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- Benji-XNiveau 8
Atlantico a écrit: La part du PIB alloué par l'Etat français à l'Education nationale est parmi les plus élevées des pays de l'OCDE, alors que les professeurs français font partie de ceux qui sont les moins bien payés. Voici quels sont les principaux postes de dépense.
En France, 6,1% du PIB est alloué à l'Education nationale, classant la France devant l'Allemagne, l'Autriche ou le Japon. Comment sont concrètement investis ces 145 milliards d'euros annuels ? Quels sont les principaux postes de dépenses ? Les professeurs français font pourtant partie de ceux qui sont le moins bien payés de l'OCDE - et gagnent 72% du salaire des actifs français ayant un diplôme équivalent. Comment expliquer qu'un si gros budget n'assure pas de meilleurs rémunérations ?
http://www.atlantico.fr/decryptage/budget-mammouth-mais-profs-mal-payes-ou-passe-concretement-budget-education-nationale-eric-verhaeghe-2208712.html
- Marie LaetitiaBon génie
Par exemple, il est courant qu'à l'étranger un même enseignant enseigne l'anglais et l'allemand ou le français et l'italien, ou l'histoire et la géographie. En France, ce principe de la bivalence n'est pas accepté.
:lol: :lol: :lol: ah c'qu'on se marre, dès le matin...
Eric Verhaeghe *plonk*
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- HerrelisGrand sage
C'est vrai ça, je ne suis PLUS bivalente (tri même) grâce à notre ministre, l'exception française est sauve!!!!
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- nitescenceÉrudit
Concrètement, l'écart s'explique parce que nous avons beaucoup plus de petites structures que les allemands par exemple qui ont des établissements de plusieurs milliers d'élèves, ce qui génère un surcoût énorme chez nous en terme d'encadrement (un proviseur et un ajoint plus tout le staff administratif à chaque fois, sans compter les effectifs pléthoriques des rectorats, dixit la cour des comptes). C'est la technostructure qui constitue un gouffre financier...
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- gauvain31Empereur
En France, ce principe de la bivalence n'est pas accepté. On enseigne la physique ou la biologie, mais pas les deux
Mais mon chéri, en SVT , nous sommes déjà bivalents : on enseigne et la biologie , et la géologie. 'mais peut être considère-t-on l'une de ces sciences comme des "sous-sciences" ?
Les collègues de SPC sont aussi bivalents : ils enseignent et la Physique et la Chimie. Donc enseigner et les SVT et les SPC revient à être comme l'atome de Carbone : tétravalent.
Travailler deux disciplines à l'échelle universitaire est déjà très lourd, mais garanti une maîtrise minimale de celles-ci permettant d'enseigner correctement. Mais ça doit échapper apparemment à certains esprits
Mais mon chéri, en SVT , nous sommes déjà bivalents : on enseigne et la biologie , et la géologie. 'mais peut être considère-t-on l'une de ces sciences comme des "sous-sciences" ?
Les collègues de SPC sont aussi bivalents : ils enseignent et la Physique et la Chimie. Donc enseigner et les SVT et les SPC revient à être comme l'atome de Carbone : tétravalent.
Travailler deux disciplines à l'échelle universitaire est déjà très lourd, mais garanti une maîtrise minimale de celles-ci permettant d'enseigner correctement. Mais ça doit échapper apparemment à certains esprits
- RoninMonarque
On le sait depuis longtemps que l'administratif bouffe le fric. Mais comme ce sont eux qui sont aux commandes, c'est pas près de changer.
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- titus06Habitué du forum
Article qui enfonce des portes ouvertes sur le mode :"les profs n'en font pas assez..."
Et je n'évoquerai pas les commentaires sous peine d'être hors charte!
Et je n'évoquerai pas les commentaires sous peine d'être hors charte!
- Reine MargotDemi-dieu
Benji-X a écrit:Atlantico a écrit: La part du PIB alloué par l'Etat français à l'Education nationale est parmi les plus élevées des pays de l'OCDE, alors que les professeurs français font partie de ceux qui sont les moins bien payés. Voici quels sont les principaux postes de dépense.
En France, 6,1% du PIB est alloué à l'Education nationale, classant la France devant l'Allemagne, l'Autriche ou le Japon. Comment sont concrètement investis ces 145 milliards d'euros annuels ? Quels sont les principaux postes de dépenses ? Les professeurs français font pourtant partie de ceux qui sont le moins bien payés de l'OCDE - et gagnent 72% du salaire des actifs français ayant un diplôme équivalent. Comment expliquer qu'un si gros budget n'assure pas de meilleurs rémunérations ?
http://www.atlantico.fr/decryptage/budget-mammouth-mais-profs-mal-payes-ou-passe-concretement-budget-education-nationale-eric-verhaeghe-2208712.html
Encore une fois cela suppose des cursus universitaires à plusieurs disciplines..
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- SeikilosNiveau 9
Les profs de langue régionale sont également bivalents. Ah, mais ce n'est pas une matière ? Ok, ok.
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Inter deum et diabolum semper musica est.
- PseudoDemi-dieu
Je n'ai pas d'avis définitif sur la question de la bi-valence (vu que moi je n'enseigne aucune discipline), mais ce qui laisse quand même songeur c'est que cela semble une exception française et pour autant les petits étrangers ne sont pas tous mal formés. Les profs étrangers seraient à même de réussir là où nous ne pourrions qu'échouer ? Enfin, je ne sais pas, dîtes moi.
A titre purement personnel, les docs sont également une exception française et je militerais bien pour leur disparition. C'est dire si je ne défends pas l'exception française de façon systématique.
A titre purement personnel, les docs sont également une exception française et je militerais bien pour leur disparition. C'est dire si je ne défends pas l'exception française de façon systématique.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- thebestchickenExpert
La difficulté, c'est quand même de bien connaître deux matières quand les cursus universitaires ne concernent qu'une matière, à quelques exceptions près.
J'ai passé le CAPLP Lettres-histoire et je l'ai eu, avec des notes catastrophiques en histoire-géo et de très bonnes en lettres. J'ai eu le CAPES la même année, et j'en suis bien contente : je ne me sentais pas capable d'enseigner l'histoire-géographie, à moins d'étudier en profondeur chaque point du programme avant de l'enseigner (ce que je n'aurais sans doute pas eu le temps de faire).
J'ai passé le CAPLP Lettres-histoire et je l'ai eu, avec des notes catastrophiques en histoire-géo et de très bonnes en lettres. J'ai eu le CAPES la même année, et j'en suis bien contente : je ne me sentais pas capable d'enseigner l'histoire-géographie, à moins d'étudier en profondeur chaque point du programme avant de l'enseigner (ce que je n'aurais sans doute pas eu le temps de faire).
- nitescenceÉrudit
Disons que c'est aux défenseurs de la bivalence d'en prouver l'intérêt, car à part ne pas traumatiser les choubinous en ayant deux profs à la place d'un (dur, dur, on croit rêver quand on entend des arguments pareils), je n'en vois guère la valeur ajoutée : quel est l'intérêt pédagogique de la bivalence ?
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- Marie LaetitiaBon génie
nitescence a écrit:Concrètement, l'écart s'explique parce que nous avons beaucoup plus de petites structures que les allemands par exemple qui ont des établissements de plusieurs milliers d'élèves, ce qui génère un surcoût énorme chez nous en terme d'encadrement (un proviseur et un ajoint plus tout le staff administratif à chaque fois, sans compter les effectifs pléthoriques des rectorats, dixit la cour des comptes). C'est la technostructure qui constitue un gouffre financier...
On en revient au même problème: des contrastes forts entre grandes villes, dotés d'établissements aux effectifs considérables, et espaces ruraux où il faut maintenir des effectifs beaucoup plus réduits faute de pouvoir faire faire chaque jour des heures de route aux élèves ou faute d'internats.
Comme on est incapable de gérer correctement l'ensemble de l'espace français en développant les villes moyennes et/ou périphériques des très grandes villes cela génère des surcoûts. Parallèlement, de nombreuses entreprises paient très cher le mètre carré dans de très grandes villes saturées où les employés doivent faire chaque jour des trajets qui n'en finissent plus. Tant que l'on ne développera pas un réseau de transports corrects qui ne passe pas forcément par Paris, les villes moyennes et les espaces ruraux resteront sous-peuplés et sous-développés économiquement, les grandes villes resteront saturées en habitants, en transports, avec les conséquences que l'on sait sur la pollution, on n'avancera sur aucun domaine...
Mais comme d'habitude, on multiplie les rustines (dans l'EN, faute de moyen on sous-paie les enseignants, pour faice face aux besoins de logement on défiscalise pour faire construire des immeubles médiocres là où on n'en a pas besoin, pour faire face à la pollution, on taxe ou on interdit les voitures qui ont plus que x années et ainsi de suite...). Le système dans son ensemble coûte de plus en plus cher, alors pour pallier le problème financier, on taxe, on pressure et on s'étonne d'aller dans le mur (en klaxonnant).
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- PseudoDemi-dieu
nitescence a écrit:Disons que c'est aux défenseurs de la bivalence d'en prouver l'intérêt, car à part ne pas traumatiser les choubinous en ayant deux profs à la place d'un (dur, dur, on croit rêver quand on entend des arguments pareils), je n'en vois guère la valeur ajoutée : quel est l'intérêt pédagogique de la bivalence ?
Hé bien d'après l'article c'est source de dépenses supplémentaires. Les profs seraient mal payés en partie à cause de leur non bi-valence. Il faut recruter plus de profs de différentes disciplines pour couvrir les besoins.
Le deuxième intérêt que j'y vois c'est d'avoir les élèves un plus grand nombre d'heure (si le même prof enseigne les deux disciplines à la même classe). Ca me semble intéressant d'avoir moins de classe plus d'heure, ne serait-ce que pour mieux les connaître, éviter la dispersion des énergies. Cela me semble aussi intéressant du point de vue de la gestion de la classe : mieux les élèves nous connaissent, et plus on a des chances de tisser un lien. Bon, je t'accorde qu'il y a des classes dont on ne rêve pas de les voir plus souvent :lol:
Mais une question. Si les défenseurs de la bi-valence doivent en prouver l'intérêt, pourquoi les défenseurs de la mono-valence ne devraient pas, eux aussi, en prouver la validité ?
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- PseudoDemi-dieu
thebestchicken a écrit:La difficulté, c'est quand même de bien connaître deux matières quand les cursus universitaires ne concernent qu'une matière, à quelques exceptions près.
J'ai passé le CAPLP Lettres-histoire et je l'ai eu, avec des notes catastrophiques en histoire-géo et de très bonnes en lettres. J'ai eu le CAPES la même année, et j'en suis bien contente : je ne me sentais pas capable d'enseigner l'histoire-géographie, à moins d'étudier en profondeur chaque point du programme avant de l'enseigner (ce que je n'aurais sans doute pas eu le temps de faire).
Oui, ce problème est pointé par l'article. Les disciplines du secondaire sont calquées sur les cursus universitaires. Et on ne s'improvise pas prof de çi ou ça au débotté, évidemment. Mais c'est un problème pratique (proposer des filières universitaires bi-valente), or j'ai l'impression qu'on ne fait une question de principe. La bi-valence serait mal, par définition.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- LoraNeoprof expérimenté
Mais comment sont formés ces profs étrangers pour pouvoir enseigner deux matières ? :shock:
- CatalunyaExpert spécialisé
Peut-être pour que les TZR aient plus souvent un remplacement dans certaines matières, sinon je ne vois pas...nitescence a écrit:Disons que c'est aux défenseurs de la bivalence d'en prouver l'intérêt, car à part ne pas traumatiser les choubinous en ayant deux profs à la place d'un (dur, dur, on croit rêver quand on entend des arguments pareils), je n'en vois guère la valeur ajoutée : quel est l'intérêt pédagogique de la bivalence ?
- PseudoDemi-dieu
Lora a écrit:Mais comment sont formés ces profs étrangers pour pouvoir enseigner deux matières ? :shock:
Oui, c'est une bonne question. Je l'ignore mais il n'y a pas de raison qu'on ne puisse pas faire aussi bien qu'eux. Voir mieux, soyons fous !
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- Reine MargotDemi-dieu
Lora a écrit:Mais comment sont formés ces profs étrangers pour pouvoir enseigner deux matières ? :shock:
Ils ont un double-cursus universitaire.
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La famille Bélier
- PseudoDemi-dieu
Reine Margot a écrit:Lora a écrit:Mais comment sont formés ces profs étrangers pour pouvoir enseigner deux matières ? :shock:
Ils ont un double-cursus universitaire.
Ils passent deux licences ou deux masters ? Ou bien ce sont des diplôme bi-valent dans leur construction ?
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- Reine MargotDemi-dieu
Pseudo a écrit:Reine Margot a écrit:Lora a écrit:Mais comment sont formés ces profs étrangers pour pouvoir enseigner deux matières ? :shock:
Ils ont un double-cursus universitaire.
Ils passent deux licences ou deux masters ? Ou bien ce sont des diplôme bi-valent dans leur construction ?
Je crois que ce sont des doubles-licences ou masters.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
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- InvitéL3Niveau 5
En Allemagne, les professeurs sont bivalents. Dès la L1 ils entrent en cursus enseignement (Lehramt) où ils étudient deux disciplines et ont des cours de pédagogie. Au niveau du diplôme, cela donne par exemple : licence anglais-religion mention enseignement.
- DaphnéDemi-dieu
Marie Laetitia a écrit:Par exemple, il est courant qu'à l'étranger un même enseignant enseigne l'anglais et l'allemand ou le français et l'italien, ou l'histoire et la géographie. En France, ce principe de la bivalence n'est pas accepté.
:lol: :lol: :lol: ah c'qu'on se marre, dès le matin...
Eric Verhaeghe *plonk*
C'est vrai que c'est totalement inconcevable en France, de même que les collègues qui enseignent le français latin
Et que je sache les PEGC ne sont pas les collègues qui gagnent les plus
- LefterisEsprit sacré
Ceux qui veulent la bivalence ont autre chose en vue, derrière l'argument de diviser le nombre d'enseignants uniquement pour ne pas traumatiser les élèves (LOL !) : tout simplement maintenir dans l'établissement et faire travailler double.
Visée uniquement utilitariste et économique , puisqu'on oublie que certains enseignants sont déjà bivalents ou trivalents, et qu'on veut faire disparaître ces derniers.
Quant à l'exception française, elle réside justement dans le fait que les collégiens ont droit à des enseignants qui ont un haut niveau disciplinaire (attendons les nouvelles moutures ), tous étant enseignants du second degré , et susceptibles d'enseigner au delà (la division collègue/lycée est relativement récente est factice, ne l'oublions pas) . Dans beaucoup de pays étrangers, ce n'est pas le cas.
Le problème ne vient pas des enseignants en France, mais de la gabegie dans l’organisation, du laisser-aller général, parce que l'on a renoncé à mettre ne place coûte-que-coûte les conditions d'enseignements, dans le dégoût du métier qu'on inspire aux enseignants.
Et malgré tout la polyvalence implique qu'on ait souvent une matière plus faible que les autres, ou qu'on aime moins il est difficile d'exceller partout. A un certain niveau, d'ailleurs les trivalents deviennent monovalents, ils se spécialisent à l'université.
Alors si en plus l'on a une bivalence bancale, le niveau de base risque d'être fort bas. Un proche enseigne à l'étranger dans un lycée français (Australie), il me dit que le niveau des collègues est catastrophique, ils passent des "valences" à toute vitesse.Lui-même fait lettres modernes -philo , mais en philo , il n'aura jamais le niveau d'un spécialiste, même si évidemment il en sait plus que les élèves.
Visée uniquement utilitariste et économique , puisqu'on oublie que certains enseignants sont déjà bivalents ou trivalents, et qu'on veut faire disparaître ces derniers.
Quant à l'exception française, elle réside justement dans le fait que les collégiens ont droit à des enseignants qui ont un haut niveau disciplinaire (attendons les nouvelles moutures ), tous étant enseignants du second degré , et susceptibles d'enseigner au delà (la division collègue/lycée est relativement récente est factice, ne l'oublions pas) . Dans beaucoup de pays étrangers, ce n'est pas le cas.
Le problème ne vient pas des enseignants en France, mais de la gabegie dans l’organisation, du laisser-aller général, parce que l'on a renoncé à mettre ne place coûte-que-coûte les conditions d'enseignements, dans le dégoût du métier qu'on inspire aux enseignants.
Et malgré tout la polyvalence implique qu'on ait souvent une matière plus faible que les autres, ou qu'on aime moins il est difficile d'exceller partout. A un certain niveau, d'ailleurs les trivalents deviennent monovalents, ils se spécialisent à l'université.
Alors si en plus l'on a une bivalence bancale, le niveau de base risque d'être fort bas. Un proche enseigne à l'étranger dans un lycée français (Australie), il me dit que le niveau des collègues est catastrophique, ils passent des "valences" à toute vitesse.Lui-même fait lettres modernes -philo , mais en philo , il n'aura jamais le niveau d'un spécialiste, même si évidemment il en sait plus que les élèves.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Et puis le budget passe notamment dans le paiement, au hasard, de la prime astronomique des recteurs.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
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