- BrindIfFidèle du forum
Où est-il précisé que c'est indicatif ? (mais effectivement, je ne vois pas comme interpréter le "moduler" autrement)
- TangledingGrand Maître
La parution éclair au lendemain de la grève du 19 est au contraire un signe de fébrilité.
C'est aussi un va-tout, NVB et Valls ont parié sur le tempérament velléitaire des profs, toujours prêts à râler en SDP mais plus rarement décidés à agir.
Ce n'est pas un pari idiot. Le seul grain de sable, ça peut être les parents d'élèves, car il s'agit de l'avenir de leurs gosses. Tout l'enjeu est :
1 - de les informer pour surmonter la com inepte du MEN
2 - de leur proposer rapidement une perspective d'action
Pour le mois de juin je pense que l'occasion est manquée pour le 2e objectif. Mais s'agissant du premier, préalable, cela se précise.
Le SNALC qui donne ici des leçons à tout le monde a-t-il organisé des réunions d'info en direction des parents ?
Je n'en ai pas l'impression. Chez nous l'initiative est venue de la section SNES et de collègues non syndiqués. Les adhérents SNALC ne nous ont pas fait l'honneur de seulement s'associer à la réunion que nous avions organisée.
C'est aussi un va-tout, NVB et Valls ont parié sur le tempérament velléitaire des profs, toujours prêts à râler en SDP mais plus rarement décidés à agir.
Ce n'est pas un pari idiot. Le seul grain de sable, ça peut être les parents d'élèves, car il s'agit de l'avenir de leurs gosses. Tout l'enjeu est :
1 - de les informer pour surmonter la com inepte du MEN
2 - de leur proposer rapidement une perspective d'action
Pour le mois de juin je pense que l'occasion est manquée pour le 2e objectif. Mais s'agissant du premier, préalable, cela se précise.
Le SNALC qui donne ici des leçons à tout le monde a-t-il organisé des réunions d'info en direction des parents ?
Je n'en ai pas l'impression. Chez nous l'initiative est venue de la section SNES et de collègues non syndiqués. Les adhérents SNALC ne nous ont pas fait l'honneur de seulement s'associer à la réunion que nous avions organisée.
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- CelebornEsprit sacré
Tangleding a écrit:La parution éclair au lendemain de la grève du 19 est au contraire un signe de fébrilité.
C'est aussi un va-tout, NVB et Valls ont parié sur le tempérament velléitaire des profs, toujours prêts à râler en SDP mais plus rarement décidés à agir.
Ce n'est pas un pari idiot. Le seul grain de sable, ça peut être les parents d'élèves, car il s'agit de l'avenir de leurs gosses. Tout l'enjeu est :
1 - de les informer pour surmonter la com inepte du MEN
2 - de leur proposer rapidement une perspective d'action
Comme par exemple un rassemblement un dimanche, que le SNALC a depuis longtemps proposé à l'intersyndicale, et que le SNES a refusé ?
Le SNALC qui donne ici des leçons à tout le monde a-t-il organisé des réunions d'info en direction des parents ?
Comme tout le monde dans le cadre de l'appel aux réunions le 4 juin, oui.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- HypermnestreÉrudit
Si le grain de sable, ce sont les parents d'élèves, je répète ma question : quel intérêt pour la grève du 11 juin ?
(et je précise que je serai très très très heureuse de me tromper, de voir une grève massive le 11, un revirement du point de vue du ministère le lendemain etc.)
(et je précise que je serai très très très heureuse de me tromper, de voir une grève massive le 11, un revirement du point de vue du ministère le lendemain etc.)
- bernardoFidèle du forum
Tangleding a écrit:La parution éclair au lendemain de la grève du 19 est au contraire un signe de fébrilité.
C'est aussi un va-tout, NVB et Valls ont parié sur le tempérament velléitaire des profs, toujours prêts à râler en SDP mais plus rarement décidés à agir.
Ce n'est pas un pari idiot. Le seul grain de sable, ça peut être les parents d'élèves, car il s'agit de l'avenir de leurs gosses. Tout l'enjeu est :
1 - de les informer pour surmonter la com inepte du MEN
2 - de leur proposer rapidement une perspective d'action
Pour le mois de juin je pense que l'occasion est manquée pour le 2e objectif. Mais s'agissant du premier, préalable, cela se précise.
Le SNALC qui donne ici des leçons à tout le monde a-t-il organisé des réunions d'info en direction des parents ?
Je n'en ai pas l'impression. Chez nous l'initiative est venue de la section SNES et de collègues non syndiqués. Les adhérents SNALC ne nous ont pas fait l'honneur de seulement s'associer à la réunion que nous avions organisée.
ça ne sert à rien de se disputer : nous avons un "ennemi" commun (pardon pour cette métaphore guerrière ) ; il faut voir les personnes qui agissent concrètement, quelle que soit leur appartenance syndicale (ou non syndicale), aller vers elles, leur proposer notre aide ; les syndicats proposent des points d'appui, il faut s'en servir ; dans le 13e de Paris nous avons maintenant une intersyndicale (+ non syndiqués, dont moi) locale, qui nous a permis d'organiser un rassemblement hier devant la mairie qui avait de la gueule (on a été longuement interrogé par une journaliste de France Info, on a été reçu à la Mairie) ; elle s'est construite comment ? Avec ceux qui ne voulaient pas de la réforme et qui voulaient agir ; nous sommes allés dans les collèges à côté et nous avons créé des liens ; les syndicats suivent ça de près ; on fait remonter nos demandes ; c'est comme ça que ça bouge, lentement mais sûrement ; il faut faire ça partout, se déplacer, parler, répondre aux questions, proposer des "actions" (une AG, puis un rassemblement) ; ça fait des étapes entre 2 grèves ; et alors, je vous promets, ON SAIT POURQUOI ON FAIT GREVE et on n'a pas l'impression que c'est une journée dans le vide ; non, c'est un temps de rassemblement fort dans une continuité de mobilisation ; à nous de créer des choses entre les temps forts ; c'est en se battant qu'on devient combattif ; si on est vraiment contre la réforme, c'est la colère qui pousse en avant et fait se rencontrer les gens. Il y a une solidarité qui existe. Il faut s'appuyer dessus. (Pardon, je me suis un peu emporté ... )
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- GrypheMédiateur
Celeborn a écrit:Le SNALC qui donne ici des leçons à tout le monde a-t-il organisé des réunions d'info en direction des parents ?
Comme tout le monde dans le cadre de l'appel aux réunions le 4 juin, oui.
Avec même un document spécifique dans le pack-réforme :
http://snalc.fr/uploads/documents/national/04-CLG_PACK_tract_PARENTS.pdf
- DaphnéDemi-dieu
Gryphe a écrit:Celeborn a écrit:Le SNALC qui donne ici des leçons à tout le monde a-t-il organisé des réunions d'info en direction des parents ?
Comme tout le monde dans le cadre de l'appel aux réunions le 4 juin, oui.
Avec même un document spécifique dans le pack-réforme :
http://snalc.fr/uploads/documents/national/04-CLG_PACK_tract_PARENTS.pdf
Je n'ai pas l'impression que le SNALC ici donne des leçons à tout le monde : il fait ce qu'il a à faire, comme il l'entend, comme il l'a toujours fait : il est quand même libre de prendre les décisions qui lui semblent pertinentes.
Si les autres sont contre ou pas concernés, ça les regarde.
- TangledingGrand Maître
Tu n'as pas l'impression. J'ai cette impression.
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- bernardoFidèle du forum
j'ai trouvé ceci, qui est pas mal (en direction des parents puisque ça défend les professeurs) :
http://www.lexpress.fr/actualite/pour-une-autre-reforme-du-college_1686641.html
http://www.lexpress.fr/actualite/pour-une-autre-reforme-du-college_1686641.html
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- FrontUniqueNiveau 3
Si les dirigeants du SNES et de FO vont rencontrer la ministre à la veille de la grève du 11, après avoir proclamé pendant deux semaines qu'ils ne le feraient pas, ça sera quand même un sacré coup de couteau dans le dos de tous les enseignants, et d'abord des militants.
Un de plus.
"N'y allez pas!", c'est la seule chose à leur dire désormais.
Un de plus.
"N'y allez pas!", c'est la seule chose à leur dire désormais.
- BalthamosDoyen
FrontUnique a écrit:Si les dirigeants du SNES et de FO vont rencontrer la ministre à la veille de la grève du 11, après avoir proclamé pendant deux semaines qu'ils ne le feraient pas, ça sera quand même un sacré coup de couteau dans le dos de tous les enseignants, et d'abord des militants.
Un de plus.
