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- ParatgeNeoprof expérimenté
Je viens de redécouvrir l’interview d’un IA-IPR de l’académie de Lyon (dans la revue Historiens et Géographes, n° 396) qui devrait rassurer tout le monde sur l’impartialité de nos chers inspecteurs : il n’y a pas de pédagogie officielle sauf que...
Ou la « double pensée » en action comme dirait J.-C. Michéa, du grand art !
« Les IPR ont-ils une orientation pédagogique officielle à faire respecter ? », l’IPR répond la main sur le cœur :
« Un point est clair, il n’y a pas de pédagogie officielle de l’histoire au filtre de laquelle seraient évalués les professeurs. »
L’ennui est que le reste du texte démontre le contraire !
« L’idée que l’élève construit son propre savoir est désormais largement acceptée [sans doute grâce aux avancées décisives des siansedeléduk ?]…
La forme individuelle place les élèves en situation d’effectuer un travail encadré par les consignes du professeur ; cette modalité de travail est effectivement préconisée au fil des documents d’accompagnement. Beaucoup plus que de la satisfaction donnée à un dogme pédagogique, cette essence [sans plomb ?] procède de l’essence même de la discipline historique : comment former l’élève à la démarche de l’historien sans le placer lui-même – dans des conditions scolaires et à un niveau d’exigence adapté – dans les deux situations que sont l’investigation des sources (documents) et l’élaboration de son propre discours ? »
« En dépit d’une idée diffuse, il n’y a pas d’interdit quant à la forme de l’exposé magistral [...] cependant, pour les raisons exprimées plus haut, l’énoncé magistral ne peut en aucun cas être une forme exclusive ou systématique de travail avec les élèves. »
Ou la « double pensée » en action comme dirait J.-C. Michéa, du grand art !
« Les IPR ont-ils une orientation pédagogique officielle à faire respecter ? », l’IPR répond la main sur le cœur :
« Un point est clair, il n’y a pas de pédagogie officielle de l’histoire au filtre de laquelle seraient évalués les professeurs. »
L’ennui est que le reste du texte démontre le contraire !
« L’idée que l’élève construit son propre savoir est désormais largement acceptée [sans doute grâce aux avancées décisives des siansedeléduk ?]…
La forme individuelle place les élèves en situation d’effectuer un travail encadré par les consignes du professeur ; cette modalité de travail est effectivement préconisée au fil des documents d’accompagnement. Beaucoup plus que de la satisfaction donnée à un dogme pédagogique, cette essence [sans plomb ?] procède de l’essence même de la discipline historique : comment former l’élève à la démarche de l’historien sans le placer lui-même – dans des conditions scolaires et à un niveau d’exigence adapté – dans les deux situations que sont l’investigation des sources (documents) et l’élaboration de son propre discours ? »
« En dépit d’une idée diffuse, il n’y a pas d’interdit quant à la forme de l’exposé magistral [...] cependant, pour les raisons exprimées plus haut, l’énoncé magistral ne peut en aucun cas être une forme exclusive ou systématique de travail avec les élèves. »
- IphigénieProphète
ce n'est pas une pédagogie officielle, c'est l'"essence même de la matière" qui l'impose.
En URSS, on internait les déviants pour la même raison, non? (enfin, je dis ça, mais je ne suis pas historienne )
En URSS, on internait les déviants pour la même raison, non? (enfin, je dis ça, mais je ne suis pas historienne )
- philannDoyen
tout est dit. à un stage de formation, j'ai eu droit à: "il n'y a pas de cours idéal, mais aujourd'hui on enseigne les LV selon la méthode actionnelle et non plus selon ces vieilles méthodes passées...bla bla bla"
Le nombre de fois où je suis obligée de fermer ma gueule pour ne pas hurler
De ce point de vue, NEOPROFS devraient être remboursé par la sécurité sociale au même titre qu'une séance chez le psy!
Le nombre de fois où je suis obligée de fermer ma gueule pour ne pas hurler
De ce point de vue, NEOPROFS devraient être remboursé par la sécurité sociale au même titre qu'une séance chez le psy!
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- doublecasquetteEnchanteur
Ça s'appelle les "injonctions paradoxales" et ça vise à rendre les employés plus souples et flexibles...
Un peu comme quand vous mettez des caméléons sur des couvertures écossaises voyez-vous ?
Les plus costauds résistent en se parant d'une délicieuse couleur gris passe-muraille du plus bel effet et les autres explosent en vol dans un feu d'artifice de confettis de toutes les couleurs !
Un peu comme quand vous mettez des caméléons sur des couvertures écossaises voyez-vous ?
Les plus costauds résistent en se parant d'une délicieuse couleur gris passe-muraille du plus bel effet et les autres explosent en vol dans un feu d'artifice de confettis de toutes les couleurs !
- CeladonDemi-dieu
Il faut systématiquement demander à ces formateurs si on a fait de gigantesques progrès depuis qu'on est dans l'actionnel. Parce que c'est tout sauf sensible.philann a écrit:tout est dit. à un stage de formation, j'ai eu droit à: "il n'y a pas de cours idéal, mais aujourd'hui on enseigne les LV selon la méthode actionnelle et non plus selon ces vieilles méthodes passées...bla bla bla"
Le nombre de fois où je suis obligée de fermer ma gueule pour ne pas hurler
De ce point de vue, NEOPROFS devraient être remboursé par la sécurité sociale au même titre qu'une séance chez le psy!
- philannDoyen
Celadon +1000 ! Je l'ai dit...une fois! Après je fatigue d'avance...
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- V.MarchaisEmpereur
Ce qui me frappe, surtout, c'est de découvrir qu'on "forme [les enfants] à la démarche d'historien".
Je croyais naïvement qu'il s'agissait simplement de leur transmettre quelques connaissances historiques élémentaires.
Je croyais naïvement qu'il s'agissait simplement de leur transmettre quelques connaissances historiques élémentaires.
- phiExpert
doublecasquette a écrit:Ça s'appelle les "injonctions paradoxales" et ça vise à rendre les employés plus souples et flexibles...
Un peu comme quand vous mettez des caméléons sur des couvertures écossaises voyez-vous ?
Les plus costauds résistent en se parant d'une délicieuse couleur gris passe-muraille du plus bel effet et les autres explosent en vol dans un feu d'artifice de confettis de toutes les couleurs !
Voilà, et ça doit être super rentable à la fin d'avoir un tiers de mollusques, un tiers de traumatisés inaptes à quoi que ce soit et un tiers de révoltés qui s'en vont... Si on fait ça dans nos classes on obtiendra sans doute de jolis feux d'artifices
- ParatgeNeoprof expérimenté
V.Marchais a écrit:Ce qui me frappe, surtout, c'est de découvrir qu'on "forme [les enfants] à la démarche d'historien".
Je croyais naïvement qu'il s'agissait simplement de leur transmettre quelques connaissances historiques élémentaires.
D'autant que les IPR dans leur logique de double bind nous disent en même temps : « On ne forme pas des historiens ! »
L'injonction paradoxale encore une fois ou comment rendre l'autre fou !
- DinosauraHabitué du forum
C'est que vous n'avez rien compris au discours des IPR !! On doit former aux compétences (ça c'est la démarche d'historien), mais pas abreuver de connaissances (ça c'est obsolète et ringard).
- CondorcetOracle
V.Marchais a écrit:Ce qui me frappe, surtout, c'est de découvrir qu'on "forme [les enfants] à la démarche d'historien".
Je croyais naïvement qu'il s'agissait simplement de leur transmettre quelques connaissances historiques élémentaires.
:lol!:
- CeladonDemi-dieu
Cette "démarche" en Histoire comme ailleurs, qui consiste à singer les experts, et au passage à faire l'économie de l'apprentissage de savoirs que l'on ne transmet plus puisqu'ils sont partout accessibles ( ) est en vigueur depuis quelques décennies déjà. Réveille-toi, Véronique !
- LJeanjeauNiveau 6
Il y a deux niveaux de lecture dans ce que relève Paratge :
je suis d'accord pour dire que les enseignants d'histoire ne sont pas là pour former à la démarche historienne. Combien de fois ais-je entendu mes propres IPR dire qu'il fallait surtout s'en garder et que (à l'image des autres disciplines d'ailleurs) nous n'étions pas là pour former des spécialistes mais pour donner un bagage commun à tout citoyen (un des fondements de la notion de Socle, au passage). Je ne vois donc pas très bien pourquoi Jean -Louis Carnat a dit cela, à moins de considérer que les IPR ont leur liberté de parole, ce qui ne serait pas plus choquant que si on l'applique aux enseignants.
Deuxième aspect : lorsqu'il dit qu'il n'y a pas de pédagogie officielle, il ne se contredit pas, ensuite. Il y a une pédagogie qui a sa préférence, et qu'il défend. C'est plutôt rassurant de savoir qu'un IPR a des convictions en matière de pédagogie, il me semble ... Lorsqu'il écrit "l'énoncé magistral ne peut en aucun cas être la forme exclusive ...", il ne dit pas que le cours magistral est interdit. Il dit qu'il ne faut pas se contenter de ça, ce qui me semble d'une évidence absolue ... notamment en collège.
Ensuite chacun est libre d'appliquer la pédagogie qui lui semble la plus adaptée à ses élèves, je n'ai jamais entendu aucun IPR d'aucune discipline dire le contraire. Et on sait depuis longtemps que la clé de la réussite dans la transmission des savoirs, c'est la capacité à varier les formes de cette transmission. Notamment avec les élèves zappeurs que l'on a depuis, en effet, quelques longues années maintenant. A ce titre, la revue Historiens&Géographes, que je lisais attentivement et abondamment dans les années dont il est ici question (2006 pour l'extrait cité), a toujours été le reflet de ces débats. On y trouverait sans trop de difficultés sans doute des articles d'enseignants défendant les méthodes traditionnelles d'enseignement (c'est quand même la revue "officielle" de préparation à l'agrégation, en tout cas ça l'était encore il y a une dizaine d'années)
je suis d'accord pour dire que les enseignants d'histoire ne sont pas là pour former à la démarche historienne. Combien de fois ais-je entendu mes propres IPR dire qu'il fallait surtout s'en garder et que (à l'image des autres disciplines d'ailleurs) nous n'étions pas là pour former des spécialistes mais pour donner un bagage commun à tout citoyen (un des fondements de la notion de Socle, au passage). Je ne vois donc pas très bien pourquoi Jean -Louis Carnat a dit cela, à moins de considérer que les IPR ont leur liberté de parole, ce qui ne serait pas plus choquant que si on l'applique aux enseignants.
Deuxième aspect : lorsqu'il dit qu'il n'y a pas de pédagogie officielle, il ne se contredit pas, ensuite. Il y a une pédagogie qui a sa préférence, et qu'il défend. C'est plutôt rassurant de savoir qu'un IPR a des convictions en matière de pédagogie, il me semble ... Lorsqu'il écrit "l'énoncé magistral ne peut en aucun cas être la forme exclusive ...", il ne dit pas que le cours magistral est interdit. Il dit qu'il ne faut pas se contenter de ça, ce qui me semble d'une évidence absolue ... notamment en collège.
Ensuite chacun est libre d'appliquer la pédagogie qui lui semble la plus adaptée à ses élèves, je n'ai jamais entendu aucun IPR d'aucune discipline dire le contraire. Et on sait depuis longtemps que la clé de la réussite dans la transmission des savoirs, c'est la capacité à varier les formes de cette transmission. Notamment avec les élèves zappeurs que l'on a depuis, en effet, quelques longues années maintenant. A ce titre, la revue Historiens&Géographes, que je lisais attentivement et abondamment dans les années dont il est ici question (2006 pour l'extrait cité), a toujours été le reflet de ces débats. On y trouverait sans trop de difficultés sans doute des articles d'enseignants défendant les méthodes traditionnelles d'enseignement (c'est quand même la revue "officielle" de préparation à l'agrégation, en tout cas ça l'était encore il y a une dizaine d'années)
- kensingtonEsprit éclairé
LJeanjeau a écrit:
Ensuite chacun est libre d'appliquer la pédagogie qui lui semble la plus adaptée à ses élèves, je n'ai jamais entendu aucun IPR d'aucune discipline dire le contraire. Et on sait depuis longtemps que la clé de la réussite dans la transmission des savoirs, c'est la capacité à varier les formes de cette transmission. Notamment avec les élèves zappeurs que l'on a depuis, en effet, quelques longues années maintenant.
Reste qu'en formation, initiale ou continue, on ne forme pas les enseignants à cette variété.
- InvitéInvité
Voilà. Et qu'en inspection, on a quand même fortement intérêt à privilégier telle méthode. Je trouve cela dommage et dommageable.
- ProvenceEnchanteur
LJeanjeau a écrit:
Ensuite chacun est libre d'appliquer la pédagogie qui lui semble la plus adaptée à ses élèves, je n'ai jamais entendu aucun IPR d'aucune discipline dire le contraire.
Mes collègues de langue, qui se sont fait taper sur les doigts parce qu'elles avaient l'audace de faire noter des leçons de grammaire dans le cahier et d'expliquer certaines consignes en français, pourraient témoigner du contraire...
- LJeanjeauNiveau 6
kensington a écrit:LJeanjeau a écrit:
Ensuite chacun est libre d'appliquer la pédagogie qui lui semble la plus adaptée à ses élèves, je n'ai jamais entendu aucun IPR d'aucune discipline dire le contraire. Et on sait depuis longtemps que la clé de la réussite dans la transmission des savoirs, c'est la capacité à varier les formes de cette transmission. Notamment avec les élèves zappeurs que l'on a depuis, en effet, quelques longues années maintenant.
Reste qu'en formation, initiale ou continue, on ne forme pas les enseignants à cette variété.
C'est vrai sans doute dans beaucoup de cas ... et c'est un tort.
- InvitéInvité
Oui, et ça a entre autres conséquences, celle de rebuter nombre d'enseignants aux méthodes qu'on veut nous imposer. Et ça explique bon nombre de crispations.
- Presse-puréeGrand sage
LJeanjeau a écrit:
Ensuite chacun est libre d'appliquer la pédagogie qui lui semble la plus adaptée à ses élèves, je n'ai jamais entendu aucun IPR d'aucune discipline dire le contraire.
Vous méconnaissez grandement le monde des IPR aujourd'hui...
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- LefterisEsprit sacré
Une de mes collègues, en langue, TZR dans un autre établissement (un des mauvais lycées de la capitale) qui pesnait bien faire en leur faisant étudier des extraits d'auteurs. L'inspecteur lui a dit : "Vous ne croyez pas que ces élèves-là, il vaudrait mieux leur faire des extraits de journaux". Et il l'a saquée. Moralité, quand vous savez que vous tomberez sur ce genre de :censure: , ne préparez pas vos cours,le résultat sera le même et ça vous évitera du travail ...Provence a écrit:LJeanjeau a écrit:
Ensuite chacun est libre d'appliquer la pédagogie qui lui semble la plus adaptée à ses élèves, je n'ai jamais entendu aucun IPR d'aucune discipline dire le contraire.
Mes collègues de langue, qui se sont fait taper sur les doigts parce qu'elles avaient l'audace de faire noter des leçons de grammaire dans le cahier et d'expliquer certaines consignes en français, pourraient témoigner du contraire...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- neomathÉrudit
Et d'hier. S'il y a quelque chose qui unit tout ces gens là c'est bien d'être en permanence persuadé de détenir LA vérité. Et le malheur c'est que parfois cette vérité change sans prévenir. D'où ces histoires de collègues ayant préparé soigneusement une séquence selon les lubies de l'inspection qui se sont fait saquer quand même parce que l'orthodoxie de la veille était subitement devenue l'hérésie du jour.Presse-purée a écrit:LJeanjeau a écrit:
Ensuite chacun est libre d'appliquer la pédagogie qui lui semble la plus adaptée à ses élèves, je n'ai jamais entendu aucun IPR d'aucune discipline dire le contraire.
Vous méconnaissez grandement le monde des IPR aujourd'hui...
- kensingtonEsprit éclairé
Lefteris a écrit:
Une de mes collègues, en langue, TZR dans un autre établissement (un des mauvais lycées de la capitale) qui pesnait bien faire en leur faisant étudier des extraits d'auteurs. L'inspecteur lui a dit : "Vous ne croyez pas que ces élèves-là, il vaudrait mieux leur faire des extraits de journaux". Et il l'a saquée. Moralité, quand vous savez que vous tomberez sur ce genre de :censure: , ne préparez pas vos cours,le résultat sera le même et ça vous évitera du travail ...
C'est tellement plus facile de lui sortir une remarque si méprisante pour son travail et ses élèves que de la conseiller pour être plus efficace (si nécessaire) en poursuivant sur cette voie.
neomath a écrit:
Et d'hier. S'il y a quelque chose qui unit tout ces gens là c'est bien d'être en permanence persuadé de détenir LA vérité. Et le malheur c'est que parfois cette vérité change sans prévenir. D'où ces histoires de collègues ayant préparé soigneusement une séquence selon les lubies de l'inspection qui se sont fait saquer quand même parce que l'orthodoxie de la veille était subitement devenue l'hérésie du jour.
Ce qui discrédite complètement ces gens et la façon dont ils interviennent (mis à part quelques exceptions sans doute).
- CelebornEsprit sacré
Comme déjà signalé plus haut, votre ressenti ne correspond pas à la réalité de nombreuses inspections.LJeanjeau a écrit: Ensuite chacun est libre d'appliquer la pédagogie qui lui semble la plus adaptée à ses élèves, je n'ai jamais entendu aucun IPR d'aucune discipline dire le contraire.
Stop. Là, on tombe dans le dogme. Non, « on » ne le sait pas. Et ce n'est pas parce qu'on varie que ça marche mieux. Il y a des tas de façons de transmettre les savoirs complètement ineptes, et ce n'est pas en alternant entre des formes de transmission efficaces et des formes de transmission catastrophiques qu'on améliore l'ensemble du système.Et on sait depuis longtemps que la clé de la réussite dans la transmission des savoirs, c'est la capacité à varier les formes de cette transmission.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- archebocEsprit éclairé
LJeanjeau a écrit:à moins de considérer que les IPR ont leur liberté de parole, ce qui ne serait pas plus choquant que si on l'applique aux enseignants.
C'est un point mineur, mais si, ce serait plus choquant.
L'IPR a une fonction d'encadrement. En tant que représentant de la hiérarchie, sa liberté de parole est donc plus limité que celle d'un fonctionnaire lambda. L'enseignant, lui, est exactement de l'autre côté : avec la liberté pédagogique, il y a la liberté d'en parler. Le seul exemple équivalent, je pense, c'est le chercheur.
- InvitéInvité
Eh bien je trouve que le problème est là: que l'on considère les IPR avant tout comme courroies de transmission des ordres du ministère. Si on lâchait un peu de lest là-dessus, on n'aurait peut-être pas autant d'inspections dogmatiques qui fragilisent nombre d'entre nous et nuisent à tous.
Les IPR pourraient inspecter sans être inutilement pointilleux sur les dernières modes pédagogiques et ainsi remplir leur mission première au mieux: conseiller et aider l'enseignant à s'améliorer.
Les IPR pourraient inspecter sans être inutilement pointilleux sur les dernières modes pédagogiques et ainsi remplir leur mission première au mieux: conseiller et aider l'enseignant à s'améliorer.
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