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- C'est pas fauxEsprit éclairé
Mail reçu ce soir.
Communiqué des SNUDI-FO de l'Académie de Créteil (77, 93 et 94)
Nouvelle charrette de licenciements d’enseignants fonctionnaires stagiaires dans l'Académie de Créteil ?
Des dizaines et des dizaines de stagiaires de l'Académie de Créteil sont convoqués devant le jury académique qui doit se réunir pendant trois jours les 1er, 2 et 3 juillet prochain pour décider de leur avenir.
Des dizaines et des dizaines d’enseignants fonctionnaires stagiaires de l'Académie de Créteil risquent d'être purement et simplement non titularisés, voire licenciés pour certains, alors même que le Ministère parle de « crise de recrutement » face au nombre de candidats qui se présentent au concours de Professeurs des écoles et que dans l’académie de Créteil, plusieurs centaines de contractuels (700 dans le 93) sont recrutés par Pôle Emploi pour pallier le manque d’enseignants fonctionnaires.
Alors que la formation initiale (comme la formation continue) a totalement disparu et que nos jeunes collègues ont souvent été affectés dans des classes de plus en plus ingérables accueillant des élèves de plus en plus difficiles, ce sont eux qui devraient payer le lourd tribut du manque de formation qui découle de la masterisation du concours !
De l'aveu même des formateurs, ceux-ci ne sont pas en mesure d'apporter une formation professionnelle de qualité.
La double tutelle ESPE (faculté autonome)-Education nationale a accentué cette situation. Certains stagiaires sont convoqués alors qu'ils ont eu un avis favorable de l'IEN (donc de leur employeur) et un avis défavorable de l'ESPE !
Qu'on en juge !
On met directement sur le terrain nos collègues stagiaires et on leur reproche « des difficultés de gestion de classe »... !
Alors même qu'ils n'ont jamais été en observation dans une classe et qu'ils n'ont aucune expérience professionnelle, on lit sur certains rapports des conclusions pour le moins étonnantes « la stagiaire, malgré son sérieux et le travail fourni, n'a pas encore acquis la posture attendue » et le même rapport conclut par un refus de titularisation !
Pour justifier leur convocation devant le jury académique, on reproche à certains stagiaires de faire de l'enseignement frontal, de mettre des notes chiffrées, de ne pas savoir faire de la pédagogie différenciée, d'être trop autoritaires... même si les élèves obtiennent de bons résultats scolaires !
Par ailleurs, certains collègues, notamment en Seine-et-Marne, ont passé leur année de stage dans un CP alors que les consignes ministérielles l'interdisent. Ces collègues ont appris à lire à leurs élèves et ils ne devraient pas être titularisés ? (le rapport d'inspection d'une de ces collègues indique que ses élèves ont acquis un bon niveau de lecture !).
Des stagiaires « concours 2014 exceptionnel », affectés sur une classe à plein temps l'an dernier et ayant donné toute satisfaction sont convoqués devant le jury car leur « comportement d'adulte référent est à affirmer encore davantage » !!!!
De l'aveu même de certains responsables au niveau académique, il n'y a jamais eu autant de stagiaires convoqués devant le jury alors même que la Ministre se félicite du « haut niveau de recrutement » des candidats au CRPE et « d'avoir rétabli la formation des maîtres » !
Où est la « bienveillance » tant prônée par notre Ministre ?
Le SNUDI-FO n’acceptera pas que les stagiaires fassent les frais de la masterisation et de la mise en place des ESPE
Le SNUDI-FO intervient à tous les niveaux pour que cesse ce scandale !
Comment pourrait-on accepter que des collègues stagiaires qui ont eu une classe en responsabilité pendant toute l’année et dont les IEN les ont jugé aptes à y exercer jusqu’au 3 juillet ne soient pas aujourd’hui titularisés ?
Pour le SNUDI FO tous ces stagiaires ont fait leurs preuves. Aucune faute grave ne peut leur être reprochée. Nombre d'entre eux nous ont fait savoir qu'en cas de redoublement ils démissionneraient car ils ne sont pas prêts à revivre « l'enfer » de cette année de stage et les pressions insupportables qu'ils ont subies toute l'année. Le SNUDI FO exige que ces stagiaires, qui ont assuré leur classe pendant toute l’année au bénéfice des élèves et de l’institution, soient titularisés.
Va-t-on retrouver les mêmes collègues licenciés recrutés par Pôle emploi l’an prochain pour devenir contractuels sans droit ni garantie, corvéables à merci ? Pas aptes à enseigner avec le statut de fonctionnaire, mais aptes à enseigner comme contractuel ou vacataire ? Une honte !!!
Le SNUDI FO n'acceptera pas les licenciements.
Communiqué des SNUDI-FO de l'Académie de Créteil (77, 93 et 94)
Nouvelle charrette de licenciements d’enseignants fonctionnaires stagiaires dans l'Académie de Créteil ?
Des dizaines et des dizaines de stagiaires de l'Académie de Créteil sont convoqués devant le jury académique qui doit se réunir pendant trois jours les 1er, 2 et 3 juillet prochain pour décider de leur avenir.
Des dizaines et des dizaines d’enseignants fonctionnaires stagiaires de l'Académie de Créteil risquent d'être purement et simplement non titularisés, voire licenciés pour certains, alors même que le Ministère parle de « crise de recrutement » face au nombre de candidats qui se présentent au concours de Professeurs des écoles et que dans l’académie de Créteil, plusieurs centaines de contractuels (700 dans le 93) sont recrutés par Pôle Emploi pour pallier le manque d’enseignants fonctionnaires.
Alors que la formation initiale (comme la formation continue) a totalement disparu et que nos jeunes collègues ont souvent été affectés dans des classes de plus en plus ingérables accueillant des élèves de plus en plus difficiles, ce sont eux qui devraient payer le lourd tribut du manque de formation qui découle de la masterisation du concours !
De l'aveu même des formateurs, ceux-ci ne sont pas en mesure d'apporter une formation professionnelle de qualité.
La double tutelle ESPE (faculté autonome)-Education nationale a accentué cette situation. Certains stagiaires sont convoqués alors qu'ils ont eu un avis favorable de l'IEN (donc de leur employeur) et un avis défavorable de l'ESPE !
Qu'on en juge !
On met directement sur le terrain nos collègues stagiaires et on leur reproche « des difficultés de gestion de classe »... !
Alors même qu'ils n'ont jamais été en observation dans une classe et qu'ils n'ont aucune expérience professionnelle, on lit sur certains rapports des conclusions pour le moins étonnantes « la stagiaire, malgré son sérieux et le travail fourni, n'a pas encore acquis la posture attendue » et le même rapport conclut par un refus de titularisation !
Pour justifier leur convocation devant le jury académique, on reproche à certains stagiaires de faire de l'enseignement frontal, de mettre des notes chiffrées, de ne pas savoir faire de la pédagogie différenciée, d'être trop autoritaires... même si les élèves obtiennent de bons résultats scolaires !
Par ailleurs, certains collègues, notamment en Seine-et-Marne, ont passé leur année de stage dans un CP alors que les consignes ministérielles l'interdisent. Ces collègues ont appris à lire à leurs élèves et ils ne devraient pas être titularisés ? (le rapport d'inspection d'une de ces collègues indique que ses élèves ont acquis un bon niveau de lecture !).
Des stagiaires « concours 2014 exceptionnel », affectés sur une classe à plein temps l'an dernier et ayant donné toute satisfaction sont convoqués devant le jury car leur « comportement d'adulte référent est à affirmer encore davantage » !!!!
De l'aveu même de certains responsables au niveau académique, il n'y a jamais eu autant de stagiaires convoqués devant le jury alors même que la Ministre se félicite du « haut niveau de recrutement » des candidats au CRPE et « d'avoir rétabli la formation des maîtres » !
Où est la « bienveillance » tant prônée par notre Ministre ?
Le SNUDI-FO n’acceptera pas que les stagiaires fassent les frais de la masterisation et de la mise en place des ESPE
Le SNUDI-FO intervient à tous les niveaux pour que cesse ce scandale !
Comment pourrait-on accepter que des collègues stagiaires qui ont eu une classe en responsabilité pendant toute l’année et dont les IEN les ont jugé aptes à y exercer jusqu’au 3 juillet ne soient pas aujourd’hui titularisés ?
Pour le SNUDI FO tous ces stagiaires ont fait leurs preuves. Aucune faute grave ne peut leur être reprochée. Nombre d'entre eux nous ont fait savoir qu'en cas de redoublement ils démissionneraient car ils ne sont pas prêts à revivre « l'enfer » de cette année de stage et les pressions insupportables qu'ils ont subies toute l'année. Le SNUDI FO exige que ces stagiaires, qui ont assuré leur classe pendant toute l’année au bénéfice des élèves et de l’institution, soient titularisés.
Va-t-on retrouver les mêmes collègues licenciés recrutés par Pôle emploi l’an prochain pour devenir contractuels sans droit ni garantie, corvéables à merci ? Pas aptes à enseigner avec le statut de fonctionnaire, mais aptes à enseigner comme contractuel ou vacataire ? Une honte !!!
Le SNUDI FO n'acceptera pas les licenciements.
- RoninMonarque
Mais qu'on vire ces branques de l'ESPE put*******
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- JulHabitué du forum
C'est un vrai scandale.
- JPhMMDemi-dieu
HALLUCINANT !C'est pas faux a écrit:Certains stagiaires sont convoqués alors qu'ils ont eu un avis favorable de l'IEN (donc de leur employeur) et un avis défavorable de l'ESPE !
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- RoninMonarque
So Education Nationale !
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- JPhMMDemi-dieu
Les formateurs ont une compétence reconnue supérieure à celle des IEN pour évaluer la pédagogie des enseignants ???
Ça tient au TA ça ?
Ça tient au TA ça ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Si ce sont toujours les mêmes, il y a parmi eux nombre de nullités sidérales, de branleurs intégraux et de psychopathes pervers patentés.JPhMM a écrit:Les formateurs ont une compétence reconnue supérieure à celle des IEN pour évaluer la pédagogie des enseignants ???
Ça tient au TA ça ?
- JPhMMDemi-dieu
Et ils ont quelle compétence légale supérieure à celle des IEN pour évaluer la pédagogie des enseignants ?C'est pas faux a écrit:Si ce sont toujours les mêmes, il y a parmi eux nombre de nullités sidérales, de branleurs intégraux et de psychopathes pervers patentés.JPhMM a écrit:Les formateurs ont une compétence reconnue supérieure à celle des IEN pour évaluer la pédagogie des enseignants ???
Ça tient au TA ça ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User21929Expert
C'est pas faux a écrit:Si ce sont toujours les mêmes, il y a parmi eux nombre de nullités sidérales, de branleurs intégraux et de psychopathes pervers patentés.JPhMM a écrit:Les formateurs ont une compétence reconnue supérieure à celle des IEN pour évaluer la pédagogie des enseignants ???
Ça tient au TA ça ?
Et quelle que soit l'Académie !
- RoninMonarque
Ben y font des sciencesdeléduk donc y sont plus malins que toulemonderéuni.
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- User21929Expert
En 1993, j'ai passé le CP-PLP. Je devais donc subir 2 années à l'IUFM. J'y suis allé une semaine, me suis réinscrit au concours et l'ai obtenu l'année d'après. Quand les "formateurs" se sont rendus compte que j'étais passé entre les mailles du filet, ils ont tout fait pour que je perde le bénéfice du concours... en vain
- C'est pas fauxEsprit éclairé
De mon temps, les IEN avaient le dernier mot et validaient souvent les stagiaires "mis en examen", à la grande frustration de certains PIUFM ou MF à qui on cassait le jouet.JPhMM a écrit:Et ils ont quelle compétence légale supérieure à celle des IEN pour évaluer la pédagogie des enseignants ?C'est pas faux a écrit:Si ce sont toujours les mêmes, il y a parmi eux nombre de nullités sidérales, de branleurs intégraux et de psychopathes pervers patentés.JPhMM a écrit:Les formateurs ont une compétence reconnue supérieure à celle des IEN pour évaluer la pédagogie des enseignants ???
Ça tient au TA ça ?
Ils devaient se trouver de nouvelles victimes dans la livraison suivante. Ca allait très vite : une tronche qui ne revenait pas, une remarque mal comprise et hop : dans le viseur.
- Salammb0Expert
Vous trouvez cela scandaleux et vous avez raison. Pourtant, je pense qu'il faut vraiment avoir mis les pieds dans un ESPE nouvelle mouture pour mesurer TOUTE l'ampleur de la bêtise d'une telle décision. Je parle de l'ESPE de Paris notamment, mais je me permets de généraliser, et de croire qu'il en est de même dans tous les ESPE. Après tout, il s'agit ici de l'ESPE de Créteil.
Comment peut-on laisser à l'ESPE un tel pouvoir? Les sciences de l'éducation priment donc le disciplinaire? Des stagiaires ayant fait leurs preuves en sont donc réduits à s'incliner devant le caprice d'une bande d'incompétents?
L'ESPE est une aberration, la bêtise incarnée, une énorme blague. Leurs dysfonctionnements sont complètement incroyables. Notes perdues, totalement inventées, cours surréalistes, en complet décalage avec la réalité, décisions arbitraires, exigences aussi chronophages qu'inutiles... Lorsqu'aucun de ces incompétents ne fut en mesure de me renseigner sur un point du règlement, j'ai demandé à voir le règlement des études voté au CA : personne n'a été en mesure de me le communiquer. Comment une école qui a vocation à former les enseignants de demain peut-elle aussi peu respecter les étudiants -encore élèves- que nous sommes ?
Je concède néanmoins que certains cours ont été intéressants cette année : les rares cours disciplinaires. Faut-il s'en étonner ? Les sciences de l'éducation sont-elles à ce point déficitaires en étudiants qu'il faille en forcer d'autres à suivre un tel cursus?
Je les déteste, je les hais.
Comment peut-on laisser à l'ESPE un tel pouvoir? Les sciences de l'éducation priment donc le disciplinaire? Des stagiaires ayant fait leurs preuves en sont donc réduits à s'incliner devant le caprice d'une bande d'incompétents?
L'ESPE est une aberration, la bêtise incarnée, une énorme blague. Leurs dysfonctionnements sont complètement incroyables. Notes perdues, totalement inventées, cours surréalistes, en complet décalage avec la réalité, décisions arbitraires, exigences aussi chronophages qu'inutiles... Lorsqu'aucun de ces incompétents ne fut en mesure de me renseigner sur un point du règlement, j'ai demandé à voir le règlement des études voté au CA : personne n'a été en mesure de me le communiquer. Comment une école qui a vocation à former les enseignants de demain peut-elle aussi peu respecter les étudiants -encore élèves- que nous sommes ?
Je concède néanmoins que certains cours ont été intéressants cette année : les rares cours disciplinaires. Faut-il s'en étonner ? Les sciences de l'éducation sont-elles à ce point déficitaires en étudiants qu'il faille en forcer d'autres à suivre un tel cursus?
Je les déteste, je les hais.
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"Avant les Dieux, les ténèbres étaient seules, et un souffle flottait, lourd et indistinct comme la conscience d’un homme dans un rêve. Il se contracta, créant le Désir et la Nue, et du Désir et de la Nue sortit la Matière primitive. C’était une eau bourbeuse, noire, glacée, profonde."
- Spoiler:
- Helene_de_TroieNiveau 6
Remercions l'ESPE, les CDE malveillants et une horde de tuteurs-chefaillons qui adorent casser du stagiaire!
- DinosauraHabitué du forum
Il y a 5 ans, à la fin de ma 1ère année de stage (car j'ai été prolongée, suite à un congé maternité), j'ai été convoquée par les 2 directrices de l'IUFM de Créteil.
Verdict : les rapports négatifs étaient négatifs ; les rapports positifs étaient négatifs. Bah oui, en fait, c'est moi qui savais pas décrypter la langue de bois euphémisée desdits rapports. Je suis sortie de cet entretien (que j'aurais cru au départ mesuré et équitable) complètement dévastée.
C'est finalement l'inspecteur, quelques mois plus tard (à la fin de la prolongation), qui m'a sauvé la mise.
Mais autant dire que je garde depuis une haine tenace contre ces ronds-de-cuir jaloux de leur petit pouvoir et de leurs prébendes, et qui en vérité contribuent puissamment à la fuite du métier (mais de cela, ils n'ont cure). Car l'année de stage s'avère en fait bien pire que l'année du concours, tant les stagiaires sont infantilisés, soumis à l'obéissance et réduits au silence, avec à la clé le chantage de la non-titularisation pour des gens qui ont trimé au préalable 5 ans pour décrocher le concours. Ainsi, le premier vrai contact que les néo-profs ont avec leur employeur c'est cet univers kafkaïen, peuplé de névrosés pervers et de tartufes arrivistes, où l'on prône la soumission et la contrition permanentes... de quoi donner envie de faire ce métier pendant 40 ans ensuite
Verdict : les rapports négatifs étaient négatifs ; les rapports positifs étaient négatifs. Bah oui, en fait, c'est moi qui savais pas décrypter la langue de bois euphémisée desdits rapports. Je suis sortie de cet entretien (que j'aurais cru au départ mesuré et équitable) complètement dévastée.
C'est finalement l'inspecteur, quelques mois plus tard (à la fin de la prolongation), qui m'a sauvé la mise.
Mais autant dire que je garde depuis une haine tenace contre ces ronds-de-cuir jaloux de leur petit pouvoir et de leurs prébendes, et qui en vérité contribuent puissamment à la fuite du métier (mais de cela, ils n'ont cure). Car l'année de stage s'avère en fait bien pire que l'année du concours, tant les stagiaires sont infantilisés, soumis à l'obéissance et réduits au silence, avec à la clé le chantage de la non-titularisation pour des gens qui ont trimé au préalable 5 ans pour décrocher le concours. Ainsi, le premier vrai contact que les néo-profs ont avec leur employeur c'est cet univers kafkaïen, peuplé de névrosés pervers et de tartufes arrivistes, où l'on prône la soumission et la contrition permanentes... de quoi donner envie de faire ce métier pendant 40 ans ensuite
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"Le plus esclave est celui qui ignore ses chaînes."
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Stagiaire IUFM en 2009, je me souviens que nos formateurs étaient très déçus qu'on ne soit pas plus impliqué dans la lutte contre la suppression desdits IUFM.
Pour le coup, "C'est mieux que rien" est une expression qui ne s'applique à la formation des enseignants.
Pour le coup, "C'est mieux que rien" est une expression qui ne s'applique à la formation des enseignants.
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Asinus asinum fricat
- User5899Demi-dieu
Oui, non mais si les PE se mettent à apprendre à lire aux gosses, maintenant, hein ? Ils le cherchent, quand même ! Surtout que les racailles de Créteil ne doivent pas savoir lire, sinon, ils risquent de lire des trucs, et c'est le début d'on ne sait trop quoi
- Venus_noire88Niveau 3
Je propose qu'on fasse une expérience type "patron incognito" où on colle des inspecteurs et des formateurs devant des classes difficiles du 93 : encore mieux, on y met notre Ministre chérie!
- DaphnéDemi-dieu
Ça fait un moment que j'en rêve !Venus_noire88 a écrit:Je propose qu'on fasse une expérience type "patron incognito" où on colle des inspecteurs et des formateurs devant des classes difficiles du 93 : encore mieux, on y met notre Ministre chérie!
- C'est pas fauxEsprit éclairé
A la maternité près, j'aurais pu écrire ça.Dinosaura a écrit:Il y a 5 ans, à la fin de ma 1ère année de stage (car j'ai été prolongée, suite à un congé maternité), j'ai été convoquée par les 2 directrices de l'IUFM de Créteil.
Verdict : les rapports négatifs étaient négatifs ; les rapports positifs étaient négatifs. Bah oui, en fait, c'est moi qui savais pas décrypter la langue de bois euphémisée desdits rapports. Je suis sortie de cet entretien (que j'aurais cru au départ mesuré et équitable) complètement dévastée.
C'est finalement l'inspecteur, quelques mois plus tard (à la fin de la prolongation), qui m'a sauvé la mise.
Mais autant dire que je garde depuis une haine tenace contre ces ronds-de-cuir jaloux de leur petit pouvoir et de leurs prébendes, et qui en vérité contribuent puissamment à la fuite du métier (mais de cela, ils n'ont cure). Car l'année de stage s'avère en fait bien pire que l'année du concours, tant les stagiaires sont infantilisés, soumis à l'obéissance et réduits au silence, avec à la clé le chantage de la non-titularisation pour des gens qui ont trimé au préalable 5 ans pour décrocher le concours. Ainsi, le premier vrai contact que les néo-profs ont avec leur employeur c'est cet univers kafkaïen, peuplé de névrosés pervers et de tartufes arrivistes, où l'on prône la soumission et la contrition permanentes... de quoi donner envie de faire ce métier pendant 40 ans ensuite
Je crois aussi que certains jouissent à se payer une tête de concours. Il est arrivé que des lauréats se fassent sortir, selon le principe que plus on est compétent sur le plan disciplinaire, plus on est dangereux pour les élèves.
Le prouver est un jeu d'enfant, d'où la survalorisation de l'EPS qui permet de faire tomber qui l'on veut pour incompétence dangereuse.
- DuplayExpert
on reproche à certains stagiaires de faire de l'enseignement frontal, de mettre des notes chiffrées, de ne pas savoir faire de la pédagogie différenciée, d'être trop autoritaires... même si les élèves obtiennent de bons résultats scolaires !
Non mais, ils se croient où, ces stagiaires ?
Dans une école ?
Ces collègues ont appris à lire à leurs élèves et ils ne devraient pas être titularisés ? (le rapport d'inspection d'une de ces collègues indique que ses élèves ont acquis un bon niveau de lecture !).
Même pas capables d'obtenir un minimum de 75% de non-lecteurs…
Pffff… mais où va-t-on ?
la stagiaire, malgré son sérieux et le travail fourni, n'a pas encore acquis la posture attendue
Ah ben ça, c'est sûr !
Au lieu de râler, ils feraient mieux de se remettre en cause et de s'autoformer pour acquérir la posture attendue.
Un peu de professionnalisme, que diable !
- LA POSTURE ATTENDUE:
- DuplayExpert
Bon, cela dit, le fond du problème, ce ne sont bien évidemment pas les considérations pédagogiques, qui ne sont qu'une écran de fumée. C'est, encore une fois, la réforme de l'État.
Et la question à poser, c'est bien celle que pose très justement le SNUDI-FO :
"Va-t-on retrouver les mêmes collègues licenciés recrutés par Pôle emploi l’an prochain pour devenir contractuels sans droit ni garantie, corvéables à merci ? Pas aptes à enseigner avec le statut de fonctionnaire, mais aptes à enseigner comme contractuel ou vacataire ?"
Et la question à poser, c'est bien celle que pose très justement le SNUDI-FO :
"Va-t-on retrouver les mêmes collègues licenciés recrutés par Pôle emploi l’an prochain pour devenir contractuels sans droit ni garantie, corvéables à merci ? Pas aptes à enseigner avec le statut de fonctionnaire, mais aptes à enseigner comme contractuel ou vacataire ?"
- eleonore69Érudit
Dinosaura a écrit:Il y a 5 ans, à la fin de ma 1ère année de stage (car j'ai été prolongée, suite à un congé maternité), j'ai été convoquée par les 2 directrices de l'IUFM de Créteil.
Verdict : les rapports négatifs étaient négatifs ; les rapports positifs étaient négatifs. Bah oui, en fait, c'est moi qui savais pas décrypter la langue de bois euphémisée desdits rapports. Je suis sortie de cet entretien (que j'aurais cru au départ mesuré et équitable) complètement dévastée.
C'est finalement l'inspecteur, quelques mois plus tard (à la fin de la prolongation), qui m'a sauvé la mise.
Mais autant dire que je garde depuis une haine tenace contre ces ronds-de-cuir jaloux de leur petit pouvoir et de leurs prébendes, et qui en vérité contribuent puissamment à la fuite du métier (mais de cela, ils n'ont cure). Car l'année de stage s'avère en fait bien pire que l'année du concours, tant les stagiaires sont infantilisés, soumis à l'obéissance et réduits au silence, avec à la clé le chantage de la non-titularisation pour des gens qui ont trimé au préalable 5 ans pour décrocher le concours. Ainsi, le premier vrai contact que les néo-profs ont avec leur employeur c'est cet univers kafkaïen, peuplé de névrosés pervers et de tartufes arrivistes, où l'on prône la soumission et la contrition permanentes... de quoi donner envie de faire ce métier pendant 40 ans ensuite
Bien que n'ayant pas vécu cette situation puisque je suis d'une autre génération, j'ai l'impression, en effet- que cette année de stage est un vériatable parcours du combattant pour nos jeunes collègues...
- User21714Expert spécialisé
Cripure a écrit:Oui, non mais si les PE se mettent à apprendre à lire aux gosses, maintenant, hein ? Ils le cherchent, quand même ! Surtout que les racailles de Créteil ne doivent pas savoir lire, sinon, ils risquent de lire des trucs, et c'est le début d'on ne sait trop quoi
C'est exactement ça et ça fait froid dans le dos.
- Luigi_BGrand Maître
Pendant mon année de stage, j'ai dû mettre sous le boisseau ma préoccupation constante pour l'orthographe de mes élèves en éducation prioritaire.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
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