- HocamSage
Pardonnez-moi si ce billet de blog a déjà été cité, mais l'incorrigible historien de l'éducation Claude Lelièvre a écrit ceci il y a quelques jours :
Le reste de l'article ne dit rien du SNALC, si ce n'est qu'il a quitté l'intersyndicale et qu'il serait donc dans une stratégie de rupture par rapport aux autres formations, comme Nicolas Sarkozy à la tête de l'ex-UMP.
Rien de bien étonnant de la part de M. Lelièvre, certes. Il est très superficiel de s'en tenir à l'idée de « rupture » commune au SNALC et à Nicolas Sarkozy. C'est gommer tellement de différences entre le syndicat et l'ancien président qu'on se demande s'il faut vraiment répondre à ce billet. Par honnêteté intellectuelle, M. Lelièvre pourrait au moins rappeler quelques propositions du SNALC sur le collège, au lieu de laisser entendre que le syndicat est sur la même ligne que les Républicains quand ils demandent à ce qu'on « diversifie les parcours dans les collèges à partir de la quatrième, en développant une filière de pré-apprentissage ». Ne serait-ce qu'une petite allusion au projet de collège modulaire durement élaboré par le syndicat, par exemple.
Cela permettrait entre autres de répondre à la demande d'Alain Juppé dans son livre : « J'attends toujours que l'on m'explique ce que signifie ''mettre fin au collège unique'' et par quoi on le remplace. Est-ce à dire que l'orientation aujourd'hui en fin de collège serait avancée en sixième ou en cinquième ? ».
Mais c'est sans doute trop demander à l'historien Lelièvre.
Claude Lelièvre a écrit:le SNALC (syndicat de professeurs généralement classé à droite) et Nicolas Sarkozy partagent désormais la même « stratégie de rupture », contrairement à Alain Juppé autre candidat de poids à l'élection présidentielle.
Le reste de l'article ne dit rien du SNALC, si ce n'est qu'il a quitté l'intersyndicale et qu'il serait donc dans une stratégie de rupture par rapport aux autres formations, comme Nicolas Sarkozy à la tête de l'ex-UMP.
Rien de bien étonnant de la part de M. Lelièvre, certes. Il est très superficiel de s'en tenir à l'idée de « rupture » commune au SNALC et à Nicolas Sarkozy. C'est gommer tellement de différences entre le syndicat et l'ancien président qu'on se demande s'il faut vraiment répondre à ce billet. Par honnêteté intellectuelle, M. Lelièvre pourrait au moins rappeler quelques propositions du SNALC sur le collège, au lieu de laisser entendre que le syndicat est sur la même ligne que les Républicains quand ils demandent à ce qu'on « diversifie les parcours dans les collèges à partir de la quatrième, en développant une filière de pré-apprentissage ». Ne serait-ce qu'une petite allusion au projet de collège modulaire durement élaboré par le syndicat, par exemple.
Cela permettrait entre autres de répondre à la demande d'Alain Juppé dans son livre : « J'attends toujours que l'on m'explique ce que signifie ''mettre fin au collège unique'' et par quoi on le remplace. Est-ce à dire que l'orientation aujourd'hui en fin de collège serait avancée en sixième ou en cinquième ? ».
Mais c'est sans doute trop demander à l'historien Lelièvre.
- FinrodExpert
Diffamation !
Tout le monde sait que la stratégie de rupture du SNALC est inspirée de Thomas Vergara et Nabilla
voir leur histoire ici : http://www.purepeople.com/article/thomas-vergara-et-la-rumeur-de-rupture-nabilla-est-la-mere-de-mes-enfants_a157645/1
Comment ne pas voir le paralèle évident entre le recours au conseil d'état du SNALC contre le redoublement et le procès à venir de Nabilla !
Dans les deux cas, la justice intervient. Coïncidence ? Je ne crois pas.
(Et rappelons que Thomas est censé sauver l'humanité, comme expliqué avant et après ce spoiler de l'odieux canard (orthographe modifiée pour ne pas être censurée pas Neoprof) :
https://unodieuxconnard.com/2014/11/14/interstellar-le-script-aux-trous-noirs/ )
Tout le monde sait que la stratégie de rupture du SNALC est inspirée de Thomas Vergara et Nabilla
voir leur histoire ici : http://www.purepeople.com/article/thomas-vergara-et-la-rumeur-de-rupture-nabilla-est-la-mere-de-mes-enfants_a157645/1
Comment ne pas voir le paralèle évident entre le recours au conseil d'état du SNALC contre le redoublement et le procès à venir de Nabilla !
Dans les deux cas, la justice intervient. Coïncidence ? Je ne crois pas.
(Et rappelons que Thomas est censé sauver l'humanité, comme expliqué avant et après ce spoiler de l'odieux canard (orthographe modifiée pour ne pas être censurée pas Neoprof) :
https://unodieuxconnard.com/2014/11/14/interstellar-le-script-aux-trous-noirs/ )
- Pierre-HenriHabitué du forum
Je propose un autre axe de lecture scientifique à l'historien de l'éducation : les mots "SNALC" et "Sarkozy" commencent tous les deux par la lettre "S". Voilà un fait historiquement établi. Le lien est clair.
- RoninMonarque
D'ailleurs certains membres du Snalc sont petits, comme Sarkozy. Hasard ? Je ne crois pas...
_________________
- User5899Demi-dieu
Beniamino Massimo a écrit:Pardonnez-moi si ce billet de blog a déjà été cité, mais l'incorrigible historien de l'éducation Claude Lelièvre a écrit ceci il y a quelques jours :Claude Lelièvre a écrit:le SNALC (syndicat de professeurs généralement classé à droite) et Nicolas Sarkozy partagent désormais la même « stratégie de rupture », contrairement à Alain Juppé autre candidat de poids à l'élection présidentielle.
Le reste de l'article ne dit rien du SNALC, si ce n'est qu'il a quitté l'intersyndicale et qu'il serait donc dans une stratégie de rupture par rapport aux autres formations, comme Nicolas Sarkozy à la tête de l'ex-UMP.
Rien de bien étonnant de la part de M. Lelièvre, certes. Il est très superficiel de s'en tenir à l'idée de « rupture » commune au SNALC et à Nicolas Sarkozy. C'est gommer tellement de différences entre le syndicat et l'ancien président qu'on se demande s'il faut vraiment répondre à ce billet. Par honnêteté intellectuelle, M. Lelièvre pourrait au moins rappeler quelques propositions du SNALC sur le collège, au lieu de laisser entendre que le syndicat est sur la même ligne que les Républicains quand ils demandent à ce qu'on « diversifie les parcours dans les collèges à partir de la quatrième, en développant une filière de pré-apprentissage ». Ne serait-ce qu'une petite allusion au projet de collège modulaire durement élaboré par le syndicat, par exemple.
Cela permettrait entre autres de répondre à la demande d'Alain Juppé dans son livre : « J'attends toujours que l'on m'explique ce que signifie ''mettre fin au collège unique'' et par quoi on le remplace. Est-ce à dire que l'orientation aujourd'hui en fin de collège serait avancée en sixième ou en cinquième ? ».
Mais c'est sans doute trop demander à l'historien Lelièvre.
Mais pourquoi lire Monsieur Lelièvre, qui n'a de l'historien que les diplômes (enfin, je pense, je n'ai pas vérifié), et qui d'ailleurs, en l'occurrence, ne s'exprime pas en tant qu'historien, mais en tant que pilier de comptoir ?
- User5899Demi-dieu
Voilà.Pierre-Henri a écrit:Je propose un autre axe de lecture scientifique à l'historien de l'éducation : les mots "SNALC" et "Sarkozy" commencent tous les deux par la lettre "S". Voilà un fait historiquement établi. Le lien est clair.
Ca me rappelle un dessin de 2001, d'ailleurs...
:lol:
- DaphnéDemi-dieu
Je ne connaissais pas ce dessin :aau:
- HocamSage
Je l'avoue, j'aime me faire du mal. C'est même pour cette raison que je suis devenu enseignant.Cripure a écrit:
Mais pourquoi lire Monsieur Lelièvre, qui n'a de l'historien que les diplômes (enfin, je pense, je n'ai pas vérifié), et qui d'ailleurs, en l'occurrence, ne s'exprime pas en tant qu'historien, mais en tant que pilier de comptoir ?
- RendashBon génie
Cripure a écrit:
Mais pourquoi lire Monsieur Lelièvre, qui n'a de l'historien que les diplômes (enfin, je pense, je n'ai pas vérifié)
Il n'est pas agrégé de philo, lui? Il n'a d'historien que l'étiquette qui lui est collée, en fait. Il suffit d'intituler un bouquin sur deux "Histoire de..." ; ayé, on est historien.
Il est surtout un pilier du comptoir PS. S'il veut sa pâtée, il ne peut pas se permettre d'aller contre la voix de son maître. Aucune honnêteté à attendre de ce type, donc.
- User5899Demi-dieu
Rendash a écrit:Cripure a écrit:
Mais pourquoi lire Monsieur Lelièvre, qui n'a de l'historien que les diplômes (enfin, je pense, je n'ai pas vérifié)
Il n'est pas agrégé de philo, lui?
Mais on vous l'a dit et répété, le renne ! A l'UNSA, quand on est incompétent dans un domaine, on l'est aussi dans les autres !
- OlympiasProphète
Pedigree
http://www.letudiant.fr/educpros/personnalites/lelievre-claude-839.html
http://www.letudiant.fr/educpros/personnalites/lelievre-claude-839.html
- HocamSage
Et pour aller plus loin : http://www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/135-la-grande-et-la-petite-histoire
- ZenxyaGrand sage
Question naïve et un peu bêbête, c'est quoi un professeur honoraire ? (en clair ça sert à quoi ?)
_________________
Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres - La Boétie
La folie c’est faire toujours la même chose et s’attendre à un résultat différent - Albert Einstein
L'École est le lieu où l'on va s'instruire de ce que l'on ignore ou de ce que l'on sait mal pour pouvoir, le moment venu, se passer de maître - Jacques Muglioni
- Pierre-HenriHabitué du forum
Zenxya a écrit:Question naïve et un peu bêbête, c'est quoi un professeur honoraire ? (en clair ça sert à quoi ?)
Pour simplifier, c'est une sorte de pré-retraite. Les professeurs honoraires ne donnent plus de cours proprement dits, mais gardent certaines activités de recherche, comme le droit de participer à des jurys de doctorat.
- ZenxyaGrand sage
Merci
Ils n'enseignent plus et ne voient donc plus d'élèves et encore moins ceux du secondaire (enfin si ! ceux en carton pâte pour lesquels toutes les reformes sont faites).
Ils n'enseignent plus et ne voient donc plus d'élèves et encore moins ceux du secondaire (enfin si ! ceux en carton pâte pour lesquels toutes les reformes sont faites).
_________________
Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres - La Boétie
La folie c’est faire toujours la même chose et s’attendre à un résultat différent - Albert Einstein
L'École est le lieu où l'on va s'instruire de ce que l'on ignore ou de ce que l'on sait mal pour pouvoir, le moment venu, se passer de maître - Jacques Muglioni
- User5899Demi-dieu
Pierre-Henri a écrit:Zenxya a écrit:Question naïve et un peu bêbête, c'est quoi un professeur honoraire ? (en clair ça sert à quoi ?)
Pour simplifier, c'est une sorte de pré-retraite. Les professeurs honoraires ne donnent plus de cours proprement dits, mais gardent certaines activités de recherche, comme le droit de participer à des jurys de doctorat.
