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- InvitéInvité
Aspasie a écrit:J'ai une image assez floue mais il me semble que les lignes du tableau et la couronne de laurier sont différents. J'aurais dit le papier aussi (un fond pointillé différent) mais je ne suis plus certaine. Je regarderai plus attentivement cette année.Tamerlan a écrit:Ils ne sont pas identiques? je ne l'ai jamais remarqué. Le secrétariat refait à partir de l'appli Délibnet une impression sur papier officiel dans les mêmes conditions qu'il a imprimé le premier jet de collantes la veille ou le matin. Vous rappelez-vous où la différence peut se voir ?
(en revanche, j'ai souvenir d'une sympathique séance où j'étais vice-présidente, finalement promue présidente du jury du fait de l'absence de l'universitaire président et où ce n'est pas le secrétariat qui réimprimait, mais les présidents et vice-présidents de jury, sous l'oeil bienveillant du proviseur adjoint et d'un CPE, apparemment les plus aptes à la manipulation informatique dans l'établissement... le tout avec trois imprimante pour la totalité des présents ! Ca avait duré un temps infini... comment il n'y a pas davantage de coquilles avec tout cela, je me le demande !)
, je regarderai aussi.
- Aude31Niveau 1
Aspasie a écrit :
On pourrait largement discuter sur les difficultés des séries générales... et qu'il ne tienne qu'à nous de résister, j'en suis totalement d'accord. Mais nous avons toute l'année pour cela, pour poser nos exigences. Le jour de l'examen, n'est pas, il me semble, le moment de régler ses comptes avec l'orientation générale du système, ou alors il faut le faire en s'attaquand à l'examen lui-même, et pas aux copies.
Mais encore une fois, derrière ce que j'écris, il n'y a absolument aucune tendance à l'indulgence avec les copies qui tentent simplement de brouiller les pistes et qui bâclent le travail.
:Oups: Attention, quand je parlais de "résister" je ne voulais pas évoquer une résistance bête et méchante qui sacrifierait les élèves... Point du tout. Non, je voulais parler de résister à cette tendance facile (dans laquelle je l'avoue, je suis tombée parfois) à donner des bonnes notes - ou du moins à les arrondir - souvent au nom du principe de précaution. Car cela permet d'éviter les procédures venant des parents : on ne fait pas un procès si la note est juste moyenne. Sérieusement, est-ce que vous mettez beaucoup de notes en dessous de 5, ? Moi, j'en étais quasiment venu à me l'interdire. Ou en tous les cas il fallait que cela soit exceptionnel et je gonflais légèrement les notes (de 3 à 5 ou 6) pour en avoir très peu.
Ensuite, on se dit que ce sont les élèves d'un collègue et l'on pense aux siens et à leurs difficultés... ; et enfin, ce n'est pas très valorisant en terme d'image (je parle de l'image de la philosophie en général au bac) d'afficher une mauvaise moyenne. Chaque année, les collègues dans ce cas ont tendance à vouloir se justifier devant les autres, comme si cela ne pouvait pas arriver d'avoir un mauvais paquet.... C'est contre cette tendance personnelle (je parle pour moi ici) que je comptais lutter et non faire payer aux élèves un système qu'ils n'ont pas choisi et qu'ils subissent autant que nous.
- Aude31Niveau 1
L'objectif pour moi dans cette affaire est d'être plus juste et de ne plus me donner d'excuses pour sacrifier les exigences de la philosophie
J'avance la correction des copies S sur le texte de Cicéron et je vais faire nettement la distinction entre les élèves qui ne tentent rien et ceux qui prennent des risques - quitte parfois à passer à côté.
Ah, je ne résiste pas à vous communiquer un passage particulièrement croustillant illustrant le pressentiment (intuition portant sur un événement futur):
"Je vais prendre ici un exemple tout à fait personnel et véridique. Lors de cette année, je marchais d'un pas pressé pour rejoindre mon lycée, étant légèrement en retard, quand soudain, pris d'une grande peur je m'arrête et regarde le ciel. Une déjection de pigeon s'écrasa à 30 cm de moi , et elle se serai écrasée sur ma tête si je ne m'étais pas arrêté : j'ai pu prévoir un événement fortuit sans même y réfléchir tout en discernant la zone d'où provenait le danger : le ciel."
Quelle prose, j'en ai les larmes aux yeux :Lool:
J'avance la correction des copies S sur le texte de Cicéron et je vais faire nettement la distinction entre les élèves qui ne tentent rien et ceux qui prennent des risques - quitte parfois à passer à côté.
Ah, je ne résiste pas à vous communiquer un passage particulièrement croustillant illustrant le pressentiment (intuition portant sur un événement futur):
"Je vais prendre ici un exemple tout à fait personnel et véridique. Lors de cette année, je marchais d'un pas pressé pour rejoindre mon lycée, étant légèrement en retard, quand soudain, pris d'une grande peur je m'arrête et regarde le ciel. Une déjection de pigeon s'écrasa à 30 cm de moi , et elle se serai écrasée sur ma tête si je ne m'étais pas arrêté : j'ai pu prévoir un événement fortuit sans même y réfléchir tout en discernant la zone d'où provenait le danger : le ciel."
Quelle prose, j'en ai les larmes aux yeux :Lool:
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Alors lui il a pris des risques, on ne peut pas le nier!
Je trouve le texte de Hume assez difficile pour des élèves de série technologique.
Mon texte préféré des séries générales est celui de Cicéron, auteur assez original pour l'épreuve du bac!
- User17706Bon génie
Ouais. Et les effets, des causesAspasie a écrit: je ne peux que me dire que bien sûr, les causes ont des effets.
- User17706Bon génie
Ça dépend. Il y a des années où j'en ai quand même quelques-unes. Il peut m'arriver d'être sous 8 de moyenne sur un voire deux des trois sujets (sur 90 à 150 copies selon la filière où je corrige).Aude31 a écrit: Sérieusement, est-ce que vous mettez beaucoup de notes en dessous de 5 ?
Je ne suis pas certain d'être d'accord avec ça, ni d'ailleurs de juger que, à supposer que ce soit vrai, ça ait beaucoup d'importance.Aude31 a écrit: ce n'est pas très valorisant en terme d'image (je parle de l'image de la philosophie en général au bac) d'afficher une mauvaise moyenne.
J'avais calculé ou plutôt simulé, à la louche, que sitôt qu'il y a suffisamment de lots (mettons une vingtaine de lots de cent copies chacun, mais avec copies brassées), en supposant que tous les correcteurs notent exactement de la même façon et que le niveau des élèves est gaussiennement réparti, il n'y a rien d'étonnant à constater des écarts, pour un lot donné, de l'ordre d'un point vis-à-vis de la moyenne de tous les lots (au-dessus et en-dessous). Sans brassage des copies, il est normal de s'attendre à ce que de tels écarts soient plus fréquents et à ce qu'on en rencontre de supérieurs.
- AspasieNiveau 10
Aspasie a écrit:J'ai une image assez floue mais il me semble que les lignes du tableau et la couronne de laurier sont différents. J'aurais dit le papier aussi (un fond pointillé différent) mais je ne suis plus certaine. Je regarderai plus attentivement cette année.Tamerlan a écrit:Ils ne sont pas identiques? je ne l'ai jamais remarqué. Le secrétariat refait à partir de l'appli Délibnet une impression sur papier officiel dans les mêmes conditions qu'il a imprimé le premier jet de collantes la veille ou le matin. Vous rappelez-vous où la différence peut se voir ?
Après vérification sur les relevés de mes élèves cette année, ce qui n'est pas identique, c'est donc en fait la police. Conséquence : on repère immédiatement les relevés qui ont été réédités, et donc, les élèves qui ont été "admis avec rachat" (pour l'admission ou pour une mentino).
- CroustibaptNiveau 7
Sur les rééditions, le nom des disciplines n'est pas en gras, la police semble plus "fine".
Sherlock Crousti, à votre service !
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Discipline & Bonté
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