Re: Un enfant de maternelle frappe au visage une auxiliaire de vie scolaire

Désolé,e le lien ne fonctionne pas.. on doit être inscrit pour y accéder.

ah flûte !!! je peux joindre le pdf ?

mamieprof a écrit:

The Goon a écrit:

Raoult a écrit:non mais attendez, on ne sait pas si c'est l'AVS qui a commencé. Si ça trouve elle l'a provoqué en lui demandant se s'asseoir, ou s'il pouvait se calmer, ou d'arrêter de taper sur son camarade.

Je plaisante, Eric n'aurait JAMAIS pu dire quelque chose comme ça. Lui ou quelqu'un d'autre de la FCPE.

voici l'article.... Ça craint...

http://bpe.europresse.com/WebPages/Document/DocumentPDF.aspx?DocName=news%C2%B720150529%C2%B7PR%C2%B72722450374660&PageIndex=0

Je tombe sur une page qui me demande un code ! Peux-tu résumer ?

Pareil, moi je veux savoir où est Beurkville ! Razz

Vu que mon anonymat est levé depuis la pétition pour les langues anciennes, je le dis sans souci: beurkville= Bourg-en-Bresse.

Bourg¬ en¬Bresse. Suivi pour ses troubles de comportement, un enfant de 6 ans a frappé jeudi, à deux reprises, une auxiliaire de vie scolaire.
A u g r o u p e s c o l a i r e L a z a r e ¬ C a r n o t , à B o u r g ¬ e n ¬ B r e s s e , jeudi, un enfant âgé de 6 ans, scolarisé en classe de maternelle, a frappé son auxiliaire de vie scolaire. Blessée au visage, Cécile Chambon, chargée d’aider cet enfant difficile, est en a r r ê t m a l a d i e p o u r u n e durée de huit jours. Elle souffre d’un gros hématome au niveau de la pommette et de maux de tête. Les faits se sont produits dans la matinée. L’enfant est parti de sa classe en courant. L’auxiliaire de vie scolaire a vo u l u l e r a t t r a p e r. À c e moment¬là, il lui a lancé un cerceau cassé au niveau du t horax. Quand elle lui a demandé de s’excuser, il ne s ’ e s t p a s c a l m é e t l u i a envoyé de toutes ses forces une lourde règle au visage. « J’étais secouée, choquée, je ne pouvais plus rester dans la classe. Je suis allée au commissariat pour marquer le coup, même si on ne porte pas plainte contre un enfant, mais pour signaler des faits, pour faire bouger les choses, qu ’il y ait au moins une trace, une main courante. »
L’Éducation nationale ne veut pas dramatiser
Selon elle, elle ne serait pas la seule à juger cet enfant « ingérable ». Sa maîtresse, également directr ice de l’école, l’aurait signalé à l’Éducation nationale. Jean¬Pierre Blanc, l’inspecteur de circonscription de Bourg¬en¬Bresse, assure le contraire. Pour lui, l’affaire est à relativiser. « Il ne faut pas dramatiser. L’auxiliaire a reçu un jouet au visage, l’enfant ne lui a pas sauté à l a t ê t e . C e n ’ e s t p a s u n monstre. » Et il s’interroge sur sa décision de porter plainte. « Cet enfant est encadré dans un projet personnel de scolarisation. Il est en situation de handicap et est donc suivi par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Est¬ce que cette dame est assez armée pour ce travail ? Je me pose la question. »

mamieprof a écrit:Jean¬Pierre Blanc, l’inspecteur de circonscription de Bourg¬en¬Bresse, assure le contraire. Pour lui, l’affaire est à relativiser. « Il ne faut pas dramatiser. L’auxiliaire a reçu un jouet au visage, l’enfant ne lui a pas sauté à l a t ê t e . C e n ’ e s t p a s u n monstre. » Et il s’interroge sur sa décision de porter plainte. « Cet enfant est encadré dans un projet personnel de scolarisation. Il est en situation de handicap et est donc suivi par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Est¬ce que cette dame est assez armée pour ce travail ? Je me pose la question. »

Jean-Pierre Blanc, l’inspecteur de circonscription de Bourg¬en¬Bresse, a reçu un hématome de la part d'un élève/enseignant/parent d'élève. L'affaire est à relativiser. « Il ne faut pas dramatiser. L’inspecteur a reçu un objet au visage, l’élève/l'enseignant/le parent ne lui a pas sauté à l a t ê t e . C e n ’ e s t p a s u n monstre. » Et il s’interroge sur sa décision de porter plainte. « Cet enfant est encadré dans un projet personnel de scolarisation. Il est en situation de handicap et est donc suivi par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Est¬ce que ce monsieur est assez armée pour ce travail ? Je me pose la question. »

Audrey a écrit:Vu que mon anonymat est levé depuis la pétition pour les langues anciennes, je le dis sans souci: beurkville= Bourg-en-Bresse.

Oh, à l'époque où j'enseignais à Bellegarde, pour nous Bourg c'était la jolie ville ! En même temps tout est relatif...

Cet inspecteur tient des propos vraiment inadmissibles! Quelle honte! Tout mon soutien à cette AVS.

Qu'un élève soit handicapé ne rend pas sa violence plus acceptable ou légalement excusable.
Les propos de l'inspecteur de circonscription sont hallucinants.

Tous les handicapés peuvent donc frapper en toute impunité?

Tamerlan a écrit:

Audrey a écrit:Vu que mon anonymat est levé depuis la pétition pour les langues anciennes, je le dis sans souci: beurkville= Bourg-en-Bresse.

Oh, à l'époque où j'enseignais à Bellegarde, pour nous Bourg c'était la jolie ville ! En même temps tout est relatif...

Oui, tout est relatif! ;-)
Mais je comprends... :lol:

https://www.radioscoop.com/infos.php?id=104294

http://www.lejsl.com/saone-et-loire/2015/05/29/un-eleve-de-6-ans-frappe-son-avs

Audrey a écrit:
Tous les handicapés peuvent donc frapper en toute impunité?

J'ai comme une irrépressible envie d'aller caresser la pommette gauche de ce monsieur avec mon pied droit et de lui poser cette question.

mamieprof a écrit:Jean¬Pierre Blanc, l’inspecteur de circonscription de Bourg¬en¬Bresse, assure le contraire. Pour lui, l’affaire est à relativiser. « Il ne faut pas dramatiser. L’auxiliaire a reçu un jouet au visage, l’enfant ne lui a pas sauté à l a t ê t e . C e n ’ e s t p a s u n monstre. » Et il s’interroge sur sa décision de porter plainte. « Cet enfant est encadré dans un projet personnel de scolarisation. Il est en situation de handicap et est donc suivi par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Est¬ce que cette dame est assez armée pour ce travail ? Je me pose la question. »

[modéré]

Rendash a écrit:

Audrey a écrit:
Tous les handicapés peuvent donc frapper en toute impunité?

J'ai comme une irrépressible envie d'aller caresser la pommette de ce monsieur avec mon pied droit et de lui poser cette question.

J'y pensais en ce moment-même: que dirait ce monsieur si quelqu'un lui balançait un objet au visage, lui faisant un hématome? Qu'il n'est sans doute pas fait pour être inspecteur?

Allez, pour vous donner une image de ma pittoresque bourgade...
Aujourd'hui, une élève a balancé de la harissa sur les élèves dans la cour. Deux d'entre eux en ont pris plein les yeux. J'ai donc vu un de mes 6e revenir avec l'oeil dégoulinant, des taches du sommet du crâne jusqu'à la toile de ses tennis, le cou couvert de plaques de peau irritée, et le visage évidemment dans le même état.
En sortant du cours de cette 6e, j'ai dû batailler pour la 3e fois de l'année avec une de mes élèves de 4e qui vient au collège en portant une "jupe", de celles qu'on ne peut pas porter avec un t-shirt, et surtout pas jambes nues, et qui vont jusqu'au sol, par "respect de la pudeur"... reçue 2 fois dans le bureau de la chef depuis septembre pour cette raison, et aussi parce qu'elle avait tenu des propos odieux suite aux attentats..

Mon collège part en ~~harissa~~ cacahuète.

D'ailleurs, j'ai appris aujourd'hui par ma collègue d'arts pla que l'IPR d'Arts pla venue nous parler de la laïcité avait trouvé horrible mon propos lors de cette réunion. J'ai dit qu'il ne fallait pas avoir peur de fixer des limites aux élèves dans les discussions parfois polémiques suite aux attentats, en leur rappelant la loi, et pour la madame, ceci, c'était apparemment trop violent: paraît que je suis donc "Odieuse" et "FN".
Dois-je préciser qu'elle a dit devant l'assemblée des profs réunis que c'était "choquant que ces jeunes filles portent le voile en sortant du collège et suivent des cours coraniques le samedi matin"? Et après ça, c'est moi qui dérape?

Y a pas à dire, on est aidés, dans le coin.

Ben dis-donc, Audrey, moi qui croyais que la Bresse était une région paisible et agréable affraid

Les handicapés qui frappent ne sont pas à leur place à l'école. Ils ont besoin de soins. Seulement, bien sûr, les gens, peut-être pas armés, mais formés à dispenser des soins, ils ont beau être mal payés, ils coûtent quand même plus cher qu'une AVS.
Si l'AVS n'est pas assez 'armée', l'EN ne peut s'en prendre qu'à elle-même.

Tout à fait d'accord, Dandelion.

Pour ce qui est de Beurkville... c'est comme ailleurs, hein... ni pire, ni meilleur..
Mais ce qui est clair, c'est que mon collège prend un très mauvais tournant. Et vu le nombre d'élèves qui vont nous quitter pour le privé, ça ne va pas arranger les choses.

[modéré]

Je suis indignée par le comportement de la hiérarchie vis-à-vis de l'AVS.
Question: nous n'avons pas tous les éléments pour apprécier la situation, certes, mais un enfant qui a un comportement aussi violent est-il à sa place dans une classe ordinaire? Le scolariser dans ces conditions-là semble insensé. Pourquoi ne bénéficie-t-il pas d'une prise en charge en hôpital de jour, dans une structure spécialisée? Quelle est la nature de son "handicap"? Est-il irréversible? Une prise en charge relativement précoce ne pourrait-elle pas lui permettre, plus tard, de reprendre sa scolarité dans des conditions où il pourrait enfin en tirer parti? Le "projet personnel de scolarisation" n'est-il pas, dans une telle situation, le nom en langue de bois d'un refus d'une prise en charge adéquate? Je plains l'AVS, je plains cet enfant, je plains sa famille. L'AVS a bien fait malheureusement de porter plainte: que faire d'autre face au déni constant des autorités, pour les forcer à assumer les conséquences de leurs choix absurdes? Edit: Ronin, as-tu rencontré des enfants aussi jeunes souffrant de ce type de troubles? Peuvent-ils être pris en charge en hôpital de jour, par exemple?

On est en plein dans le coeur du problème : AVS en 1ère intention pour permettre à la classe de (tenter de) travailler alors que les parents sont dans le déni ("à la maison ça va bien c'est vous qui savez pas y faire à l'école") ou que l'enfant est sans soins ou sans place en établissement.
Dans mon coin, on ne compte plus les AVS qu'on envoie au casse-pipe sur des gamins sans soins qui relèveraient de l'hôpital de jour dans le meilleur des cas, voire de l'ITEP.
Des AVS en souffrance qui démissionnent à la pelle en cours d'année (on ne peut pas les blâmer), qui disparaissent sans laisser d'adresse ou qu'on a en larmes au téléphone toutes les semaines, des qui se font mordre jusqu'au sang par des petitouts, donner des coups dans le ventre en étant enceinte... non pas parce qu'elles ne sont pas formées (faudrait-il qu'elles soient formées à la fois à toutes les formes d'autisme, à tous les types de dys, à la gestion de la déficience, qu'elles soient à la fois éducatrice spéciliasée et infirmière psychiatrique ?) mais simplement parce que le gamin a besoin d'un autre dispositif que d'une AVS ? Mais voilà, parfois, on "met" de l'AVS à défaut d'autre chose, c'est à peine un moindre mal.

Pauvre dame, 8j d'ITT c'est vraiment peanuts pour le choc psychologique.

Est-ce que l'IEN n'aurait pas été averti que cet enfants pose des problèmes de sécurité ?
Est-ce que son dossier de scolarisation avec demande d'AVS ne porterait pas sa signature quelque part ? En tous les cas s'il y a dossier MDPH, l'élève est suivi pas l'enseignant référent, et ces problèmes ont peut-être été signalés en équipe de suivi de scolarité ...

Même chose pour la formation de l'AVS, peut-être que la personne n'a pas été formée effectivement et que l'IEN a été alertée par la directrice et/ou l'enseignant sur le fait que ça se passait mal. Sans excuser la violence inadmissible du gamin.

Bref, cet IEN était sans doute au courant de la situation, il a laissé tout le monde se débrouiller et maintenant il essaye que ça ne lui retombe pas dessus. Ce qui ne devrait pas arriver à moins d'une plainte.

Si vous saviez à quel point, ici, trouver une place en ITEP est galère...
On a des psychotiques extrêmement violent en SEGPA...
Je suis cette année PP d'un élève en situation de handicap, sans troubles du comportement, mais qui est complètement coulé par sa scolarité au collège...on reconnaît officiellement qu'il doit avoir une place en ITEP, mais on n'en trouve nulle part.
Deux exemples pris au pif...

The Goon a écrit:Est-ce que l'IEN n'aurait pas été averti que cet enfants pose des problèmes de sécurité ?
Est-ce que son dossier de scolarisation avec demande d'AVS ne porterait pas sa signature quelque part ? En tous les cas s'il y a dossier MDPH, l'élève est suivi pas l'enseignant référent, et ces problèmes ont peut-être été signalés en équipe de suivi de scolarité ...

Même chose pour la formation de l'AVS, peut-être que la personne n'a pas été formée effectivement et que l'IEN a été alertée par la directrice et/ou l'enseignant sur le fait que ça se passait mal. Sans excuser la violence inadmissible du gamin.

Bref, cet IEN était sans doute au courant de la situation, il a laissé tout le monde se débrouiller et maintenant il essaye que ça ne lui retombe pas dessus. Ce qui ne devrait pas arriver à moins d'une plainte.

Alors là, autant la formation est largement insuffisante, autant je t'assure qu'elle existe: elle a eu lieu cette année, et la précédente, dans mon collège! ;-)

Schéhérazade a écrit:Je suis indignée par le comportement de la hiérarchie vis-à-vis de l'AVS.
Question: nous n'avons pas tous les éléments pour apprécier la situation, certes, mais un enfant qui a un comportement aussi violent est-il à sa place dans une classe ordinaire? Le scolariser dans ces conditions-là semble insensé. Pourquoi ne bénéficie-t-il pas d'une prise en charge en hôpital de jour, dans une structure spécialisée? Quelle est la nature de son "handicap"? Est-il irréversible? Une prise en charge relativement précoce ne pourrait-elle pas lui permettre, plus tard, de reprendre sa scolarité dans des conditions où il pourrait enfin en tirer parti?

c'est fini tout ça, comme pour la SEGPA, la solution c'est l'intégration ! professeur

Audrey a écrit:Qu'un élève soit handicapé ne rend pas sa violence plus acceptable ou légalement excusable.
Les propos de l'inspecteur de circonscription sont hallucinants.

Tous les handicapés peuvent donc frapper en toute impunité?

On croit rêver là ! Mais dans quel monde vivent-ils ? Une des grandes urgences n'est pas la réforme du collège mais de créer toutes les places nécessaires dans les structures thérapeutiques qui le nécessitent.