Non. C'est une distinction honorifique qu'on demande lorsqu'on a cessé d'exercer les fonctions, quelles qu'en soient les raisons. Il y a des conditions d'obtention : une certaine durée d'exercice antérieur, une absence de sanctions présentes au dossier, etc. Ca existe pour les instituteurs, les professeurs du secondaire, les professeurs d'université, les fonctions électives, etc.
Pierre-Henri, vous confondez avec les PU qui, lorsqu'ils prennent leur retraite, peuvent conserver (et heureusement pour eux) les thésards qu'ils ont acceptés et qui n'ont pas encore achevé leur thèse. Ca n'a rien à voir avec l'honorariat.
- JPhMMDemi-dieu
Merci.Pierre-Henri a écrit:Zenxya a écrit:Question naïve et un peu bêbête, c'est quoi un professeur honoraire ? (en clair ça sert à quoi ?)
Pour simplifier, c'est une sorte de pré-retraite. Les professeurs honoraires ne donnent plus de cours proprement dits, mais gardent certaines activités de recherche, comme le droit de participer à des jurys de doctorat.
Remarque tout à fait naïve et encore plus bébête : j'étais convaincu que c'était le titre de quelqu'un qui a été élevé au statut de professeur en vue de ses mérites comme professionnel. Comme un écrivain de renommé mondial deviendrait professeur de littérature dans une université sans avoir les diplômes qui sont nécessaires à cela. Je me demande si ce ne fut pas le cas de Nabokov, par exemple — à confirmer.
Enfin bref, je devais confondre avec une autre expression.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Samuel DMNiveau 6
Je pense que tu parles plutôt du doctorat Honoris Causa.
- User5899Demi-dieu
Le professeur honoraire a enseigné. Le docteur honoris causa, "pour témoignage d'estime", n'est pas un diplôme, mais un titre. Il n'a pas vocation à permettre à son impétrant d'enseigner dans l'université en question.
JPhMM, vous m'avez ignoré moi aussi ? :lol!:
JPhMM, vous m'avez ignoré moi aussi ? :lol!:
- e-WandererGrand sage
C'est ce qu'on appelle l'éméritat. Cette autorisation de participer à des jurys de thèse / d'HDR et d'encadrer des travaux de recherche est votée par le conseil scientifique (désormais "commission recherche") de l'université où le PU a terminé sa carrière, et elle doit habituellement être renouvelée tous les 3 ans. Pour rester professeur émérite, il faut montrer qu'on est toujours impliqué dans le monde de la recherche (colloques, publications, direction de collections, participation à des jurys…).Cripure a écrit:Pierre-Henri a écrit:Zenxya a écrit:Question naïve et un peu bêbête, c'est quoi un professeur honoraire ? (en clair ça sert à quoi ?)
Pour simplifier, c'est une sorte de pré-retraite. Les professeurs honoraires ne donnent plus de cours proprement dits, mais gardent certaines activités de recherche, comme le droit de participer à des jurys de doctorat.
Non. C'est une distinction honorifique qu'on demande lorsqu'on a cessé d'exercer les fonctions, quelles qu'en soient les raisons. Il y a des conditions d'obtention : une certaine durée d'exercice antérieur, une absence de sanctions présentes au dossier, etc. Ca existe pour les instituteurs, les professeurs du secondaire, les professeurs d'université, les fonctions électives, etc.
Pierre-Henri, vous confondez avec les PU qui, lorsqu'ils prennent leur retraite, peuvent conserver (et heureusement pour eux) les thésards qu'ils ont acceptés et qui n'ont pas encore achevé leur thèse. Ca n'a rien à voir avec l'honorariat.
- Collège unique : Claude Lelièvre met en accusation le SNES et le SNALC
- 2 interviews avec Claude Lelièvre
- Claude Lelièvre : "Pas de baisse tendancielle des horaires de français depuis 1882" - un article tendancieux.
- Dix mois de paye par an pour les enseignants ? (Par Claude Lelièvre)
- Les mises à jour du site "Vive la vie moderne !" de Luigi B.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum