- leyadeEsprit sacré
Volubilys a écrit:Euh, si, il y avait des insultes sur leur site, envers les profs, les élus et les mères,des mots tel que co*nard par exemple... Et puis la vidéo où les profs sont des nazis...
Moi quand on me traite de pervers incestueux, de co*nard et de nazi, je me trouve insultée.
Quand même, c'que t'es susceptible! :lol:
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- VolubilysGrand sage
T'as vu ça ?leyade a écrit:Volubilys a écrit:Euh, si, il y avait des insultes sur leur site, envers les profs, les élus et les mères,des mots tel que co*nard par exemple... Et puis la vidéo où les profs sont des nazis...
Moi quand on me traite de pervers incestueux, de co*nard et de nazi, je me trouve insultée.
Quand même, c'que t'es susceptible! :lol:
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- the educatorFidèle du forum
Euh, ben par exemple quand il parle de pervers incestueux, il ne me semble pas que ça fasse référence directement a ta vie sexuelle, il s'agit davantage d'une metaphore non (contrairement à l'allusion à la pédophilie...)?Moi quand on me traite de pervers incestueux, de co*nard et de nazi, je me trouve insultée.
Quant au "nazi", ce passage de la chute est repris pour des tas d'autres motifs, a droite a gauche sur le net : https://www.youtube.com/results?search_query=downfall+parody
ça fait un bon paquet de nazis...
Et puis seules les fonctions (dans un système) sont visées, jamais les personnes, et en tout cas pour ma part je fais bien la difference entre ma fonction sociale et ma personne....
Enfin bref, je comprends mieux certains rapports d'incident que je reçois parfois....
- frecheGrand sage
mathildea a écrit:N'en déplaise aux neurosciences, je ne suis pas du tout d'accord avec cette idée. Un enfant comprend très tôt l'essentiel. Quand on est attentif à ses besoins, il est lui même naturellement porté à prendre en compte ceux de l'Autre.
Maintenant des parents commencent, avant l'acquisition du langage, à communiquer par le langage des signes -il y a un bouquin, Signe moi, là dessus. Une petite fille de moins de un an, est venu prévenir sa maman que ma fille s'était fait mal, qu'elle avait besoin de soin, là dehors, et vite. Par les signes. Les enfants sont extrêmement intelligents et altruistes. C'est cette idée là qui a du mal à émerger. On cherche à dresser leurs mauvais penchants, ignorant toute leur bonne volonté de faire bien.
Un enfant de moins de 1 an qui va prévenir sa mère : les miens ne marchaient même pas à l'époque... quant à m'avertir...
- AsarteLilithBon génie
the educator a écrit:Euh, ben par exemple quand il parle de pervers incestueux, il ne me semble pas que ça fasse référence directement a ta vie sexuelle, il s'agit davantage d'une metaphore non (contrairement à l'allusion à la pédophilie...)?Moi quand on me traite de pervers incestueux, de co*nard et de nazi, je me trouve insultée.
Quant au "nazi", ce passage de la chute est repris pour des tas d'autres motifs, a droite a gauche sur le net : https://www.youtube.com/results?search_query=downfall+parody
ça fait un bon paquet de nazis...
Et puis seules les fonctions (dans un système) sont visées, jamais les personnes, et en tout cas pour ma part je fais bien la difference entre ma fonction sociale et ma personne....
Enfin bref, je comprends mieux certains rapports d'incident que je reçois parfois....
Donc si quelqu'un t'insulte dans ton établissement pour ta fonction sociale, ou te cogna pour ta fonction sociale, tu n'iras pas porter plainte ?
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- VolubilysGrand sage
the educator a écrit:Euh, ben par exemple quand il parle de pervers incestueux, il ne me semble pas que ça fasse référence directement a ta vie sexuelle, il s'agit davantage d'une metaphore non (contrairement à l'allusion à la pédophilie...)?Moi quand on me traite de pervers incestueux, de co*nard et de nazi, je me trouve insultée.
Quant au "nazi", ce passage de la chute est repris pour des tas d'autres motifs, a droite a gauche sur le net : https://www.youtube.com/results?search_query=downfall+parody
ça fait un bon paquet de nazis...
Et puis seules les fonctions (dans un système) sont visées, jamais les personnes, et en tout cas pour ma part je fais bien la difference entre ma fonction sociale et ma personne....
Enfin bref, je comprends mieux certains rapports d'incident que je reçois parfois....
et pour le «co*nard»? En quoi ce n'est pas une insulte?
Pour la vidéo, il ne s'agit pas d'une parodie du film d'origine, mais d'une attaque envers les profs où les profs sont assimilés à des Nazis.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- AncolieExpert spécialisé
Volubilys a écrit:the educator a écrit:Euh, ben par exemple quand il parle de pervers incestueux, il ne me semble pas que ça fasse référence directement a ta vie sexuelle, il s'agit davantage d'une metaphore non (contrairement à l'allusion à la pédophilie...)?Moi quand on me traite de pervers incestueux, de co*nard et de nazi, je me trouve insultée.
Quant au "nazi", ce passage de la chute est repris pour des tas d'autres motifs, a droite a gauche sur le net : https://www.youtube.com/results?search_query=downfall+parody
ça fait un bon paquet de nazis...
Et puis seules les fonctions (dans un système) sont visées, jamais les personnes, et en tout cas pour ma part je fais bien la difference entre ma fonction sociale et ma personne....
Enfin bref, je comprends mieux certains rapports d'incident que je reçois parfois....
et pour le «co*nard»? En quoi ce n'est pas une insulte?
Pour la vidéo, il ne s'agit pas d'une parodie du film d'origine, mais d'une attaque envers les profs où les profs sont assimilés à des Nazis.
Ben c'est marrant parce que je suis "prof" et je ne me sens pas du tout atteinte, je ne suis pas un con*ard, ni une con*asse d'ailleurs, je ne me sens pas assimilée à un nazi, je n'ai rien pris pour moi , ni pour la fonction que j'exerce, mais seulement pour de la provocation bien lourde (ah leur comm ).
- AjupouetFidèle du forum
freche a écrit:mathildea a écrit:N'en déplaise aux neurosciences, je ne suis pas du tout d'accord avec cette idée. Un enfant comprend très tôt l'essentiel. Quand on est attentif à ses besoins, il est lui même naturellement porté à prendre en compte ceux de l'Autre.
Maintenant des parents commencent, avant l'acquisition du langage, à communiquer par le langage des signes -il y a un bouquin, Signe moi, là dessus. Une petite fille de moins de un an, est venu prévenir sa maman que ma fille s'était fait mal, qu'elle avait besoin de soin, là dehors, et vite. Par les signes. Les enfants sont extrêmement intelligents et altruistes. C'est cette idée là qui a du mal à émerger. On cherche à dresser leurs mauvais penchants, ignorant toute leur bonne volonté de faire bien.
Un enfant de moins de 1 an qui va prévenir sa mère : les miens ne marchaient même pas à l'époque... quant à m'avertir...
Mes enfants marchaient parfaitement à 10mois, et crapahutaient des km à quatre pattes depuis longtemps de toute façon, donc ça ne me semble pas si fou que ça. Ce qui me gêne beaucoup par contre, c'est que si cette histoire a un fond de vérité, deux enfants dont un de douze mois sont restés seuls. Un des deux s'est " fait très mal" et a dû pleurer... Mais où étaient les parents pour qu'ils ne se soient rendus compte de rien?
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- ameneulNiveau 2
Je plussoie toutes les interventions de the educator depuis 10 pages.
Quelqu'un demandait (en me citant avec d'autres) il y a quelques pages (je viens de reprendre le fil des échanges) ce qu'on peut tirer de bon de nos deux déscolarisateurs fanatiques.
Je répondrais :
- une critique radicale du système auquel on appartient. Nous n'avons pas l'habitude d'interroger l'EN en tant que système. Pourquoi ? Car nous avons accepté puis intégré (quand nous étions élèves, en général) avant de la diffuser à notre tour la culture d'Etat, celle légitimée par le pouvoir politique. Comme l'attestent nombre de contributions ici, nous sommes souvent incapable d'imagination et de remise en cause systémique de l'Education Nationale.
- une revigoration du champ lexical de l'éducation , en proposant notamment de différencier l'école de l'EN.
- le focus sur notre rôle professionnel et sa dimension éminemment politique. Nous obéissons à des logiques qui nous dépassent : partisanes, économiques, etc... Nous n'avons pas prise sur le contenu des enseignements et notre liberté pédagogique est forcément ridicule puisque nous devons toujours enseigner entre 4 murs, à des élèves assis deux par deux.
- la différenciation. 1 prof sur 100 est capable de différencier son enseignement. Mathilde et Sylvain proposent en fait un apprentissage différencié à l'échelle de l'individu. Ils font confiance en l'individu, contrairement aux 2 postulats sur lequel repose aujourd'hui l'EN (grégarisme + compétition).
- une abolition entre l'enfance et l'âge adulte, d'où l'assimilation "prof" = "élu" Ils font le constat que les vrais adultes sont bien peu nombreux. Politiquement, les citoyens passifs (que j'appelle les voteurs) ne sont en fait que des enfants politiques. Tant que les adultes ne savent pas qu'un citoyen est forcément constituant, ils resteront des enfants politiques - à l'exception des aspirants aux pouvoirs et des désobéissants.
- une remise en cause de la hiérarchie des savoirs : savoir greffer un arbre fruitier peut être aussi utile et stimulant que pouvoir situer dans le temps l'apparition du protestantisme. On rejoint Bourdieu : l'EN est au coeur de la reproduction des valeurs et savoirs légitimes et glorifiés du moment. A l'heure où l'Etat et le Capital ne font qu'un, les profs diffusent et valorisent une "culture d'Etat capitaliste" souvent proche de celle dans laquelle baignent dès l'enfance les rejetons bien-nés. Même si l'EN sauve quelques-uns de leurs familles, la distance à la "culture légitime" reste pour l'essentiel des gosses de pauvres, bien trop grande.
Quelqu'un demandait (en me citant avec d'autres) il y a quelques pages (je viens de reprendre le fil des échanges) ce qu'on peut tirer de bon de nos deux déscolarisateurs fanatiques.
Je répondrais :
- une critique radicale du système auquel on appartient. Nous n'avons pas l'habitude d'interroger l'EN en tant que système. Pourquoi ? Car nous avons accepté puis intégré (quand nous étions élèves, en général) avant de la diffuser à notre tour la culture d'Etat, celle légitimée par le pouvoir politique. Comme l'attestent nombre de contributions ici, nous sommes souvent incapable d'imagination et de remise en cause systémique de l'Education Nationale.
- une revigoration du champ lexical de l'éducation , en proposant notamment de différencier l'école de l'EN.
- le focus sur notre rôle professionnel et sa dimension éminemment politique. Nous obéissons à des logiques qui nous dépassent : partisanes, économiques, etc... Nous n'avons pas prise sur le contenu des enseignements et notre liberté pédagogique est forcément ridicule puisque nous devons toujours enseigner entre 4 murs, à des élèves assis deux par deux.
- la différenciation. 1 prof sur 100 est capable de différencier son enseignement. Mathilde et Sylvain proposent en fait un apprentissage différencié à l'échelle de l'individu. Ils font confiance en l'individu, contrairement aux 2 postulats sur lequel repose aujourd'hui l'EN (grégarisme + compétition).
- une abolition entre l'enfance et l'âge adulte, d'où l'assimilation "prof" = "élu" Ils font le constat que les vrais adultes sont bien peu nombreux. Politiquement, les citoyens passifs (que j'appelle les voteurs) ne sont en fait que des enfants politiques. Tant que les adultes ne savent pas qu'un citoyen est forcément constituant, ils resteront des enfants politiques - à l'exception des aspirants aux pouvoirs et des désobéissants.
- une remise en cause de la hiérarchie des savoirs : savoir greffer un arbre fruitier peut être aussi utile et stimulant que pouvoir situer dans le temps l'apparition du protestantisme. On rejoint Bourdieu : l'EN est au coeur de la reproduction des valeurs et savoirs légitimes et glorifiés du moment. A l'heure où l'Etat et le Capital ne font qu'un, les profs diffusent et valorisent une "culture d'Etat capitaliste" souvent proche de celle dans laquelle baignent dès l'enfance les rejetons bien-nés. Même si l'EN sauve quelques-uns de leurs familles, la distance à la "culture légitime" reste pour l'essentiel des gosses de pauvres, bien trop grande.
- TazonNiveau 9
Je pense aussi que de nombreux savoirs et savoirs-faire sont injustement dédaignés dans l'enseignement aujourd'hui (mais est-ce le rôle de l'école de tout apprendre aux enfants qui lui sont confiés, une éducation totale par l'école, ça fait un peu peur aussi) quand à savoir si ce qu'on enseigne doit être utile et épanouissant, alors là? Utile pour qui? Ce que j'enseigne est utile à la nation, il faut des intellectuels matheux, des scientifiques et des ingénieurs, et je contribue à ma petite échelle à en former. J'œuvre par ailleurs à la formation intellectuelle de citoyens éclairés, garantissant ainsi leur liberté de penser, c'est aussi un noble idéal pour une nation. Mais est-ce épanouissant et stimulant pour l'individu? Ce n'est pas évident du tout, à l'évidence beaucoup trop ressentent cet enseignement comme une souffrance. Est-ce un critère pour ne pas le faire?ameneu a écrit:
- une remise en cause de la hiérarchie des savoirs : savoir greffer un arbre fruitier peut être aussi utile et stimulant que pouvoir situer dans le temps l'apparition du protestantisme. On rejoint Bourdieu : l'EN est au coeur de la reproduction des valeurs et savoirs légitimes et glorifiés du moment. A l'heure où l'Etat et le Capital ne font qu'un, les profs diffusent et valorisent une "culture d'Etat capitaliste" souvent proche de celle dans laquelle baignent dès l'enfance les rejetons bien-nés. Même si l'EN sauve quelques-uns de leurs familles, la distance à la "culture légitime" reste pour l'essentiel des gosses de pauvres, bien trop grande.
D'autre part l'état, oui, voudrait bien que les profs diffusent et valorisent une culture capitaliste et modèle le collège et les programmes dans ce sens (éduquer au développement durable, par exemple), mais, la lutte contre la réforme du collège en est un exemple, ceux-ci sont (étaient?) plutôt vigilants sur les contenus de leur enseignement. Les langues anciennes et la géométrie ne sont pas précisément des savoirs glorifiés du moment.
Et encore, l'élite ne se reproduit plus par l'école, si tant est qu'elle l'ai jamais fait, ce qui reste à prouver, mais par cooptation et entre-soi. Un gosse de pauvre, même bon élève aura du mal à atteindre les places que les enfants de riche, même mauvais élèves auront, ne serait-ce que par héritage. Les hommes politiques et des medias ne sont plus agrégés ni polytechniciens, ils ont fait sciences-po ou l'ENA.
- ameneulNiveau 2
La géométrie est nécessaire à la formation des futurs ingénieurs
Nombreux auraient pu être agrégés ou le sont (Wauquiez, Le Maire, Le Drian, Peillon...) et je pense que la proportion d'ex-latinistes chez les ministres et députés doit atteindre les 95%.
Oui l'école ne fait pas tout, le réseau est le plus déterminant. Mais les classes sociales élevées mettent évidemment plus la pression sur leurs enfants, et valorisent davantage les savoirs diffusés par l'EN auprès de leurs mômes.
Nombreux auraient pu être agrégés ou le sont (Wauquiez, Le Maire, Le Drian, Peillon...) et je pense que la proportion d'ex-latinistes chez les ministres et députés doit atteindre les 95%.
Oui l'école ne fait pas tout, le réseau est le plus déterminant. Mais les classes sociales élevées mettent évidemment plus la pression sur leurs enfants, et valorisent davantage les savoirs diffusés par l'EN auprès de leurs mômes.
- VolubilysGrand sage
Eh ben, on peut donc te traiter de tous les noms, même des pires, sans que tu te sentes insulter? Trop la classe. Je ne comprends pas pourquoi les insultes sont illégale et puni par la loi alors, vu que d'après toi ce n'est pas grave d'être traité de co*nard ou de nazi.Ancolie a écrit:
Ben c'est marrant parce que je suis "prof" et je ne me sens pas du tout atteinte, je ne suis pas un con*ard, ni une con*asse d'ailleurs, je ne me sens pas assimilée à un nazi, je n'ai rien pris pour moi , ni pour la fonction que j'exerce, mais seulement pour de la provocation bien lourde (ah leur comm ).
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- AncolieExpert spécialisé
Volubilys a écrit:Eh ben, on peut donc te traiter de tous les noms, même des pires, sans que tu te sentes insulter? Trop la classe. Je ne comprends pas pourquoi les insultes sont illégale et puni par la loi alors, vu que d'après toi ce n'est pas grave d'être traité de co*nard ou de nazi.Ancolie a écrit:
Ben c'est marrant parce que je suis "prof" et je ne me sens pas du tout atteinte, je ne suis pas un con*ard, ni une con*asse d'ailleurs, je ne me sens pas assimilée à un nazi, je n'ai rien pris pour moi , ni pour la fonction que j'exerce, mais seulement pour de la provocation bien lourde (ah leur comm ).
Je ne suis pas les profs, je ne me sens pas visée à chaque attaque, quant à la gravité :lol: Mais agissez donc, allez porter plainte! Geindre constamment en se posant comme victime ça va quoi!
- the educatorFidèle du forum
ben honnêtement, je fais très bien la part des choses entre ce qui est dit dans l'exercice de mon travail (pour en avoir fait d'autres avant, y compris encore plus exposés et moins reconnus) et des insultes envers ma propre personne. Le problème de la plainte pointe pour moi un dysfonctionnement du système justement, qui se dessaisit de sa responsabilité dans ces moment là et ne protège pas ses membres (que ce soit dans des situations d'insultes, ou de plaintes diverses et variées concernant le fonctionnement). Le fait que je sois obligé de porter plainte en mon nom propre contre un parent d'élève en son nom propre est une aberration. par ailleurs lorsqu'il m'est arrivé de le faire, c'est surtout par geste "éducatif" vis a vis des parents: je ne me suis jamais senti atteint dans ma personne, et on pourrait me traiter de nazi sans que ça me fasse chaud ou froid.Eh ben, on peut donc te traiter de tous les noms, même des pires, sans que tu te sentes insulter? Trop la classe.
- AncolieExpert spécialisé
the educator a écrit:ben honnêtement, je fais très bien la part des choses entre ce qui est dit dans l'exercice de mon travail (pour en avoir fait d'autres avant, y compris encore plus exposés et moins reconnus) et des insultes envers ma propre personne. Le problème de la plainte pointe pour moi un dysfonctionnement du système justement, qui se dessaisit de sa responsabilité dans ces moment là et ne protège pas ses membres (que ce soit dans des situations d'insultes, ou de plaintes diverses et variées concernant le fonctionnement). Le fait que je sois obligé de porter plainte en mon nom propre contre un parent d'élève en son nom propre est une aberration. par ailleurs lorsqu'il m'est arrivé de le faire, c'est surtout par geste "éducatif" vis a vis des parents: je ne me suis jamais senti atteint dans ma personne, et on pourrait me traiter de nazi sans que ça me fasse chaud ou froid.Eh ben, on peut donc te traiter de tous les noms, même des pires, sans que tu te sentes insulter? Trop la classe.
Entièrement d'accord.
- frecheGrand sage
Ajupouet a écrit:freche a écrit:mathildea a écrit:N'en déplaise aux neurosciences, je ne suis pas du tout d'accord avec cette idée. Un enfant comprend très tôt l'essentiel. Quand on est attentif à ses besoins, il est lui même naturellement porté à prendre en compte ceux de l'Autre.
Maintenant des parents commencent, avant l'acquisition du langage, à communiquer par le langage des signes -il y a un bouquin, Signe moi, là dessus. Une petite fille de moins de un an, est venu prévenir sa maman que ma fille s'était fait mal, qu'elle avait besoin de soin, là dehors, et vite. Par les signes. Les enfants sont extrêmement intelligents et altruistes. C'est cette idée là qui a du mal à émerger. On cherche à dresser leurs mauvais penchants, ignorant toute leur bonne volonté de faire bien.
Un enfant de moins de 1 an qui va prévenir sa mère : les miens ne marchaient même pas à l'époque... quant à m'avertir...
Mes enfants marchaient parfaitement à 10mois, et crapahutaient des km à quatre pattes depuis longtemps de toute façon, donc ça ne me semble pas si fou que ça. Ce qui me gêne beaucoup par contre, c'est que si cette histoire a un fond de vérité, deux enfants dont un de douze mois sont restés seuls. Un des deux s'est " fait très mal" et a dû pleurer... Mais où étaient les parents pour qu'ils ne se soient rendus compte de rien?
aussi, mais quand même, la notion de l'autre à cet âge là ?
Pour revenir sur les enfants laissés seuls, ils apprennent en autonomie, sans qu'un adulte ne se mette en travers de leur chemin pour les conditionner
- TazonNiveau 9
Tu avais dit le contraire, que l'école inculquait la culture des nantis, là tu dis que les les savoirs de l'école sont valorisés chez eux, c'est vraiment différent parce que dans ce sens là, l'école n'est pas manipulée par les riches pour qu'elle exclue les enfants des classes populaires grâce aux contenus qui leur seraient inaccessibles. Ce ne sont pas les contenus qui sont en cause, mais les méthodes d'apprentissage, les enfants qui n'ont pas de soutien à la maison sont maintenant incapables de s'en sortir, à cause des méthodes utilisés dans le primaire et le secondaire. On enseignerait autre chose que ce serait pareil, je parie d'avance sur qui sera le meilleur en greffe à l'anglaise, le petit boloss qui écoute ce que dit le prof-jardinier, connaît un minimum de vocabulaire pour comprendre ce qu'il dit, sait se concentrer en cours, a son matériel , sait lire pour réviser son cours, et accepte de se donner du mal, choses qui lui auront été enseigné dans sa famille parce qu'à l'école ce n'est plus fait.ameneul a écrit:La géométrie est nécessaire à la formation des futurs ingénieurs Bof, la géométrie est nécessaire à l'apprentissage de la démonstration, d'ailleurs elle disparaît des programmes.
Nombreux auraient pu être agrégés ou le sont (Wauquiez, Le Maire, Le Drian, Peillon...) mais une grande partie de ceux là sont passés après par sciences-po ou l'éna, pour se constituer des réseaux pas le Drain, trop vieux, on pouvait faire sans, et pas Peillon, par exception et je pense que la proportion d'ex-latinistes chez les ministres et députés doit atteindre les 95%. Quelle conclusion en tires-tu?
Oui l'école ne fait pas tout, le réseau est le plus déterminant. Mais les classes sociales élevées mettent évidemment plus la pression sur leurs enfants oui, les salauds!, et valorisent davantage les savoirs diffusés par l'EN auprès de leurs mômes.
Et puis cela ne lui servira pas forcément, parce qu'il n'est plus essentiel de savoir-faire des efforts, savoir réfléchir et pouvoir apprendre beaucoup, il faut avoir du bagou et de l'ascendant sur les autres :
L’arrêté du 16 avril 2014 modifié fixant la nature, la durée et le programme des épreuves des concours d'entrée à l'Ecole nationale d'administration précise que "L'épreuve collective d'interaction a pour objectif d'apprécier les qualités intellectuelles, personnelles et relationnelles des candidats dans des situations de relation à autrui.".
- the educatorFidèle du forum
Pour revenir sur les enfants laissés seuls, ils apprennent en autonomie, sans qu'un adulte ne se mette en travers de leur chemin pour les conditionner
Conditionner n'a rien à voir avec le fait de mettre en place un environnement stimulant et de montrer comment en tant qu'adulte on interroge cet environnement. Cela dit il faut être clair, nous adultes, et moi le premier, avons plutôt des vies de hamsters par les temps qui courent, et les expériences stimulantes peuvent se faire rare dans le quotidien d'un enfant (et d'un adulte aussi, la plupart des gens (et moi le premier) ont un environnement relativement stérile. C'est plutôt ça qu'il faut questionner.
- frecheGrand sage
the educator a écrit:Pour revenir sur les enfants laissés seuls, ils apprennent en autonomie, sans qu'un adulte ne se mette en travers de leur chemin pour les conditionner
Conditionner n'a rien à voir avec le fait de mettre en place un environnement stimulant et de montrer comment en tant qu'adulte on interroge cet environnement. Cela dit il faut être clair, nous adultes, et moi le premier, avons plutôt des vies de hamsters par les temps qui courent, et les expériences stimulantes peuvent se faire rare dans le quotidien d'un enfant (et d'un adulte aussi, la plupart des gens (et moi le premier) ont un environnement relativement stérile. C'est plutôt ça qu'il faut questionner.
J'étais ironique (tu as enlevé mon smiley qui le précise)
- justinetteNiveau 4
Le moins qu'on puisse dire c'est que leur bibliographie est étoffée : plus de 45 références importantes sur plus d'un siècle, qui offrent une critique assez énorme de toute l'éducation .
J'ai tout relu le fil, c'est quand même vraiment dommage de passer à côté d'eux. En plus, ils ne sont vraiment pas seuls : la "desco", la "non-sco", la "non-éducation", c'est un réseau de plus en plus gros dans le monde entier. On ne va pas pouvoir se mettre des œillères plus longtemps... Et ça nous change un peu de la lettre de Najat ! ça fait du bien .
Voici, ci-dessous, la biblio ( N.B : l'entretien qu'ils ont fait avec Thierry Casasnovas (regenere.org) en mai reste très intéressant je vous invite à le visionner) : https://youtu.be/QZWHAsVHW7Y )
" Bibliographie Critique de l'Éducation
• Une société sans école – Ivan Illich
• Le maître ignorant – Jacques Rancière
• Les enfants d’abord
• Encore heureux qu'on va vers l'été – Christiane Rochefort
• La domination adulte – Yves Bonnardel
• Pour décoloniser l’enfant – Gérard Mendel
• Avertissement aux écoliers et aux lycéens – Raoul Vaneigem
• L’école contre la vie – Edmond Gilliard
• C'est pour ton bien – Alice Miller
• La mystification pédagogique – Bernard Charlot
• Comme des invitées de marque – Léandre Bergeron
• Et je ne suis jamais allé à l’école – André Stern
• Une éducation sans école – Thierry Pardo
• Pourquoi des professeurs ? – George Gusdorf
• Mort de l’école – Everett Reimer
• Libres enfants de SummerHill – A.S. Neill
• La véritable nature de l'enfant – Jan Hunt
• L’école de Jules Ferry, un mythe qui a la vie dure – Jean Foucambert
• Insoumission à l’école obligatoire
• Les cahiers au feu – Catherine Baker
• Apprendre sans l’école
• Les apprentissages autonomes
• S'évader de l'enfance – John Holt
• Ni vieux ni maîtres – Yves le Bonniec et Claude Guillon
• La fin de l’éducation, commencements – Jean-Pierre Lepri
• De l’éducation
• Lettres aux écoles – Jiddu Krishnamurti
• L'école mutuelle : Une pédagogie trop efficace ? – Anne Querrien
• Les méfaits de l’Instruction publique, aggravés d’une Suite des méfaits – Denis de Rougemont
• La fabrique de l'impuissance : Tome 2, L'école entre domination et émancipation – Charlotte Nordmann
• La fabrique scolaire de l’histoire – Laurence de Cock et Emmanuelle Picard
• L’enfant et la raison d’État – Philippe Meyer
• Pour l’abolition de l’enfance – Shulamith Firestone
• Soumission à l’autorité – Stanley Milgram
• Propagandes – Jacques Ellul
• L'herméneutique du sujet – Michel Foucault
• L'enseignement de l'ignorance – Jean -Claude Michéa
• Le Pédagogue n'aime pas les enfants – Henri Roorda
• Les murs de l’école – Jeannette Colombel
• Petit Arbre – Forrest Carter
• L'individu et les diplômes – Abel Faure
• Si j'avais de l'argent, beaucoup d'argent, je quitterais l'école – Maurice Jakubowicz et Claude Pougny
Voir aussi : l’œuvre de Pierre Bourdieu, les propos d’Albert Jacquard sur l’éducation, les vidéos de Henri Guillemin (sur la période 1871 – 1914), un film : « Etre et Devenir » de Clara Bellar, la conférence gesticulée de Franck Lepage : « Inculture(s) II, une autre histoire de l’éducation. », et un documentaire « Schooling the world ». "
Voilà, en espérant que ni ce message, ni mon compte ne soient supprimés, ce serait vraiment triste.
Justine
J'ai tout relu le fil, c'est quand même vraiment dommage de passer à côté d'eux. En plus, ils ne sont vraiment pas seuls : la "desco", la "non-sco", la "non-éducation", c'est un réseau de plus en plus gros dans le monde entier. On ne va pas pouvoir se mettre des œillères plus longtemps... Et ça nous change un peu de la lettre de Najat ! ça fait du bien .
Voici, ci-dessous, la biblio ( N.B : l'entretien qu'ils ont fait avec Thierry Casasnovas (regenere.org) en mai reste très intéressant je vous invite à le visionner) : https://youtu.be/QZWHAsVHW7Y )
" Bibliographie Critique de l'Éducation
• Une société sans école – Ivan Illich
• Le maître ignorant – Jacques Rancière
• Les enfants d’abord
• Encore heureux qu'on va vers l'été – Christiane Rochefort
• La domination adulte – Yves Bonnardel
• Pour décoloniser l’enfant – Gérard Mendel
• Avertissement aux écoliers et aux lycéens – Raoul Vaneigem
• L’école contre la vie – Edmond Gilliard
• C'est pour ton bien – Alice Miller
• La mystification pédagogique – Bernard Charlot
• Comme des invitées de marque – Léandre Bergeron
• Et je ne suis jamais allé à l’école – André Stern
• Une éducation sans école – Thierry Pardo
• Pourquoi des professeurs ? – George Gusdorf
• Mort de l’école – Everett Reimer
• Libres enfants de SummerHill – A.S. Neill
• La véritable nature de l'enfant – Jan Hunt
• L’école de Jules Ferry, un mythe qui a la vie dure – Jean Foucambert
• Insoumission à l’école obligatoire
• Les cahiers au feu – Catherine Baker
• Apprendre sans l’école
• Les apprentissages autonomes
• S'évader de l'enfance – John Holt
• Ni vieux ni maîtres – Yves le Bonniec et Claude Guillon
• La fin de l’éducation, commencements – Jean-Pierre Lepri
• De l’éducation
• Lettres aux écoles – Jiddu Krishnamurti
• L'école mutuelle : Une pédagogie trop efficace ? – Anne Querrien
• Les méfaits de l’Instruction publique, aggravés d’une Suite des méfaits – Denis de Rougemont
• La fabrique de l'impuissance : Tome 2, L'école entre domination et émancipation – Charlotte Nordmann
• La fabrique scolaire de l’histoire – Laurence de Cock et Emmanuelle Picard
• L’enfant et la raison d’État – Philippe Meyer
• Pour l’abolition de l’enfance – Shulamith Firestone
• Soumission à l’autorité – Stanley Milgram
• Propagandes – Jacques Ellul
• L'herméneutique du sujet – Michel Foucault
• L'enseignement de l'ignorance – Jean -Claude Michéa
• Le Pédagogue n'aime pas les enfants – Henri Roorda
• Les murs de l’école – Jeannette Colombel
• Petit Arbre – Forrest Carter
• L'individu et les diplômes – Abel Faure
• Si j'avais de l'argent, beaucoup d'argent, je quitterais l'école – Maurice Jakubowicz et Claude Pougny
Voir aussi : l’œuvre de Pierre Bourdieu, les propos d’Albert Jacquard sur l’éducation, les vidéos de Henri Guillemin (sur la période 1871 – 1914), un film : « Etre et Devenir » de Clara Bellar, la conférence gesticulée de Franck Lepage : « Inculture(s) II, une autre histoire de l’éducation. », et un documentaire « Schooling the world ». "
Voilà, en espérant que ni ce message, ni mon compte ne soient supprimés, ce serait vraiment triste.
Justine
- VolubilysGrand sage
Juste une remarque comme ça : ici, c'est un site de PROFESSEUR... hein... alors les attaques des antiécoles...
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- Reine MargotDemi-dieu
ah, le retour! Je vais chercher le pop corn.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- InvitéInvité
justinette a écrit:
Voilà, en espérant que ni ce message, ni mon compte ne soient supprimés, ce serait vraiment triste.
Justine
Meuh non les gens sont très gentils et très patients sur ce forum !
- RabelaisVénérable
Mais pourquoi, pourquoi est-ce que je reviens sur ce fil? Mystère.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- NitaEmpereur
Publier une bibliographie avec un torchon comme Encore heureux qu'on va vers l'été
Pauvre Illich, pauvre Ellul...
Pauvre Illich, pauvre Ellul...
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A clean house is a sign of a broken computer.
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