Les stagiaires à la rentrée 2014

sallyt44 a écrit:Coucou !
La commission CCMA a eu lieu hier...
Appel au rectorat ce matin : ils ne veulent pas me dire où je suis affectée tant que la commission de validation n'est pas passée... je ne comprends pas là !!! je n'ai pas été convoquée !!! Les commissions sont lundi et mardi, si j'ai rien reçu jusque là c'est quand même que je suis validée non ?
Mon syndicat n'était pas à la CCMA. J'appelle un autre syndicat ou quoi ?
Je suis DEGOUTEE

Oui, tu appelles n'importe quel syndicat !!!! Et le tien doit savoir aussi.
PFFF ils sont vraiment res lourds là, au rectorat.

Ça y est je sais ! Je reste bien dans mon bahut !!!!

sallyt44 a écrit:Ça y est je sais ! Je reste bien dans mon bahut !!!!

Trop de chance!!! Bravo!! C'est genial!

Du coup, j'ai mes niveaux, bientôt mon edt, je suis super heureuse, l'équipe est super et c'est à 15 min de chez moi !

sallyt44 a écrit:Du coup, j'ai mes niveaux, bientôt mon edt, je suis super heureuse, l'équipe est super et c'est à 15 min de chez moi !

Et un gros câlin de Rabelais en plus!

Looool
Je viens de rentrer chez moi, courrier du rectorat, gros coup de flip (commissions ?) -> carte SRIAS ouf

Super, Sally !

Tu m'étonnes! J'ose plus aller chercher le courrier

Super Sally !!!

Bon, malgré les nuits blanches, pas moyen de finir comme prévu aujourd'hui.
Quitte ou double. Soit mon directeur de recherches me fait une fleur et accepte de ne récupérer mon mémoire que demain, auquel cas je vais juste pioncer ma race jusqu'à au moins... 16h, avant de m'y remettre. Soit c'est mort, auquel cas je vais juste pioncer ma race, mais jusqu'à la fin du mois, avant de recontacter mon ancienne DRH.

J'envoie le mail.
Verdict...ben, si je repointe le bout de mes bois vers 16h10, c'est qu'il me reste une lueur d'espoir, sauf si je me le fais entre-temps, cet avécé ; sinon, erdévé au 1er Juillet les enfants.

Il te reste beaucoup de pages à écrire? quel est ton sujet? on peut peut-être te filer un coup de main pour avancer

Allez Rendash, faut juste tirer 10! Je lache pas l'affaire.

Je viens de réaliser que s'ils envoient un courrier (commission) chez "moi", je n'y serai plus (je viens de déménager). Blah. Tant pis. On va dire que c'est trop tard et qu'ils n'enverront plus.

Guillaume le Grand a écrit:Il te reste beaucoup de pages à écrire? quel est ton sujet? on peut peut-être te filer un coup de main pour avancer

+1
Rendash, si on peut faire quelque chose, n'hésite pas.
Je croise les doigts pour le directeur de recherches

En nombre de pages, je ne sais pas, je n'arrive plus à évaluer, en fait. J'écris très vite en général, mais la partie qui me pose problème est encore en chantier, c'est celle pour laquelle je n'ai pas détaillé mon plan, du coup je navigue à vue (d'où ma terrible boulette de cette nuit).

Le sujet est l'entrée d'Henri III à Lyon à son retour de Pologne, donc c'est quelque chose de vraiment très précis et spécifique. J'ai cagué trente pages de contexte et de conceptualisation de ce qu’est une entrée royale, avec l'évolution historiographique et tout ; j'ai détaillé le contexte lyonnais, pour expliquer pourquoi c'est un enjeu majeur pour la ville, qui est dans une mouise noire sous tous les plans et qui a vraiment besoin de faire de la lèche au patron.

Mais il me reste le corps du truc. La préparation (délais, financement), c'est quasi bouclé ; la cérémonie elle-même est assez pauvre, l'occasionnel ne décrit quasiment rien puisque ce n'est pas une entrée solennelle (et j'ai déjà expliqué pourquoi, reste juste à copier/coller ce passage dans ce chapitre), aucune représentation iconographique, aucun teston frappé pour l'occasion, que dalle, nada.
Bon, et la partie sur les enjeux, qui sert de conclu à ce chapitre ; mais ça je peux restreindre si besoin.

Rabelais a écrit:Allez Rendash, faut juste tirer 10! Je lache pas l'affaire.

Je signe pour un zéro si c'est pas éliminatoire, ou la note plancher s'il y en a une. Il n'y a aucun enjeu, je me fous du bouzingue, je veux juste pondre la bouse et soigner mon ulcère avant que mon avécé ne tire un double six

Va vite sur les enjeux. Essaie de rendre un truc complet.
Si tu as déjà 30 pages sur le début, ça ira.
Tu as un minimum de pages ?

Rendash a écrit:En nombre de pages, je ne sais pas, je n'arrive plus à évaluer, en fait. J'écris très vite en général, mais la partie qui me pose problème est encore en chantier, c'est celle pour laquelle je n'ai pas détaillé mon plan, du coup je navigue à vue (d'où ma terrible boulette de cette nuit).

Le sujet est l'entrée d'Henri III à Lyon à son retour de Pologne, donc c'est quelque chose de vraiment très précis et spécifique. J'ai cagué trente pages de contexte et de conceptualisation de ce qu’est une entrée royale, avec l'évolution historiographique et tout ; j'ai détaillé le contexte lyonnais, pour expliquer pourquoi c'est un enjeu majeur pour la ville, qui est dans une mouise noire sous tous les plans et qui a vraiment besoin de faire de la lèche au patron.

Mais il me reste le corps du truc. La préparation (délais, financement), c'est quasi bouclé ; la cérémonie elle-même est assez pauvre, l'occasionnel ne décrit quasiment rien puisque ce n'est pas une entrée solennelle (et j'ai déjà expliqué pourquoi, reste juste à copier/coller ce passage dans ce chapitre), aucune représentation iconographique, aucun teston frappé pour l'occasion, que dalle, nada.
Bon, et la partie sur les enjeux, qui sert de conclu à ce chapitre ; mais ça je peux restreindre si besoin.

Effectivement c'est très précis.
Pour la signification de l'entrée royale as-tu quelque chose? Une entrée royale a presque toujours une signification politique. Un lien de celle-ci avec le développement du protestantisme et le redressement catholique à Lyon?

Courage Rendash c'est bientôt fini

Jenny a écrit:Va vite sur les enjeux. Essaie de rendre un truc complet.
Si tu as déjà 30 pages sur le début, ça ira.
Tu as un minimum de pages ?

80 pages, mais là ce n'est plus le problème du nombre : même en bâclant la bouse, il faut quand même que j'achève l'argumentation, sans quoi y'aurait un énorme trou, genre pages blanches =/
J'ai même essayé de zapper eles notes infrapaginales sur la dernière partie dis toi, mais le gain de temps n'est pas suffisant.

Guillaume le Grand a écrit:
Effectivement c'est très précis.
Pour la signification de l'entrée royale as-tu quelque chose? Une entrée royale a presque toujours une signification politique. Un lien de celle-ci avec le développement du protestantisme et le redressement catholique à Lyon?

Indirect, le lien : ce à quoi tu fais allusion entraîne à la fois un plongeon catastrophique des finances de la ville, et une perte quasi complète d'autonomie pour le consulat qui est en quelque sorte mis sous tutelle par le roi (qui nomme carrément les consuls entre 1562 et 1567, 8 cathos et 4 protestants, jusqu'à ce que le retour de la guerre civile permette de virer ces pouilleux de huguenots et de remettre du bon catho à la place).
L'entrée étant le moment de protestation de fidélité (remise des clefs de la ville, toussah) contre la confirmation des anciens privilèges et l'espoir d'en voir de nouveaux octroyés, j'y vois une tentative désespérée du consulat de reprendre la main. Quitte ou double : ils doivent s'endetter pour préparer l'entrée (mais aps trop, ils font soft, moins de 2 000 livres ô_0 ), en espérant pouvoir reprendre assez d'autonomie pour refaire mumuse à la bonne ville, donc reprendre la main sur la fiscalité.
Quelque chose comme ça.

Heste a écrit:Courage Rendash c'est bientôt fini

Dans les deux cas, oui : ça passe (délais) ou ça casse (dém').

Oulala courage Rendash!!

Rendash a écrit:

Indirect, le lien : ce à quoi tu fais allusion entraîne à la fois un plongeon catastrophique des finances de la ville, et une perte quasi complète d'autonomie pour le consulat qui est en quelque sorte mis sous tutelle par le roi (qui nomme carrément les consuls entre 1562 et 1567, 8 cathos et 4 protestants, jusqu'à ce que le retour de la guerre civile permette de virer ces pouilleux de huguenots et de remettre du bon catho à la place).
L'entrée étant le moment de protestation de fidélité (remise des clefs de la ville, toussah) contre la confirmation des anciens privilèges et l'espoir d'en voir de nouveaux octroyés, j'y vois une tentative désespérée du consulat de reprendre la main. Quitte ou double : ils doivent s'endetter pour préparer l'entrée (mais aps trop, ils font soft, moins de 2 000 livres ô_0 ), en espérant pouvoir reprendre assez d'autonomie pour refaire mumuse à la bonne ville, donc reprendre la main sur la fiscalité.
Quelque chose comme ça.

Et ne peux-tu pas voir de l'autre côté, à partir de Henri III? Qu'attend-il de cette entrée? Pourquoi Lyon et pas une autre ville? Pourquoi apparemment, une cérémonie si sobre, même en prenant en compte les finances catastrophiques de la municipalité?
Quelle est son attitude face aux protestants, sachant qu'il revient de Pologne, royaume quand même largement marqué par le catholicisme?

Je m'avance peut-être, les sources ne permettent peut-être pas de répondre à ces questions, mais les sources secondaires certainement

Cet aspect là, je l'ai déjà traité et bouclé, c'est bon ^^
Bon, faut que j'aille dormir au moins une heure. Espérons que Monsieur ait répondu d'ici là. Ou pas, d'ailleurs.

et pas moyen de broder sur les personnages autres que Henri III?

Courage Ren'!!!
Et même si tu ne veux, ou peux pas l'entendre pour le moment, je trouverais particulièrement dommage que tu démissionnes alors que tu nous as montré de belles qualités qui prendront tout leur sens dans ce métier... Ne prends pas de décision hâtive.
Encore une bonne dose de courage, et accorde-toi cette sieste dont tu as besoin.

mafalda16 a écrit:Courage Ren'!!!
Et même si tu ne veux, ou peux pas l'entendre pour le moment, je trouverais particulièrement dommage que tu démissionnes alors que tu nous as montré de belles qualités qui prendront tout leur sens dans ce métier... Ne prends pas de décision hâtive.
Encore une bonne dose de courage, et accorde-toi cette sieste dont tu as besoin.

Le problème, c'est que je ne peux pas subir une nouvelle année de stage. Même avec uniquement le mémoire et le mi-temps, etc. Juste à l'envisager, je balance entre une envie de gerber tripes et boyaux, et une envie de descendre dehors massacrer tout ce qui passera à la portée de mes sabots. Par ailleurs, j'étais déjà prêt à démissionner si je devais changer d'académie, pour tout un tas de raisons que j'ai développées à l'époque, liées essentiellement à mon passé (...Et mon avenir ) médical.
Or, cette année j'ai bénéficié malgré tout des circonstances exceptionnelles liées aux deux concours, etc., et j'ai eu l'académie dont j'avais besoin. Mais ce cas de figure ne se reproduira pas ; donc si renouvellement, retour dans le jeu de l'inter, et exit mon académie, d'où démission. Je suis coincé, donc.

Guillaume le Grand a écrit:et pas moyen de broder sur les personnages autres que Henri III?

J'ai dû mal m'exprimer : je n'ai pas de souci de contenu à trouver : laisse moi un mois, je te ponds trois cents pages, de la matière, il y en a. C'est le temps qui me manque.
J'ai perdu un temps fou jusqu'en mars à vouloir explorer toutes les directions, dépouiller, transcrire et analyser tous les documents que j'avais (la paléographie, c'est mon grand kif, c'est même pour ça que j'ai eu envie de faire un mémoire de recherches >_<' ). Quand je me suis rendu compte que j'allais dans le mur,et qu'il fallait que je me lance dans le mémoire proprement dit, j'ai accumulé les tuiles, les claques, et tout simplement la surcharge de travail. Grosso merdo, j'ai dû faire un choix : le mémoire/ l'ESPE, ou mes cours. Par mes cours, j'entends l'auto-formation que je dois me faire avant de préparer chaque chapitre, vu mes lacunes disciplinaires (je n'ai découvert la géographie que l'an dernier, et je n'avais que peu de maîtrise de la période du XIXe siècle pour les 4e). J'ai choisi : mon énergie a tout entière été tournée vers mon boulot. J'ai préféré me bâtir la solidité disciplinaire qui me manquait.

Du coup, je me suis retrouvé mi-juin à devoir boucler ce mémoire dans des délais improbables, alors que je suis dans un état d'épuisement, je dirais même de délabrement, que je n'avais jamais atteint jusqu'à aujourd'hui. Pas même à l'issue de ma chimio, bord d'ailes. Je suis passé de 108 à 83 kilos depuis janvier, à titre d’illustration. Alors que j'ai arrêté de fumer dans le même temps ( )( )
C'eût été gérable, si les délais initiaux avaient été conservés : je devais pouvoir soutenir pour la deuxième session, autrement dit autour du 10 Juillet. Ce qui me laissait quelques jours pour récupérer après la fin de l'année, disons pendant le brevet ; je disposais ensuite de quinze jours à pouvoir ne faire que ça. J'en aurais sûrement bavé, mais j'aurais géré.
Sauf que j'ai appris il y a une semaine que la deuxième session était avancée au 1^er Juillet, donc la date limite de soutenance était le 29 Juin. Résultat, pas du tout de jour de récup', et nuits blanches continues depuis lundi. Si j'ai pioncé sept heures (enfin, huit maintenant) depuis lundi matin, c'est le bout du monde. J'ai passé 24 heures consécutives à mon burlingue entre mon retour des surveillances du brevet hier 13h30, et mon pétage de plombs pré-sieste de tout à l'heure.




J'attends des nouvelles de mon directeur de mémoire avant de m'y remettre : s'il m'annonce que c'est cuit, autant ne pas en faire une ligne de plus. Toujours pas de réponse, pas plus qu'à mon mail précédent (dimanche? Lundi? Je sais à peine comment je m'appelle, alors quel jour on est, vous pensez... )
Du coup, en attendant, j'apprends à faire des statistiques ( ) : je regarde à combien de mes mails il a répondu cette année, et dans le lot, combien concernant mon travail (comme représentant des stagiaires de ma promo, j'ai aussi été amené à échanger avec lui). En ajoutant à ça le temps passé à discuter de mon travail avec lui tout au long de l'année, j'arrive à une conclusion somme toute très attendue : il n'a absolument rien à cirer de mes recherches et de maggle
Je n'ai eu aucun conseil méthodologique, rien de rien en fait : juste "bon, vous aimez la paléographie et Henri III? OK, bossez là-dessus alors. 80 pages. A plus". Je suppose qu'un étudiant correct prétendant à un Master 2 doit savoir ces choses-là, mais je confesse que ce n'était pas mon cas. Bordel de merde, j'ai appris ces derniers jours les normes de traitement de texte en vigueur, en askant ze feukingue gougueule. J'ai appris cette nuit à caguer une table des matières! Ha, ouais, le c2i2e, toussah. Le truc où on apprend à faire un powerpoint, en écoutant une bonne femme même pas foutue d'avoir l'élémentaire correction de répondre à un mail ânonner péniblement les trente lignes qu'elle tartigeonnait sur chacune de ses diapos.

Et le pire, c'est que je l'aime bien, ce type :lol:
Il est sympa et avenant, ses cours sont passionnants et foutrement pointus, et j'ai une sacrée admiration pour lui. C'est le mec avec qui j'irais volontiers siffler une ou quinze binouses devant un match de rugby, en comparant les mérites respectifs des miches de Louise de Vaudémont et de Marguerite de Navarre, le tout en latin de cuisine comptoir. Mais il a été débordé par tout le foutoir de cette année de formation, vu qu'il est également directeur du M2 MEEF, et du coup, les trucs secondaires, style mon mémoire, sont passés à la trappe. Dommage collatéral, quoi. Pas de bol.