- karjosNiveau 6
ah oui c'était assez compliqué dans ce cas....
j'avoue que encore aujourd'hui je réalise avoir eu de la chance de l'avoir eu, ce bac....
Mais ce qui m'impressionne ce sont les personnes qui en ont bavé toute l'année pour raisons personnelles et qui ont quand-meme des notes très bonnes...
J'avoue ne pas avoir eu cette force là (en même temps quand le lycée devient la préoccupation 0 de notre vie comme c'était mon cas, c'est peut-être normal mais bon)...
j'avoue que encore aujourd'hui je réalise avoir eu de la chance de l'avoir eu, ce bac....
Mais ce qui m'impressionne ce sont les personnes qui en ont bavé toute l'année pour raisons personnelles et qui ont quand-meme des notes très bonnes...
J'avoue ne pas avoir eu cette force là (en même temps quand le lycée devient la préoccupation 0 de notre vie comme c'était mon cas, c'est peut-être normal mais bon)...
- InvitéInvité
A peine la moyenne je crois. Année apocalyptique, gros spleen adolescent et passionnée de théâtre, je ne pensais qu'à ça. Je n'avais même pas compris le principe de l'EAF, c'est dire! J'ai eu un extrait des Misérables, Gavroche sur les barricades je crois. Je ne sais plus ce que j’ai eu à l'écrit. L'année d'après je me suis arrachée, j'ai eu pas loin de 14. Mais j'ai bossé comme une brute, discipline d'airain. D’ailleurs ma prof, que je n’aimais pas, avait dit que c’était un miracle, ce qui m'avait beaucoup vexé. Je dois à une jeune étudiante, qui me faisait travailler le commentaire et la dissert' le samedi matin au lycée, d’en avoir compris la méthode.
- InvitéL3Niveau 5
En première L j'ai eu 18 à l'oral de français (incipit des Confessions de Rousseau) et 14 à l'écrit (La guerre de Troie n'aura pas lieu) ! En terminale j'ai eu 18 en littérature (Gargantua) et 18 en philosophie (Toute croyance est-elle contraire à la raison ?). Pour connaître mes notes de l'année suivante, en hypokhâgne, il faut enlever 10 points...
En revanche j'ai eu de mauvais résultats en enseignement scientifique (9). :/
En revanche j'ai eu de mauvais résultats en enseignement scientifique (9). :/
- InvitéeEvNiveau 5
Ah, et j'oubliais, mon grand sujet de gloire :
mon dernier oral au concours d'entrée à Ulm (qui m'a coûté le concours) :
Explication de français, choix entre Proust et Beaumarchais
3.
Et aussi : j'ai jamais su mes notes de brevet : je suis pas allée chercher le relevé.
mon dernier oral au concours d'entrée à Ulm (qui m'a coûté le concours) :
Explication de français, choix entre Proust et Beaumarchais
- Spoiler:
- Allez savoir pourquoi, d'ailleurs, et je ne dis pas ça pour me dédouaner, j'ai travailllé Proust 20 minutes avant de décider de commenter Figaro…
3.
- Spoiler:
- Je ne m'en suis jamais totalement remise : j'ai toujours eu le sentiment que c'était ça mon vrai niveau…
Maso, quoi… chacun porte sa névrose comme il peut !
Et aussi : j'ai jamais su mes notes de brevet : je suis pas allée chercher le relevé.
- Spoiler:
- Oui, j'ai aussi une névrose de la paperasse… Il paraît que Macron aussi, c'est la seule chose qui pourrait m'être sympathique chez ce c..
- SphinxProphète
Tiens, moi non plus je n'ai jamais eu mes notes de brevet. Mes parents ont décrété qu'on s'en fichait
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- thrasybuleDevin
C'est dingue que des gens aussi brillants aient fini profs! Enfin, les accidents de la vie, ceci explique cela...
- SeiGrand Maître
14 à l'écrit, 12 à l'oral (aucun souvenir de cet oral). Bof, bof. Je comprends bien le désarroi des élèves de 1re, d'ailleurs.
Je me suis rattrapée après : 17 en TL (l'impression de découvrir la littérature après l'affreuse année de 1re où l'on enchaîne les textes), 17 à l'ENS, 20 à l'écrit du CAPES, 17 à l'oral.
Je ne me souviens pas du tout de mes notes de Brevet, et ne suis pas sûre de les avoir connues un jour.
Je me suis rattrapée après : 17 en TL (l'impression de découvrir la littérature après l'affreuse année de 1re où l'on enchaîne les textes), 17 à l'ENS, 20 à l'écrit du CAPES, 17 à l'oral.
Je ne me souviens pas du tout de mes notes de Brevet, et ne suis pas sûre de les avoir connues un jour.
- karjosNiveau 6
thrasybule a écrit:C'est dingue que des gens aussi brillants aient fini profs! Enfin, les accidents de la vie, ceci explique cela...
de quoi avoir des complexes d'infériorité, j'avoue...
comme quoi il existe bien une espèce supérieure (je blague....quoique....)
- SeiGrand Maître
Evina a écrit:Woooow !
Bravo, c'est beau !
J'ai toujours eu des tôles qui contrebalançaient dramatiquement mes succès. 8 en philo au Bac (coefficient 7, ça la fout mal), alors que j'avais réussi toute l'année. Et un 3 en langue, à l'ENS.
- glucheNiveau 10
En section L en 1995, 14 à l'oral sur un extrait de Notre-Dame de Paris et 18 à l'écrit, commentaire d'un poème d'Albert Samain (je crois) qui ne m'avait pas pourtant pas enthousiasmé.
Premier jour de cours de littérature en terminale, je retrouve mon professeur de 1ère qui m'"engueule": "Mais enfin, qu'est-ce que vous avez fait à l'oral pour ramener une note pareille?".
Et j'ai eu 17 en littérature, je ne me souviens plus du sujet en revanche.
Premier jour de cours de littérature en terminale, je retrouve mon professeur de 1ère qui m'"engueule": "Mais enfin, qu'est-ce que vous avez fait à l'oral pour ramener une note pareille?".
Et j'ai eu 17 en littérature, je ne me souviens plus du sujet en revanche.
- Salammb0Expert
Sei a écrit:14 à l'écrit, 12 à l'oral (aucun souvenir de cet oral). Bof, bof. Je comprends bien le désarroi des élèves de 1re, d'ailleurs.
Je me suis rattrapée après : 17 en TL (l'impression de découvrir la littérature après l'affreuse année de 1re où l'on enchaîne les textes), 17 à l'ENS, 20 à l'écrit du CAPES, 17 à l'oral.
Je ne me souviens pas du tout de mes notes de Brevet, et ne suis pas sûre de les avoir connues un jour.
Plutôt d'accord. Je n'ai pas beaucoup aimé cette course contre la montre, cette impression de travail à la chaîne. On devait produire une ébauche de commentaire chez nous, puis on corrigeait ensemble et on finissait toujours par appliquer mécaniquement le corrigé du professeur. Aucune place (ou pas assez) pour la contextualisation, pour la sensibilité, pour l'histoire, pour la littérature en somme.
- InvitéeEvNiveau 5
Sei
J'ai toujours eu des tôles qui contrebalançaient dramatiquement mes succès. 8 en philo au Bac (coefficient 7, ça la fout mal), alors que j'avais réussi toute l'année. Et un 3 en langue, à l'ENS.
Moi, j'ai toujours fait le yoyo en français
au concours d'Ulm j'ai eu 7 une année, 6 la suivante, 3 à l'oral…
Et quelquefois, j'ai eu des fulgurances.
Bon, j'ai eu mes petites satisfactions aussi…
J'ai toujours eu des tôles qui contrebalançaient dramatiquement mes succès. 8 en philo au Bac (coefficient 7, ça la fout mal), alors que j'avais réussi toute l'année. Et un 3 en langue, à l'ENS.
Moi, j'ai toujours fait le yoyo en français
- Spoiler:
- (et pas seulement…)
au concours d'Ulm j'ai eu 7 une année, 6 la suivante, 3 à l'oral…
Et quelquefois, j'ai eu des fulgurances.
- Spoiler:
- Bien sûr j'aimerais mieux croire que ce soit l'inverse, mais… non.
Bon, j'ai eu mes petites satisfactions aussi…
- Spoiler:
- Par exemple majorer en version grecque à Ulm après 2 années de grec grand débutant…
- Spoiler:
- Ça c'est mon côté monomaniaque… peut-être que ça explique un peu les tôles en lettres !
- JPhMMDemi-dieu
Euh ... non non lol.karjos a écrit:ce forum est rempli de génies....
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- SeiGrand Maître
Salammb0 a écrit:Sei a écrit:14 à l'écrit, 12 à l'oral (aucun souvenir de cet oral). Bof, bof. Je comprends bien le désarroi des élèves de 1re, d'ailleurs.
Je me suis rattrapée après : 17 en TL (l'impression de découvrir la littérature après l'affreuse année de 1re où l'on enchaîne les textes), 17 à l'ENS, 20 à l'écrit du CAPES, 17 à l'oral.
Je ne me souviens pas du tout de mes notes de Brevet, et ne suis pas sûre de les avoir connues un jour.
Plutôt d'accord. Je n'ai pas beaucoup aimé cette course contre la montre, cette impression de travail à la chaîne. On devait produire une ébauche de commentaire chez nous, puis on corrigeait ensemble et on finissait toujours par appliquer mécaniquement le corrigé du professeur. Aucune place (ou pas assez) pour la contextualisation, pour la sensibilité, pour l'histoire, pour la littérature en somme.
Ah, je me souviens qu'il fallait à tout prix trouver le PLAN, et la problématique. Beurk. Belle découverte post-bac : le commentaire linéaire, qui cherche à accompagner le texte et non à trouver le PLAN par thèmes extérieurs à la fabrication du texte. Quand je constate que des LA de textes de Voltaire consacrent une partie à l'ironie, je ne comprends pas. L'ironie fait partie prenante des textes de Voltaire, je ne comprends pas l'intérêt de l'isoler, elle est fondatrice de son écriture. De même, quand j'ai fait passer des oraux blancs, je n'en pouvais plus des "Grand 1 : Caractéristiques nous prouvant que c'est une fable / Grand 2 : Leçon de la fable.
- RendashBon génie
corailc a écrit:Mais j'ai bossé comme une brute, discipline d'airain. [...] Je dois à une jeune étudiante
Tout est dans le coup d'airain
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- JPhMMDemi-dieu
Somptueux !Rendash a écrit:corailc a écrit:Mais j'ai bossé comme une brute, discipline d'airain. [...] Je dois à une jeune étudiante
Tout est dans le coup d'airain
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- thrasybuleDevin
Ce n'est pas vraiment l'impression que j'ai ressentie...
- KimberliteExpert
Je n'ai vraiment pas la mémoire des chiffres: je ne sais plus quelles notes j'ai eues, à part en SVT (j'ai eu 20/20 ) et en Histoire-géo (un 9/20 qui m'a fait louper de peu la mention TB). Je me souviens du sujet de français que je n 'ai pas pris (un très joli texte de Victor Hugo http://liliba.canalblog.com/archives/2011/09/28/22015823.html mais tellement différent de ce que l'on avait fait dans l'année...), que j'ai été interrogée à l'oral sur Voltaire, et qu'en géographie, un pays africain au programme était tombé, alors que notre prof ne l'avait pas traité (on avait eu droit à des photocopies et des explications comme quoi ça n'avait aucune chance de tomber... mouarf).Panturle a écrit:Oui, les notes, ça reste bien, bizarrement... D'ailleurs (HS), mais c'est frappant : quand ils apprennent que je suis "prof de filow", la troisième chose que beaucoup gens balancent c'est leur note du bac (la deuxième c'est à quel point leur prof était extra ou horrible : pas d'entre-deux apparemment). Même un type en train de m'arnacher pour faire de l'accrobranche m'a fait le coup l'été dernier. Il avait eu 10, heureusement pour moi...
Et j'ai tellement peu la mémoire des chiffres que je dois compter à rebours pour retrouver en quelle année je l'ai passé, ce bachot (si mes calculs sont bons c'était en 1995)!
K
_________________
- Spoiler:
- bruno09Niveau 10
15 à l'écrit "Le Théâtre est convention et la littérature psychologie" et 14 à l'oral sur "Huis-clos" en ... 81
_________________
Pour les Italophiles et les Italolâtres: http://www.viaggio-italia.fr
- User5899Demi-dieu
Bien d'accord, mais ça provient du fait que beaucoup de collègues n'ont pas la moindre idée de ce qu'est la composition d'un devoir ou d'un exposé oral. Cette brusque naissance des zaxes dans les années 2000 fut une surprise calamiteuse. Et notamment les zaxes formels, comme si l'on pouvait isoler la forme du fond.Sei a écrit:Salammb0 a écrit:Sei a écrit:14 à l'écrit, 12 à l'oral (aucun souvenir de cet oral). Bof, bof. Je comprends bien le désarroi des élèves de 1re, d'ailleurs.
Je me suis rattrapée après : 17 en TL (l'impression de découvrir la littérature après l'affreuse année de 1re où l'on enchaîne les textes), 17 à l'ENS, 20 à l'écrit du CAPES, 17 à l'oral.
Je ne me souviens pas du tout de mes notes de Brevet, et ne suis pas sûre de les avoir connues un jour.
Plutôt d'accord. Je n'ai pas beaucoup aimé cette course contre la montre, cette impression de travail à la chaîne. On devait produire une ébauche de commentaire chez nous, puis on corrigeait ensemble et on finissait toujours par appliquer mécaniquement le corrigé du professeur. Aucune place (ou pas assez) pour la contextualisation, pour la sensibilité, pour l'histoire, pour la littérature en somme.
Ah, je me souviens qu'il fallait à tout prix trouver le PLAN, et la problématique. Beurk. Belle découverte post-bac : le commentaire linéaire, qui cherche à accompagner le texte et non à trouver le PLAN par thèmes extérieurs à la fabrication du texte. Quand je constate que des LA de textes de Voltaire consacrent une partie à l'ironie, je ne comprends pas. L'ironie fait partie prenante des textes de Voltaire, je ne comprends pas l'intérêt de l'isoler, elle est fondatrice de son écriture. De même, quand j'ai fait passer des oraux blancs, je n'en pouvais plus des "Grand 1 : Caractéristiques nous prouvant que c'est une fable / Grand 2 : Leçon de la fable.
- olive-in-oilSage
J'avais eu 13 à l'écrit (dissertation sur une citation de Hugo : "Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous") et 15 à l'oral.
Et heureusement un 20/20 en pratique artistique !
Et heureusement un 20/20 en pratique artistique !
- Hermione0908Modérateur
En français 16 à l'écrit, 17 à l'oral, et 17 en grec.
J'ai passé les LV à l'écrit.
Et concernant les histoires de mention, je me suis vautrée en philo (7) et en spé maths (8, de mémoire). Je voulais rentabiliser en TL ma 1reS, échec ! :lol: Ça m'a coûté la mention bien, parce que j'ai bien réussi ailleurs.
J'ai passé les LV à l'écrit.
Et concernant les histoires de mention, je me suis vautrée en philo (7) et en spé maths (8, de mémoire). Je voulais rentabiliser en TL ma 1reS, échec ! :lol: Ça m'a coûté la mention bien, parce que j'ai bien réussi ailleurs.
_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- ysabelDevin
J'ai eu le plaisir d'aller deux fois à l'EAF puisque j'ai redoublé ma 1ère S.
La première année, juste pour voir... Chateaubriand à l'écrit, je suis restée 2h car je ne voulais pas "risquer" une bonne note et j'ai eu 8/20. A l'oral, j'y suis allée les mains dans les poches sans avoir rien revu. L'examinateur m'a interroger sur La Peau de chagrin de Balzac, une des seules œuvres que j'avais sur moi et de prendre l'extrait que je voulais. J'en ai choisi un qu'on avais pas étudié en classe et j'ai eu 10...
L'année suivante (en 1988, pfff ! que les années passent) j'ai un peu révisé. A l'écrit un texte que je me souviens avoir trouvé génial :
Et j'ai eu 14/20 (note que je n'avais jamais obtenue vu le peu que je bossais).
A l'oral, j'ai obtenu un piteux 9/20 que je n'ai pas compris par contre... J'avais été interrogé sur un texte du XVIIIe, je ne sais même plus lequel mais sur un GT sur l'argumentation (comme on dirait aujourd'hui).
En terminale, comme je passais un bac D, on avait droit à un oral de langue. Je crois qu'il s'agit de ma plus grosse déception... Je maîtrisais très bien l'anglais après avoir eu des super prof au collège et en seconde et 1ère. J'obtenais sans aucune difficulté des 15/16. Et puis, en terminale, un vrai boulet comme professeur qui non seulement nous parlait en français mais en plus ne nous préparait pas véritablement à l'épreuve (il préférait nous faire apprendre des exemples de grammaire et nous les demander en interrogation écrite). Bref, année de merde et moyenne de merde sur le dossier : 10/11.
Lors de l'épreuve j'ai eu des mots (en anglais quand même) avec l'examinatrice qui m'a interrogée sur un texte qui traitait de l'avortement et à la fin de l'oral, elle me sort : ça vaut votre moyenne à l'année (puisqu'à cette époque le professeur avait notre dossier sous les yeux). pfff !
Bref, brillante mais fainéante (enfin, surtout je m'ennuyais à mourir au lycée, hormis dans qq matières), j'ai eu mon bac avec un peu moins de 11 de moyenne.
Des notes partout à la moyenne ailleurs (11 ou 11) mais 6 en math et 16 en "sciences naturelles"...
11 en physique-chimie (mais plutôt décomposé en 10 en chimie et 1 en physique), pareil en H-G (avec tous les points en histoire).
Et même 10 en philo alors que je n'avais rien fait mais alors rien fait de l'année... (on jouait aux cartes, je dormais le samedi matin pour récupérer de ma soirée avant mes 2 heures de math) juste lu un anabac la veille de l'épreuve (bon, je savais lire et écrire, ça aide).
La première année, juste pour voir... Chateaubriand à l'écrit, je suis restée 2h car je ne voulais pas "risquer" une bonne note et j'ai eu 8/20. A l'oral, j'y suis allée les mains dans les poches sans avoir rien revu. L'examinateur m'a interroger sur La Peau de chagrin de Balzac, une des seules œuvres que j'avais sur moi et de prendre l'extrait que je voulais. J'en ai choisi un qu'on avais pas étudié en classe et j'ai eu 10...
L'année suivante (en 1988, pfff ! que les années passent) j'ai un peu révisé. A l'écrit un texte que je me souviens avoir trouvé génial :
- Spoiler:
- Ils font peur et ils ont toujours fait peur, mes yeux d'eau. C'est de l'eau, deux gouttes d'eau qu'on dirait prises dans la rivière, n'est-ce pas ? Ma mère avait les mêmes yeux d'eau, et quand elle mourut, dès que le cœur cessa de battre, ses yeux se fondirent comme deux morceaux de glace, et lui coulèrent le long des joues. J'ai vu ça, j'étais toute petite et j'y pense tous les jours, tous les matins, quand je me coiffe. Mes yeux s'en iront comme ceux de ma mère, et parfois j'ai peur qu'ils ne s'en aillent, moi vivante, et ne s'en retournent à la rivière couler sous les joncs et sur les pierres. Je n'ai jamais pleuré. S'ils pleuraient, ils s'en iraient, mes pauvres yeux. Pleurer, j'en eus envie, une fois ; il y a si longtemps ! Une seule fois, mais depuis je me suis durci le cœur à tel point que rien ne peut plus l'émouvoir, car je tiens à mes yeux. C'est mon épouvantail, c'est mon arme contre le désir des hommes. Toute laide et vieille que je suis, je leur plairais encore, pour un quart d'heure quand ils sont ivres et qu'ils ont vu mes mains. Souvent je viens au moment des querelles et, baissant les yeux, je prends doucement la main qui se lève. On garde mes doigts, on les baise, on cherche à me fouetter le sang par une grossièreté passionnée, mais, redressant la tête, je fixe le mâle de mes yeux froids, de mes yeux d'eau, et il lâche ma main. Je le regarde jusqu'à ce que son désir glacé lui glace le cœur.
Rémy de GOURMONT, Les yeux d'eau, in Histoires magiques et autres récits, 1894.
Sans séparer l'étude du fond de celle de la forme, vous ferez de ce passage un commentaire composé. Vous pourrez étudier par exemple par quels procédés la prose poétique de Rémy de Gourmont fait surgir, dans une confidence à la fois pathétique et insolite, une figure de femme maléfique au destin maudit.
Et j'ai eu 14/20 (note que je n'avais jamais obtenue vu le peu que je bossais).
A l'oral, j'ai obtenu un piteux 9/20 que je n'ai pas compris par contre... J'avais été interrogé sur un texte du XVIIIe, je ne sais même plus lequel mais sur un GT sur l'argumentation (comme on dirait aujourd'hui).
En terminale, comme je passais un bac D, on avait droit à un oral de langue. Je crois qu'il s'agit de ma plus grosse déception... Je maîtrisais très bien l'anglais après avoir eu des super prof au collège et en seconde et 1ère. J'obtenais sans aucune difficulté des 15/16. Et puis, en terminale, un vrai boulet comme professeur qui non seulement nous parlait en français mais en plus ne nous préparait pas véritablement à l'épreuve (il préférait nous faire apprendre des exemples de grammaire et nous les demander en interrogation écrite). Bref, année de merde et moyenne de merde sur le dossier : 10/11.
Lors de l'épreuve j'ai eu des mots (en anglais quand même) avec l'examinatrice qui m'a interrogée sur un texte qui traitait de l'avortement et à la fin de l'oral, elle me sort : ça vaut votre moyenne à l'année (puisqu'à cette époque le professeur avait notre dossier sous les yeux). pfff !
Bref, brillante mais fainéante (enfin, surtout je m'ennuyais à mourir au lycée, hormis dans qq matières), j'ai eu mon bac avec un peu moins de 11 de moyenne.
Des notes partout à la moyenne ailleurs (11 ou 11) mais 6 en math et 16 en "sciences naturelles"...
11 en physique-chimie (mais plutôt décomposé en 10 en chimie et 1 en physique), pareil en H-G (avec tous les points en histoire).
Et même 10 en philo alors que je n'avais rien fait mais alors rien fait de l'année... (on jouait aux cartes, je dormais le samedi matin pour récupérer de ma soirée avant mes 2 heures de math) juste lu un anabac la veille de l'épreuve (bon, je savais lire et écrire, ça aide).
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- mafalda16Modérateur
En 2006, donc ça vaut ce que ça vaut...
16 à l'écrit, 18 à l'oral pour le français.
16 en anglais, pas bien compris comment
20 en espagnol
et heu, chuuut, mais 20 en maths aussi.
C'est d'ailleurs au moment des résultats que j'ai compris que le bac était un supercherie.
16 à l'écrit, 18 à l'oral pour le français.
16 en anglais, pas bien compris comment
20 en espagnol
et heu, chuuut, mais 20 en maths aussi.
C'est d'ailleurs au moment des résultats que j'ai compris que le bac était un supercherie.
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum