- PeinardNiveau 10
L'administration tente de déterminer les raisons de ton absence, par exemple accident, arrêt maladie, empêchement, grève, etc... Comptabiliser un agent comme gréviste alors que celui-ci est malade ou a eu un accident ne serait pas très apprécié...
Puisque tu asrappelé répondu, il me semble normal que l'on te demande la raison.
Perso lorsque je suis gréviste, je ne fais rien de pro et par conséquent je ne réponds pas et ne rappelle pas.
Puisque tu as
Perso lorsque je suis gréviste, je ne fais rien de pro et par conséquent je ne réponds pas et ne rappelle pas.
- AlbiusNiveau 10
Peinard a écrit:L'administration tente de déterminer les raisons de ton absence, par exemple accident, arrêt maladie, empêchement, grève, etc... Comptabiliser un agent comme gréviste alors que celui-ci est malade ou a eu un accident ne serait pas très apprécié...
Puisque tu asrappelérépondu, il me semble normal que l'on te demande la raison.
Perso lorsque je suis gréviste, je ne fais rien de pro et par conséquent je ne réponds pas et ne rappelle pas.
Je comprends.
Mais alors mon inquiétude est que certains absents soient simplement remontés comme tels au Siec, sans plus.
Et si les chefs de centre ne joignent pas tous l'établissement d'exercice -je sais que c'est arrivé certaines années en cas d'absences injustifiées mais très peu nombreuses-, ils ne soient pas considérés comme grévistes, avec les conséquences pour eux et les statistiques que cela implique.
- AlbiusNiveau 10
Moi non plus. Mais ceux qui ne la font pas pour d'autres raisons moins avouables et moins compréhensibles, si.Leclochard a écrit:anthinéa a écrit:Bien sûr que oui !
Évidemment bien plus surtout qu'elle est lettres classiques .
Mais je n'arrive pas à passer outre ce que j'ai décrit .
Je sais que l'enjeu est important ... mais le syndrome de bon élève , mon empathie me bloquent .
C'est pas la peine de me lapider hein, jusqu'à mes gros problèmes de fric, j'étais de toutes les manifs ! Mon fils aussi dans l'écharpe ...
Je ne me permettrai pas de critiquer ceux qui n'ont pas les moyens de faire grève. Je sais que c'est parfois compliqué de vivre avec nos revenus.
Ce qui me désole, ce sont les méthodes employées pour se faire entendre.
- AlbiusNiveau 10
lamiel a écrit:Non, non, non ! Quand on est en grève, on ne prévient pas. Dans le "coût" causé par la grève, il y a aussi celui de laisser à la charge du patron le fait de contrôler par lui-même les absences.
Et puis, franchement, quelle idée cynique de convoquer à la correction des lettres classiques, l'année où on annonce la suppression de ce métier en collège ! Il ne faut pas exagérer quand même, ils doivent bien s'y attendre.
Une pensée à tous les grévistes d'aujourd'hui, à ceux dont c'est l'énième grève, comme moi, et aussi à ceux dont c'est l'une des premières. Et même si la comptabilisation est mensongère, au moins nous aurons fait quelque chose. Il faut aussi voir ça comme un entraînement pour la rentrée prochaine, pour l'année qui vient. Je vois de plus en plus de collègues de mieux en mieux renseignés sur leurs droits "grâce" à ce mouvement, je me dis que c'est une bonne chose.
Je n'y avais même pas pensé, mais tu as parfaitement raison.
- MamaVénérable
F.Lemoine a écrit:Mama a écrit:jolie réponse. (sauf l'emploi du mot "autiste", qui me semble de plus en plus répandu dans des contextes inadaptés).
C'est vrai, la formulation est maladroite. Je sais que l'autisme est une pathologie (nous avons un enfant autiste au collège). Je pensais que la formulation "comportement autiste" n'équivalait pas à "autisme".
Si vous avez d'autres qualificatifs pour "je me bouche les oreilles et les yeux, je me concentre sur mon nombril", je prends
Cela n'équivaut pas, en effet, mais je trouve que cet usage favorise l'idée que tous les autistes ont cette attitude, or ils sont très différents les uns des autres... Et surtout, je le trouve employé pour des choses très différentes : indifférence, problèmes de communication, mutisme, et là tu parles encore d'autre chose, qui est plutôt du refus de regarder les choses en face et de prendre l'opposition en compte, ce qui n'est pas forcément un comportement d'autiste. Je ne sais pas, faire l'autruche ? Ou jouer au c**, tout simplement ! Mes neurones sont au ralenti à cause du déménagement... :lol:
Pour le reste : j'ai bien noté, mais on ne sait jamais, parfois la loi dit aussi en creux ce que l'on n'a pas à faire. En tout cas je me voyais mal demander une preuve à celle qui doit me titulariser... Mais bon, l'essentiel est de n'avoir pas prévenu avant.
Je partage vos inquiétudes sur le comptage. Je ne me fais aucune illusion, comme hier, peu de médias en parleront, et seulement pour dire qu'un syndicat minoritaire de droite a organisé une grève encore plus minoritaire. Mais m'en fous, je me sens droite dans mes
- Tessa103Niveau 6
On aura toujours la preuve qu'il y avait un préavis ce jour... Ils ne peuvent sanctionner l'absence.
- DaphnéDemi-dieu
Mama a écrit:F.Lemoine a écrit:Mama a écrit:jolie réponse. (sauf l'emploi du mot "autiste", qui me semble de plus en plus répandu dans des contextes inadaptés).
C'est vrai, la formulation est maladroite. Je sais que l'autisme est une pathologie (nous avons un enfant autiste au collège). Je pensais que la formulation "comportement autiste" n'équivalait pas à "autisme".
Si vous avez d'autres qualificatifs pour "je me bouche les oreilles et les yeux, je me concentre sur mon nombril", je prends
Cela n'équivaut pas, en effet, mais je trouve que cet usage favorise l'idée que tous les autistes ont cette attitude, or ils sont très différents les uns des autres... Et surtout, je le trouve employé pour des choses très différentes : indifférence, problèmes de communication, mutisme, et là tu parles encore d'autre chose, qui est plutôt du refus de regarder les choses en face et de prendre l'opposition en compte, ce qui n'est pas forcément un comportement d'autiste. Je ne sais pas, faire l'autruche ? Ou jouer au c**, tout simplement ! Mes neurones sont au ralenti à cause du déménagement... :lol:
Pour le reste : j'ai bien noté, mais on ne sait jamais, parfois la loi dit aussi en creux ce que l'on n'a pas à faire. En tout cas je me voyais mal demander une preuve à celle qui doit me titulariser... Mais bon, l'essentiel est de n'avoir pas prévenu avant.
Je partage vos inquiétudes sur le comptage. Je ne me fais aucune illusion, comme hier, peu de médias en parleront, et seulement pour dire qu'un syndicat minoritaire de droite a organisé une grève encore plus minoritaire. Mais m'en fous, je me sens droite dans mesbottessandales, comme le disait F. Lemoine plus haut, c'est exactement ça.
Surtout avec l'actualité du jour......
- MamaVénérable
Oui, je ne savais pas quand j'ai posté...
- IsmyrrNiveau 6
Retour de correction à Nanterre. (Criez pas, c'est mal et j'aurais aimé, mais je ne pouvais pas faire grève une 3ème fois, j'y suis donc allée.)
Nous étions 25 correcteurs.
2 absents, dont un qui, parait-il, n'avait pas reçu sa convocation et qui a donc dû venir plus tard....
Nous avons donc eu 2 copies de + chacun.
- PouceNiveau 9
Je suis chargée de la coordination. A cet titre je viens de recevoir par mail de la part de l'IPR la correction officielle ainsi que les préconisations d'usage ( que je n'ai pas encore lues). Mais je serai gréviste et n'ai nulle intention d'en informer l'établissement ou le centre de correction. Je suppose que mon absence retardera les corrections dans la mesure où personne ne pourra donner la correction officielle qui arrivera sans doute un peu plus tard.
- PuckVénérable
Hier, fête de fin d'année des 3e. Nous ne sommes toujours que 2 à faire grève.
Réflexion d'une collègue (maths) à mon co-gréviste (maths) : "Et bien, j'espère qu'à cause de toi, je ne serai pas appelée. Ce serait trop injuste !"
Réflexion d'une collègue (maths) à mon co-gréviste (maths) : "Et bien, j'espère qu'à cause de toi, je ne serai pas appelée. Ce serait trop injuste !"
- PuckVénérable
J'ai oublié de préciser que pour nous les corrections commencent lundi.
En général, nous finissons vers 14h le premier jour. On perd donc 2 jours.
Les 2 jours de grève vont faire mal mais comme on dit chez nous "on craint dégun" ! Tant pis, c'est une goutte d'eau comme nous le serinent les collègues qui ont pourtant été grévistes. C'est sûr que ça ne concerne que 3 catégories de profs mais il faut réagir à temps. Sinon, cela risque de ressembler à Matin brun.
En général, nous finissons vers 14h le premier jour. On perd donc 2 jours.
Les 2 jours de grève vont faire mal mais comme on dit chez nous "on craint dégun" ! Tant pis, c'est une goutte d'eau comme nous le serinent les collègues qui ont pourtant été grévistes. C'est sûr que ça ne concerne que 3 catégories de profs mais il faut réagir à temps. Sinon, cela risque de ressembler à Matin brun.
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
Puck a écrit:Hier, fête de fin d'année des 3e. Nous ne sommes toujours que 2 à faire grève.
Réflexion d'une collègue (maths) à mon co-gréviste (maths) : "Et bien, j'espère qu'à cause de toi, je ne serai pas appelée. Ce serait trop injuste !"
RHHHHHHHHHHHÂÂÂÂ ! :censure: de Caliméro foireuse !
- PuckVénérable
Asha Kraken a écrit:Puck a écrit:Hier, fête de fin d'année des 3e. Nous ne sommes toujours que 2 à faire grève.
Réflexion d'une collègue (maths) à mon co-gréviste (maths) : "Et bien, j'espère qu'à cause de toi, je ne serai pas appelée. Ce serait trop injuste !"
RHHHHHHHHHHHÂÂÂÂ ! :censure: de Caliméro foireuse !
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
F.Lemoine a écrit:C'est vrai, la formulation est maladroite. Je sais que l'autisme est une pathologie (nous avons un enfant autiste au collège). Je pensais que la formulation "comportement autiste" n'équivalait pas à "autisme".
Le sens par extension est dans plusieurs dictionnaires, alors... Puis zut quoi, il est évident qu'il ne s'agit en rien de critiquer les autistes. Ça me rappelle une polémique absurde sur l'emploi du mot "cancer" à propos du chômage ou de l'assistanat il y a quelques années...
- InvitéInvité
Par contre le coup des copies des grévistes refilées à ceux qui corrigent, no way. Tapez pas non plus, je suis contractuelle et stagiaire à la rentrée.
- NasopiBon génie
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:F.Lemoine a écrit:C'est vrai, la formulation est maladroite. Je sais que l'autisme est une pathologie (nous avons un enfant autiste au collège). Je pensais que la formulation "comportement autiste" n'équivalait pas à "autisme".
Le sens par extension est dans plusieurs dictionnaires, alors... Puis zut quoi, il est évident qu'il ne s'agit en rien de critiquer les autistes. Ça me rappelle une polémique absurde sur l'emploi du mot "cancer" à propos du chômage ou de l'assistanat il y a quelques années...
Quand on est concerné par l'autisme (la pathologie), cet emploi du mot est blessant quand même. Il est vrai qu'on le rencontre de plus en plus souvent, et ça me fait mal à chaque fois.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
corailc a écrit:Par contre le coup des copies des grévistes refilées à ceux qui corrigent, no way. Tapez pas non plus, je suis contractuelle et stagiaire à la rentrée.
Je n'ai pas compris le sens de la phrase.
Nasopi :
- InvitéInvité
Asha Kraken a écrit:corailc a écrit:Par contre le coup des copies des grévistes refilées à ceux qui corrigent, no way. Tapez pas non plus, je suis contractuelle et stagiaire à la rentrée.
Je n'ai pas compris le sens de la phrase.
Nasopi :
Je veux dire que je m’en vais une fois mon paquet fini. L’an passé c’était 30 dans mon coin. Je n’ai cependant pas la précision du nombre de copies à corriger sur mon ordre de mission, ça m’ennuie un peu.
- MaissaHabitué du forum
corailc a écrit:Asha Kraken a écrit:corailc a écrit:Par contre le coup des copies des grévistes refilées à ceux qui corrigent, no way. Tapez pas non plus, je suis contractuelle et stagiaire à la rentrée.
Je n'ai pas compris le sens de la phrase.
Nasopi :
Je veux dire que je m’en vais une fois mon paquet fini. L’an passé c’était 30 dans mon coin. Je n’ai cependant pas la précision du nombre de copies à corriger sur mon ordre de mission, ça m’ennuie un peu.
Les contractuels aussi sont convoqués ?
- AudreyOracle
A Bourg-en-Bresse, 47 candidats annoncés par correcteur dans mon centre, soit 10 de plus que l'an dernier (j'ai eu l'info par une copine qui est secrétaire de correction, vu qu'on ne nous a pas mis le nombre de candidats sur nos convocs, contrairement à d'habitude).
Je suis contente de faire grève.
Je suis contente de faire grève.
- InvitéInvité
Merde, ça me saoule d’avance, déjà que j’avais pas envie.
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Audrey a écrit:A Bourg-en-Bresse, 47 candidats annoncés par correcteur dans mon centre, soit 10 de plus que l'an dernier (j'ai eu l'info par une copine qui est secrétaire de correction, vu qu'on ne nous a pas mis le nombre de candidats sur nos convocs, contrairement à d'habitude).
Je suis contente de faire grève.
C'est énorme ! Impossible pour moi de corriger tant de copies en une journée !!
- AudreyOracle
Nous sommes, depuis des années, convoqués deux jours. Mais on n'a jamais eu autant de copies...
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Nous, nous sommes convoquées seulement mardi.
Quand j'ai dit à mes collègues que j'envisageais de faire grève, deux d'entre elles n'étaient pas contentes du tout ...
Quand j'ai dit à mes collègues que j'envisageais de faire grève, deux d'entre elles n'étaient pas contentes du tout ...
- F.LemoineÉrudit
Nasopi a écrit:Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:F.Lemoine a écrit:C'est vrai, la formulation est maladroite. Je sais que l'autisme est une pathologie (nous avons un enfant autiste au collège). Je pensais que la formulation "comportement autiste" n'équivalait pas à "autisme".
Le sens par extension est dans plusieurs dictionnaires, alors... Puis zut quoi, il est évident qu'il ne s'agit en rien de critiquer les autistes. Ça me rappelle une polémique absurde sur l'emploi du mot "cancer" à propos du chômage ou de l'assistanat il y a quelques années...
Quand on est concerné par l'autisme (la pathologie), cet emploi du mot est blessant quand même. Il est vrai qu'on le rencontre de plus en plus souvent, et ça me fait mal à chaque fois.
Alors, je te prie de m'excuser. J'espère que tu as compris qu'il s'agissait d'une maladresse.
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"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
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