"N'y allez pas!", c'est la seule chose à leur dire désormais.
Il me semble que le Snes est clair sur ses intentions : abrogation et refus de négociation sur les textes d'application.
Faire le contraire serait à coup sûr une trahison.
- LeclochardEmpereur
FrontUnique a écrit:Si les dirigeants du SNES et de FO vont rencontrer la ministre à la veille de la grève du 11, après avoir proclamé pendant deux semaines qu'ils ne le feraient pas, ça sera quand même un sacré coup de couteau dans le dos de tous les enseignants, et d'abord des militants.
Un de plus.
"N'y allez pas!", c'est la seule chose à leur dire désormais.
C'est vraiment honteux. Bien content de ne pas être chez eux. Ca me ferait mal d'être ainsi trahi.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- HypermnestreÉrudit
Où avez-vous lu que les syndicats acceptaient l'invitation ? La manœuvre de la Ministre, la veille du jour de grève, est inqualifiable, mais les syndicats n'y ont pas répondu favorablement, non ?
Vous avez une déclaration d'un syndicat annonçant qu'il allait s'y rendre ?
Vous avez une déclaration d'un syndicat annonçant qu'il allait s'y rendre ?
- TangledingGrand Maître
Je lis ceci :
Ca parait clair, non ?
Elles rappellent leur opposition à la réforme, leur demande d'abrogation des textes (décret
et arrêté) et leur refus de toute négociation sur des textes d’application. Pour elles, les
discussions doivent impérativement déboucher sur l’écriture de nouveaux textes
réglementaires (décret ou arrêté) intégrant les demandes des personnels.
Ca parait clair, non ?
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- GrypheMédiateur
hypermnestre a écrit:Où avez-vous lu que les syndicats acceptaient l'invitation ? La manœuvre de la Ministre, la veille du jour de grève, est inqualifiable, mais les syndicats n'y ont pas répondu favorablement, non ?
Vous avez une déclaration d'un syndicat annonçant qu'il allait s'y rendre ?
Ouh là, tu as raison, c'est subtil. :lol:
Mais je comprends quand même le communiqué dans le sens qu'ils vont y aller.
A la demande, appuyée par la forte mobilisation des personnels, de l’intersyndicale du second degré, la Ministre a proposé de réunir un groupe de travail mercredi 10 juin.
Les organisations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, CGT Educ’action et Sud Education en prennent acte et en attendent des réponses à leurs demandes.
Elles rappellent leur opposition à la réforme, leur demande d’abrogation des textes (décret et arrêté) et leur refus de toute négociation sur des textes d’application. Pour elles, les discussions doivent impérativement déboucher sur l’écriture de nouveaux textes réglementaires (décret ou arrêté) intégrant les demandes des personnels.
Edit : Tangleding, c'est drôle, on n'a pas du tout compris le texte de la même manière.
- LefterisEsprit sacré
Elles ne seraient pas inutiles si elles servaient de préavis à un mouvement plus dur , pas pur recommencer sporadiquement sans gêner personne. Au contraire, elles donnent l'occasion de montrer les muscles et de provoquer , comme le 19, avec le petit sourire méprisant. Et plus ce gouvernement sera en difficulté dans tous les domaines, plus il craindra certains mouvements sociaux, plus il cognera lâchement sur les plus faibles ou les moins méchants.hypermnestre a écrit: Et répétons-le encore une fois, la mobilisation a été énorme en collège pour la grève du mois précédente, et RIEN n'a bougé, RIEN de RIEN. Et paf, au petit matin, décret.
Difficile d'y voir un signe d'inquiétude de la part du Ministère. Quelle plus belle preuve que les grèves d'un jour sont inutiles ?
Je crois à la perturbation des examens en revanche, par la grève , ou à toute autre action légale qui se voit et qui gêne. J'ai fait le 19 , je ne ferai peut-être pas le 11, mais je ne corrigerai pas le brevet. Le combat est sans doute perdu, j'ai déjà tiré un trait mentalement sur ma matière , mais je me battrai quand même en, faisant le plus ch..er possible, et ensuite, je résisterai en traînant les pieds.
Si les moutons que sont les enseignants devenaient des moutons enragés, on n'en serait pas là.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- TangledingGrand Maître
Discuter sur la base d'une réécriture du décret et de l'arrêté, ça ne me pose aucun problème. En termes de droit c'est précisément ce que l'on appelle une abrogation :Gryphe a écrit:hypermnestre a écrit:Où avez-vous lu que les syndicats acceptaient l'invitation ? La manœuvre de la Ministre, la veille du jour de grève, est inqualifiable, mais les syndicats n'y ont pas répondu favorablement, non ?
Vous avez une déclaration d'un syndicat annonçant qu'il allait s'y rendre ?
Ouh là, tu as raison, c'est subtil. :lol:
Mais je comprends quand même le communiqué dans le sens qu'ils vont y aller.
A la demande, appuyée par la forte mobilisation des personnels, de l’intersyndicale du second degré, la Ministre a proposé de réunir un groupe de travail mercredi 10 juin.
Les organisations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, CGT Educ’action et Sud Education en prennent acte et en attendent des réponses à leurs demandes.
Elles rappellent leur opposition à la réforme, leur demande d’abrogation des textes (décret et arrêté) et leur refus de toute négociation sur des textes d’application. Pour elles, les discussions doivent impérativement déboucher sur l’écriture de nouveaux textes réglementaires (décret ou arrêté) intégrant les demandes des personnels.
Edit : Tangleding, c'est drôle, on n'a pas du tout compris le texte de la même manière.
(pris vite-fait sur wikipedia mais confirmé par legifrance)Les lois et les règlements administratifs (décrets, arrêtés) ne peuvent être abrogés que par un texte ayant même valeur : une loi par une autre loi, un décret par un autre décret, etc. L'abrogation peut ne porter que sur un ou plusieurs articles d'une loi ou d'un règlement.
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- GrypheMédiateur
Tangleding a écrit:Discuter sur la base d'une réécriture du décret et de l'arrêté, ça ne me pose aucun problème. En termes de droit c'est précisément ce que l'on appelle une abrogation :
(pris vite-fait sur wikipedia mais confirmé par legifrance)Les lois et les règlements administratifs (décrets, arrêtés) ne peuvent être abrogés que par un texte ayant même valeur : une loi par une autre loi, un décret par un autre décret, etc. L'abrogation peut ne porter que sur un ou plusieurs articles d'une loi ou d'un règlement.
Je peux me tromper, mais il me semble que le décret sur l'évaluation des enseignants parus en mai 2012 a été abrogé juste comme ça, sans être réécrit.
Après, tu as raison, il faut un texte "juridique" au moins aussi fort dans la hiérarchie des normes pour revenir sur un texte qu'on veut abroger, ça me paraît logique.
- Spoiler:
- Ceci dit, je pense qu'on n'en prend pas le chemin...
https://www.neoprofs.org/t90121-il-est-ou-ce-decret-des-precisions-sur-le-decret?highlight=d%E9cret
- FrontUniqueNiveau 3
Il y a eu réponse écrite de la ministre, qui est on ne peut plus clair: les enseignants n'ont "pas compris", donc elle invite les syndicats à venir discuter de "textes complémentaires". Il n'est pas question de réécriture ni d'abrogation, il s'agit juste d'une formule permettant aux dirigeants syndicaux de raccrocher leurs wagons au "dialogue social" sans accepter platement de discuter d'une circulaire d'application.
Y aller, c'est après avoir adopté un dispositif bidon (mettre en débat chacun dans son coin, blablabla) envoyer un signe de plus du fait que la "résistance" des syndicats relève davantage du cinoche qu'autre chose.
Et puis, la veille du 11!
Y aller, c'est après avoir adopté un dispositif bidon (mettre en débat chacun dans son coin, blablabla) envoyer un signe de plus du fait que la "résistance" des syndicats relève davantage du cinoche qu'autre chose.
Et puis, la veille du 11!
- bernardoFidèle du forum
FrontUnique a écrit:Il y a eu réponse écrite de la ministre, qui est on ne peut plus clair: les enseignants n'ont "pas compris", donc elle invite les syndicats à venir discuter de "textes complémentaires". Il n'est pas question de réécriture ni d'abrogation, il s'agit juste d'une formule permettant aux dirigeants syndicaux de raccrocher leurs wagons au "dialogue social" sans accepter platement de discuter d'une circulaire d'application.
Y aller, c'est après avoir adopté un dispositif bidon (mettre en débat chacun dans son coin, blablabla) envoyer un signe de plus du fait que la "résistance" des syndicats relève davantage du cinoche qu'autre chose.
Et puis, la veille du 11!
Tes attaques contre les syndicats et tes grands mots (trahison, dispositif bidon) rendent-ils vraiment service à la mobilisation ? Tu divises les gens, mais dans quel but ? Les syndicats sont ce qu'ils sont, pas plus. Ce sont des organisations qui existent depuis longtemps et qui constituent des remparts contre les attaques du Capital. Dire que tous les syndicats sont vendus, alors qu'on a besoin d'une collaboration serrée entre "base" et "tête", alors qu'on a besoin de réinvestir ces lieux de combat, je ne crois pas que ce soit une bonne chose. N'oublie quand même pas que beaucoup de collègues ont "la tête dans le guidon" et n'ont pas l'énergie pour se mobiliser. Est-ce que tu vas faire sans eux ? Est-ce que tu vas construire une mobilisation sans eux ? Au nom de qui parles-tu ? Qui tu représentes ? Comment parler d'un "Front Unique" qui rejette les syndicats ? Tu veux faire sans le SNES ?
Dire du mal de tous et de tout (la grève un jour ça sert à rien), est-ce que ça aide ? Déjà que les collègues hésitent à faire grève un jour, tu veux leur proposer une grève générale directement ? Tout le boulot qui est fait par les autres, tu craches dessus. Mais ce que tu proposes est, pour l'instant, just a dream. Il faut faire avec les gens, comme ils sont, avec les syndicats, comme ils sont. Le changement se fait petit à petit, jusqu'à ce que les conditions (et ça on ne peut pas trop le prévoir) soient réunies pour que ça pète. En attendant, c'est un travail de fourmi sur le terrain qui fera avancer les choses. Et AVEC les syndicats.
- NLM76Grand Maître
Est-ce que l'appel à la grève concerne le lycée ? Je suis d'oral de bac. Et ça me ferait du bien de donner un coup de pied dans la fourmilière si ça pouvait être utile.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- bernardoFidèle du forum
nlm76 a écrit:Est-ce que l'appel à la grève concerne le lycée ? Je suis d'oral de bac. Et ça me ferait du bien de donner un coup de pied dans la fourmilière si ça pouvait être utile.
Voilà l'appel de l'intersyndicale nationale : Les organisations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, CGT Educ’action, SUD Éducation, SNCL-FAEN et SIES-FAEN constatent l’enfermement du ministère dans son maintien de la réforme du collège et son refus d’entendre les demandes des personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation du second degré.
Confirmant leur analyse commune de la réforme et des conditions de la publication des textes le 20 mai, elles appellent les personnels à amplifier l’action, en particulier le 4 juin, contre les textes publiés au lendemain d’une grève majoritaire dans les collèges, pour leur abrogation et la reprise immédiate des discussions sur l’avenir du collège.
Elles appellent à signer et faire signer massivement la pétition intersyndicale « Un autre collège 2016 ».
Elles appellent à une nouvelle journée nationale de grève et d’actions le jeudi 11 juin.
Le 19 mai, il y avait des collègues du lycée (pas beaucoup mais il y en avait) et mêmes des instituteurs (au moins du 93, parce que j'en ai rencontré, après la manifestation, à la Bourse du Travail).
Par contre, cher nlm76, si vous êtes d'oral de bac, je ne pense pas que ce soit une bonne chose de faire grève : vous seriez probablement très minoritaire et donc susceptible d'être sanctionné. Enfin, je ne sais pas. Il faut voir ça avec votre syndicat (si vous en avez un).
- FrontUniqueNiveau 3
guennec a écrit:FrontUnique a écrit:Il y a eu réponse écrite de la ministre, qui est on ne peut plus clair: les enseignants n'ont "pas compris", donc elle invite les syndicats à venir discuter de "textes complémentaires". Il n'est pas question de réécriture ni d'abrogation, il s'agit juste d'une formule permettant aux dirigeants syndicaux de raccrocher leurs wagons au "dialogue social" sans accepter platement de discuter d'une circulaire d'application.
Y aller, c'est après avoir adopté un dispositif bidon (mettre en débat chacun dans son coin, blablabla) envoyer un signe de plus du fait que la "résistance" des syndicats relève davantage du cinoche qu'autre chose.
Et puis, la veille du 11!
Tes attaques contre les syndicats et tes grands mots (trahison, dispositif bidon) rendent-ils vraiment service à la mobilisation ? Tu divises les gens, mais dans quel but ? Les syndicats sont ce qu'ils sont, pas plus. Ce sont des organisations qui existent depuis longtemps et qui constituent des remparts contre les attaques du Capital. Dire que tous les syndicats sont vendus, alors qu'on a besoin d'une collaboration serrée entre "base" et "tête", alors qu'on a besoin de réinvestir ces lieux de combat, je ne crois pas que ce soit une bonne chose. N'oublie quand même pas que beaucoup de collègues ont "la tête dans le guidon" et n'ont pas l'énergie pour se mobiliser. Est-ce que tu vas faire sans eux ? Est-ce que tu vas construire une mobilisation sans eux ? Au nom de qui parles-tu ? Qui tu représentes ? Comment parler d'un "Front Unique" qui rejette les syndicats ? Tu veux faire sans le SNES ?
Dire du mal de tous et de tout (la grève un jour ça sert à rien), est-ce que ça aide ? Déjà que les collègues hésitent à faire grève un jour, tu veux leur proposer une grève générale directement ? Tout le boulot qui est fait par les autres, tu craches dessus. Mais ce que tu proposes est, pour l'instant, just a dream. Il faut faire avec les gens, comme ils sont, avec les syndicats, comme ils sont. Le changement se fait petit à petit, jusqu'à ce que les conditions (et ça on ne peut pas trop le prévoir) soient réunies pour que ça pète. En attendant, c'est un travail de fourmi sur le terrain qui fera avancer les choses. Et AVEC les syndicats.
Je trouve ta réponse un peu confuse. Je m'en explique.
Premièrement, je suis syndiqué au SNES et secrétaire de section, syndiqué depuis 2004. Arrivé cette année dans un collège reculé où il n'y avait pas de vie syndicale depuis 10 ans, je pose des heures d'information syndicales tous les mois depuis janvier. J'ai aussi convaincu 45% des collègues de faire grève le 19 mai, ce qui est pas mal quand plusieurs collègues travaillant ce jour-là recevaient une délégation massive d'inspecteurs, visite prévue de longue date, et donc ne pouvaient faire grève.
Ma colère est donc tournée contre les dirigeants de mon syndicat, bien légitimement, et j'assume les mots de "trahison" s'il s'avère que la direction du SNES décide de répondre à la convocation de NVB. Il ne suffit pas de dire aux militants: "fais grève, petite fourmi" quand au sommet on joue sur deux tableaux. Quant à "dispositif bidon", je pense que la grande majorité des enseignants à commencer par les plus mobilisés le ressent comme tel aujourd'hui: une simple consultation de tes collègues te permettra sans doute de la constater, et leurs hésitations ne tiennent pas qu'à la pusillanimité, aussi, et même plus, à l'expérience douloureuse des luttes passées. Les décisions et ambiguïtés de l'intersyndicale n'ont pas été à la hauteur, et le fait de renvoyer chacun à ses débats et tribulations locales était nettement en-deça du 19 mai. Les collègues le sentent, ils n'ont pas totalement confiance et ils ont raison.
Je ne sais pas où tu es allé chercher que je proposais la "grève générale tout de suite". En revanche je suis pour un véritable contrôle des enseignants sur leur mobilisation (et d'une), et de deux pour des initiatives qui concentrent et étendent notre mobilisation au lieu de la disperser et de la dilapider (ce à quoi aboutit le dispositif actuel, à commencer par le fait que les dirigeants du SNES et de FO ont offert à ceux du SNALC la possibilité de se distinguer, sur un terrain que je trouve stérile mais qui apparaît comme plus "radical" à certains collègues). Ce pourquoi j'ai coutume de proposer à mes collègues de faire remonter aux S3 et S4 ce que NOUS voulons. Nous avons ainsi fait remonter notre volonté de voir les syndicats exiger le retrait du projet Vallaud-Belkacem à une époque où ils ne le disaient pas encore, et je m'en félicite.
C'est ça, la démocratie syndicale: on peut être au SNES sans être un bon petit soldat et en restant lucide sur les contradictions au sein du syndicat lui-même (en fait il vaut mieux). Aujourd'hui, il est clair que la reprise du "dialogue" avec NVB serait un coup de poignard dans le dos et donc il faut combattre cette décision. AVEC les syndicats, absolument - mais les permanents et déchargés à notre service!
- NLM76Grand Maître
A priori, je ne vois pas pourquoi le fait de parler avec le patron la veille de la grève serait une trahison. On parle, s'il cède, tout le monde est content et on ne fait pas grève. S'il ne cède pas, c'est une raison de se mobiliser encore plus. Non ?
Ce n'est qu'une idée, ce n'est pas un avis tranché: je n'ai guère d'expérience en ce domaine. Quelqu'un en a-t-il ?
Ce n'est qu'une idée, ce n'est pas un avis tranché: je n'ai guère d'expérience en ce domaine. Quelqu'un en a-t-il ?
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Guillaume le GrandFidèle du forum
On ne discute avec le patron que lorsque le rapport de forces est en faveur des salariésnlm76 a écrit:A priori, je ne vois pas pourquoi le fait de parler avec le patron la veille de la grève serait une trahison. On parle, s'il cède, tout le monde est content et on ne fait pas grève. S'il ne cède pas, c'est une raison de se mobiliser encore plus. Non ?
Ce n'est qu'une idée, ce n'est pas un avis tranché: je n'ai guère d'expérience en ce domaine. Quelqu'un en a-t-il ?
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''C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde''. Boris Vian
''Nous n'acceptons pas de vérité promulguée : nous la faisons nôtre d'abord par l'étude et par la discussion et nous apprenons à rejeter l'erreur, fut-elle mille fois estampillée et patentée. Que de fois, en effet, le peuple ignorant a-t-il dû reconnaître que ses savants éducateurs n'avaient d'autre science à lui enseigner que celle de marcher paisiblement et joyeusement à l'abattoir, comme ce boeuf des fêtes que l'on couronne de guirlandes en papier doré." Elisée Reclus
- MUTISExpert
Je pense que les divisions qui apparaissent ici sont créées par un certain flottement dans l'orientation du mouvement qui tient autant aux profs eux-mêmes qu'à la ligne de certains syndicats.
Ces divisions sont dommageables.
1) Le site Néoprofs reflète à sa façon ce "désengagement" individualiste généralisé : seuls quelques dizaines de participants s'intéressent à la réforme et proposent des pistes de réflexion quand beaucoup préfèrent parler d'autre chose. 200 se prononcent (sur 28000 !) quand on demande aux gens s'ils sont favorables à une action dans la rue le 14 juin
2) Cependant, on sent poindre quelque chose de nouveau. Beaucoup de profs se mobilisent (et beaucoup d'intellectuels) sur une réforme dont les enjeux commencent à être de mieux en mieux perçus une fois que les écrans de fumée de la com ministérielle se dissipent. On voit mieux qu'il s'agit de faire des économies sur les dos des gamins et des profs et que les justifications pédagogiques ne tiennent pas la route...
3) Le problème est alors la modalité d'action. Je crois vraiment que la plupart des profs en ont marre des journées de grève isolées. Les dernières années ont montré que les journées de grève sont inefficaces. Elles coûtent cher et ne gênent absolument pas le pouvoir (qui fait quelques dizaines ou quelques centaines de millions d'économies à chaque fois). Elles épuisent et découragent les profs. Elles divisent les salles de profs entre les héros et les autres sans tenir compte des difficultés des uns ou de l'engagement des autres. Ainsi on peut être tout à fait opposé à la réforme et ne pas pouvoir faire grève pour X raisons. Comme je l'ai expliqué, cela m'est arrivé pendant une période de ma vie et je me souviens de réflexions entendues de la part d'une collègue au Snes mariée à un médecin et pour laquelle le salaire était de l'argent de poche. Cela m'a appris à relativiser aussi l'héroïsme de certains.
4) pour sortir de cette impasse et de cette impuissance sans diviser, il me semble que l'intersyndicale devrait proposer une mobilisation unitaire au delà des profs pour faire pression, alimenter le débat et remettre le sujet dans l'actualité. Je ne sais pas si le Snes doit aller discuter ou pas. Si c'est pour redire sa volonté de voir abroger le décret pourquoi pas ? Si c'était pour négocier quelque chose et des aménagements ce serait évidemment mal perçu. Mais il me semble qu'après le 11 juin, il faudrait envisager une mobilisation générale courant septembre. Et je pense vraiment que ce n'est pas une nouvelle journée de grève qui doit être envisagée. Mais plutôt une grande manifestation unitaire un week-end.
5) Certains diront que c'est trop tard. Je ne pense pas. En effet la réforme s'applique en 2016. Cela permettrait de diffuser des analyses auprès des parents (qui commencent à s'inquiéter sérieusement à mon avis), d'organiser une mobilisation de masse et de fédérer tous les mécontentements. Cela permettrait d'organiser partout à la rentrée des assemblées générales avec les parents et de leur expliquer la réforme (qui serait aussi mieux maîtrisée par les collègues).
Je demeure optimiste quand je vois le large spectre des opposants (les 3 ex-ministres de l'EN hier, les syndicats d'inspecteurs aussi, les parents qui s'informent...) et le potentiel énorme de mobilisation. Mais il faudrait que les syndicats prennent tout de même conscience que la grève perlée ne gêne pas (ou plus) le pouvoir et qu'il faut envisager autre chose. Il faut un mouvement plus spectaculaire, médiatique et large à mon avis. Ou un collectif transyndical et transpolitique qui émerge clairement dans l'opinion.
Ces divisions sont dommageables.
1) Le site Néoprofs reflète à sa façon ce "désengagement" individualiste généralisé : seuls quelques dizaines de participants s'intéressent à la réforme et proposent des pistes de réflexion quand beaucoup préfèrent parler d'autre chose. 200 se prononcent (sur 28000 !) quand on demande aux gens s'ils sont favorables à une action dans la rue le 14 juin
2) Cependant, on sent poindre quelque chose de nouveau. Beaucoup de profs se mobilisent (et beaucoup d'intellectuels) sur une réforme dont les enjeux commencent à être de mieux en mieux perçus une fois que les écrans de fumée de la com ministérielle se dissipent. On voit mieux qu'il s'agit de faire des économies sur les dos des gamins et des profs et que les justifications pédagogiques ne tiennent pas la route...
3) Le problème est alors la modalité d'action. Je crois vraiment que la plupart des profs en ont marre des journées de grève isolées. Les dernières années ont montré que les journées de grève sont inefficaces. Elles coûtent cher et ne gênent absolument pas le pouvoir (qui fait quelques dizaines ou quelques centaines de millions d'économies à chaque fois). Elles épuisent et découragent les profs. Elles divisent les salles de profs entre les héros et les autres sans tenir compte des difficultés des uns ou de l'engagement des autres. Ainsi on peut être tout à fait opposé à la réforme et ne pas pouvoir faire grève pour X raisons. Comme je l'ai expliqué, cela m'est arrivé pendant une période de ma vie et je me souviens de réflexions entendues de la part d'une collègue au Snes mariée à un médecin et pour laquelle le salaire était de l'argent de poche. Cela m'a appris à relativiser aussi l'héroïsme de certains.
4) pour sortir de cette impasse et de cette impuissance sans diviser, il me semble que l'intersyndicale devrait proposer une mobilisation unitaire au delà des profs pour faire pression, alimenter le débat et remettre le sujet dans l'actualité. Je ne sais pas si le Snes doit aller discuter ou pas. Si c'est pour redire sa volonté de voir abroger le décret pourquoi pas ? Si c'était pour négocier quelque chose et des aménagements ce serait évidemment mal perçu. Mais il me semble qu'après le 11 juin, il faudrait envisager une mobilisation générale courant septembre. Et je pense vraiment que ce n'est pas une nouvelle journée de grève qui doit être envisagée. Mais plutôt une grande manifestation unitaire un week-end.
5) Certains diront que c'est trop tard. Je ne pense pas. En effet la réforme s'applique en 2016. Cela permettrait de diffuser des analyses auprès des parents (qui commencent à s'inquiéter sérieusement à mon avis), d'organiser une mobilisation de masse et de fédérer tous les mécontentements. Cela permettrait d'organiser partout à la rentrée des assemblées générales avec les parents et de leur expliquer la réforme (qui serait aussi mieux maîtrisée par les collègues).
Je demeure optimiste quand je vois le large spectre des opposants (les 3 ex-ministres de l'EN hier, les syndicats d'inspecteurs aussi, les parents qui s'informent...) et le potentiel énorme de mobilisation. Mais il faudrait que les syndicats prennent tout de même conscience que la grève perlée ne gêne pas (ou plus) le pouvoir et qu'il faut envisager autre chose. Il faut un mouvement plus spectaculaire, médiatique et large à mon avis. Ou un collectif transyndical et transpolitique qui émerge clairement dans l'opinion.
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
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