prestigieux mais qui rapportent. Conclusion les filles ne sont pas forcément flemmardes et profiteuses comme semble le sous-entendre la remarque d'Egomet (mais laissons lui le bénéfice du doute) par contre elles sont indubitablement masochistes (et là c'est de l'ironie).
C'est à dire qu'elles ont sans doute plus tendance à se sous-estimer et à ne pas mettre le revenu comme premier critère de choix d'une profession.
Quand on choisit de devenir PE, ce n'est évidemment pas pour le fric, alors il reste quoi ? le plaisir d'enseigner, le contact avec les plus jeunes, les congés et le fait que la carrière ne sera pas pénalisée par sa progéniture. Dans le privé, il arrive qu'on n'embauche pas une femme parce qu'elle désire des enfants ou qu'elle en a déjà plusieurs. C'est illégal bien sûr.
En plus de l'idée de se sous-estimer qui est évidente, il y a aussi le fait que les filles elles veulent "aider les autres". Je n'ai jamais entendu ce motif de choix d'une profession dans la bouche d'un garçon.
- LeclochardEmpereur
florestan a écrit: Si un femme mène sa carrière (je suis saisie d'un rire nerveux quand je pense à ce mot dans le contexte éducnat) au mieux, elle ne peut pas être discriminée de par son sexe. Cependant il y a proportionnellement beaucoup plus d'agrégés hommes.
Le hommes passent plus les concours PERDIR.
Ils prennent en moyenne plus d'heures sup. Ils prennent infiniment moins de temps partiels et congés parentaux.
Bref ils cherchent à gagner plus.
Il ne s'agit pas d'une critique, je suis agrégée, je n'ai jamais pris de temps partiel ni à Dieu ne plaise de congé parental.
Pour pinailler mon ex proviseur, un gros plouc hyper misogyne ne m'avais pas augmenté ma note administrative alors que j'étais en congé mater. C'est mon compagnon qui me l'a signalé, il est encore plus enragé que moi sur ce genre de questions et c'est lui qui veut prendre un temps partiel pour mieux s'occuper de notre fil aîné handicapé (moi je péterai très vite un câble, je préfère gagner des sous :lol: ).
Tout ça pour dire que le fait que les femmes se retrouvent moins bien payées vient de leurs choix conscients ou non de carrière, pas d'une volonté hiérarchique ou d'une malédiction administrative.
Je suis d'accord avec toi excepté concernant le concours Perdir. J'ai croisé autant de femmes que d'hommes aux postes de CDE ou d'adjoints. A mon avis, il ne doit pas y avoir un gros écart statistique.
Pour les congés parentaux, il y a une bonne raison à ce choix: en général, elles gagnent moins. C'est moins pénalisant pour le couple qu'elles s'arrêtent ou se mettent à temps partiel. En plus, ce sont plutôt les femmes qui traditionnellement s'occupent des très jeunes enfants.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
florestan a écrit:Leclochard a écrit:florestan a écrit: Euh, c'est de l'ironie Egomet ?
Il y a un truc qui me frappe chez les élèves: les filles se voient très bien dans des métiers certes extrêmement utiles mais payés des clopinettes (travail social, infirmières, puéricultrices..) les garçons se voient dans la finance (en STMG ) ou des trucs prestigieux mais qui rapportent. Conclusion les filles ne sont pas forcément flemmardes et profiteuses comme semble le sous-entendre la remarque d'Egomet (mais laissons lui le bénéfice du doute) par contre elles sont indubitablement masochistes (et là c'est de l'ironie).
C'est à dire qu'elles ont sans doute plus tendance à se sous-estimer et à ne pas mettre le revenu comme premier critère de choix d'une profession.
Quand on choisit de devenir PE, ce n'est évidemment pas pour le fric, alors il reste quoi ? le plaisir d'enseigner, le contact avec les plus jeunes, les congés et le fait que la carrière ne sera pas pénalisée par sa progéniture. Dans le privé, il arrive qu'on n'embauche pas une femme parce qu'elle désire des enfants ou qu'elle en a déjà plusieurs. C'est illégal bien sûr.
En plus de l'idée de se sous-estimer qui est évidente, il y a aussi le fait que les filles elles veulent "aider les autres". Je n'ai jamais entendu ce motif de choix d'une profession dans la bouche d'un garçon.
Ca arrive mais cela ne surpasse pas d'autres critères. Quand on veut soigner, on peut être infirmier ou médecin.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- florestanGrand sage
Leclochard a écrit:florestan a écrit: Si un femme mène sa carrière (je suis saisie d'un rire nerveux quand je pense à ce mot dans le contexte éducnat) au mieux, elle ne peut pas être discriminée de par son sexe. Cependant il y a proportionnellement beaucoup plus d'agrégés hommes.
Le hommes passent plus les concours PERDIR.
Ils prennent en moyenne plus d'heures sup. Ils prennent infiniment moins de temps partiels et congés parentaux.
Bref ils cherchent à gagner plus.
Il ne s'agit pas d'une critique, je suis agrégée, je n'ai jamais pris de temps partiel ni à Dieu ne plaise de congé parental.
Pour pinailler mon ex proviseur, un gros plouc hyper misogyne ne m'avais pas augmenté ma note administrative alors que j'étais en congé mater. C'est mon compagnon qui me l'a signalé, il est encore plus enragé que moi sur ce genre de questions et c'est lui qui veut prendre un temps partiel pour mieux s'occuper de notre fil aîné handicapé (moi je péterai très vite un câble, je préfère gagner des sous :lol: ).
Tout ça pour dire que le fait que les femmes se retrouvent moins bien payées vient de leurs choix conscients ou non de carrière, pas d'une volonté hiérarchique ou d'une malédiction administrative.
Je suis d'accord avec toi excepté concernant le concours Perdir. J'ai croisé autant de femmes que d'hommes aux postes de CDE ou d'adjoints. A mon avis, il ne doit pas y avoir un gros écart statistique.
Pour les congés parentaux, il y a une bonne raison à ce choix: en général, elles gagnent moins. C'est moins pénalisant pour le couple qu'elles s'arrêtent ou se mettent à temps partiel. En plus, ce sont plutôt les femmes qui traditionnellement s'occupent des très jeunes enfants.
Concernant le concours PERDIR tu croises autant de femmes aux postes de CDE alors qu'elles sont beaucoup plus nombreuses en tant qu'enseignantes (en tout cas dans le menu fretin) il y a donc une différence statistique. Et sinon je m'interroge sur ce que j'ai mis en gras. En général les femmes gagnent moins, pourquoi? Et je ne suis pas du tout persuadée que les femmes soient meilleures que les hommes pour s'occuper des enfants en bas âge. Elles sont les seules à pouvoir accoucher et allaiter si elles y tiennent mais après... ?
- LeclochardEmpereur
florestan a écrit:Leclochard a écrit:florestan a écrit: Si un femme mène sa carrière (je suis saisie d'un rire nerveux quand je pense à ce mot dans le contexte éducnat) au mieux, elle ne peut pas être discriminée de par son sexe. Cependant il y a proportionnellement beaucoup plus d'agrégés hommes.
Le hommes passent plus les concours PERDIR.
Ils prennent en moyenne plus d'heures sup. Ils prennent infiniment moins de temps partiels et congés parentaux.
Bref ils cherchent à gagner plus.
Il ne s'agit pas d'une critique, je suis agrégée, je n'ai jamais pris de temps partiel ni à Dieu ne plaise de congé parental.
Pour pinailler mon ex proviseur, un gros plouc hyper misogyne ne m'avais pas augmenté ma note administrative alors que j'étais en congé mater. C'est mon compagnon qui me l'a signalé, il est encore plus enragé que moi sur ce genre de questions et c'est lui qui veut prendre un temps partiel pour mieux s'occuper de notre fil aîné handicapé (moi je péterai très vite un câble, je préfère gagner des sous :lol: ).
Tout ça pour dire que le fait que les femmes se retrouvent moins bien payées vient de leurs choix conscients ou non de carrière, pas d'une volonté hiérarchique ou d'une malédiction administrative.
Je suis d'accord avec toi excepté concernant le concours Perdir. J'ai croisé autant de femmes que d'hommes aux postes de CDE ou d'adjoints. A mon avis, il ne doit pas y avoir un gros écart statistique.
Pour les congés parentaux, il y a une bonne raison à ce choix: en général, elles gagnent moins. C'est moins pénalisant pour le couple qu'elles s'arrêtent ou se mettent à temps partiel. En plus, ce sont plutôt les femmes qui traditionnellement s'occupent des très jeunes enfants.
Concernant le concours PERDIR tu croises autant de femmes aux postes de CDE alors qu'elles sont beaucoup plus nombreuses en tant qu'enseignantes (en tout cas dans le menu fretin) il y a donc une différence statistique. Et sinon je m'interroge sur ce que j'ai mis en gras. En général les femmes gagnent moins, pourquoi? Et je ne suis pas du tout persuadée que les femmes soient meilleures que les hommes pour s'occuper des enfants en bas âge. Elles sont les seules à pouvoir accoucher et allaiter si elles y tiennent mais après... ?
Si on excepte la période où on allaite, je n'ai pas d'explication. Peut-être y a-t-il un lien plus fort entre la mère et l'enfant ?
Je viens de consulter le rapport 2013. Par exemple, au concours de personnel de direction de 2ème classe, les inscrits sont plus souvent des femmes que des hommes. 52,1 contre 47,9. Les admis sont plutôt des femmes : 56,2%. Ce n'est sans doute pas représentatif des enseignants, mais on ne peut pas dire que les femmes se montrent beaucoup moins ambitieuses que les hommes à travers cet exemple.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- egometDoyen
mathmax a écrit:Cath a écrit:C'est exactement le contraire : la nature étant ce qu'elle est, les congés maternités tombent quand ils veulent et on ne peut pas les décaler !egomet a écrit: Je soupçonne même qu'une proportion non négligeable de ces dames ont embrassé la carrière précisément à cause des congés maternité, plutôt avantageux dans l'éducation nationale.
+1 : c'est même un des désavantages criants de la profession enseignante, avec la prise en compte des enfants pour la retraite (2 ans dans le régime général vs 6 mois maintenant dans la fonction publique). Mais chut ! Nous n'avons que des privilèges.
Je peux me tromper sur l'aspect juridique et sur les avantages de la FP par rapport au privé.
Il n'en demeure pas moins que le choix d'une profession peut être influencé par la plus ou moins grande facilité de d'ajuster la carrière à la vie de famille et en particulier à la grossesse.
C'est particulièrement vrai pour les femmes qui ont le projet d'avoir beaucoup d'enfants. Certes, on ne planifie pas les grossesses, mais on peut envisager cette éventualité et s'y préparer.
Parmi les choses à prendre en compte, il n'y a pas que l'aspect financier, mais aussi la sécurité du poste, la facilité d'obtenir un congé parental d'éducation, la possibilité d'obtenir un rapprochement avec le conjoint, en particulier si on part du principe que le salaire de la femme est un salaire complémentaire (cas qui se présente assez logiquement quand on prévoit d'avoir plus de deux enfants).
Je connais un certains nombre de femmes qui estimaient, il y a quelques années, que l'EN était plutôt avantageuse pour tout ça. Quant à vous dire si leur calcul était juste ou s'il est encore valable, c'est une autre affaire.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- florestanGrand sage
egomet a écrit:mathmax a écrit:Cath a écrit:
C'est exactement le contraire : la nature étant ce qu'elle est, les congés maternités tombent quand ils veulent et on ne peut pas les décaler !
+1 : c'est même un des désavantages criants de la profession enseignante, avec la prise en compte des enfants pour la retraite (2 ans dans le régime général vs 6 mois maintenant dans la fonction publique). Mais chut ! Nous n'avons que des privilèges.
Je peux me tromper sur l'aspect juridique et sur les avantages de la FP par rapport au privé.
Il n'en demeure pas moins que le choix d'une profession peut être influencé par la plus ou moins grande facilité de d'ajuster la carrière à la vie de famille et en particulier à la grossesse.
C'est particulièrement vrai pour les femmes qui ont le projet d'avoir beaucoup d'enfants. Certes, on ne planifie pas les grossesses, mais on peut envisager cette éventualité et s'y préparer.
Parmi les choses à prendre en compte, il n'y a pas que l'aspect financier, mais aussi la sécurité du poste, la facilité d'obtenir un congé parental d'éducation, la possibilité d'obtenir un rapprochement avec le conjoint, en particulier si on part du principe que le salaire de la femme est un salaire complémentaire (cas qui se présente assez logiquement quand on prévoit d'avoir plus de deux enfants).
Je connais un certains nombre de femmes qui estimaient, il y a quelques années, que l'EN était plutôt avantageuse pour tout ça. Quant à vous dire si leur calcul était juste ou s'il est encore valable, c'est une autre affaire.
tu me coupes la chique là vraiment. On ne doit pas fréquenter les mêmes milieux.
- JPhMMDemi-dieu
+1florestan a écrit: tu me coupes la chique là vraiment. On ne doit pas fréquenter les mêmes milieux.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- IphigénieProphète
après, eh bien je ne sais pas autour de vous mais ici je ne vois guère que les mères qui se coltinent toute l'intendance des gamins (de la bouffe aux accompagnements chez les copains, la musique , le sport et j'en passe): même dans l'EN, l'éducation des mioches, les hommes en parlent, les femmes font.Leclochard a écrit:florestan a écrit:Leclochard a écrit:
Je suis d'accord avec toi excepté concernant le concours Perdir. J'ai croisé autant de femmes que d'hommes aux postes de CDE ou d'adjoints. A mon avis, il ne doit pas y avoir un gros écart statistique.
Pour les congés parentaux, il y a une bonne raison à ce choix: en général, elles gagnent moins. C'est moins pénalisant pour le couple qu'elles s'arrêtent ou se mettent à temps partiel. En plus, ce sont plutôt les femmes qui traditionnellement s'occupent des très jeunes enfants.
Concernant le concours PERDIR tu croises autant de femmes aux postes de CDE alors qu'elles sont beaucoup plus nombreuses en tant qu'enseignantes (en tout cas dans le menu fretin) il y a donc une différence statistique. Et sinon je m'interroge sur ce que j'ai mis en gras. En général les femmes gagnent moins, pourquoi? Et je ne suis pas du tout persuadée que les femmes soient meilleures que les hommes pour s'occuper des enfants en bas âge. Elles sont les seules à pouvoir accoucher et allaiter si elles y tiennent mais après... ?
Si on excepte la période où on allaite, je n'ai pas d'explication. Peut-être y a-t-il un lien plus fort entre la mère et l'enfant ?
Je viens de consulter le rapport 2013. Par exemple, au concours de personnel de direction de 2ème classe, les inscrits sont plus souvent des femmes que des hommes. 52,1 contre 47,9. Les admis sont plutôt des femmes : 56,2%. Ce n'est sans doute pas représentatif des enseignants, mais on ne peut pas dire que les femmes se montrent beaucoup moins ambitieuses que les hommes à travers cet exemple.
- IphigénieProphète
sur ce point là à moi aussi. Le salaire d'appoint, quand un taux non négligeable est femme seule avec enfants à charge, oui ben....JPhMM a écrit:+1florestan a écrit: tu me coupes la chique là vraiment. On ne doit pas fréquenter les mêmes milieux.
- RoninMonarque
Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant. J'avais plusieurs filles dans ma promo qui assumaient avoir envie d'enfants, de temps pour s'en occuper et que ça avait beaucoup compté dans leur choix de rentrer dans l'EN. Bien sûr ça ne fait pas une généralité, mais on ne peut nier que ça existe.
_________________
- Benji-XNiveau 8
Ronin a écrit:Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant. J'avais plusieurs filles dans ma promo qui assumait avoir envie d'enfants, de temps pour s'en occuper et que ça avait beaucoup compté dans leur choix de rentrer dans l'EN. Bien sûr ça ne fait pas une généralité, mais on ne peut nier que ça existe.
J'ai pas mam de filles dans ma promo c'est ça ou alors avoir du temps pour elles.
- florestanGrand sage
Ronin a écrit:Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant. J'avais plusieurs filles dans ma promo qui assumait avoir envie d'enfants, de temps pour s'en occuper et que ça avait beaucoup compté dans leur choix de rentrer dans l'EN. Bien sûr ça ne fait pas une généralité, mais on ne peut nier que ça existe.
Ouais mais ça veut dire que tu cherches un pourvoyeur pour entretenir la smala vu d'un point de vue masculin. Un peu mentalité homme des cavernes quand même. Mais bien sûr que ça existe Ronin. N'empêche que c'est énervant (décentrons nous, je veux dire que ça m'énerve).
- RoninMonarque
Je ne suis pas un homme des cavernes mais un guerrier japonais
_________________
- WabiSabiHabitué du forum
Florestan, c'est pourtant statistiquement vrai, peu importe que cela nous plaise ou non. Il y a certes en France bien plus de "working girls" et de femmes à des postes de pouvoir qu'il y a 20 ans, et c'est tant mieux pour elles. Cependant, une majorité de femmes a encore l'ambition d'être mère et, parmi celles-ci, une majorité préfèrera aussi favoriser sur le long terme sa vie de famille plutôt que sa carrière. C'est ainsi, cela ne veut pas dire que ce sont nécessairement des femmes soumises ou des bobonnes qui resteront à la maison. Elles souhaitent souvent garder une activité professionnelle, mais elle devient de fait moins importante (souvent à temps partiel ou mi-temps), plus souple, et donc moins "capitale" financièrement que celle du conjoint éventuel.
L'égalité professionnelle des hommes et des femmes est un bel objectif, mais ça restera, j'en ai peur, un vœu pieux tant que la réalité biologique sera ce qu'elle est : c'est la femme qui enfante, et qui, par conséquent, doit au moins s'épargner la plupart des tâches professionnelles a minima les deux derniers mois de sa grossesse. Les employeurs prennent souvent, sur certains postes, ce genre de faits en compte, même si ça ne sera jamais dit bien sûr. C'est cruel, mais c'est factuel. J'irai même plus loin : la stricte égalité salariale légiférée serait, dans le monde de l'entreprise, le pire cadeau à faire aux femmes qui veulent travailler : sur un marché du travail saturé par les demandeurs d'emploi comme actuellement, et à qualités, compétences, et salaires équivalents, qui croyez-vous qu'un employeur privé, qui veut être "sûr" de son embauche va privilégier entre le dossier d'un homme et celui d'une femme qui peut potentiellement tomber enceinte et mettre en pause son activité? Si cette mesure n'a pas encore été prise, c'est peut-être parce qu'il y a une raison...
Dire ce que je dis ne veut pas dire que je cautionne cet état de faits, mais il ne faut pas l'ignorer pour autant.
L'égalité professionnelle des hommes et des femmes est un bel objectif, mais ça restera, j'en ai peur, un vœu pieux tant que la réalité biologique sera ce qu'elle est : c'est la femme qui enfante, et qui, par conséquent, doit au moins s'épargner la plupart des tâches professionnelles a minima les deux derniers mois de sa grossesse. Les employeurs prennent souvent, sur certains postes, ce genre de faits en compte, même si ça ne sera jamais dit bien sûr. C'est cruel, mais c'est factuel. J'irai même plus loin : la stricte égalité salariale légiférée serait, dans le monde de l'entreprise, le pire cadeau à faire aux femmes qui veulent travailler : sur un marché du travail saturé par les demandeurs d'emploi comme actuellement, et à qualités, compétences, et salaires équivalents, qui croyez-vous qu'un employeur privé, qui veut être "sûr" de son embauche va privilégier entre le dossier d'un homme et celui d'une femme qui peut potentiellement tomber enceinte et mettre en pause son activité? Si cette mesure n'a pas encore été prise, c'est peut-être parce qu'il y a une raison...
Dire ce que je dis ne veut pas dire que je cautionne cet état de faits, mais il ne faut pas l'ignorer pour autant.
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"De duobus malis, minus est semper eligendum."
"Plus je travaille moins, moins je glande plus. C'est shadokien." Lefteris
T2 ('17-'18) : TZR 2 collèges REP/REP+, 5e/4e/3e
T1 ('16-'17) : TZR AFA Collège, 2 5e + 2 4e
Stage ('15-'16) : Lycée GT, 1 2de + 1 1re S
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