- MUTISExpert
Pas d'accord...
Un blocage réel du bac aurait vraiment un impact. Une grève de quelques correcteurs du brevet n'aura (malheureusement) aucune conséquence. A la limite les gens seront convoqués un ou 2 jours plus tard et cela ne concernera que quelques matières (toujours les mêmes)... Cela sera utilisé pour diviser les profs et c'est aussi un des buts poursuivis par le MEN.
Désolé mais si on veut vraiment mettre la pression, il faut autre chose. Des assemblées générales partout avec les parents à la rentrée pour les mobiliser par exemple et défiler ensemble puisque cela n'a pas été possible en juin...
Un blocage réel du bac aurait vraiment un impact. Une grève de quelques correcteurs du brevet n'aura (malheureusement) aucune conséquence. A la limite les gens seront convoqués un ou 2 jours plus tard et cela ne concernera que quelques matières (toujours les mêmes)... Cela sera utilisé pour diviser les profs et c'est aussi un des buts poursuivis par le MEN.
Désolé mais si on veut vraiment mettre la pression, il faut autre chose. Des assemblées générales partout avec les parents à la rentrée pour les mobiliser par exemple et défiler ensemble puisque cela n'a pas été possible en juin...
- HypermnestreÉrudit
Personne ne bougera pour le bac : les collègues de lycée sont très peu solidaires.
Il faut que la grève du brevet soit massive, ce qu'elle pourrait être si plusieurs syndicats, un en particulier, la proposait.
La journée du 4 était, entre autres choses, dévolue à l'information des parents. Recommencer en septembre, pourquoi pas, mais dans quel but ? De plus, en septembre, les collègues ont leur service, leur edt, les problèmes de la rentrée à gérer... je trouve que ce sera le pire moment. Et plus on attend, plus on faiblit, plus les collègues doutent, baissent les bras...
Je persiste à croire qu'une grande manifestation est LA solution, l'élément qui pourrait faire vaciller le mur de certitude de notre Ministre ; cependant, personne ne le propose ou presque (cf l'appel des trois anciens ministres qui ne lance pas, alors qu'il aurait très bien pu le faire, cette idée).
Battons-nous donc avec nos moyens, les seuls qui nous restent.
Il faut que la grève du brevet soit massive, ce qu'elle pourrait être si plusieurs syndicats, un en particulier, la proposait.
La journée du 4 était, entre autres choses, dévolue à l'information des parents. Recommencer en septembre, pourquoi pas, mais dans quel but ? De plus, en septembre, les collègues ont leur service, leur edt, les problèmes de la rentrée à gérer... je trouve que ce sera le pire moment. Et plus on attend, plus on faiblit, plus les collègues doutent, baissent les bras...
Je persiste à croire qu'une grande manifestation est LA solution, l'élément qui pourrait faire vaciller le mur de certitude de notre Ministre ; cependant, personne ne le propose ou presque (cf l'appel des trois anciens ministres qui ne lance pas, alors qu'il aurait très bien pu le faire, cette idée).
Battons-nous donc avec nos moyens, les seuls qui nous restent.
- MUTISExpert
Voici ce que j'ai écrit sur un autre fil et qui répond à ton analyse hypermestre :
Je pense que les divisions qui apparaissent ici sont créées par un certain flottement dans l'orientation du mouvement qui tient autant aux profs eux-mêmes qu'à la ligne de certains syndicats.
Ces divisions sont dommageables.
1) Le site Néoprofs reflète à sa façon ce "désengagement" individualiste généralisé : seuls quelques dizaines de participants s'intéressent à la réforme et proposent des pistes de réflexion quand beaucoup préfèrent parler d'autre chose. 200 se prononcent (sur 28000 !) quand on demande aux gens s'ils sont favorables à une action dans la rue le 14 juin
2) Cependant, on sent poindre quelque chose de nouveau. Beaucoup de profs se mobilisent (et beaucoup d'intellectuels) sur une réforme dont les enjeux commencent à être de mieux en mieux perçus une fois que les écrans de fumée de la com ministérielle se dissipent. On voit mieux qu'il s'agit de faire des économies sur les dos des gamins et des profs et que les justifications pédagogiques ne tiennent pas la route...
3) Le problème est alors la modalité d'action. Je crois vraiment que la plupart des profs en ont marre des journées de grève isolées. Les dernières années ont montré que les journées de grève sont inefficaces. Elles coûtent cher et ne gênent absolument pas le pouvoir (qui fait quelques dizaines ou quelques centaines de millions d'économies à chaque fois). Elles épuisent et découragent les profs. Elles divisent les salles de profs entre les héros et les autres sans tenir compte des difficultés des uns ou de l'engagement des autres. Ainsi on peut être tout à fait opposé à la réforme et ne pas pouvoir faire grève pour X raisons. Comme je l'ai expliqué, cela m'est arrivé pendant une période de ma vie et je me souviens de réflexions entendues de la part d'une collègue au Snes mariée à un médecin et pour laquelle le salaire était de l'argent de poche. Cela m'a appris à relativiser aussi l'héroïsme de certains.
4) pour sortir de cette impasse et de cette impuissance sans diviser, il me semble que l'intersyndicale devrait proposer une mobilisation unitaire au delà des profs pour faire pression, alimenter le débat et remettre le sujet dans l'actualité. Je ne sais pas si le Snes doit aller discuter ou pas. Si c'est pour redire sa volonté de voir abroger le décret pourquoi pas ? Si c'était pour négocier quelque chose et des aménagements ce serait évidemment mal perçu. Mais il me semble qu'après le 11 juin, il faudrait envisager une mobilisation générale courant septembre. Et je pense vraiment que ce n'est pas une nouvelle journée de grève qui doit être envisagée. Mais plutôt une grande manifestation unitaire un week-end.
5) Certains diront que c'est trop tard. Je ne pense pas. En effet la réforme s'applique en 2016. Cela permettrait de diffuser des analyses auprès des parents (qui commencent à s'inquiéter sérieusement à mon avis), d'organiser une mobilisation de masse et de fédérer tous les mécontentements. Cela permettrait d'organiser partout à la rentrée des assemblées générales avec les parents et de leur expliquer la réforme (qui serait aussi mieux maîtrisée par les collègues).
Je demeure optimiste quand je vois le large spectre des opposants (les 3 ex-ministres de l'EN hier, les syndicats d'inspecteurs aussi, les parents qui s'informent...) et le potentiel énorme de mobilisation. Mais il faudrait que les syndicats prennent tout de même conscience que la grève perlée ne gêne pas (ou plus) le pouvoir et qu'il faut envisager autre chose. Il faut un mouvement plus spectaculaire, médiatique et large à mon avis. Ou un collectif transyndical et transpolitique qui émerge clairement dans l'opinion.
Le 04 était une journée d'information pour les parents ? Pas vraiment en fait. Chez nous pas du tout par exemple et nous programmons une rencontre. Mais si les syndicats appelaient clairement à des réunions d'informations ou les organisaient dès la rentrée, cela pourrait prendre une autre tournure.
Je pense que les divisions qui apparaissent ici sont créées par un certain flottement dans l'orientation du mouvement qui tient autant aux profs eux-mêmes qu'à la ligne de certains syndicats.
Ces divisions sont dommageables.
1) Le site Néoprofs reflète à sa façon ce "désengagement" individualiste généralisé : seuls quelques dizaines de participants s'intéressent à la réforme et proposent des pistes de réflexion quand beaucoup préfèrent parler d'autre chose. 200 se prononcent (sur 28000 !) quand on demande aux gens s'ils sont favorables à une action dans la rue le 14 juin
2) Cependant, on sent poindre quelque chose de nouveau. Beaucoup de profs se mobilisent (et beaucoup d'intellectuels) sur une réforme dont les enjeux commencent à être de mieux en mieux perçus une fois que les écrans de fumée de la com ministérielle se dissipent. On voit mieux qu'il s'agit de faire des économies sur les dos des gamins et des profs et que les justifications pédagogiques ne tiennent pas la route...
3) Le problème est alors la modalité d'action. Je crois vraiment que la plupart des profs en ont marre des journées de grève isolées. Les dernières années ont montré que les journées de grève sont inefficaces. Elles coûtent cher et ne gênent absolument pas le pouvoir (qui fait quelques dizaines ou quelques centaines de millions d'économies à chaque fois). Elles épuisent et découragent les profs. Elles divisent les salles de profs entre les héros et les autres sans tenir compte des difficultés des uns ou de l'engagement des autres. Ainsi on peut être tout à fait opposé à la réforme et ne pas pouvoir faire grève pour X raisons. Comme je l'ai expliqué, cela m'est arrivé pendant une période de ma vie et je me souviens de réflexions entendues de la part d'une collègue au Snes mariée à un médecin et pour laquelle le salaire était de l'argent de poche. Cela m'a appris à relativiser aussi l'héroïsme de certains.
4) pour sortir de cette impasse et de cette impuissance sans diviser, il me semble que l'intersyndicale devrait proposer une mobilisation unitaire au delà des profs pour faire pression, alimenter le débat et remettre le sujet dans l'actualité. Je ne sais pas si le Snes doit aller discuter ou pas. Si c'est pour redire sa volonté de voir abroger le décret pourquoi pas ? Si c'était pour négocier quelque chose et des aménagements ce serait évidemment mal perçu. Mais il me semble qu'après le 11 juin, il faudrait envisager une mobilisation générale courant septembre. Et je pense vraiment que ce n'est pas une nouvelle journée de grève qui doit être envisagée. Mais plutôt une grande manifestation unitaire un week-end.
5) Certains diront que c'est trop tard. Je ne pense pas. En effet la réforme s'applique en 2016. Cela permettrait de diffuser des analyses auprès des parents (qui commencent à s'inquiéter sérieusement à mon avis), d'organiser une mobilisation de masse et de fédérer tous les mécontentements. Cela permettrait d'organiser partout à la rentrée des assemblées générales avec les parents et de leur expliquer la réforme (qui serait aussi mieux maîtrisée par les collègues).
Je demeure optimiste quand je vois le large spectre des opposants (les 3 ex-ministres de l'EN hier, les syndicats d'inspecteurs aussi, les parents qui s'informent...) et le potentiel énorme de mobilisation. Mais il faudrait que les syndicats prennent tout de même conscience que la grève perlée ne gêne pas (ou plus) le pouvoir et qu'il faut envisager autre chose. Il faut un mouvement plus spectaculaire, médiatique et large à mon avis. Ou un collectif transyndical et transpolitique qui émerge clairement dans l'opinion.
Le 04 était une journée d'information pour les parents ? Pas vraiment en fait. Chez nous pas du tout par exemple et nous programmons une rencontre. Mais si les syndicats appelaient clairement à des réunions d'informations ou les organisaient dès la rentrée, cela pourrait prendre une autre tournure.
_________________
"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- may68Expert
MUTIS a écrit:Voici ce que j'ai écrit sur un autre fil et qui répond à ton analyse hypermestre :
Je pense que les divisions qui apparaissent ici sont créées par un certain flottement dans l'orientation du mouvement qui tient autant aux profs eux-mêmes qu'à la ligne de certains syndicats.
Ces divisions sont dommageables.
1) Le site Néoprofs reflète à sa façon ce "désengagement" individualiste généralisé : seuls quelques dizaines de participants s'intéressent à la réforme et proposent des pistes de réflexion quand beaucoup préfèrent parler d'autre chose. 200 se prononcent (sur 28000 !) quand on demande aux gens s'ils sont favorables à une action dans la rue le 14 juin
2) Cependant, on sent poindre quelque chose de nouveau. Beaucoup de profs se mobilisent (et beaucoup d'intellectuels) sur une réforme dont les enjeux commencent à être de mieux en mieux perçus une fois que les écrans de fumée de la com ministérielle se dissipent. On voit mieux qu'il s'agit de faire des économies sur les dos des gamins et des profs et que les justifications pédagogiques ne tiennent pas la route...
3) Le problème est alors la modalité d'action. Je crois vraiment que la plupart des profs en ont marre des journées de grève isolées. Les dernières années ont montré que les journées de grève sont inefficaces. Elles coûtent cher et ne gênent absolument pas le pouvoir (qui fait quelques dizaines ou quelques centaines de millions d'économies à chaque fois). Elles épuisent et découragent les profs. Elles divisent les salles de profs entre les héros et les autres sans tenir compte des difficultés des uns ou de l'engagement des autres. Ainsi on peut être tout à fait opposé à la réforme et ne pas pouvoir faire grève pour X raisons. Comme je l'ai expliqué, cela m'est arrivé pendant une période de ma vie et je me souviens de réflexions entendues de la part d'une collègue au Snes mariée à un médecin et pour laquelle le salaire était de l'argent de poche. Cela m'a appris à relativiser aussi l'héroïsme de certains.
4) pour sortir de cette impasse et de cette impuissance sans diviser, il me semble que l'intersyndicale devrait proposer une mobilisation unitaire au delà des profs pour faire pression, alimenter le débat et remettre le sujet dans l'actualité. Je ne sais pas si le Snes doit aller discuter ou pas. Si c'est pour redire sa volonté de voir abroger le décret pourquoi pas ? Si c'était pour négocier quelque chose et des aménagements ce serait évidemment mal perçu. Mais il me semble qu'après le 11 juin, il faudrait envisager une mobilisation générale courant septembre. Et je pense vraiment que ce n'est pas une nouvelle journée de grève qui doit être envisagée. Mais plutôt une grande manifestation unitaire un week-end.
5) Certains diront que c'est trop tard. Je ne pense pas. En effet la réforme s'applique en 2016. Cela permettrait de diffuser des analyses auprès des parents (qui commencent à s'inquiéter sérieusement à mon avis), d'organiser une mobilisation de masse et de fédérer tous les mécontentements. Cela permettrait d'organiser partout à la rentrée des assemblées générales avec les parents et de leur expliquer la réforme (qui serait aussi mieux maîtrisée par les collègues).
Je demeure optimiste quand je vois le large spectre des opposants (les 3 ex-ministres de l'EN hier, les syndicats d'inspecteurs aussi, les parents qui s'informent...) et le potentiel énorme de mobilisation. Mais il faudrait que les syndicats prennent tout de même conscience que la grève perlée ne gêne pas (ou plus) le pouvoir et qu'il faut envisager autre chose. Il faut un mouvement plus spectaculaire, médiatique et large à mon avis. Ou un collectif transyndical et transpolitique qui émerge clairement dans l'opinion.
Le 04 était une journée d'information pour les parents ? Pas vraiment en fait. Chez nous pas du tout par exemple et nous programmons une rencontre. Mais si les syndicats appelaient clairement à des réunions d'informations ou les organisaient dès la rentrée, cela pourrait prendre une autre tournure.
Tu as raison il faut une mobilisation sur un dimanche mais encore une fois je doute de l'ampleur à cause de ce que tu dis au début : tout le monde est contre mais une poignée se bouge ...
Je pense qu'une bonne partie des gens qui composent les syndicats (j'en fais partie )sont comme moi : ils se disent , en voyant ce qui nous tombe dessus encore , cette fois ça va bouger , les gens vont se mobiliser en masse ! Mais non ! Les grévistes sont assez nombreux mais très peu de manifestants !!! A ce sujet , les sonos qui diffusent des chansons ... comment dire ... ? moi ça me gave !
- MUTISExpert
may68 a écrit:
Tu as raison il faut une mobilisation sur un dimanche mais encore une fois je doute de l'ampleur à cause de ce que tu dis au début : tout le monde est contre mais une poignée se bouge ...
Je pense qu'une bonne partie des gens qui composent les syndicats (j'en fais partie )sont comme moi : ils se disent , en voyant ce qui nous tombe dessus encore , cette fois ça va bouger , les gens vont se mobiliser en masse ! Mais non ! Les grévistes sont assez nombreux mais très peu de manifestants !!! A ce sujet , les sonos qui diffusent des chansons ... comment dire ... ? moi ça me gave !
Je vois dans mon établissement : 8 grévistes dans la rue sur 36 le 19 mai.
Bon, un dimanche ils seraient venus plus massivement et les non grévistes hostiles à la réforme (8 ce jour là) aussi. Disons 20 au lieu de 8 minimum. Mais ils seraient venus en famille avec femme et enfant ou mari et enfant... Disons 60 au lieu de 8. Et je vois que les parents sont très remontés quand on les informe. 750 collégiens + les écoles primaires du coin + une ville de plus de 7 000 habitants (avec d'autres communes concernées qui sont rattachées pour le collège et le lycée) ça peut faire beaucoup de monde dans la rue... Plusieurs centaines à mon avis... Le maire pourrait d'ailleurs relayer sur le site de la ville un appel (il est centre droit et j'ai eu son fils en classe : très bon contact, je suis persuadé qu'il pourrait nous aider...) Bref : au lieu de 8 manifestants : 300 minimum selon moi. Soit 50X plus. Si les gens se mobilisent vraiment ça peut faire beaucoup de monde. Sans compter les intellectuels, universitaires, élèves de lycée, étudiants et autres qui pourraient s'ajouter.
Et si tous les syndicats et tous les opposants à cette réforme se retrouvent dans la rue... ça rigole moins Rue de Grenelle...
Ce qui démobilise ou décourage ce sont les petites grèves sans efficacité qui nous coûtent de l'argent, pas ce type de mobilisation à mon avis. Ca vaut le coup d'essayer. Et si les gens ne se mobilisent pas alors... Eh bien tant pis.
_________________
"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- may68Expert
MUTIS a écrit:may68 a écrit:
Tu as raison il faut une mobilisation sur un dimanche mais encore une fois je doute de l'ampleur à cause de ce que tu dis au début : tout le monde est contre mais une poignée se bouge ...
Je pense qu'une bonne partie des gens qui composent les syndicats (j'en fais partie )sont comme moi : ils se disent , en voyant ce qui nous tombe dessus encore , cette fois ça va bouger , les gens vont se mobiliser en masse ! Mais non ! Les grévistes sont assez nombreux mais très peu de manifestants !!! A ce sujet , les sonos qui diffusent des chansons ... comment dire ... ? moi ça me gave !
Je vois dans mon établissement : 8 grévistes dans la rue sur 36 le 19 mai.
Bon, un dimanche ils seraient venus plus massivement et les non grévistes hostiles à la réforme (8 ce jour là) aussi. Disons 20 au lieu de 8 minimum. Mais ils seraient venus en famille avec femme et enfant ou mari et enfant... Disons 60 au lieu de 8. Et je vois que les parents sont très remontés quand on les informe. 750 collégiens + les écoles primaires du coin + une ville de plus de 7 000 habitants (avec d'autres communes concernées qui sont rattachées pour le collège et le lycée) ça peut faire beaucoup de monde dans la rue... Plusieurs centaines à mon avis... Le maire pourrait d'ailleurs relayer sur le site de la ville un appel (il est centre droit et j'ai eu son fils en classe : très bon contact, je suis persuadé qu'il pourrait nous aider...) Bref : au lieu de 8 manifestants : 300 minimum selon moi. Soit 50X plus. Si les gens se mobilisent vraiment ça peut faire beaucoup de monde. Sans compter les intellectuels, universitaires, élèves de lycée, étudiants et autres qui pourraient s'ajouter.
Et si tous les syndicats et tous les opposants à cette réforme se retrouvent dans la rue... ça rigole moins Rue de Grenelle...
Ce qui démobilise ou décourage ce sont les petites grèves sans efficacité qui nous coûtent de l'argent, pas ce type de mobilisation à mon avis. Ca vaut le coup d'essayer. Et si les gens ne se mobilisent pas alors... Eh bien tant pis.
ça vaut le coup d'essayer ça c'est sûr , c'est même incontournable !
Excuse mon défaitisme c'est à cause de la réforme des rythmes , sans doute ! Tout se passe de la même façon .
- AndmaExpert spécialisé
Tout dépend de ce qu'on fait de notre grève ponctuelle.
Si on reste chez soi ou si on fait du bruit.
A pas beaucoup on peut faire du bruit si on veut.
Donc c'est pour ça que je profiter du 11 pour rencontrer les collègues des autres bahuts du secteur et assister toutefois aux conseils de classe bardée de noir.
Si on reste chez soi ou si on fait du bruit.
A pas beaucoup on peut faire du bruit si on veut.
Donc c'est pour ça que je profiter du 11 pour rencontrer les collègues des autres bahuts du secteur et assister toutefois aux conseils de classe bardée de noir.
_________________
Nelson Mandela : « en faisant scintiller notre lumière nous offrons la possibilité aux autres d'en faire autant »
- F.LemoineÉrudit
Il ne s'agit pas de bloquer la correction, mais la passation des épreuves écrites.
_________________
"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
- AlbiusNiveau 10
Tu parles du brevet? Si c'est le cas, il s'agit de bloquer passation et correction; le préavis court désormais jusqu'au 1er juillet pour le SNALC.F.Lemoine a écrit:Il ne s'agit pas de bloquer la correction, mais la passation des épreuves écrites.
https://www.neoprofs.org/t90309-preavis-de-greve-depose-par-le-snalc-pour-le-brevet-surveillance-et-correction
- F.LemoineÉrudit
Oui, je sais. Je répondais à un message qui se trouve en fait sur un autre fil. C'est une vraie pelote, on s'emmêle les pattes.
_________________
"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
- BrindIfFidèle du forum
C'est une bonne idée.marlène.N a écrit:Tout dépend de ce qu'on fait de notre grève ponctuelle.
Si on reste chez soi ou si on fait du bruit.
A pas beaucoup on peut faire du bruit si on veut.
Donc c'est pour ça que je profiter du 11 pour rencontrer les collègues des autres bahuts du secteur
Je vais voir si je peux contacter les enseignants du collège de mon quartier (je suis TZR, je ne travaille pas dans la ville où j'habite). J'ai encore parlé avec des parents du primaire/collège de chez moi, ils ne sont au courant de rien
Ils savent qu'il y a une réforme, que les profs ne sont pas contents (les profs de latin grec surtout), et que vu par les médias le problème c'est l'enseignement de la religion
J'ai proposé à l'assoce des parents de l'école de mes enfants d'organiser une réunion d'info pour les parents de CM1/CM2, plutôt en Septembre vu comme c'est parti, mais si je pouvais contacter les collègues du coin ce serait plus efficace.
- DaphnéDemi-dieu
BrindIf a écrit:C'est une bonne idée.marlène.N a écrit:Tout dépend de ce qu'on fait de notre grève ponctuelle.
Si on reste chez soi ou si on fait du bruit.
A pas beaucoup on peut faire du bruit si on veut.
Donc c'est pour ça que je profiter du 11 pour rencontrer les collègues des autres bahuts du secteur
Je vais voir si je peux contacter les enseignants du collège de mon quartier (je suis TZR, je ne travaille pas dans la ville où j'habite). J'ai encore parlé avec des parents du primaire/collège de chez moi, ils ne sont au courant de rien
Ils savent qu'il y a une réforme, que les profs ne sont pas contents (les profs de latin grec surtout), et que vu par les médias le problème c'est l'enseignement de la religion
- AndmaExpert spécialisé
On a un énorme travail d'information.... Énorme.
Il faut absolument qu'on le fasse.
Il faut absolument qu'on le fasse.
_________________
Nelson Mandela : « en faisant scintiller notre lumière nous offrons la possibilité aux autres d'en faire autant »
- OsmieSage
Je serai gréviste et absente au conseil de la classe dont je suis le PP ; la grève ne passera pas inaperçue.marlène.N a écrit:Je suis assez d'accord aussi. J'ai décidé de me rendre aux conseils de classe en étant toutefois gréviste avec un brassard noir.
Je pense que je ne suis pas tenu au devoir de réserve dans ce cas et j'espère pouvoir exposer mes raisons.
Comme ça la grève passera moins inaperçue.
- OsmieSage
Si chaque établissement organisait une réunion d'information pour les parents/public, cela serait déjà très bien. Au public aussi de s'emparer du sujet.MUTIS a écrit:Pas d'accord...
Un blocage réel du bac aurait vraiment un impact. Une grève de quelques correcteurs du brevet n'aura (malheureusement) aucune conséquence. A la limite les gens seront convoqués un ou 2 jours plus tard et cela ne concernera que quelques matières (toujours les mêmes)... Cela sera utilisé pour diviser les profs et c'est aussi un des buts poursuivis par le MEN.
Désolé mais si on veut vraiment mettre la pression, il faut autre chose. Des assemblées générales partout avec les parents à la rentrée pour les mobiliser par exemple et défiler ensemble puisque cela n'a pas été possible en juin...
- AndmaExpert spécialisé
Oui mais à priori je serai la seule donc ça gênera plus que je sois là et que j'explique plutôt que mon absence passe inaperçue.
_________________
Nelson Mandela : « en faisant scintiller notre lumière nous offrons la possibilité aux autres d'en faire autant »
- OsmieSage
Dans mon établissement, on était 2 ou 3 à vouloir faire grève le 11 ; après discussions, heure d'info et explication du décret du 19 mai, nous serons plutôt 15. Il reste quelques jours pour mobiliser les collègues, et les parents !
- SowanaNiveau 8
+1. Je serais aussi probablement l'une des seules grévistes, voire la seule, et je me rendrai le soir à un conseil de 3ème en mettant ostensiblement devant moi une feuille indiquant "prof en grève", et après le conseil je cause avec les parents.
- CNFANiveau 10
Avant la mobilisation d'un dimanche à la rentrée, il faudra prendre le temps d'informer les parents. Nous envisageons d'organiser une réunion et d'y inviter les parents du secteur avec des tracts distribués aux élèves à la sortie et à tous lors du marché hebdomadaire.
- OsmieSage
On organise une grosse réunion d'info aux parents en début de semaine et on leur expliquera à la fin pourquoi nous ferons grève ; ils pourront s'associer à nous pour le 11.
- OsmieSage
Faites-le avant les vacances, pour battre le fer tant qu'il est chaud. Tout le monde parle encore de cette réforme, mieux vaut expliquer aux parents le décret tant que le sujet est sur le tapis. Chez nous, tout s'est organisé très vite (8 jours) et les collègues donnent un coup de main pour la préparation.CNFA a écrit:Avant la mobilisation d'un dimanche à la rentrée, il faudra prendre le temps d'informer les parents. Nous envisageons d'organiser une réunion et d'y inviter les parents du secteur avec des tracts distribués aux élèves à la sortie et à tous lors du marché hebdomadaire.
- TangledingGrand Maître
Je vous recommande de préparer une liste d'émargement en proposant aux parents d'y inscrire leur email pour constituer une mailing liste (on a créé une email pour l'occasion).
Autre chose, faites circuler les doc de pétitions durant la réunion, cela permet de récolter des signatures. Car après il y a un goulet d’étranglement et chacun est pressé de rentrer à la maison.
Autre chose, faites circuler les doc de pétitions durant la réunion, cela permet de récolter des signatures. Car après il y a un goulet d’étranglement et chacun est pressé de rentrer à la maison.
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
- CNFANiveau 10
Merci pour ces bonnes idées. Nous sommes novices en la matière...Tangleding a écrit:Je vous recommande de préparer une liste d'émargement en proposant aux parents d'y inscrire leur email pour constituer une mailing liste (on a créé une email pour l'occasion).
Autre chose, faites circuler les doc de pétitions durant la réunion, cela permet de récolter des signatures. Car après il y a un goulet d’étranglement et chacun est pressé de rentrer à la maison.
- neoSage
Osmie a écrit:Je serai gréviste et absente au conseil de la classe dont je suis le PP ; la grève ne passera pas inaperçue.
_________________
Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Réforme du collège: Communiqué de l’intersyndicale
vendredi 5 juin 2015
A la demande, appuyée par la forte mobilisation des personnels, de l’intersyndicale du second degré, la Ministre a proposé de réunir un groupe de travail mercredi 10 juin.
Les organisations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, CGT Educ’action et Sud Education en prennent acte et en attendent des réponses à leurs demandes.
Elles rappellent leur opposition à la réforme, leur demande d’abrogation des textes (décret et arrêté) et leur refus de toute négociation sur des textes d’application. Pour elles, les discussions doivent impérativement déboucher sur l’écriture de nouveaux textes réglementaires (décret ou arrêté) intégrant les demandes des personnels.
Elles appellent les personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation à amplifier la mobilisation, en particulier le 11 juin, journée nationale de grève dans tous les collèges.
vendredi 5 juin 2015
A la demande, appuyée par la forte mobilisation des personnels, de l’intersyndicale du second degré, la Ministre a proposé de réunir un groupe de travail mercredi 10 juin.
Les organisations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, CGT Educ’action et Sud Education en prennent acte et en attendent des réponses à leurs demandes.
Elles rappellent leur opposition à la réforme, leur demande d’abrogation des textes (décret et arrêté) et leur refus de toute négociation sur des textes d’application. Pour elles, les discussions doivent impérativement déboucher sur l’écriture de nouveaux textes réglementaires (décret ou arrêté) intégrant les demandes des personnels.
Elles appellent les personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation à amplifier la mobilisation, en particulier le 11 juin, journée nationale de grève dans tous les collèges.
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Et pour les Franciliens, le RV c'est 13h30 à Port Royal:
http://www.creteil.snes.edu/mobilisations/greve-jeudi-11-juin-manifestation.html
http://www.creteil.snes.edu/mobilisations/greve-jeudi-11-juin-manifestation.html
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- Journée de mobilisation le 22 janvier 2011 contre les suppressions de postes ?
- Journée de mobilisation le 4 novembre 2015 pour le statut des AESH
- Jeudi 4 juin : journée nationale du collège
- organisation d'une journée romaine en juin, besoin d'idées
- Journée nationale d'action 4 juin : mode d'emploi, témoignages
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum