Les préconisations du MEN concernant les fournitures scolaires...

Herrelis a écrit:

RogerMartin a écrit:

Lefteris a écrit:Quant  aux parents qui en profitent  de plusieurs allocations de rentrée  pour changer de télé ou de smartphone, ce n'est pas une légende urbaine.

+1, hélas, et parfois aussi une telle misère que l'allocation passe en frais divers (assurances, retards de loyer...). J'ai une amie femme de ménage seule avec trois gosses qui n'a toujours pas obtenu de HLM; à Paris c'est la misère noire -- et oui, elle se ruine en les équipant de tous les gadgets qui passent et qu'ils lui réclament avec violence.

Marie Laetitia a écrit:

Bcp de collègues préfèrent le cahier parce que les élèves ont du mal à tenir un classeur. Ça me semble céder devant la moindre difficulté mais enfin... Et les classeurs peuvent prendre plus de place, sans compter qu'il faut expliquer (et pas qu'aux 6e) qu'avoir une pochette entière de feuilles vierges c'est un peu trop...

Un classeur bourré de photocopies dans des pochettes plastique individuelles, ce n'est pas un gain de poids, d'autant que les élèves ne savent jamais s'ils peuvent expurger les chapitres "clos"; un grand cahier pas trop épais avec un protège cahier à rabat est peut-être moins lourd?
L'été dernier j'ai trouvé pour un 6e des cahiers en papier 65 ou 70g, avec des couvertures fines, qui ont bien résisté; et malgré le protège-cahier, gain de poids +++

Là où j'ai un peu tiqué, c'est qu'après avoir fait préciser sur l'EDT les séances contrôles/littérature/grammaire/poésie etc. (planning strictement respecté) la collègue de français a exigé que les trois cahiers (littérature/grammaire/poésie) (+ copies + cahier de brouillon) soient apportés à chaque cours: expérimentation EPI français-muscu?

Sinon question existentielle: pourquoi n'autorise-t-on/n'oblige-t-on pas les élèves à perforer les photocopies pour les utiliser comme des feuilles normales dans les classeurs? Dans la famille à vue de nez 2 équivalents tanker/an de consommation de polypropylène...

 Heu, ben ça dépend, si on ne bourre pas le classeur de photocop', c'est bon? Pour le coup de trouyauter les feuilles, le seul problème (outre le fait qu'ils n'ont pas de trouyauteuse ) c'est que les feuilles s'arrachent facilement. Ils ne connaissent les œillets que pour faire des bêtises avec chez moi...

Oui, et vu comment ça râle pour acheter des articles à 3€, je pense qu'il est illusoire d'espérer faire acheter l'équipement nécessaire à toute une classe OU alors il faut pré-trouyauter et oeillitiser tous les polycopiés soi-même avant distribution! :lol:

Herrelis a écrit:WabiSabi : oui, nous en sommes là. Ils se moquent de plus en plus de la tenue du classeur et sont très demandeurs de trucs simples qui ne nécessitent aucun effort, le cahier en fait partie. Un cahier en 6ème -pour le français je parle là-, ok, mais quand je vois que mes collègues, pour ne pas se fatiguer, en conservent jusqu'à la 3ème... voilà, voilà... et après les élèves m'accusent de les couler parce que j'impose le classeur et que Mme machin, elle, elle a un cahier et c'est mieux, et avec ils travailleraient mieux.

Oh, j'ai presque hâte d'y être et qu'un marlou s'amuse à me sortir cet argument-là histoire que je rigole un peu...

Une astuce pratiquée dans mon collège et plutôt satisfaisante.
Dès la 6e, les élèves ont deux classeurs en français : un classeur souple qu'ils apportent en classe et le classeur dit maison, plus gros et rigide dans lequel ils archivent les chapitres terminés.
Tout le monde est content : les profs, les élèves, les parents.

Thalia de G a écrit:Une astuce pratiquée dans mon collège et plutôt satisfaisante.
Dès la 6e, les élèves ont deux classeurs en français : un classeur souple qu'ils apportent en classe et le classeur dit maison, plus gros et rigide dans lequel ils archivent les chapitres terminés.
Tout le monde est content : les profs, les élèves, les parents.

Oui le classeur souple pour les chapitres en cours est l'idéal pour tout le monde je pense. Mais les fausses excuses de "complexité" de gestion d'un classeur, et qui ne sont que la manifestation d'une incurie et d'un je-m'en-foutisme assumés, n'en sont pas moins irrecevables, quelque soit la taille du classeur.

Thalia de G a écrit:Une astuce pratiquée dans mon collège et plutôt satisfaisante.
Dès la 6e, les élèves ont deux classeurs en français : un classeur souple qu'ils apportent en classe et le classeur dit maison, plus gros et rigide dans lequel ils archivent les chapitres terminés.
Tout le monde est content : les profs, les élèves, les parents.

Ah mais ça fait acheter deux classeurs, ça ! Et puis il faut que les élèves pensent à vider le classeur dans le gros à la maison, je ne suis pas sûre qu'ils y parviennent...Qu'est-ce que c'est que ce collège élitiste avec un classeur ?

@Herrelis : tout pareil que toi, je suis la seule à utiliser un classeur, et les élèves (et les parents... ) m'ont déjà sorti que c'était moins compliqué avec Mme Bidule parce qu'elle voulait un cahier.

@Lefteris : +100000 pour les bons ! J'ai travaillé en supermarché quand j'étais étudiante, la fin août correspondait à un rush au rayon télé / ordinateur. Mais tu comprends, donner des bons revient à "ne pas faire confiance aux parents", argument massue utilisé à chaque fois que l'idée refait surface, c'est-à-dire tous les ans...

Mais ils rangent vraiment? Lorsque je vois que même le cahier n'est pas bien tenu....

Wasi Sabi : c'est clair que je laisse couler au bout d'un moment, j'arrive pas à intégrer dans mon rituel de classe la vérification systématique des cahiers pour les grands, parce que cela relève tellement de la mauvaise volonté de la part de l'élève et que cela demande tellement de rigueur de noter qui a à refaire ci ou ça, puis de vérifier trois jours après etc... déjà bien assez de mal à gérer les punitions. De plus c'est en général un effort dérisoire par rapport aux lacunes ou à la motivation de l'élève et qui ne l'aidera pas à avoir de meilleurs résultats. Sans compter les bordéliques doués que ça ne gêne pas pour travailler et pour lesquels il n'y a aucune légitimité à intervenir. Bref, pas vraiment envie de m' y intéresser + pas sûre que ce soit bien utile au delà de la sixième ou du premier trimestre des autres classes.

Tazon a écrit:Mais ils rangent vraiment? Lorsque je vois que même le cahier n'est pas bien tenu....

Wasi Sabi : c'est clair que je laisse couler au bout d'un moment, j'arrive pas à intégrer dans mon rituel de classe la vérification systématique des cahiers pour les grands, parce que cela relève tellement de la mauvaise volonté de la part de l'élève et que cela demande tellement de rigueur de noter qui a à refaire ci ou ça, puis de vérifier trois jours après etc... déjà bien assez de mal à gérer les punitions. De plus c'est en général un effort dérisoire par rapport aux lacunes ou à la motivation de l'élève et qui ne l'aidera pas à avoir de meilleurs résultats. Sans compter les bordéliques doués que ça ne gêne pas pour travailler et pour lesquels il n'y a aucune légitimité à intervenir. Bref, pas vraiment envie de m' y intéresser + pas sûre que ce soit bien utile au delà de la sixième ou du premier trimestre des autres classes.

Ah mais Tazon, je ne juge pas, hein. Je ne suis pas encore sur le terrain donc il est clair que je n'ai de leçon à donner à personne et je mettrai sans doute beaucoup d'eau dans mon vin vis-à-vis de mes beaux principes une fois confronté à la réalité. Et il est clair aussi qu'il est hors de question de prendre sur un temps de cours déjà fort précaire pour faire le gendarme et la nounou auprès des boulets au détriment des élèves consciencieux. Mais ça me fait tout de même halluciner et je pense que je ferai tout ce qui est dans mon pouvoir, dans la limite du raisonnable, pour faire plier les divas qui veulent m'imposer le support de leur choix.

J'aimerais juste qu'ils aient un cahier ou une pochette cartonnée ou plastifiée avec le chapitre en cours à l'intérieur, de quoi écrire et quelques crayons de couleur.

Lefteris a écrit:

RogerMartin a écrit:

Lefteris a écrit:Quant  aux parents qui profitent  de plusieurs allocations de rentrée  pour changer de télé ou de smartphone, ce n'est pas une légende urbaine.

+1, hélas, et parfois aussi une telle misère que l'allocation passe en frais divers (assurances, retards de loyer...). J'ai une amie femme de ménage seule avec trois gosses qui n'a toujours pas obtenu de HLM; à Paris c'est la misère noire -- et oui, elle se ruine en les équipant de tous les gadgets qui passent et qu'ils lui réclament avec violence

Même expérience, et pas de manière anecdotique. Je connais bien le quartier, j'y vis aussi,je connais personnellement beaucoup de gens vivant ainsi.

Un classeur bourré de photocopies dans des pochettes plastique individuelles, ce n'est pas un gain de poids, d'autant que les élèves ne savent jamais s'ils peuvent expurger les chapitres "clos"; un grand cahier pas trop épais avec un protège cahier à rabat est peut-être moins lourd?
L'été dernier j'ai trouvé pour un 6e des cahiers en papier 65 ou 70g, avec des couvertures fines, qui ont bien résisté; et malgré le protège-cahier, gain de poids +++

Là où j'ai un peu tiqué, c'est qu'après avoir fait préciser sur l'EDT les séances contrôles/littérature/grammaire/poésie etc. (planning strictement respecté) la collègue de français a exigé que les trois cahiers (littérature/grammaire/poésie) (+ copies + cahier de brouillon) soient apportés à chaque cours: expérimentation EPI français-muscu?

Sinon question existentielle: pourquoi n'autorise-t-on/n'oblige-t-on pas les élèves à perforer les photocopies pour les utiliser comme des feuilles normales dans les classeurs? Dans la famille à vue de nez 2 équivalents tanker/an de consommation de polypropylène..

Je suis aussi partisan du classeur, que l'on peut partiellement vider, dans lequel on peut ajouter des cours manqués,  des photocopies en les perçant (j'ai moi-même des classeurs souples et légers et je fonctionne comme ça ) . Cette année, j'ai cédé aux cahiers en 6ème , car ils avaient déjà été achetés suite à la diffusion d'une liste type. En revanche, je voulais qu'ils aient toujours le cahier de grammaire et celui "d'étude de textes" sur eux, car je modulais en fonction des besoins, et je les avais souvent par tranches de deux heures. Impossible aussi de prévoir le rythme, avec un niveau faible et lent, obligation de reprendre une notion qui ne passe pas sur une demi-heure après avoir fait des textes, synthèse écrite reportée au cours suivant alors que je voulais faire grammaire, etc.

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Eh oui !

J'avoue préférer le cahier en seconde. Ça évite le trieur décharge !! Et puis il y a des 96 pages très grand format et quand il est fini, ils en prennent un autre.

Moi je suis une inconditionnelle du cahier.

Tazon a écrit:

ProvençalLeGaulois a écrit:Ma nièce rentre en 6e et dans sa liste de fournitures, il y a 15 cahiers 24*32 (de 48 pages), ça nous a fait sourire. Je croyais que la tendance était au classeur pour alléger le cartable... :lol:

ML, je crois que c'est protège-cahiers (pas de s au verbe).

Ben moi j'en utilise  trois dans l'année rien qu'en maths, les élèves en amenant un à la fois, les cahiers 24x32 sont plus difficiles à trouver en dehors de la période de rentrée, donc ce n'est peut-être pas si délirant.

J'aurais mieux aimé un classeur, mais même les troisièmes n'arrivent plus à les gérer.

Ah mais c'est tout à fait ça, ils sont sur la liste pour les acheter avant le début d'année quand les rayons sont pleins, mais ils seront utilisés au fur et à mesure dans chaque matière. Il en est demandé 3 en maths par exemple.

Thalia de G a écrit:Une astuce pratiquée dans mon collège et plutôt satisfaisante.
Dès la 6e, les élèves ont deux classeurs en français : un classeur souple qu'ils apportent en classe et le classeur dit maison, plus gros et rigide dans lequel ils archivent les chapitres terminés.
Tout le monde est content : les profs, les élèves, les parents.

C'est ce qui se pratique dans l'école primaire de ma nièce, depuis le CE2 au moins...

Avec le système du classeur qu'on vide, moi ce qui me gêne, c'est que plus de la moitié vont vider à la corbeille...
Et la grosse horreur : "j'ai pas de feuilles....."

Les préconisations du MEN concernant les fournitures scolaires...

Et les fournitures solaires : pas de lunettes pour éclipse prévues en 2015-16 ?

Hermiony a écrit:

Thalia de G a écrit:Une astuce pratiquée dans mon collège et plutôt satisfaisante.
Dès la 6e, les élèves ont deux classeurs en français : un classeur souple qu'ils apportent en classe et le classeur dit maison, plus gros et rigide dans lequel ils archivent les chapitres terminés.
Tout le monde est content : les profs, les élèves, les parents.

Ah mais ça fait acheter deux classeurs, ça ! Et puis il faut que les élèves pensent à vider le classeur dans le gros à la maison, je ne suis pas sûre qu'ils y parviennent...Qu'est-ce que c'est que ce collège élitiste avec un classeur ?      

Deux classeurs !

lulucastagnette a écrit:Avec le système du classeur qu'on vide, moi ce qui me gêne, c'est que plus de la moitié vont vider à la corbeille...
Et la grosse horreur : "j'ai pas de feuilles....."

Tu crois qu'ils jettent les feuilles remplies en cours ? Quelle horreur !

Je ne me fais guère d'illusion, mais c'est le moins pire qu'on ait trouvé.

Entre un cahier de 96 pages et un classeur, y a-t-il une grosse différence de poids ?
Je dois dire que le cahier me facilite grandement la vie...

RogerMartin a écrit:

Sinon question existentielle: pourquoi n'autorise-t-on/n'oblige-t-on pas les élèves à perforer les photocopies pour les utiliser comme des feuilles normales dans les classeurs? Dans la famille à vue de nez 2 équivalents tanker/an de consommation de polypropylène...

Je l'ai fait une année avec une classe d'élèves fiables. J'amenais ma grande perforeuse A4 que je prêtais et ça se passait très bien.
Avec des classes peu ou pas sérieuses par contre c'est à éviter, je n'ai pas envie de passer mon temps à surveiller où elle passe et d'aller acheter une nouvelle perforeuse tous les soirs parce que celle prêtée aurait malencontreusement disparu dans les limbes de la classe. Tout dépend de la classe en fait.

Ce que j'aime dans cette liste c'est la préconisation du stylo à plume...Alors qu'ici on se tue à leur interdire l'encre qui s'efface (avec la chaleur, le correcteur, l'humidité, ça nous donne des pages blanches:), pratique pour le brevet...)

A Tuin a écrit:

RogerMartin a écrit:

Sinon question existentielle: pourquoi n'autorise-t-on/n'oblige-t-on pas les élèves à perforer les photocopies pour les utiliser comme des feuilles normales dans les classeurs? Dans la famille à vue de nez 2 équivalents tanker/an de consommation de polypropylène...

Je l'ai fait une année avec une classe d'élèves fiables. J'amenais ma grande perforeuse A4 que je prêtais et ça se passait très bien.
Avec des classes peu ou pas sérieuses par contre c'est à éviter, je n'ai pas envie de passer mon temps à surveiller où elle passe et d'aller acheter une nouvelle perforeuse tous les soirs parce que celle prêtée aurait malencontreusement disparu dans les limbes de la classe. Tout dépend de la classe en fait.

Dès mon année de stage, ma tutrice m'a filé le truc : j'ai une grôsse perforatrice (Brause) garantie à vie qui perfore de quatre trous 25 feuilles d'un coup. Six ans que je l'ai, m'a coûté 20 euros. Elle est toujours sur mon bureau ; hop, un geste et je distribue (et on évite aussi les anneaux pleins au bout de deux mois). Interdiction de ces saletés polluantes dans "mes" classeurs. Merci tutrice !

RogerMartin a écrit: d'autant que les élèves ne savent jamais s'ils peuvent expurger les chapitres "clos";

Il suffit de le leur dire...
Je le leur indique, et ils gardent la "page de garde" sur laquelle on a noté les connaissances littéraires les plus importantes. Les intercalaires des fiches de langue, eux, ne bougent pas.

Toutes mes classes ont un classeur.
Quand il est oublié, mal rangé, incomplet, ils sont punis. Et mon imagination n'a pas de limite.
Je pensais autrefois que je perdais du temps à vérifier, mais maintenant, je suis convaincue de leur apprendre quelque chose d'essentiel en exigeant un classeur complet et en ordre.

Pour ceux qui utilisent un classeur, combien d'intercalaires utilisez-vous?

Les familles les plus pauvres bénéficient d'aides pour les fournitures scolaires.
C'est bien.
Il faur arrêter de nous faire suer, les gamins qui n'ont pas leurs affaires ne sont que très rarement ceux des familles les plus pauvres.
les plus fragiles, pardon...

La faute des profs d'EPS ça...

Lefteris a écrit:

Tiberius a écrit:Je suis d'accord mais je constate dans mon établissement que des familles tardent à acheter des livres format poche ou des workbook alors que les enfants ont les derniers portables à la mode.

Parfois ils ne tardent pas, ils refusent , un Libretti à 1,50, un petit classique à 3€50 , un cahier de grammaire c'est du "gaspillage".  Etablissement "difficile" (REP) , mais je ne connais guère d'élèves qui n'aient pas la panoplie  smartphone- chaussures de prix - lecteur MP3  etc. Sans compter les trousses  dont on massacre allègrement le contenu, le papier gaspillé, etc .
Quant aux parents qui en profitent  de plusieurs allocations de rentrée  pour changer de télé ou de smartphone, ce n'est pas une légende urbaine.
Je serais pour la mise sous forme de crédit dématérialisé, de carnet ou carte à débit,   les allocations de rentrée scolaire, avec achat dans les coopératives (ou via celles-ci quand il s'agit des fournitures ponctuelles, comme les petits livres pédagogiques). Avec 300€, on peut en acheter, du matériel, et plusieurs années ...

c'est l'équivalent de mon budget pour les fournitures annuelles de 15 élèves toutes matières, même en comptant que les prix sont moins intéressants en supermarché, cela laisse effectivement une belle marge de manoeuvre !

Surtout, pauvres ou pas, la forme des sacs, qui ne sont plus des cartables à angles droits, et la manière dont ils traitent leurs sacs, les balancent, shootent dedans, etc., rend impossible la préservation du classeur, même de bonne qualité... et des manuels, qui ne sont pas à eux.

Lulucastagnette : six intercalaires. Littérature (= lectures et histoire littéraire), Vocabulaire (au fil des textes + fiches thématiques), Rédaction (avec toutes les étapes préparatoires, qui doivent impérativement être gardées et rendues avec le travail final + des exos ciblés en lien avec les textes), Grammaire, Conjugaison, Orthographe (pour gramm et conju, uniquement les fiches : ils font les exos dans un cahier de brouillon dédié, où ils collent également les tests hebdomadaires ; je les ramasse en fin de trimestre pour rentrer une unique note trimestrielle à gros coeff en grammaire. C'est nouveau et je suis assez contente de mon système.) Pour l'ortho, on y met aussi les dictées et réécritures (excellent exercice que je ne fais pas qu'en 3e ; certains en font dès le CM!) pour qu'ils suivent leurs progrès, mais cela va peut-être passer dans le cahier aussi, pour une correction à la manière de l'école primaire (pas une note, mais un comptage des erreurs par catégories), je me tâte.  
Cette année les élèves s'y retrouvent super bien (au contraire d'avant et notamment de mes débuts "décloisonnés"), je numérote tous les polys, et je ne vois pas comment je ferais avec un cahier !

Nita a écrit:
Je pensais autrefois que je perdais du temps à vérifier, mais maintenant, je suis convaincue de leur apprendre quelque chose d'essentiel en exigeant un classeur complet et en ordre.

+ 1000, et aussi une condition sine qua non du travail en classe et des révisions : à tout moment on peut avoir à utiliser telle ou telle fiche, regarder à nouveau telle chose... La première fois que j'ai été au lycée, je suis devenu un dragon absolu sur l'interdiction du trieur, et je leur ai rendu un beau service.