- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Audrey a écrit:
Mon sujet de dissert à moi en 92:
"« Je suis reconnaissant à quiconque me fait peur » déclarait Jonathan Demme, auteur du film Le silence des agneaux.
Comment expliquez-vous que les œuvres littéraires et cinématographiques qui s’efforcent de susciter l’angoisse ou la terreur attirent autant le public ?"
:shock:
Excellent!
C'était plus fun à l'époque dis donc!
- AudreyOracle
Euh, les sujets de commentaire/discussion et de commentaire composé étaient moins fun, et les disserts aussi. Je t'assure. D'ailleurs, habituellement, je ne prenais pas la dissertation. Je préférais le commentaire composé.
J'étais étonnée d'un sujet portant à ce point sur un fait culturel récent ("le Silence des agneaux était sorti même pas deux ans avant..déclenchant un engouement pour les serial killers).
J'étais étonnée d'un sujet portant à ce point sur un fait culturel récent ("le Silence des agneaux était sorti même pas deux ans avant..déclenchant un engouement pour les serial killers).
- olocNiveau 6
13 à l'écrit, 18 à l'oral (miraculeux)
Mettre des stagiaires du CAPES en 1ère n'est pas forcément une bonne idée...
Mettre des stagiaires du CAPES en 1ère n'est pas forcément une bonne idée...
- User5899Demi-dieu
Rendez-nous le résumé-discussion et la dissertation littéraire générale !! :acc:Zarathoustra-Educateur a écrit:Audrey a écrit:
Mon sujet de dissert à moi en 92:
"« Je suis reconnaissant à quiconque me fait peur » déclarait Jonathan Demme, auteur du film Le silence des agneaux.
Comment expliquez-vous que les œuvres littéraires et cinématographiques qui s’efforcent de susciter l’angoisse ou la terreur attirent autant le public ?"
:shock:
Excellent!
C'était plus fun à l'époque dis donc!
- PanturleNiveau 8
10 à l'écrit (je m'étais pourtant bien amusé à écrire la suite d'un texte tiré des Gommes de Robbe-Grillet) et 19 à l'oral (sur l'incipit des Confessions de Rousseau )
_________________
Multaque res subita et paupertas horrida suasit.
- AudreyOracle
A l'oral, je suis tombée sur ce passage de Sartre, Les Mots:
" J'ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute: au milieu des livres. Dans le bureau de mon grand-père, il y en avait partout; défense était faite de les épousseter sauf une fois l'an, avant la rentrée d'octobre. Je ne savais pas encore lire que, déjà, je les révérais, ces pierres levées; droites ou penchées, serrées comme des briques sur les rayons de la bibliothèque ou noblement espacées en allées de menhirs, je sentais que la prospérité de notre famille en dépendait. Elles se ressemblaient toutes, je m'ébattais dans un minuscule sanctuaire, entouré de monuments trapus, antiques qui m'avaient vu naître, qui me verraient mourir et dont la permanence me garantissait un avenir aussi calme que le passé. Je les touchais en cachette pour honorer mes mains de leur poussière mais je ne savais trop qu'en faire et j'assistais chaque jour à des cérémonies dont le sens m'échappait: mon grand-père — si maladroit, d'habitude, que ma mère lui boutonnait ses gants — maniait ces objets culturels avec une dextérité d'officiant. Je l'ai vu mille fois se lever d'un air absent, faire le tour de sa table, traverser la pièce en deux enjambées, prendre un volume sans hésiter, sans se donner le temps de choisir, le feuilleter en regagnant son fauteuil, par un mouvement combiné du pouce et de l'index puis, à peine assis, l'ouvrir d'un coup sec « à la bonne page » en le faisant craquer comme un soulier. Quelquefois je m'approchais pour observer ces boîtes qui se fendaient comme des huîtres et je découvrais la nudité de leurs organes intérieurs, des feuilles blêmes et moisies, légèrement boursouflées, couvertes de veinules noires, qui buvaient l'encre et sentaient le champignon.
Dans la chambre de ma grand-mère les livres étaient couchés; elle les empruntait à un cabinet de lecture et je n'en ai jamais vu plus de deux à la fois. Ces colifichets me faisaient penser à des confiseries de Nouvel An parce que leurs feuillets souples et miroitants semblaient découpés dans du papier glacé. Vifs, blancs, presque neufs, ils servaient de prétexte à des mystères légers. Chaque vendredi, ma grand-mère s'habillait pour sortir et disait: « Je vais les rendre »; au retour, après avoir ôté son chapeau noir et sa voilette, elle les tirait de son manchon et je me demandais, mystifié: « Sont-ce les mêmes? » Elle les « couvrait » soigneusement puis, après avoir choisi l'un d'eux, s'installait près de la fenêtre, dans sa bergère à oreillettes, chaussait ses besicles, soupirait de bonheur et de lassitude, baissait les paupières avec un fin sourire voluptueux que j'ai retrouvé depuis sur les lèvres de la Joconde; ma mère se taisait, m'invitait à me taire, je pensais à la messe, à la mort, au sommeil: je m'emplissais d'un silence sacré.
Je suis presque nostalgique, ce soir...Dans la chambre de ma grand-mère les livres étaient couchés; elle les empruntait à un cabinet de lecture et je n'en ai jamais vu plus de deux à la fois. Ces colifichets me faisaient penser à des confiseries de Nouvel An parce que leurs feuillets souples et miroitants semblaient découpés dans du papier glacé. Vifs, blancs, presque neufs, ils servaient de prétexte à des mystères légers. Chaque vendredi, ma grand-mère s'habillait pour sortir et disait: « Je vais les rendre »; au retour, après avoir ôté son chapeau noir et sa voilette, elle les tirait de son manchon et je me demandais, mystifié: « Sont-ce les mêmes? » Elle les « couvrait » soigneusement puis, après avoir choisi l'un d'eux, s'installait près de la fenêtre, dans sa bergère à oreillettes, chaussait ses besicles, soupirait de bonheur et de lassitude, baissait les paupières avec un fin sourire voluptueux que j'ai retrouvé depuis sur les lèvres de la Joconde; ma mère se taisait, m'invitait à me taire, je pensais à la messe, à la mort, au sommeil: je m'emplissais d'un silence sacré.
- User17706Bon génie
Diantre, mais tout le monde se souvient de ses notes de bac, alors.
- AudreyOracle
PauvreYorick a écrit:Diantre, mais tout le monde se souvient de ses notes de bac, alors.
Et toi, non, c'est ça?
- User17706Bon génie
Oh si sans doute, ou alors ça se retrouve, mais c'est frappant que ça reste gravé.
- CowabungaHabitué du forum
Et même de mes notes de brevet !
Pour le bac : 11 à l'écrit, 15 à l'oral. J'ai été profondément déçue et désappointée par ces notes ; on pouvait demander à ce que la note de l'écrit de terminale remplace celle de première, et je n'ai pas osé, de peur de me planter encore plus.... j'aurais dû !
Pour le bac : 11 à l'écrit, 15 à l'oral. J'ai été profondément déçue et désappointée par ces notes ; on pouvait demander à ce que la note de l'écrit de terminale remplace celle de première, et je n'ai pas osé, de peur de me planter encore plus.... j'aurais dû !
_________________
"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- AudreyOracle
Moi aussi je me souviens de mes notes de brevet...
37/40 en HG
38/40 en français
34/40 en maths.
37/40 en HG
38/40 en français
34/40 en maths.
- AudreyOracle
PauvreYorick a écrit:Oh si sans doute, ou alors ça se retrouve, mais c'est frappant que ça reste gravé.
Je pense que c'est une grande étape dans la scolarité... que l'on soit fier ou déçu de ses notes, elles ont une histoire. Certaines ont même décidé de la suite de nos études...
- CatalunyaExpert spécialisé
J'avais eu 14 à l'écrit et 12 à l'oral. Mais ce qui m'avait dégoûté, c'était mon 14 en maths alors que je suis sûr que j'avais tout bon Mais il paraît que mes 4 ressemblent à des 6
- PanturleNiveau 8
Oui, les notes, ça reste bien, bizarrement... D'ailleurs (HS), mais c'est frappant : quand ils apprennent que je suis "prof de filow", la troisième chose que beaucoup gens balancent c'est leur note du bac (la deuxième c'est à quel point leur prof était extra ou horrible : pas d'entre-deux apparemment). Même un type en train de m'arnacher pour faire de l'accrobranche m'a fait le coup l'été dernier. Il avait eu 10, heureusement pour moi...
_________________
Multaque res subita et paupertas horrida suasit.
- AudreyOracle
Je te rassure, Panturie: dès qu'on dit qu'on est prof, on a droit aux récits de scolarité, d'examens, aux souvenirs des profs subis/appréciés.. qu'on soit prof de philo ou d'autres choses.
Moi, j'ai en plus droit aux remarques du genre "Ouh la la , va falloir que je fasse attention à ne pas faire de fautes!", et quand le monsieur est en phase de séduction, j'ai aussi droit à l'évocation de "cours particuliers"... ;-)
Moi, j'ai en plus droit aux remarques du genre "Ouh la la , va falloir que je fasse attention à ne pas faire de fautes!", et quand le monsieur est en phase de séduction, j'ai aussi droit à l'évocation de "cours particuliers"... ;-)
- PanturleNiveau 8
J'imagine... Ce qui m'a marqué c'est surtout l'énonciation spontanée de la note obtenue au bac, parfois même de la part de collègues en salle des profs.
_________________
Multaque res subita et paupertas horrida suasit.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
11 à l'oral (Baudelaire) et 14 à l'écrit sur la dissertation.
En terminale je me suis "rattrapée" avec un 17 sur Le Guépard.
Et spécialement pour Panturie : 18 au bac de philo. Ce qui m'a marquée c'est que la prof m'a littéralement fait un câlin en me remettant mon livret scolaire.
En terminale je me suis "rattrapée" avec un 17 sur Le Guépard.
Et spécialement pour Panturie : 18 au bac de philo. Ce qui m'a marquée c'est que la prof m'a littéralement fait un câlin en me remettant mon livret scolaire.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- RendashBon génie
18 à l'écrit (sujet d'invention, me rappelle plus lequel, j'ai fait une ycombe sur ce coup-là ).
12 à l'oral. Mais c'est parce que j'avais un coquard ce jour-là, stoo.
12 à l'oral. Mais c'est parce que j'avais un coquard ce jour-là, stoo.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- OudemiaBon génie
Quand j'ai lu le titre j'ai pensé que c'était sur les notes distribuées...
C'est un très mauvais souvenir : un 7/20 à l'écrit.
Je ne sais pas pourquoi je me suis mise à écrire des :censure: pour un commentaire composé de Rousseau tout en me disant "mais pourquoi écris-tu ça, qu'est-ce qui te prend ?"
C'est un très mauvais souvenir : un 7/20 à l'écrit.
Je ne sais pas pourquoi je me suis mise à écrire des :censure: pour un commentaire composé de Rousseau tout en me disant "mais pourquoi écris-tu ça, qu'est-ce qui te prend ?"
- lulucastagnetteEmpereur
16 à l'écrit, sur un texte de Valéry il me semble (ceux qui l'ont passé en 97, ça vous parle ? un truc sur les musées, peut-être ?) et je ne me souviens plus de ce que j'avais pris. Pas le commentaire composé, ça c'est sûr.
15 à l'oral sur "Le Squelette laboureur" de Baudelaire. Avec un examinateur qui fumait la pipe pendant l'entretien (le truc improbable de nos jours...)
Je ne me souviens pas exactement des autres notes du bac, en revanche.
15 à l'oral sur "Le Squelette laboureur" de Baudelaire. Avec un examinateur qui fumait la pipe pendant l'entretien (le truc improbable de nos jours...)
Je ne me souviens pas exactement des autres notes du bac, en revanche.
- InnovairNiveau 3
Cela fait longtemps... 14 à l'écrit et 20 à l'oral.
- IphigénieProphète
si tu as eu 20, c'est pas si longtemps que ça :lol:Innovair a écrit:Cela fait longtemps... 14 à l'écrit et 20 à l'oral.
- InnovairNiveau 3
Iphigénie a écrit:si tu as eu 20, c'est pas si longtemps que ça :lol:Innovair a écrit:Cela fait longtemps... 14 à l'écrit et 20 à l'oral.
C'était à l'époque où le résumé-discussion était proposé.
- jeanneÉrudit
13 à l'écrit (ma plus mauvaise note de l'année, en 1997 comme lulucastagnette) et 17 à l'oral.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum