Convocation pour surveiller le bac à la dernière minute

Oui, mais sur son EDT, qu'elle connaît depuis le début de l'année scolaire. Une réelle difficulté se pose si les surveillances sont hors de ses horaires théoriques de cours... Ceci dit, je suis d'accord que par respect pour les candidats, il faut vraiment trouver une autre solution.

celitian a écrit:Si cela tombe un jour où Gemini avait cours, OK on doit être disponible.

Par contre, avoir les convocations à l'avance pour une surveillance sur les 1/2 journées où ne nous sommes pas au lycée me semble logique et pas du tout hallucinant.
Notre PA ne nous convoque plus sur ces 1/2 journées car il en avait marre d'être obligé de changer ses convocations.

On sait que pendant la période du bac l'EDT ne fonctionne pas quand même ??
Après l'arrêt des cours on répond aux convocations quel que soit le jour.

Daphné a écrit:

celitian a écrit:Si cela tombe un jour où Gemini avait cours, OK on doit être disponible.

Par contre, avoir les convocations à l'avance pour une surveillance sur les 1/2 journées où ne nous sommes pas au lycée me semble logique et pas du tout hallucinant.
Notre PA ne nous convoque plus sur ces 1/2 journées car il en avait marre d'être obligé de changer les convocations.

On sait que pendant la période du bac l'EDT ne fonctionne  pas quand même ??
Après l'arrêt des cours on répond aux convocations quel que soit le jour.

Non pas d'accord du tout, surtout que dans certains lycées (comme le mien) les cours ne sont pas arrêtés pour toutes les classes donc les EDT sont encore valables.

Et, pour moi, le problème n'est pas de répondre à une convocation mais d'avoir les convocations suffisamment à l'avance pour pouvoir s'organiser.

Cripure a écrit:A mettre dans la liste 'j'ai donné la vie, je suis définitivement à part"

Lol!
Moi j'ai une collègue de LC qui refuse de faire du latin parce qu'à 16heures 30 elle doit chercher ses filles à l'école. Mais qui trouve scandaleux qu'on ne lui donne pas de latin, en matinée, après 9 heures.
Et qui peste sans arrêt contre l'éducation Nationale qui après quatre ans où on ne l'a jamais vue quasiment de congé mat en congé mat, ne l'a pas promue au grand choix, vu qu'elle n'a jamais été inspectée, puisqu'en congé à chaque fois.
Allez comprendre.

Moi aussi, j'en ai ras le bol. Chez nous, c'est de pire en pire chaque année, nous avons été prévenus, tous, le 12 au soir !
Facile pour les enfants ! On peut être prévenus 15 jours avant quand même ! Auparavant, nous avions nos convocations un mois avant le début des épreuves.
Ce n'est pas le nombre d'heures de surveillance qui me gêne, ni leur horaire, mais le fait de ne pas être prévenue assez tôt pour pouvoir s'organiser.
Je le prends mal : je le lis comme : "vous êtes fonctionnaires, vous devez être disponibles quand je veux".... et bien non !
J'ai juste l'impression d'être une merde qu'on écrase. (surtout en ce moment, avec la réforme, mais croyez-moi, je vais coller aux semelles longtemps !)
Les élèves ont leur convocation un mois avant nous !!!
Ma fille passe avant le boulot, surtout vu comment on nous traite.
Si mes voeux de surveillance n'avaient pas été respectés, j'emmenais ma fille (7 ans) et je la laissais dans le bureau du proviseur adjoint, histoire qu'il comprenne !
(Ils vivent sur place quasi tout frais payés, à cause des astreintes : en plus ils feront garderie d'enfants, puisque nous aussi nous devons être corvéables, mais sans contrepartie).

Ah, si tous étaient comme Gryphe !
(Bon après, j'ai eu aussi des proviseurs compréhensifs : mais quand 80 % des profs sont des femmes, il faudra bien finir un jour par en tenir compte !)

Germini a écrit:Snif ! Je n'étais pas sur les listings de la première version des plannings de surveillance. Je sors d'un looooong congé maternité, je me disais qu'ils étaient sympas !
Et puis ce matin, hop, finalement je dois y aller.
Je vais devoir y aller avec mon bébé. Ce n'est plus possible maintenant de faire des échanges avec les collègues.
En étant prévenue plus tôt j'aurai pu m'arranger pour déplacer les surveillances qui tombent sur les jours où mon mari n'est pas là !!

Bon, ma fille surveillera le bac avec moi. C'est bien elle pourra voir comment ça se passe ...

euh? dis moi que c'est une blague? Dans ce cas, tu aurais du poster dans la partie "blagues pourries " qui vient de se crée :lol:

Tu la mets dans les bras du proviseur ! Il comprendra le message pour l'année prochaine et te préviendra plus tôt.

trompettemarine a écrit:Tu la mets dans les bras du proviseur ! Il comprendra le message pour l'année prochaine et te préviendra plus tôt.

Ce n'est pas le proviseur qui convoque aux oraux du bac ni à la correction.

trompettemarine a écrit:Moi aussi, j'en ai ras le bol. Chez nous, c'est de pire en pire chaque année, nous avons été prévenus, tous, le 12 au soir !
Facile pour les enfants ! On peut être prévenus 15 jours avant quand même ! Auparavant, nous avions nos convocations un mois avant le début des épreuves.
Ce n'est pas le nombre d'heures de surveillance qui me gêne, ni leur horaire, mais le fait de ne pas être prévenue assez tôt pour pouvoir s'organiser.
Je le prends mal : je le lis comme : "vous êtes fonctionnaires, vous devez être disponibles quand je veux".... et bien non !
J'ai juste l'impression d'être une merde qu'on écrase. (surtout en ce moment, avec la réforme, mais croyez-moi, je vais coller aux semelles longtemps !)
Les élèves ont leur convocation un mois avant nous !!!
Ma fille passe avant le boulot, surtout vu comment on nous traite.
Si mes voeux de surveillance n'avaient pas été respectés, j'emmenais ma fille (7 ans) et je la laissais dans le bureau du proviseur adjoint, histoire qu'il comprenne !
(Ils vivent sur place quasi tout frais payés, à cause des astreintes : en plus ils feront garderie d'enfants, puisque nous aussi nous devons être corvéables, mais sans contrepartie).

Ah, si tous étaient comme Gryphe !
(Bon après, j'ai eu aussi des proviseurs compréhensifs : mais quand 80 % des profs sont des femmes, il faudra bien finir un jour par en tenir compte !)

Moi je le lis surtout comme "on est des gros bordéliques à l'administration"... Faut pas voir le "mal" partout (en tout cas toujours le même mal).
Sinon pour les 80% de profs qui sont des femmes, je suis d'accord: pas d'épreuves le mercredi, pas d'oraux de rattrapage après la sortie des écoles maternelles et primaires !

Je comprends la colère de Trompettemarine quand même: tout dépend de la manière dont c'est fait.
Je comprends qu'on râle contre une organisation bordélique.
Après, il peut y avoir même avec la meilleure volonté du monde des contraintes qui, elles, sont inhérentes à nos obligations de service. Mais l'argument du statut des femmes me paraît à double sens, et bien dangereux.
Pourquoi d'ailleurs ne pas envisager que ce soit Monsieur qui aille travailler avec le marmot? pas pensable dans le privé/pour un homme?:| :|
Cela étant dit, il y a quand même une jolie thèse pour unE sociologue à faire sur le rôle des femmes (profs et/ou mères de Monchérimoncoeur) sur les évolutions négatives du système éducatif :lol:

Germini a écrit:Snif ! Je n'étais pas sur les listings de la première version des plannings de surveillance. Je sors d'un looooong congé maternité, je me disais qu'ils étaient sympas !
Et puis ce matin, hop, finalement je dois y aller.

Je ne fais plus dans l'angélisme depuis le jour où on m'a répondu, alors que je sollicitais une autorisation d'absence d'une heure pour me rendre chez un chirurgien, que je n'avais qu'à prendre mes RV médicaux sur mon temps libre (comme si le patient peut décider du planning d'un chirurgien hospitalier   ). Ma réponse avait été à la hauteur de celle de mon administration: arrêt maladie d'une journée (et 7h de cours en moins au lieu d'une !). Mon médecin traitant, qui connaissait mon dossier et savait que j'allais être opérée dans le cadre d'une suspicion de cancer, n'en revenait pas de la réponse de ma CDE. Au passage, cette CDE s'est par la suite excusée pour son attitude (elle venait d'arriver dans l'établissement et voulait "impressionner" en se montrant inflexible) mais j'ai bien retenu la leçon : nous sommes des pions, totalement dévoués aux besoins de l'établissement (nos contraintes, ils s'en moquent).
Donc, essaie de t'organiser et si ça coince sur une date, appelle ton établissement le matin même et dis-leur que ton BB est malade. A l'impossible, nul n'est tenu et de toute façon, il y a des profs de réserve.

Daphné a écrit:

trompettemarine a écrit:Tu la mets dans les bras du proviseur ! Il comprendra le message pour l'année prochaine et te préviendra plus tôt.

Ce n'est pas le proviseur qui convoque aux oraux du bac ni à la correction.

Mais c'est lui qui organise les surveillances (et les passe-droits, j'en vois chaque année, je râle puis je laisse courir car c'est comme ça de partout).

Ne prenez pas tout au premier degré.
Elle a cru la vie belle et elle est un peu énervé d'y avoir cru, c'est tout.

Mais c'est vrai qu'on y croit presque parce qu'on voit tout un tas de calculs pour prolonger ou toucher plein salaire sans rien faire, etc...

L'administration est aussi très féminisée, allez comprendre pourquoi elles ne comprennent pas qu'un peu d'organisation rendrait les relations professionnelles plus paisibles.

Ne jamais croire qu'ils "allaient être gentils"
Cette personne a eu tort de ne pas anticiper d'éventuelles convoc mais reconnaissons qu'être convoqué à la dernière minute est très désagréable !!
Je connais des femmes qui terminent leur congé maternité en juin et qui ont un moyen de garde à partir de septembre. Il est possible de faire accueillir son enfant en urgence dans une crèche ou halte garderie ou chez une ass mat qui a des places libres.

Deux enseignants malades cette semaine.... il va falloir trouver des remplaçants pour les surveillances. il restait un AED de libre... tous les autres personnels sont déjà casés ou en correction à l'extérieur.. c'est vendredi que ça va coincer... il y en a un qui va être prévenu (cet après-midi) qu'il devra faire les trois jours..

et j'en ai un troisième à l'hôpital en train de se faire recoudre une blessure. si ça se trouve, ce serait logique qu'il soit arrêté compte tenu du gros pansement qui va l'empêcher de conduire et d'écrire... j'attends des nouvelles..

Pareil ici, cette année on ne nous a pas demandé nos dispo pour les surveillances. Soit.
Mais cette année on nous a informé des surveillances le 12 pour le 17 et 18, au lieu d'un mois à l'avance les années précédentes. Et sans communiquer le planning, comme ça on ne peut pas s'arranger entre profs : convocation individuelle à venir retirer contre signature (c'est devenu comme ça pour tout dans ce lycée : autoritarisme et infantilisation, heureuse d'avoir obtenu ma mut).
Et bien sûr je suis convoquée toute la journée du mercredi, alors que je n'ai jamais cours ce jours là et qu'il m'est impossible de faire garder mon fils (il a un profil particulier, mon administration est au courant).
En gros ils me disent : on vous convoque à la dernière minute un jour où vous ne pouvez pas vous libérer, On est au courant mais démerdez-vous.

Le papa va venir faire du baby sitting, un vrai miracle qu'il se soit libéré. Sinon, eh bien ils se seraient débrouillés sans moi au lycée. Je n'allais quand même pas venir surveiller avec mon fils, non ? Il n'est pas du tout aussi calme qu'un bébé, ça je vous l'assure !

mimile a écrit:Ne jamais croire qu'ils "allaient être gentils"
Cette personne a eu tort de ne pas anticiper d'éventuelles convoc mais reconnaissons qu'être convoqué à la dernière minute est très désagréable !!
Je connais des femmes qui terminent leur congé maternité en juin et qui ont un moyen de garde à partir de septembre. Il est possible de faire accueillir son enfant en urgence dans une crèche ou halte garderie ou chez une ass mat qui a des places libres.

en effet !

Tout dépend du règlement des crèches ou halte-garderie.
Si le bébé n' y a jamais été inscrit, je vois mal comment ils vont l'accepter même en urgence. Tout n'est pas si simple !

Cicyle a écrit:Oui, mais sur son EDT, qu'elle connaît depuis le début de l'année scolaire. Une réelle difficulté se pose si les surveillances sont hors de ses horaires théoriques de cours... Ceci dit, je suis d'accord que par respect pour les candidats, il faut vraiment trouver une autre solution.

Ce n'est quand même pas une surprise que les surveillances se font sans rapport avec l'edt de l'année, ne serait-ce qu'à cause des convocations diverses des uns et des autres ! On dirait que les gens découvrent la teneur de leur job au fur et à mesure !

Cripure a écrit:

Cicyle a écrit:Oui, mais sur son EDT, qu'elle connaît depuis le début de l'année scolaire. Une réelle difficulté se pose si les surveillances sont hors de ses horaires théoriques de cours... Ceci dit, je suis d'accord que par respect pour les candidats, il faut vraiment trouver une autre solution.

Ce n'est quand même pas une surprise que les surveillances se font sans rapport avec l'edt de l'année, ne serait-ce qu'à cause des convocations diverses des uns et des autres ! On dirait que les gens découvrent la teneur de leur job au fur et à mesure !

Et il en va ainsi de la surveillance de tous les examens, y compris le modeste brevet.

trompettemarine a écrit:Si mes voeux de surveillance n'avaient pas été respectés, j'emmenais ma fille (7 ans) et je la laissais dans le bureau du proviseur adjoint, histoire qu'il comprenne !

Ça c'est drôle et c'est à prôner ! Là je suis 100% d'accord avec vous et à vos côtés pour vous défendre.
Vous savez, les rectorats convoquent de plus en plus tard, et du coup, ces retards se répercutent sur la chaîne entière, et les PA sont obligés de bricoler les plannings de surveillance au dernier moment.
D'aucuns disent que tout ça est organisé pour que chacun en ayant marre, la suppression du bac soit approuvée sinon applaudie...

Korémuse a écrit:Tout dépend du règlement des crèches ou halte-garderie.
Si le bébé n' y a jamais été inscrit, je vois mal comment ils vont l'accepter même en urgence. Tout n'est pas si simple !

Certes, mais il faut essayer de trouver des solutions.

eleonore69 a écrit:

Korémuse a écrit:Tout dépend du règlement des crèches ou halte-garderie.
Si le bébé n' y a jamais été inscrit, je vois mal comment ils vont l'accepter même en urgence. Tout n'est pas si simple !

Certes, mais il faut essayer de trouver des solutions.

Si si c'est possible, j'ai déjà eu recours à ce type de solution un jour où j'étais en panne de nounou. Ce n'est pas l'idéal bien sûr car on ne fait pas d'adaptation mais c'est mieux que d'amener son enfant en surveillance...

Comme le dit éléonore, il faut essayer...

colombane a écrit:Deux enseignants malades cette semaine.... il va falloir trouver des remplaçants pour les surveillances. il restait un AED de libre...  tous les autres personnels sont déjà casés ou en correction à l'extérieur.. c'est vendredi que ça va coincer... il y en a un qui va être prévenu  (cet après-midi) qu'il devra faire les trois jours..

et j'en ai un troisième à l'hôpital en train de se faire recoudre une blessure. si ça se trouve, ce serait logique qu'il soit arrêté compte tenu du gros pansement qui va l'empêcher de conduire et d'écrire... j'attends des nouvelles..

opération, points de suture, il sort de l'hopital où il était entré hier... et arrêté un certain temps... Encore un remplaçant à trouver en dernière minute...

et ça commence demain matin pour les LP...
et moi qui ne travaille pas le mercredi après-midi (déjà 41h de présence par semaine en temps normal !), je vais devoir rester à attendre pour envoyer les copies de toute urgence au centre de correction. Et je ne suis même pas convoquée !

Rassurez-moi svp, si vraiment un parent n'a aucun moyen de garde le jour où il est convoqué, il peut quand même refuser de venir assurer la surveillance, quitte à perdre un jour de salaire, ou sera-t-il aussi sanctionné du point de vue administratif? Parce que si ça m'arrivait, je ne me vois pas laisser mon bébé seul chez moi, ou le confier au premier venu que je croise sur la route...

Germini, as-tu pu trouver une solution ?