- doctor whoDoyen
Cela dit, j'aimais bien en 6e évoquer le sujet en distinguant ce dont on parle et ce qu'on en dit. Dans la phrase canonique, on parle d'un "sujet" (de conversation, en quelque sorte) pour en dire quelque chose (le prédicat, encore dans la phrase canonique)
Mais de là à parler explicitement de prédicat et à me passer de la terminologie classique (cod, coi, complément d'attribution, etc.), il y a un pas.
Mais de là à parler explicitement de prédicat et à me passer de la terminologie classique (cod, coi, complément d'attribution, etc.), il y a un pas.
- V.MarchaisEmpereur
Bien d'accord avec toi, Doctor Who. Il y a des choses qui doivent relever d'une subtile pédagogie, pas des notions à enseigner explicitement.
- DesolationRowEmpereur
Est-ce que l'exemple "Au milieu de la cour, un platane etc." est sérieux ? Il faut vraiment expliquer que le sujet c'est le platane, et le prédicat le milieu de la cour ? Parce que si l'on m'avait demandé, j'aurait été bien incapable de distinguer "sujet" et "prédicat" : on ne peut pas dire que le prédicat, c'est le platane, aussi ? En gros, tout cela "s'enveloppe sous le nom de salade", non ?
Et ça évite aux ignares qu'on récupère ensuite en fac d'apprendre à lire et à écrire.
Et comme j'aime bien être instruit, vous pouvez m'expliquer ce que ça veut dire, thème et rhème ?
Et ça évite aux ignares qu'on récupère ensuite en fac d'apprendre à lire et à écrire.
Et comme j'aime bien être instruit, vous pouvez m'expliquer ce que ça veut dire, thème et rhème ?
- ycombeMonarque
Prédicat? Ils auraient pas mis ça en pensant à un EPI avec les maths?
http://www.enseignement.polytechnique.fr/informatique/INF423/uploads/Main/chap5-good.pdf
http://www.enseignement.polytechnique.fr/informatique/INF423/uploads/Main/chap5-good.pdf
_________________
Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- yranohHabitué du forum
doctor who a écrit:Cela dit, j'aimais bien en 6e évoquer le sujet en distinguant ce dont on parle et ce qu'on en dit. Dans la phrase canonique, on parle d'un "sujet" (de conversation, en quelque sorte) pour en dire quelque chose (le prédicat, encore dans la phrase canonique)
Mais de là à parler explicitement de prédicat et à me passer de la terminologie classique (cod, coi, complément d'attribution, etc.), il y a un pas.
Je pense aussi que la notion est importante. Qu'on en dise le nom ou pas, c'est un détail, franchement, par rapport au reste. C'est peut-être le seul point qui me plait dans ces programmes.
- RabelaisVénérable
Pas la terminologie ce serait les embrouiller, franchement!! Vous voyez bien que mêmepour des universitaires, cela reste complexe.
_________________
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- MUTISExpert
Personnellement, j'ai passé l'agrég sans utiliser cette notion de prédicat. Je trouve qu'un élève de collège peut s'en passer...
Quant aux sujets qui doivent être abordés en 2 à 4 semaines maximum, on est toujours dans l'idéologie délétère du zapping et dans la pédagogie de l'éphémère.
Quant aux sujets qui doivent être abordés en 2 à 4 semaines maximum, on est toujours dans l'idéologie délétère du zapping et dans la pédagogie de l'éphémère.
_________________
"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- LiseronNiveau 3
Concernant la terminologie, je vois dans le programme de français du cycle 4 :
Bizarre quand même !
M'attendant à trouver un récapitulatif du même genre que celui du cycle 3 ; je me suis préparée psychologiquement à l'horreur la plus totale et... rien. :shock:p.231 a écrit:La terminologie qui figure à la suite du programme est celle qui doit être connue des élèves
Bizarre quand même !
- User5899Demi-dieu
+1MUTIS a écrit:Personnellement, j'ai passé l'agrég sans utiliser cette notion de prédicat. Je trouve qu'un élève de collège peut s'en passer...
Quant aux sujets qui doivent être abordés en 2 à 4 semaines maximum, on est toujours dans l'idéologie délétère du zapping et dans la pédagogie de l'éphémère.
- F.LemoineÉrudit
DesolationRow a écrit:Est-ce que l'exemple "Au milieu de la cour, un platane etc." est sérieux ? Il faut vraiment expliquer que le sujet c'est le platane, et le prédicat le milieu de la cour ? Parce que si l'on m'avait demandé, j'aurait été bien incapable de distinguer "sujet" et "prédicat" : on ne peut pas dire que le prédicat, c'est le platane, aussi ? En gros, tout cela "s'enveloppe sous le nom de salade", non ?
Et ça évite aux ignares qu'on récupère ensuite en fac d'apprendre à lire et à écrire.
Et comme j'aime bien être instruit, vous pouvez m'expliquer ce que ça veut dire, thème et rhème ?
Oui, c'est sérieux.
Le thème est ce qui a déjà été évoqué ou est connu. Dans l'exemple cité par Véro on imagine que la place a déjà été évoquée dans la phrase précédente. Le rhème (ou propos) est l'information (l'élément nouveau) qu'on nous apporte sur ce thème (donc ici la présence du platane).
Cela ne correspond effectivement pas au couple sujet / prédicat. Il s'agit de notions relevant de la grammaire de texte (pas forcément absurdes d'ailleurs) et non de la grammaire de phrase.
Le problème est que cette vision apparaît beaucoup trop tôt, et qu'elle ne peut que placer davantage les jeunes élèves en difficulté (par exemple elle n'aide en rien à faire des accords corrects à l'écrit).
Elle apparaît de plus à la mauvaise place : en grammaire. C'est quelque chose que nous manions sans cesse en lecture (sans jargon), quand nous apprenons à construire le sens d'un texte : quelle information nouvelle apprend cette phrase ?
Bref, comme il y a 15 ans, on prend nos élèves pour des étudiants en linguistique. Quelques cuistres se font plaisir, égoïstement.
_________________
"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
- IlseÉrudit
F.Lemoine a écrit:DesolationRow a écrit:Est-ce que l'exemple "Au milieu de la cour, un platane etc." est sérieux ? Il faut vraiment expliquer que le sujet c'est le platane, et le prédicat le milieu de la cour ? Parce que si l'on m'avait demandé, j'aurait été bien incapable de distinguer "sujet" et "prédicat" : on ne peut pas dire que le prédicat, c'est le platane, aussi ? En gros, tout cela "s'enveloppe sous le nom de salade", non ?
Et ça évite aux ignares qu'on récupère ensuite en fac d'apprendre à lire et à écrire.
Et comme j'aime bien être instruit, vous pouvez m'expliquer ce que ça veut dire, thème et rhème ?
Oui, c'est sérieux.
Le thème est ce qui a déjà été évoqué ou est connu. Dans l'exemple cité par Véro on imagine que la place a déjà été évoquée dans la phrase précédente. Le rhème (ou propos) est l'information (l'élément nouveau) qu'on nous apporte sur ce thème (donc ici la présence du platane).
Cela ne correspond effectivement pas au couple sujet / prédicat. Il s'agit de notions relevant de la grammaire de texte (pas forcément absurdes d'ailleurs) et non de la grammaire de phrase.
Le problème est que cette vision apparaît beaucoup trop tôt, et qu'elle ne peut que placer davantage les jeunes élèves en difficulté (par exemple elle n'aide en rien à faire des accords corrects à l'écrit).
Elle apparaît de plus à la mauvaise place : en grammaire. C'est quelque chose que nous manions sans cesse en lecture (sans jargon), quand nous apprenons à construire le sens d'un texte : quelle information nouvelle apprend cette phrase ?
Bref, comme il y a 15 ans, on prend nos élèves pour des étudiants en linguistique. Quelques cuistres se font plaisir, égoïstement.
Je ferais comme pour énoncé ancré/coupé etc. : je ne l'enseignerai pas !
- User5899Demi-dieu
Ca, en revanche, c'est très riche pour la compréhension, mais à condition de ne pas utiliser les termes techniques et de ramener ça à l'emploi du passé simple vs l'emploi du passé composé.Ilse a écrit:Je ferai comme pour énoncé ancré/coupé etc. : je ne l'enseignerai pas !
- IlseÉrudit
Cripure a écrit:Ca, en revanche, c'est très riche pour la compréhension, mais à condition de ne pas utiliser les termes techniques et de ramener ça à l'emploi du passé simple vs l'emploi du passé composé.Ilse a écrit:Je ferai comme pour énoncé ancré/coupé etc. : je ne l'enseignerai pas !
Je travaille bien sûr sur l'emploi des temps, aujourd'hui/ce jour-là, ... mais je n'utilise pas les termes qui les bloquent complètement.
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Très justement dit, à mon humble sens.F.Lemoine a écrit:DesolationRow a écrit:Est-ce que l'exemple "Au milieu de la cour, un platane etc." est sérieux ? Il faut vraiment expliquer que le sujet c'est le platane, et le prédicat le milieu de la cour ? Parce que si l'on m'avait demandé, j'aurait été bien incapable de distinguer "sujet" et "prédicat" : on ne peut pas dire que le prédicat, c'est le platane, aussi ? En gros, tout cela "s'enveloppe sous le nom de salade", non ?
Et ça évite aux ignares qu'on récupère ensuite en fac d'apprendre à lire et à écrire.
Et comme j'aime bien être instruit, vous pouvez m'expliquer ce que ça veut dire, thème et rhème ?
Oui, c'est sérieux.
Le thème est ce qui a déjà été évoqué ou est connu. Dans l'exemple cité par Véro on imagine que la place a déjà été évoquée dans la phrase précédente. Le rhème (ou propos) est l'information (l'élément nouveau) qu'on nous apporte sur ce thème (donc ici la présence du platane).
Cela ne correspond effectivement pas au couple sujet / prédicat. Il s'agit de notions relevant de la grammaire de texte (pas forcément absurdes d'ailleurs) et non de la grammaire de phrase.
Le problème est que cette vision apparaît beaucoup trop tôt, et qu'elle ne peut que placer davantage les jeunes élèves en difficulté (par exemple elle n'aide en rien à faire des accords corrects à l'écrit).
Elle apparaît de plus à la mauvaise place : en grammaire. C'est quelque chose que nous manions sans cesse en lecture (sans jargon), quand nous apprenons à construire le sens d'un texte : quelle information nouvelle apprend cette phrase ?
Bref, comme il y a 15 ans, on prend nos élèves pour des étudiants en linguistique. Quelques cuistres se font plaisir, égoïstement.
- SibylleNeoprof expérimenté
Amaliah a écrit:Non mais sérieusement, le prédicat à mes 6e qui pensent que le talus, c'est "le talus des chaussures" et que les croquis, c'est ce que mangent les chiens...
Véro, vous êtes déjà en train de vous lancer dans le TDL nouvelle version? Histoire qu'au moins, on ait un manuel qui tienne la route... A défaut de programmes...
Moi, aujourd'hui, j'ai eu droit à "bergiste" au lieu de "aubergiste" et une des élèves qui, en entendant "aubergiste" pensait qu'il s'agissait de quelqu'un qui vend des aubergines.
Et là, ce sont des 3èmes latinistes dans un collège pas ZEP...
- V.MarchaisEmpereur
Le problème, outre l'introduction de ces notions dès le Primaire, c'est que, comme d'hab, c'est mal fait.
On nous balance sujet et prédicat dans les programmes de cycle 3 (au CM1, avec des enfants de ou 9 ans !!!) avec les définitions suivantes : le sujet (ce dont on parle) et le prédicat (ce qu'on en dit). Sauf que ça, justement, c'est la définition de thème et propos. La notion de prédicat est bien plus flottante (et franchement, moi-même, je ne serais plus capable de théoriser là-dessus sans remettre le nez dans mes cours). Voir l'exemple que j'ai donné, ou de nombreux autres - en fait, n'importe quelle phrase où justement, le thème n'est pas le sujet grammatical : il y en a plein dans la réalité de la langue.
Bref, une fois de plus, on va se retrouver dans la contradiction suivante : on prétend vouloir éviter le jargon et se montrer pragmatique, mais ceux qui voudront enseigner sujet et prédicat devront simplifier à tel point qu'il leur faudra se limiter à des corpus ad hoc et éviter à tout prix de travailler sur des textes littéraires, bien trop irréguliers et complexes en la matière - bref, on va jargonner pour jargonner, et on ne pourra rien faire de ces notions.
Alors que, comme le dit Freddie, quand on travaille intelligemment, on sait très bien demander aux élèves ce que dit telle phrase, ou lui faire décomposer ce qu'il veut écrire. Il y a même des exercices d'écriture dans "Apprendre à rédiger" 6e et 5e qui reposent en fait sur ces notions, mais jamais au grand jamais nous n'avons eu besoin de prononcer le mot prédicat.
On nous balance sujet et prédicat dans les programmes de cycle 3 (au CM1, avec des enfants de ou 9 ans !!!) avec les définitions suivantes : le sujet (ce dont on parle) et le prédicat (ce qu'on en dit). Sauf que ça, justement, c'est la définition de thème et propos. La notion de prédicat est bien plus flottante (et franchement, moi-même, je ne serais plus capable de théoriser là-dessus sans remettre le nez dans mes cours). Voir l'exemple que j'ai donné, ou de nombreux autres - en fait, n'importe quelle phrase où justement, le thème n'est pas le sujet grammatical : il y en a plein dans la réalité de la langue.
Bref, une fois de plus, on va se retrouver dans la contradiction suivante : on prétend vouloir éviter le jargon et se montrer pragmatique, mais ceux qui voudront enseigner sujet et prédicat devront simplifier à tel point qu'il leur faudra se limiter à des corpus ad hoc et éviter à tout prix de travailler sur des textes littéraires, bien trop irréguliers et complexes en la matière - bref, on va jargonner pour jargonner, et on ne pourra rien faire de ces notions.
Alors que, comme le dit Freddie, quand on travaille intelligemment, on sait très bien demander aux élèves ce que dit telle phrase, ou lui faire décomposer ce qu'il veut écrire. Il y a même des exercices d'écriture dans "Apprendre à rédiger" 6e et 5e qui reposent en fait sur ces notions, mais jamais au grand jamais nous n'avons eu besoin de prononcer le mot prédicat.
- V.MarchaisEmpereur
Et est-ce qu'il faudra sanctionner l'élève qui met le verbe être dans le prédicat, dans une phrase attributive, l'imbécile, au lieu de parler de copule ?
- Thalia de GMédiateur
J'ai évoqué thème et propos quelques messages plus haut, déplorant que la notion de prédicat soit plus floue et nous risquons effectivement de jargonner pour jargonner.V.Marchais a écrit:Le problème, outre l'introduction de ces notions dès le Primaire, c'est que, comme d'hab, c'est mal fait.
On nous balance sujet et prédicat dans les programmes de cycle 3 (au CM1, avec des enfants de ou 9 ans !!!) avec les définitions suivantes : le sujet (ce dont on parle) et le prédicat (ce qu'on en dit). Sauf que ça, justement, c'est la définition de thème et propos. La notion de prédicat est bien plus flottante (et franchement, moi-même, je ne serais plus capable de théoriser là-dessus sans remettre le nez dans mes cours). Voir l'exemple que j'ai donné, ou de nombreux autres - en fait, n'importe quelle phrase où justement, le thème n'est pas le sujet grammatical : il y en a plein dans la réalité de la langue.
Bref, une fois de plus, on va se retrouver dans la contradiction suivante : on prétend vouloir éviter le jargon et se montrer pragmatique, mais ceux qui voudront enseigner sujet et prédicat devront simplifier à tel point qu'il leur faudra se limiter à des corpus ad hoc et éviter à tout prix de travailler sur des textes littéraires, bien trop irréguliers et complexes en la matière - bref, on va jargonner pour jargonner, et on ne pourra rien faire de ces notions.
Tu leur fais recopier tout le programme de français, cycles 3 et 4. :diable:V.Marchais a écrit:Et est-ce qu'il faudra sanctionner l'élève qui met le verbe être dans le prédicat, dans une phrase attributive, l'imbécile, au lieu de parler de copule ?
- Spoiler:
- Je n'enseignerai bientôt plus et espère que lorsque Petit-fils entrera à l'école certaines de ces fadaises ne seront plus qu'un lointain souvenir
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- doctor whoDoyen
Lu sur Twitter : les thématiques du programme de littérature, c'est du kamoulox.
"Création poétique ? - Récits de création ! - Kamoulox !!!"
"Création poétique ? - Récits de création ! - Kamoulox !!!"
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- IphigénieProphète
Les profs de langues parleront aussi de thème et prédicat?
Parce que sinon, vous allez, au collège, recommencer en français à utiliser une terminologie que personne ne suit, ni en langue ni au lycée ni en latin (mais ça ce ne sera bientôt plus un problème...)
Parce que sinon, vous allez, au collège, recommencer en français à utiliser une terminologie que personne ne suit, ni en langue ni au lycée ni en latin (mais ça ce ne sera bientôt plus un problème...)
- KikiHabitué du forum
Ce n'est qu'un 2e projet. Quand serons-nous à nouveau consultés ? Et donc
Quand paraîtront les nouveaux programmes ?
Il est probable que mon poste actuel soit supprimé. A cause des EPI j'envisage sérieusement de changer de métier. J'aime enseigner mais les conditions ne cessent pas de se dégrader. A présent, dans mon établissement, nous n'avons plus le droit d'exclure de cours (à moins de se faire agresser ...). À cause de la réforme mon établissement est devenu un panier de crabes. Il n'y a pas assez d'heures pour tout le monde. Au moins quatre postes devraient sauter.
Quand paraîtront les nouveaux programmes ?
Il est probable que mon poste actuel soit supprimé. A cause des EPI j'envisage sérieusement de changer de métier. J'aime enseigner mais les conditions ne cessent pas de se dégrader. A présent, dans mon établissement, nous n'avons plus le droit d'exclure de cours (à moins de se faire agresser ...). À cause de la réforme mon établissement est devenu un panier de crabes. Il n'y a pas assez d'heures pour tout le monde. Au moins quatre postes devraient sauter.
- IlseÉrudit
Kiki a écrit:Ce n'est qu'un 2e projet. Quand serons-nous à nouveau consultés ? Et donc
Quand paraîtront les nouveaux programmes ?
Il est probable que mon poste actuel soit supprimé. A cause des EPI j'envisage sérieusement de changer de métier. J'aime enseigner mais les conditions ne cessent pas de se dégrader. A présent, dans mon établissement, nous n'avons plus le droit d'exclure de cours (à moins de se faire agresser ...). À cause de la réforme mon établissement est devenu un panier de crabes. Il n'y a pas assez d'heures pour tout le monde. Au moins quatre postes devraient sauter.
Je ne pense pas que nous serons consultés... Nous l'avons déjà été, non? et ces programmes sont (si j'ai bien compris) l aversion modifiée, donc définitive qui doit être votée début octobre (et appliquée dès septembre 2016). Sauf si on râle.... et encore...
- CapessouHabitué du forum
Ilse a écrit:
Je ne pense pas que nous serons consultés... Nous l'avons déjà été, non? et ces programmes sont (si j'ai bien compris) l aversion modifiée, donc définitive qui doit être votée début octobre (et appliquée dès septembre 2016). Sauf si on râle.... et encore...
Excellente faute de frappe !!!
- IlseÉrudit
Capessou a écrit:Ilse a écrit:
Je ne pense pas que nous serons consultés... Nous l'avons déjà été, non? et ces programmes sont (si j'ai bien compris) l aversion modifiée, donc définitive qui doit être votée début octobre (et appliquée dès septembre 2016). Sauf si on râle.... et encore...
Excellente faute de frappe !!!
- CapessouHabitué du forum
Autant rire de quelque chose, parce que ce qui nous arrive est vraiment déprimant.
- Pierre-HenriHabitué du forum
V.Marchais a écrit:Et est-ce qu'il faudra sanctionner l'élève qui met le verbe être dans le prédicat, dans une phrase attributive, l'imbécile, au lieu de parler de copule ?
Oui ! Deux heures de colle ! Comment, hein, comment un élève de 11 ans pourrait-il ignorer la différence entre copule et prédicat sans mettre en danger les valeurs de la République ? Je propose des interventions de maitres de conférence en linguistique, dès la sixième, pour mettre ces choses-là au clair.
Il était temps de bazarder la grammaire de papy, avec ses histoires dépassées d'accords et de conjugaisons, pour la remplacer enfin par des choses intelligentes, des notions de haute volée, dignes d'un troisième cycle universitaire. Sixième, doctorat, c'est tout pareil. Le niveau monte tellement que les différences sont aujourd'hui de détail.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum