Pour Claude Lelièvre, le latin permet une "pré-orientation de fait" depuis 1993

Cripure a écrit:

may68 a écrit:La réforme des rythmes au secours de celle du collège  

Voilà comment nous glissons doucement d'une éducation nationale vers une éducation territoriale dans l'indifférence quasi générale ... du latin et du grec en PERISCOLAIRE  

http://www.leparisien.fr/le-blanc-mesnil-93150/le-blanc-mesnil-du-latin-et-du-grec-des-le-primaire-17-06-2015-4870391.php

Ecoutez, il n'y a qu'à lire les fils de Néo sur les examens pour constater que les collègues qui s'y expriment ne connaissent pas les textes nationaux et se laissent enfumer avec des directives locales qui n'ont pas lieu d'être et qui dénaturent l'examen national (sans se rendre compte, d'ailleurs, qu'en cas de problème, ils seront désavoués dans une instance administrative ou disciplinaire). Alors la territorialisation de l'EN, c'est comme le poisson : le pourrissement part de la tête.

qui a dit le contraire ?
Je pense que c'est ce genre d'articles (qui ont l'air tout a fait anodins ) qui nous montre très clairement ce vers quoi on va !

C'est amusant que les "spécialistes" de l'éducation ne parlent jamais d'un des critères les plus importants qui conduisent les élèves à choisir l'allemand LV1 ou le latin : je veux parler du désir de rester ensemble, avec les potes. C'est très important pour les enfants et les ados, pourtant ! C'est clairement pour ça que j'ai choisi l'allemand LV1 et le latin. En prenant l'anglais, on courait le risque d'être éparpillés (il y avait 7 classe de 6e) et les cartes étaient redistribuées chaque année. En choisissant l'allemand puis le latin, on était à peu près sûr de rester ensemble. C'est comme ça que j'ai raisonné, en tout cas : mes potes de CM2 (le fils du notaire, le fils du pharmacien avec qui je faisais du sport, mes deux copines de l'école de musique…) choisissaient l'allemand, donc j'ai fait pareil. Mais sociologiquement, la classe ressemblait aux autres classes de ce collège de centre ville : beaucoup d'enfants de commerçants, de cadres, d'agriculteurs ou d'éleveurs, 2 ou 3 enfants de professeurs (d'ailleurs pas du tout les meilleurs !).

Si j'avais écouté mes parents, j'aurais fait… du russe, car ils étaient à l'époque encartés au PC et le collège venait de créer cette possibilité. Je me rappelle avoir bataillé à la maison pour avoir le droit de faire de l'allemand. Ensuite, pour le latin, ça s'est fait tout seul : presque toute la classe a fait ce choix, même les plus mauvais. Et puis on savait aussi qu'il y avait le voyage à Rome.

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