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- VanGogh59Expert spécialisé
Reine Margot a écrit:C'est que le but est plus profond que ça: la France a un service public très développé, avec des nombreux fonctionnaires. L'Etat régule l'économie. Bien des gens, y compris le PS, sont convaincus que c'est trop, qu'il faut dégraisser et surtout qu'il faut moins d'intervention de l'Etat. Les profs étant les fonctionnaires les plus nombreux, qui bénéficient d'une véritable liberté, il faut réduire leur activité à celle d'exécutants et faire de l'école publique un service public minimum délabré comme aux Etats-Unis. Les autres se battront pour entrer dans les quelques établissements sélectifs qui restent.
Par ailleurs il s'agit aussi de ne plus faire de 'lécole une véritable formation de l'esprit, à coups de "citoyenneté" (habileté extraordinaire) on vide l'école républicaine de sa substance.
C'est ce que je n'arrête pas de dénoncer ! L'aspect économique saute aux yeux ! On est en train de privatiser à pas feutrés l'EN et les journaux se laissent embobiner par les sourires mielleux de NVB et ses affirmations péremptoires contre ceux (nombreux) qui ne partagent pas ses idées.
- pirandellaNiveau 5
Merci pour l'info sur les classes sports et étude et CHAM ! Dans un sens, tant mieux j'avais peur qu'elles soient sur la sellette ...
Pour le reste, un témoignage intéressant parmi d'autres sur le soi disant élitisme des bi-langues et des classes européennes :
Elle s’appelle Marianne Urbanet. Agrégée d’italien, elle a fait toute sa carrière en Seine-Saint-Denis, douze ans au collège Jean-Lurçat de Saint-Denis, puis trois ans au collège Jean-Jaurès de Montreuil (93). Les classes bilangues et européennes, elle connaît. Pour l'enseignante, elles constituent une clé essentielle de la réussite de certains élèves dans des établissements qui, sans cela, seraient de véritables poudrières. Alors quand on les supprime au nom de l’égalité, quand elle entend sa ministre expliquer à la radio que ces classes sont des classes d’élite, Marianne voit rouge.
[...]
"Le meilleur de l'école républicaine"
Que la ministre dise clairement qu’elle veut faire des économies et qu’elle supprime des classes qui coûtent de l’argent. Au moins, ce sera clair ! Car aujourd'hui, le ministère a le culot d'expliquer que les heures en langue vivante vont augmenter. C’est une blague : aujourd’hui, sur l’ensemble d’une scolarité au collège, les élèves ont un total de 19 heures hebdomadaires de langues étrangères. Demain, si la réforme passe, ils en auront 19 h 30. 30 minutes de gain ! Et au passage, on supprime des classes qui ont fait leurs preuves, non pour faire des gosses de riches de parfaits bilingues, mais pour aider des élèves en difficulté, les motiver et leur offrir le meilleur de l’école républicaine. J’ai un ancien élève de Saint-Denis, par exemple, qui est entré à l’école de management de Grenoble, deux admissibles à Sciences Po, un qui est en prépa à Henri-IV…
Pour les établissements difficiles, ces classes sont indispensables : elles font partie de la diversification des parcours nécessaire pour que 100 % des élèves puissent suivre une scolarité dans le même collège. À Saint-Denis par exemple, il y avait deux classes bilangues, une classe sport études... Une preuve supplémentaire ? Où se situent aujourd'hui les classes bilangues et européennes en italien ? Il y en a une à Villon, porte de Vanves, un des établissements les plus difficiles de Paris, une à Pantin, une à Choisy, une à Saint-Ouen, trois à Montreuil... Qu’on arrête de dire que ce sont des classes de privilégiés !"
http://www.lepoint.fr/societe/classes-europeennes-qu-on-arrete-de-dire-que-ce-sont-des-classes-de-privilegies-18-05-2015-1929164_23.php
Pour le reste, un témoignage intéressant parmi d'autres sur le soi disant élitisme des bi-langues et des classes européennes :
Elle s’appelle Marianne Urbanet. Agrégée d’italien, elle a fait toute sa carrière en Seine-Saint-Denis, douze ans au collège Jean-Lurçat de Saint-Denis, puis trois ans au collège Jean-Jaurès de Montreuil (93). Les classes bilangues et européennes, elle connaît. Pour l'enseignante, elles constituent une clé essentielle de la réussite de certains élèves dans des établissements qui, sans cela, seraient de véritables poudrières. Alors quand on les supprime au nom de l’égalité, quand elle entend sa ministre expliquer à la radio que ces classes sont des classes d’élite, Marianne voit rouge.
[...]
"Le meilleur de l'école républicaine"
Que la ministre dise clairement qu’elle veut faire des économies et qu’elle supprime des classes qui coûtent de l’argent. Au moins, ce sera clair ! Car aujourd'hui, le ministère a le culot d'expliquer que les heures en langue vivante vont augmenter. C’est une blague : aujourd’hui, sur l’ensemble d’une scolarité au collège, les élèves ont un total de 19 heures hebdomadaires de langues étrangères. Demain, si la réforme passe, ils en auront 19 h 30. 30 minutes de gain ! Et au passage, on supprime des classes qui ont fait leurs preuves, non pour faire des gosses de riches de parfaits bilingues, mais pour aider des élèves en difficulté, les motiver et leur offrir le meilleur de l’école républicaine. J’ai un ancien élève de Saint-Denis, par exemple, qui est entré à l’école de management de Grenoble, deux admissibles à Sciences Po, un qui est en prépa à Henri-IV…
Pour les établissements difficiles, ces classes sont indispensables : elles font partie de la diversification des parcours nécessaire pour que 100 % des élèves puissent suivre une scolarité dans le même collège. À Saint-Denis par exemple, il y avait deux classes bilangues, une classe sport études... Une preuve supplémentaire ? Où se situent aujourd'hui les classes bilangues et européennes en italien ? Il y en a une à Villon, porte de Vanves, un des établissements les plus difficiles de Paris, une à Pantin, une à Choisy, une à Saint-Ouen, trois à Montreuil... Qu’on arrête de dire que ce sont des classes de privilégiés !"
http://www.lepoint.fr/societe/classes-europeennes-qu-on-arrete-de-dire-que-ce-sont-des-classes-de-privilegies-18-05-2015-1929164_23.php
- thunderbirdNiveau 1
Voici les différents points de la réforme sur lesquels il nous faut contre-argumenter pour répondre au "vrai/faux" de notre ministre:
http://www.education.gouv.fr/cid88895/vrai-faux-sur-la-reforme-du-college-en-7-points.html
http://www.education.gouv.fr/cid88895/vrai-faux-sur-la-reforme-du-college-en-7-points.html
- bernardoFidèle du forum
NVB appuie pourtant sur un point sensible : malgré les exceptions, les classes bi-langues sont très souvent utilisées comme "vitrines" des collèges (pour cacher la misère) et retiennent des parents qui hésitent à mettre leurs enfants dans le privé. Il est donc plus égalitaire de les supprimer et de redistribuer autrement les moyens récupérés ainsi. Le problème c'est que :
- la redistribution choisie est nulle (rappelez-vous qu'au tout début il était question de répartir les 6 heures actuelles de LV2 sur 3 niveaux au lieu de 2 ; mais c'était tellement gros que NVB, devant le tollé, a dû rendre un peu des moyens récupérés)
- la redistribution n'est pas totale : on perd des moyens donc le ministère en récupère (le but de la réforme)
Il y a une question que je me pose : dans les classes bi-langues se trouvent tous les enfants des parents de la FCPE. Je ne comprends donc pas comment la FCPE peut vouloir la fermeture de ces classes et soutenir cette idée d'un supplément d'égalité alors que les parents adhérents utilisent ces classes pour protéger leurs enfants du pire.
- la redistribution choisie est nulle (rappelez-vous qu'au tout début il était question de répartir les 6 heures actuelles de LV2 sur 3 niveaux au lieu de 2 ; mais c'était tellement gros que NVB, devant le tollé, a dû rendre un peu des moyens récupérés)
- la redistribution n'est pas totale : on perd des moyens donc le ministère en récupère (le but de la réforme)
Il y a une question que je me pose : dans les classes bi-langues se trouvent tous les enfants des parents de la FCPE. Je ne comprends donc pas comment la FCPE peut vouloir la fermeture de ces classes et soutenir cette idée d'un supplément d'égalité alors que les parents adhérents utilisent ces classes pour protéger leurs enfants du pire.
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- HonchampDoyen
Ce matin, lors d'une cérémonie, j'ai alpagué l'un des députés du département, le socialiste. (Le "mien" était là aussi, il est contre la réforme, il a signé dans ce sens, donc, je l'ai laissé tranquille...)
Le député socialiste m'a avoué peu connaître le sujet, m'expliquant (ce que je savais) que les députés sont plus ou moins spécialisés, et que lui n'est pas "dans l'éducation".
Je l'ai attaqué sur le latin et les bilangues, et invité à venir dans mon collège voir les CSP des parents des élèves concernés.
Il m'a dit qu'il fallait bien faire quelque chose , que trop d'élèves sortaient du système sans formation....
Je lui ai demandé en quoi la réforme aiderait les élèves faibles, qu'elle ne prévoyait pas de travail en petits groupes..
Là, il était un peu désarçonné..
Il est revenu sur les filières que représentaient les bilangues et les classes latin.
Je lui ai rétorqué qu'il aurait suffi d'imposer aux chefs d'établissement que les élèves de ces options soient ventilés dans plusieurs classes, ce qui est le cas dans de nombreux établissements. Dans le mien depuis longtemps.
Je n'ai pas voulu lui tenir la patte plus longtemps.
J'ai fini en lui disant que le PS perdait ses soutiens chez les enseignants, et qu'il allait mordre la poussière aux Régionales..
Il m'a dit "je sais"..
Et "je serais bien allé dans votre collège pour discuter, mais ce n'est pas ma circonscription"...
Facile, comme réponse..
Bref, cela ne servira pas à grand chose, mais ça m'a fait du bien !
Le député socialiste m'a avoué peu connaître le sujet, m'expliquant (ce que je savais) que les députés sont plus ou moins spécialisés, et que lui n'est pas "dans l'éducation".
Je l'ai attaqué sur le latin et les bilangues, et invité à venir dans mon collège voir les CSP des parents des élèves concernés.
Il m'a dit qu'il fallait bien faire quelque chose , que trop d'élèves sortaient du système sans formation....
Je lui ai demandé en quoi la réforme aiderait les élèves faibles, qu'elle ne prévoyait pas de travail en petits groupes..
Là, il était un peu désarçonné..
Il est revenu sur les filières que représentaient les bilangues et les classes latin.
Je lui ai rétorqué qu'il aurait suffi d'imposer aux chefs d'établissement que les élèves de ces options soient ventilés dans plusieurs classes, ce qui est le cas dans de nombreux établissements. Dans le mien depuis longtemps.
Je n'ai pas voulu lui tenir la patte plus longtemps.
J'ai fini en lui disant que le PS perdait ses soutiens chez les enseignants, et qu'il allait mordre la poussière aux Régionales..
Il m'a dit "je sais"..
Et "je serais bien allé dans votre collège pour discuter, mais ce n'est pas ma circonscription"...
Facile, comme réponse..
Bref, cela ne servira pas à grand chose, mais ça m'a fait du bien !
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- Mcready1Fidèle du forum
Ah ! Bah ! C'est bien ! "Je sais".
Ils vont droit dans le mur, ils le savent, mais ils y vont quand même.
En fait, le PS, c'est ça :
Ils vont droit dans le mur, ils le savent, mais ils y vont quand même.
En fait, le PS, c'est ça :
- DaphnéDemi-dieu
Cath a écrit:Je tombe des nues : j'ignorais que ces sections étaient payantes.
Moi aussi !
- Luigi_BGrand Maître
Elles ne le sont pas partout.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- DaphnéDemi-dieu
Honchamp a écrit:Ce matin, lors d'une cérémonie, j'ai alpagué l'un des députés du département, le socialiste. (Le "mien" était là aussi, il est contre la réforme, il a signé dans ce sens, donc, je l'ai laissé tranquille...)
Le député socialiste m'a avoué peu connaître le sujet, m'expliquant (ce que je savais) que les députés sont plus ou moins spécialisés, et que lui n'est pas "dans l'éducation".
Je l'ai attaqué sur le latin et les bilangues, et invité à venir dans mon collège voir les CSP des parents des élèves concernés.
Il m'a dit qu'il fallait bien faire quelque chose , que trop d'élèves sortaient du système sans formation....
Je lui ai demandé en quoi la réforme aiderait les élèves faibles, qu'elle ne prévoyait pas de travail en petits groupes..
Là, il était un peu désarçonné..
Il est revenu sur les filières que représentaient les bilangues et les classes latin.
Je lui ai rétorqué qu'il aurait suffi d'imposer aux chefs d'établissement que les élèves de ces options soient ventilés dans plusieurs classes, ce qui est le cas dans de nombreux établissements. Dans le mien depuis longtemps.
Je n'ai pas voulu lui tenir la patte plus longtemps.
J'ai fini en lui disant que le PS perdait ses soutiens chez les enseignants, et qu'il allait mordre la poussière aux Régionales..
Il m'a dit "je sais"..
Et "je serais bien allé dans votre collège pour discuter, mais ce n'est pas ma circonscription"...
Facile, comme réponse..
Bref, cela ne servira pas à grand chose, mais ça m'a fait du bien !
Ils le savent mais ils continuent à faire le sale boulot. Et les suivants vont en rajouter une couche.......
- GurdulùNiveau 5
Pour êtres admis dans les sections internationales, il suffit d'avoir une bon niveau dans la langue de section. Et je vous assure qu'il y a des élèves provenant de tous les milieux sociaux.
Je rappelle que les sections internationales ont pour vocation de permettre aux enfants de personnes étrangères de reprendre, un jour, leur scolarité dans leur pays d'origine. C'est pourquoi le seul critère adopté lors des tests d'admission est celui de la langue : un élève nouvellement arrivé en France depuis un pays arabophone par exemple a toutes ses chances d'être admis dans la section arabe.
Je rappelle que les sections internationales ont pour vocation de permettre aux enfants de personnes étrangères de reprendre, un jour, leur scolarité dans leur pays d'origine. C'est pourquoi le seul critère adopté lors des tests d'admission est celui de la langue : un élève nouvellement arrivé en France depuis un pays arabophone par exemple a toutes ses chances d'être admis dans la section arabe.
- Luigi_BGrand Maître
Oui et c'est pour ça que je précise bien dans l'article que la sélection sociale se constate "en particulier dans les sections anglophones et germanophones."
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- MUTISExpert
[quote="guennec"]NVB appuie pourtant sur un point sensible : malgré les exceptions, les classes bi-langues sont très souvent utilisées comme "vitrines" des collèges (pour cacher la misère) et retiennent des parents qui hésitent à mettre leurs enfants dans le privé. Il est donc plus égalitaire de les supprimer et de redistribuer /quote]
C'est justement ce que ce fil invalide totalement ! Ce raisonnement au nom d'un égalitarisme étroit et niveleur ne tient pas la route une seconde.
Les options, dans les collèges publics, ne sont pas réservées aux "élites" sociales : en revanche leur suppression va les réserver à une élite sociale, sans aucun doute ! Et au passage c'est la politique restrictive de l'EN qui a réduit le public de ces options dans de nombreux cas (la filière Euro par exemple chez nous)
D'autre part, ces options ont permis de maintenir, effectivement un collège public attractif et stimulant : on bascule dans l'ère de l'ennui (pour ceux qui souhaitaient faire des options et travailler) et de l'inégalité absolue. Les meilleurs établissements seront désormais les établissements publics qui ont maintenus les filières bilangues (dans les établissements protégés...) et les établissements privés qui vont s'engouffrer dans le créneau...
En derrière cette réforme on voit poindre le nez du libéralisme : dégrader le public c'est ouvrir le champ (et le marché) de l'éducation au privé.
C'est justement ce que ce fil invalide totalement ! Ce raisonnement au nom d'un égalitarisme étroit et niveleur ne tient pas la route une seconde.
Les options, dans les collèges publics, ne sont pas réservées aux "élites" sociales : en revanche leur suppression va les réserver à une élite sociale, sans aucun doute ! Et au passage c'est la politique restrictive de l'EN qui a réduit le public de ces options dans de nombreux cas (la filière Euro par exemple chez nous)
D'autre part, ces options ont permis de maintenir, effectivement un collège public attractif et stimulant : on bascule dans l'ère de l'ennui (pour ceux qui souhaitaient faire des options et travailler) et de l'inégalité absolue. Les meilleurs établissements seront désormais les établissements publics qui ont maintenus les filières bilangues (dans les établissements protégés...) et les établissements privés qui vont s'engouffrer dans le créneau...
En derrière cette réforme on voit poindre le nez du libéralisme : dégrader le public c'est ouvrir le champ (et le marché) de l'éducation au privé.
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- DaphnéDemi-dieu
MUTIS a écrit:guennec a écrit:NVB appuie pourtant sur un point sensible : malgré les exceptions, les classes bi-langues sont très souvent utilisées comme "vitrines" des collèges (pour cacher la misère) et retiennent des parents qui hésitent à mettre leurs enfants dans le privé. Il est donc plus égalitaire de les supprimer et de redistribuer /quote]
C'est justement ce que ce fil invalide totalement ! Ce raisonnement au nom d'un égalitarisme étroit et niveleur ne tient pas la route une seconde.
Les options, dans les collèges publics, ne sont pas réservées aux "élites" sociales : en revanche leur suppression va les réserver à une élite sociale, sans aucun doute ! Et au passage c'est la politique restrictive de l'EN qui a réduit le public de ces options dans de nombreux cas (la filière Euro par exemple chez nous)
D'autre part, ces options ont permis de maintenir, effectivement un collège public attractif et stimulant : on bascule dans l'ère de l'ennui (pour ceux qui souhaitaient faire des options et travailler) et de l'inégalité absolue. Les meilleurs établissements seront désormais les établissements publics qui ont maintenus les filières bilangues (dans les établissements protégés...) et les établissements privés qui vont s'engouffrer dans le créneau...
En derrière cette réforme on voit poindre le nez du libéralisme : dégrader le public c'est ouvrir le champ (et le marché) de l'éducation au privé.
Mais c'est ce qu'ils veulent !
- mtyNiveau 4
Juste une précision: les sections internationales et les sections bilingues sont deux dispositifs différents.
Le cursus bilingue est par exemple particulièrement développé en Alsace, avec un enseignement réalisé pour la moitié du temps en français et pour l'autre moitié du temps en allemand. Il est débuté en maternelle et est ouvert à tous, avec des classes bilingues présentes dans beaucoup d'écoles, y compris en REP. Il concerne aussi les langues régionales. Le bilingue coexiste avec les sections internationales qui elles sont sélectives et ont un public bien différent.
Et on entend d'ailleurs bien peu parler du sort du cursus bilingue avec la réforme.
Le cursus bilingue est par exemple particulièrement développé en Alsace, avec un enseignement réalisé pour la moitié du temps en français et pour l'autre moitié du temps en allemand. Il est débuté en maternelle et est ouvert à tous, avec des classes bilingues présentes dans beaucoup d'écoles, y compris en REP. Il concerne aussi les langues régionales. Le bilingue coexiste avec les sections internationales qui elles sont sélectives et ont un public bien différent.
Et on entend d'ailleurs bien peu parler du sort du cursus bilingue avec la réforme.
- bernardoFidèle du forum
MUTIS a écrit:guennec a écrit:NVB appuie pourtant sur un point sensible : malgré les exceptions, les classes bi-langues sont très souvent utilisées comme "vitrines" des collèges (pour cacher la misère) et retiennent des parents qui hésitent à mettre leurs enfants dans le privé. Il est donc plus égalitaire de les supprimer et de redistribuer /quote]
C'est justement ce que ce fil invalide totalement ! Ce raisonnement au nom d'un égalitarisme étroit et niveleur ne tient pas la route une seconde.
Les options, dans les collèges publics, ne sont pas réservées aux "élites" sociales : en revanche leur suppression va les réserver à une élite sociale, sans aucun doute ! Et au passage c'est la politique restrictive de l'EN qui a réduit le public de ces options dans de nombreux cas (la filière Euro par exemple chez nous)
D'autre part, ces options ont permis de maintenir, effectivement un collège public attractif et stimulant : on bascule dans l'ère de l'ennui (pour ceux qui souhaitaient faire des options et travailler) et de l'inégalité absolue. Les meilleurs établissements seront désormais les établissements publics qui ont maintenus les filières bilangues (dans les établissements protégés...) et les établissements privés qui vont s'engouffrer dans le créneau...
En derrière cette réforme on voit poindre le nez du libéralisme : dégrader le public c'est ouvrir le champ (et le marché) de l'éducation au privé.
Dans mon collège, ce sont les "bobos" qui mettent leurs enfants dans les classes bi-langues. Certains fuiront vers le privé mais pas tous : il n'y a pas tant de places que ça dans le privé, et ce n'est pas beaucoup mieux que le public … Donc, dans quelques années, cette fuite se sera régulée. Resteront alors des classes effectivement plus hétérogènes. Si les moyens récupérés étaient réellement utilisés pour aider les élèves qui en ont besoin (à savoir les plus faibles), ce ne serait pas scandaleux. Ce qui est stupide, c'est d'utiliser les moyens récupérés pour faire LV2 en 5e (aucun intérêt). Est-ce que je me fais mieux comprendre maintenant ?
- MUTISExpert
guennec a écrit:MUTIS a écrit:guennec a écrit:NVB appuie pourtant sur un point sensible : malgré les exceptions, les classes bi-langues sont très souvent utilisées comme "vitrines" des collèges (pour cacher la misère) et retiennent des parents qui hésitent à mettre leurs enfants dans le privé. Il est donc plus égalitaire de les supprimer et de redistribuer /quote]
C'est justement ce que ce fil invalide totalement ! Ce raisonnement au nom d'un égalitarisme étroit et niveleur ne tient pas la route une seconde.
Les options, dans les collèges publics, ne sont pas réservées aux "élites" sociales : en revanche leur suppression va les réserver à une élite sociale, sans aucun doute ! Et au passage c'est la politique restrictive de l'EN qui a réduit le public de ces options dans de nombreux cas (la filière Euro par exemple chez nous)
D'autre part, ces options ont permis de maintenir, effectivement un collège public attractif et stimulant : on bascule dans l'ère de l'ennui (pour ceux qui souhaitaient faire des options et travailler) et de l'inégalité absolue. Les meilleurs établissements seront désormais les établissements publics qui ont maintenus les filières bilangues (dans les établissements protégés...) et les établissements privés qui vont s'engouffrer dans le créneau...
En derrière cette réforme on voit poindre le nez du libéralisme : dégrader le public c'est ouvrir le champ (et le marché) de l'éducation au privé.
Dans mon collège, ce sont les "bobos" qui mettent leurs enfants dans les classes bi-langues. Certains fuiront vers le privé mais pas tous : il n'y a pas tant de places que ça dans le privé, et ce n'est pas beaucoup mieux que le public … Donc, dans quelques années, cette fuite se sera régulée. Resteront alors des classes effectivement plus hétérogènes. Si les moyens récupérés étaient réellement utilisés pour aider les élèves qui en ont besoin (à savoir les plus faibles), ce ne serait pas scandaleux. Ce qui est stupide, c'est d'utiliser les moyens récupérés pour faire LV2 en 5e (aucun intérêt). Est-ce que je me fais mieux comprendre maintenant ?
Donc si je comprends bien
1) les bobos mettent leurs enfants dans les classes bi-langues (est-ce partout la même chose ? ...non)
2) les supprimer est donc bien car ce sont eux qui en profitent...
3) les classes plus hétérogènes c'est mieux.
3 affirmations avec lesquelles je ne suis pas d'accord.
Mais revenons au sujet premier : les classes bi-langues dans les lycées et collèges publics ou privés internationaux ne sont pas touchées par ce credo "égalitariste". Je ne vois pas au passage pourquoi enlever des dispositifs aux plus motivés va motiver davantage des autres... Et les inégalités ne viennent pas de ces dispositifs ! Rien n'est prévu, bien au contraire, vous l'aurez remarqué, dans cette réforme pour les plus faibles (au contraire, on retire l'AE et l'aide personnalisée n'a plus rien de "personnalisée")
C'est un peu comme si on disait : il y a des inégalités de salaire. Nous allons régler le problème avec le SMIC pour tous. Si le salaire ne permet plus de s'enrichir d'où viendra la différence ? Du capital de départ qui continuera à fructifier ! Et donc les inégalités entre les bien nés et les démunis vont s'accroître.
Vos reprenez assez allègrement les présupposés tout à fait discutables du discours officiel... Seuls les bobos font les options. C'est faux et comme je l'ai indiqué, c'est la politique restrictive du MEN qui rend ces filières plus "élitistes" au passage. D'autre part les véritables privilégiés iront (ou sont) dans les établissements internationaux ou suivront des cours complémentaires dans des instituts privés.
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Je me répète, mais quand on respecte le principe qui veut que l'on répartisse les optionnaires dans un maximum de divisions, alors on tord le cou "à la racine" de l'accusation d'élitisme. Mais combien d'établissements le font vraiment ?
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Asinus asinum fricat
- bernardoFidèle du forum
MUTIS a écrit:guennec a écrit:
Dans mon collège, ce sont les "bobos" qui mettent leurs enfants dans les classes bi-langues. Certains fuiront vers le privé mais pas tous : il n'y a pas tant de places que ça dans le privé, et ce n'est pas beaucoup mieux que le public … Donc, dans quelques années, cette fuite se sera régulée. Resteront alors des classes effectivement plus hétérogènes. Si les moyens récupérés étaient réellement utilisés pour aider les élèves qui en ont besoin (à savoir les plus faibles), ce ne serait pas scandaleux. Ce qui est stupide, c'est d'utiliser les moyens récupérés pour faire LV2 en 5e (aucun intérêt). Est-ce que je me fais mieux comprendre maintenant ?
Donc si je comprends bien
1) les bobos mettent leurs enfants dans les classes bi-langues (est-ce partout la même chose ? ...non)
2) les supprimer est donc bien car ce sont eux qui en profitent...
3) les classes plus hétérogènes c'est mieux.
3 affirmations avec lesquelles je ne suis pas d'accord.
Mais revenons au sujet premier : les classes bi-langues dans les lycées et collèges publics ou privés internationaux ne sont pas touchées par ce credo "égalitariste". Je ne vois pas au passage pourquoi enlever des dispositifs aux plus motivés va motiver davantage des autres... Et les inégalités ne viennent pas de ces dispositifs ! Rien n'est prévu, bien au contraire, vous l'aurez remarqué, dans cette réforme pour les plus faibles (au contraire, on retire l'AE et l'aide personnalisée n'a plus rien de "personnalisée")
C'est un peu comme si on disait : il y a des inégalités de salaire. Nous allons régler le problème avec le SMIC pour tous. Si le salaire ne permet plus de s'enrichir d'où viendra la différence ? Du capital de départ qui continuera à fructifier ! Et donc les inégalités entre les bien nés et les démunis vont s'accroître.
Vos reprenez assez allègrement les présupposés tout à fait discutables du discours officiel... Seuls les bobos font les options. C'est faux et comme je l'ai indiqué, c'est la politique restrictive du MEN qui rend ces filières plus "élitistes" au passage. D'autre part les véritables privilégiés iront (ou sont) dans les établissements internationaux ou suivront des cours complémentaires dans des instituts privés.
Je ne défends pas la réforme, MUTIS, je dis que si on suit la logique énoncée par NVB, il s'agirait de prendre aux riches (les bobos) pour donner aux pauvres (ce qui n'est pas le cas puisqu'on donne à tous de la bouillie, en "compensation" des postes récupérés). Ce qu'il se passe dans mon collège est gênant : on répartit les bi-langues sur 2 classes (les A et les B), et les C, D et E se débrouillent … C'est une pratique courante, même si elle n'est pas générale. Quant à "ventiler" les bi-langues sur A, B, C, D, E, ça a été proposé, bien sûr, mais jamais fait (résistance d'abord des … professeurs, qui veulent avoir les A et les B pour souffler et avoir encore l'impression de faire cours).
Donc, j'insiste : les classes bi-langues posent effectivement problème. On peut y réfléchir (au-delà de la réforme, dont on connaît les enjeux) : c'est ça que j'essaye de proposer.
Dans le cadre (théorique, idéologique) du collège unique (c'est-à-dire du collège sans filière), les classes bi-langues sont souvent utilisées comme des filières. Donc soit on sort de ce cadre, et ce n'est plus un problème. Soit on veut rester dans ce cadre ... et on bute sur les classes bi-langues.
- frecheGrand sage
Chez nous, les bilangues sont sur 2 classes (A et B), les sections sportives sur une classe (D), et on met les meilleurs non bilangues, non section sportive en C, ça c'est pour la 6e
En 5e, idem, avec les latinistes sur 2 classes (une bilangue, une non-bilangue)
En 4e, les sections euro anglais sont sur 3 classes (A,C,D) les sections euro allemand sur 2 classes (A,C), les latinistes sur une classe (C) et les sportifs en D, l'espagnol de complément sur 2 classes (B,D) (les élèves peuvent faire euro anglais+euro allemand+latin, ou euro anglais + espagnol de complément, ou Section sportive euro anglais, section sportive espagnol de cmplt)
Il y a beaucoup de combinaison, une amplitude horaire très grande, mais les langues sont la spécificité chez nous. Il y a 100 élèves par niveau, en moyenne 30 germanistes, jusqu'à 40 certaines années, une vingtaine en section euro alld, un peu moins de 30 en euro anglais, une vingtaine de latiniste, 25 en esp de cplt, une vingtaine d'élèves en section sportive.
En gros, plus de 50% des élèves font plus de langues que le minimum, et 5-6 font 3 options.
En 5e, idem, avec les latinistes sur 2 classes (une bilangue, une non-bilangue)
En 4e, les sections euro anglais sont sur 3 classes (A,C,D) les sections euro allemand sur 2 classes (A,C), les latinistes sur une classe (C) et les sportifs en D, l'espagnol de complément sur 2 classes (B,D) (les élèves peuvent faire euro anglais+euro allemand+latin, ou euro anglais + espagnol de complément, ou Section sportive euro anglais, section sportive espagnol de cmplt)
Il y a beaucoup de combinaison, une amplitude horaire très grande, mais les langues sont la spécificité chez nous. Il y a 100 élèves par niveau, en moyenne 30 germanistes, jusqu'à 40 certaines années, une vingtaine en section euro alld, un peu moins de 30 en euro anglais, une vingtaine de latiniste, 25 en esp de cplt, une vingtaine d'élèves en section sportive.
En gros, plus de 50% des élèves font plus de langues que le minimum, et 5-6 font 3 options.
- PiliGrand sage
guennec a écrit: Ce qui est stupide, c'est d'utiliser les moyens récupérés pour faire LV2 en 5e (aucun intérêt). Est-ce que je me fais mieux comprendre maintenant ?
C'est faux en plus, on ne récupère pas les heures de bilangue pour commencer plus tôt, mais on RETIRE des heures en 4ème et 3ème générales et on étale sur les 3 ans...
- MUTISExpert
Encore une fois, je pense que tu assimiles collège unique et collège uniforme, guennec .
Collège unique veut dire que l'on accueille tout le monde dans la même structure. Cela ne veut pas dire que tout le monde doit suivre exactement le même enseignement (ce qui n'est d'ailleurs dans les faits jamais le cas )
La diversité fait partie de la vie et vouloir uniformiser selon des principes minimalistes qui consistent à supprimer toutes les différences est bien triste. Ton présupposé de départ n'est pas juste : ces classes sont plutôt pour les bons élèves qui ne sont pas tous bobos et qui vont désormais s'ennuyer. Il existe d'ailleurs des options de ce genre dans beaucoup d'établissements moins favorisés.
Mais le scandale dénoncé dans ce fil n'est pas celui-là. C'est celui mis en évidence par la différence de traitement entre établissements d'élite internationaux et les options du public qui sont ouvertes à tous et bientôt fermées pour tous ... Sauf les plus privilégiés !
Collège unique veut dire que l'on accueille tout le monde dans la même structure. Cela ne veut pas dire que tout le monde doit suivre exactement le même enseignement (ce qui n'est d'ailleurs dans les faits jamais le cas )
La diversité fait partie de la vie et vouloir uniformiser selon des principes minimalistes qui consistent à supprimer toutes les différences est bien triste. Ton présupposé de départ n'est pas juste : ces classes sont plutôt pour les bons élèves qui ne sont pas tous bobos et qui vont désormais s'ennuyer. Il existe d'ailleurs des options de ce genre dans beaucoup d'établissements moins favorisés.
Mais le scandale dénoncé dans ce fil n'est pas celui-là. C'est celui mis en évidence par la différence de traitement entre établissements d'élite internationaux et les options du public qui sont ouvertes à tous et bientôt fermées pour tous ... Sauf les plus privilégiés !
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- BlümchenNiveau 3
http://www.marianne.net/agora-reforme-du-college-au-nom-quel-ennui-scolaire-100233223.html
Réel souci, non ?
Réel souci, non ?
- elisabeth greffierNiveau 1
Ce qui est sûr, c'est qu'avec 162 heures de cours d'allemand en moins sur les années de collège, il sera exclu de présenter les germanistes à la certification d'allemand en troisième, pas grand intérêt à organiser un échange car le niveau de langue des élèves les invitera à ne communiquer qu'en anglais et les sections abibac seront définitivement réservées qu'aux familles allemandes ! Il faudra penser au passage à baisser les exigences au bac, si l'on ne veut pas voir une chute vertigineuse du nombre de germanistes ! Sans parler de nos postes, en collège je n'aurai plus que 7h30, cela sera délirant de travailler sur 3 établissements. Il faudrait encore que l'on trouve des élèves ?
- MUTISExpert
Retour (pendant quelques jours) sur les inepties de cette réforme... :
- Ce premier scandale peut être illustré avec certains tarifs que Loys a relevé...
http://www.eab.fr/ecoles/tarifs.cfm
Ainsi si vous pouvez payer plus de 6000 euros (entre 6000 euros et 10000) votre enfant pourra suivre les cours en classe bilingue en 2016. Mais toutes les sections euros gratuites disparaîtront pour laisser place à... du vide et de l'ennui dans la cour pour les élèves motivés à un âge où beaucoup ont envie d'apprendre.
Au collège international de Sèvres :
http://www.sis-sevres.net/-Tarifs-.html?&languser=fr
Après avoir entendu le discours de propagande de ce matin sur France Inter et le discours non moins fallacieux d'introduction de notre CDE (auquel nous avons dû expliquer certaines subtilités ...) je retrouve de la motivation après des vacances merveilleuses et plus longues que prévues... Salutations amicales à tous les Néoprofs...
- Ce premier scandale peut être illustré avec certains tarifs que Loys a relevé...
http://www.eab.fr/ecoles/tarifs.cfm
Ainsi si vous pouvez payer plus de 6000 euros (entre 6000 euros et 10000) votre enfant pourra suivre les cours en classe bilingue en 2016. Mais toutes les sections euros gratuites disparaîtront pour laisser place à... du vide et de l'ennui dans la cour pour les élèves motivés à un âge où beaucoup ont envie d'apprendre.
Au collège international de Sèvres :
http://www.sis-sevres.net/-Tarifs-.html?&languser=fr
Après avoir entendu le discours de propagande de ce matin sur France Inter et le discours non moins fallacieux d'introduction de notre CDE (auquel nous avons dû expliquer certaines subtilités ...) je retrouve de la motivation après des vacances merveilleuses et plus longues que prévues... Salutations amicales à tous les Néoprofs...
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- arumNiveau 5
Mutis est de retour...youpi. et merci...
- EsméraldaGrand sage
Mutis, tout va bien ?
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- Rapport de l'Inspection générale sur les classes bilangues et sections européennes.
- [pétition] Rentrée 2014 en Bretagne, ailleurs bientôt : Les classes bilangues seront supprimées, et la LV2 rendue obligatoire pour tous dès la 5e, les sections euro menacées.
- Réforme 2016, classes bilangues & PAF: une plaisanterie de mauvais goût...
- Article de Marianne : des sections très élitistes subsisteront après la réforme.
- Le privé soutient la réforme... mais fera latin, grec et bilangues !
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