Page 2 sur 2 • 1, 2
- DerborenceModérateur
+1 Pas dans le même ordre que Provence, mais cela revient au même.Provence a écrit:Je corrige toutes les dictées, puis toutes les réécritures, puis toutes les questions, puis tous les sujets d'argumentation, puis tous les sujets d'imagination. Je ne m'amuse pas à réapprendre le barème toutes les cinq copies. Je trouve normal de protester contre une mesure qui entrave clairement la correction des copies.doubledecker a écrit:Mais franchement, vous y voyez un truc infantilisant de flicage dans le fait de distribuer des copies cinq par cinq ou douze par douze?
- sansaraModérateur
Orlanda a écrit:Je n'ai pas eu le malheur d'être modérateur EAF, mais si l'on me désignait ainsi, je suppose que cela se refuse?
Ceux que j'ai rencontrés avaient me semble-t-il un profil particulier. L'un lisait des ouvrages dont le titre donnait à penser qu'il préparait le concours de Perdir, l'autre était régulièrement citée dans des blogs pédagogistes et animait des formations idiotes du PAF sur les TICE.
Je me suis donc dit qu'ils avaient quelque chose à y gagner.
Mais je peux être également très loin du compte...Je me trompe souvent.
Je ne crois pas, non ! J'ai été nommée modératrice pour le bac latin alors que je n'avais jamais fait passer l'épreuve. J'ai écrit à l'IPR, qui m'a envoyée sur les roses et me disant que ça se passerait très bien. Résultat : j'ai été tellement bien formée et informée que j'ai mis des notes avec des demi-points, puisque je ne savais pas qu'on ne devait mettre que des notes entières.
Si vous trouvez un moyen de refuser, ça m'intéresse !
- DalvaVénérable
C'est vraiment une vraie question ?doubledecker a écrit:Mais franchement, vous y voyez un truc infantilisant de flicage dans le fait de distribuer des copies cinq par cinq ou douze par douze? !
Ah non, c'est de la provocation.doubledecker a écrit:Moi je vois là dedans un moyen de permettre aux secrétaires du centre de correction de pouvoir organiser le boulot plus simplement. Parce que pendant que les correcteurs bossent, on ne se tourne pas non plus les pouces. Points à recompter, et non ce n'est pas parce qu'on flique, notes à saisir, paquets à archiver.
N'est-ce pas plutôt parce qu'il ne vous vient pas à l'idée que les correcteurs, eux aussi, organisent leur travail (voir explication très claire de Provence), que vous trouvez normal de faciliter ainsi votre tâche en compliquant au-delà du raisonnable celle des autres ?doubledecker a écrit:Parce que pour ce qui est de la saisie justement si on attend la fin des corrections pour le faire eh bien le serveur est engorgé et rame.
De plus, pour répondre à votre première question, non seulement je trouve cela infantilisant pour les correcteurs, mais encore plus pour les collègues de secrétariat. Car en réalité, il s'agit seulement de ne pas payer des gens "à ne rien faire" en attendant que les autres aient terminé de corriger. Donc on vous occupe.
J'étais sur le point de dire que s'essuyer les pieds sur les secrétaires, certainement pas, mais il est vrai qu'avec le genre d'argument que vous opposez, vous devez vous attirer la sympathie de pas mal de correcteurs au cerveau qui bugge après 51 copies x 2 en pleine chaleur.doubledecker a écrit:Donc oui, que des collègues viennent s'essuyer les pieds sur les secrétaires ou sous-entendent que nous ne sommes que des bons petits soldats qui ne rêvent que de faire suer le clampin m'agace un brin.
- RendashBon génie
Pas de nombre de copies sur ma convocation non. J'imagine qu'ils veulent attendre de faire le point sur le nombre de grévistes ce jour-là, pour pouvoir ensuite répartir les copies aux correcteurs présents.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- DalvaVénérable
Albius a écrit:En même temps on ne voit pas grand monde s'insurger contre les modalités inhumaines et totalement atypiques de la correction du brevet (sur place, temps limité, etc). Peut-être faudrait-il un peu montrer les dents à ce sujet…?!
J'ai déjà donné à plusieurs reprises, et j'ai aussi eu à corriger des copies de bac chez moi (spécialité langues anciennes, en l'occurrence) avec retour à Arcueil et harmonisation.
Entre les deux mon coeur ne balance aucunement. Stress et déprime dans le premier cas, acceptation presque bonhomme dans le second.
Je ne peux être plus d'accord ! J'ai été très surprise la première fois, lorsque j'ai réalisé que je ne pourrais pas corriger chez moi.
A cette époque, nous avions déjà 35 à 40 candidats selon les années, et nous n'étions convoqués qu'une journée, réunion d'harmonisation du matin comprise !
Cela faisait du 6 minutes par copie pendant 8 heures - si tant est qu'on puisse travailler 8 heures d'affilée sans se déconcentrer, sans se lever, sans pause pipi, avec une pause déjeuner d'1/2 heure, et en admettant que la réunion du matin démarre à 8h pile, et ne dure pas plus d'une demi-heure.
- nitescenceÉrudit
Orlanda a écrit:Je n'ai pas eu le malheur d'être modérateur EAF, mais si l'on me désignait ainsi, je suppose que cela se refuse?
Ceux que j'ai rencontrés avaient me semble-t-il un profil particulier. L'un lisait des ouvrages dont le titre donnait à penser qu'il préparait le concours de Perdir, l'autre était régulièrement citée dans des blogs pédagogistes et animait des formations idiotes du PAF sur les TICE.
Je me suis donc dit qu'ils avaient quelque chose à y gagner.
Mais je peux être également très loin du compte...Je me trompe souvent.
Non, non, j'ai été modérateur et je peux t'assurer que je ne l'ai pas demandé et que je n'ai rien fait pour le devenir : ça ne rentrait dans aucun plan de carrière, même si j'ai été nommé tuteur d'un stagiaire après...
Et pour répondre à Cripure, non je ne suis pas collabo et j'ai laissé une entière liberté à mes collègues, j'ai juste donné des conseils à ceux qui en demandaient mais je n'ai rien imposé à qui que ce soit...
_________________
Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- helveaNiveau 10
Le modérateur est la personne qui fait le relais entre correcteurs et secrétariat? Quelles sont ses missions exactement?
- nitescenceÉrudit
Entre les correcteurs et les IPR
_________________
Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- MaissaHabitué du forum
Dalva a écrit:Albius a écrit:En même temps on ne voit pas grand monde s'insurger contre les modalités inhumaines et totalement atypiques de la correction du brevet (sur place, temps limité, etc). Peut-être faudrait-il un peu montrer les dents à ce sujet…?!
J'ai déjà donné à plusieurs reprises, et j'ai aussi eu à corriger des copies de bac chez moi (spécialité langues anciennes, en l'occurrence) avec retour à Arcueil et harmonisation.
Entre les deux mon coeur ne balance aucunement. Stress et déprime dans le premier cas, acceptation presque bonhomme dans le second.
Je ne peux être plus d'accord ! J'ai été très surprise la première fois, lorsque j'ai réalisé que je ne pourrais pas corriger chez moi.
A cette époque, nous avions déjà 35 à 40 candidats selon les années, et nous n'étions convoqués qu'une journée, réunion d'harmonisation du matin comprise !
Cela faisait du 6 minutes par copie pendant 8 heures - si tant est qu'on puisse travailler 8 heures d'affilée sans se déconcentrer, sans se lever, sans pause pipi, avec une pause déjeuner d'1/2 heure, et en admettant que la réunion du matin démarre à 8h pile, et ne dure pas plus d'une demi-heure.
Je rêve aussi de pouvoir corriger à mon domicile, à mon rythme.
Qu'on ne s'étonne pas que les copies ne soient pas très bien corrigées.
J'avoue qu'au bout de deux heures, je suis déjà lasse et je fais probablement des erreurs en comptant les points.
Fichu barème !
- CarnyxNeoprof expérimenté
Même en étant en lycée, j'ai dû souvent me farcir le brevet !
Une fois, ce système de 5 copies par 5 copies a été vite plié. Une collègue de la CGT que j'aimais bien, a engueulé le principal : « Tu vas nous faire chier longtemps, tu veux les corriger toi-même ? » La saisie des notes était aussi prévue toutes les 5 copies !
Une autre fois, la saisie des notes devait a priori ne se faire qu'à partir de 16 heures ! Sympa !
À une autre occasion, c'est le proviseur qui voulait saisir les notes lui-même, tout seul comme un grand, la file des mécontents s'allongeant au fur et à mesure !
Et une année nous avons dû corriger derrière une collègue qui avait terminé en 2 heures.
Une fois, ce système de 5 copies par 5 copies a été vite plié. Une collègue de la CGT que j'aimais bien, a engueulé le principal : « Tu vas nous faire chier longtemps, tu veux les corriger toi-même ? » La saisie des notes était aussi prévue toutes les 5 copies !
Une autre fois, la saisie des notes devait a priori ne se faire qu'à partir de 16 heures ! Sympa !
À une autre occasion, c'est le proviseur qui voulait saisir les notes lui-même, tout seul comme un grand, la file des mécontents s'allongeant au fur et à mesure !
Et une année nous avons dû corriger derrière une collègue qui avait terminé en 2 heures.
_________________
Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum